PATRICK RAKO (Lettre à Mr HOLLANDE)

 

 


Monsieur HOLLANDE,
Vos chances d’être élu PRESIDENT de la REPUBLIQUE FRANCAISE sont à cette heure sans contestes, ne laissez donc personne ni aucun évènement venir en contester l’exactitude. 
 

A dessein , il vous faudra souvent rappeler que vous êtes professeur en économie , titre , à l’instar de votre statut récurrent de rapporteur au près de la cours des comptes, qui indiquent combien vous n’avez de leçon à recevoir d’aucun en matière de rigueur budgétaire et d’équilibre des comptes, sachant que tous les pays qui furent soumis à la rigueur de l’austère austérité, parce que , avant l’EUROPE, confrontés au problème du remboursement de leur dette souveraine, ne l ‘appliquèrent pas imbécilement, ainsi en AMERIQUE LATINE, où il avait s’agit , pour les politiques socialistes, de consilier le pensable avec le possible et non pas voter l’impossible exclusion programmée de la plupart des concitoyens; en mettant en branle une machine à broyer les individus , leurs économies , selon un réseau d’exclusion réciproque des différentes couches de la société les unes par rapport aux autres. Constat que concéda lui-même, l’inventeur de cette sorte de politique budgétaire, économiste pourtant internationalement reconnu.Oui, il vous faudra dénoncer cette catastrophe d’envergure que promet toute réélection de NICOLAS SARKOZY. Du reste, l’EGLISE CHRETIENNE s’est exprimée publiquement pour en appeler à la cessation de cette régression démocratique envers les exclus. Que faudra-t-il de plus au peuple FRANCAIS pour être convaincu ? Et il faudrait que vous supportiez d’être taxé de laxisme ? Formule dénuée de contenu, qui en appelle à cet électorat , lui comme les autres confronté à l’injustice sociale qui perdure, électorat qui ne pourra que bénéficier de cette même aspiration à la justice , que vous portez au nom du socialisme réformateur des liens sociaux, et économiques qui traversent la société. Ne craignez donc pas de mettre de l’élan, du coeur, du charisme dans vos discours, pour rallumer la flamme. L’opinion ne peut se résoudre ni au dictat de la finance ni à la folie ! Le TAUX d’usure soit la limite au-dèlà de laquelle les taux d’intérêt d’un pret sont illégaux, est une réalité. En Amérique latine la dette pourchassée dans ce qu’elle avait de profondément illégale a pu être réduite. Votre oeuvre , tout en réspectant les accords internationnaux, pourrait être d’en dénicher les failles juridiques, tant à l’echelle du citoyen, de la commune, de la région que de l’état. Faire plier les banques plutôt qu’être plié par elles, ne signifie pas que vous êtes naif quant au financement des entreprises par le canal du crédit, au 2/3 en EUROPE, mais profondément conscient de l’importance de réformer une banque centrale qui crée de l’argent pour les banques sans profits , tandis que celle-ci en cas d’insertitude systémique sont incapables ou de se faire confiance entre-elles , ou de financer les petites et moyennes entreprises , et cela est une vérité historique autant qu’économique, PME seules à même de fournir le plein emploi. Montrez donc, combien vous êtes le patron et n’hésitez pas à dénoncer le chaos juridique dans lequel les a plongé la complication des lois décidées à leur encontre , chaos indigne du plus médiocre des avocats, fut-il président ! Car du bilan de cette dernière présidence, il y a plus d’un mot à en dire : à commencer par le propos sempiternellement vindicatif , même grossier qu’une telle fonction interdit, au risque de déchoir le débat publique en un aboiement de basse cours ! Sur le plan de la politique extérieure ne convenez que d’une demi-réussite : la déstitution de khadaffy, for couteuse mais, certes, riche en enseignements relativement aux dispositions de notre armée. D’ailleurs est-ce parce qu’ils avaient tous été vendus que la France manqua de missile ! Et si l’occasion se présente, comme la campagne s’annonce impitoyable, demandez à l’interressé » qu’on nous en assure, au moins n’était-ce pas pour quelqu’autre financement opaque, à l’image d’une présidence qui aura été sombre de trahisons, et depuis le début non dénuée d’interressement personnel « , quand on augmente sa fonction de 140%, alors même qu’on fait le constat de l’incurie budgetaire, cela se passe de commentaire, sinon à en dire long sur le faux remède qu’on proposera finalement ! Car oui, et plus que jamais , et j’en terminerais ici, Monsieur HOLLANDE, vous incarnez le choix libre de la relance et du renouveau du dialogue entre FRANCAIS, aucun évènement tragique au point d’intérroger les consciences ne doit faire oublier que là comme avant c’est le non-dit , presque toujours l’absence de communication entre les institutions de l’état qui assure le drame , alors même que le médiat informatique existe et que s’il ne peut seul assurer un role de veille sociale, c’est le dialogue entre individu qu’il faut raccomoder et qu’en ce qui concerne les actes fous, la » pénitentiarisation » accrue de la folie, est, faute de moyen mis en oeuvre, mal gérée autant que mal vécue , ne remplacera jamais une politique sociale préventive s’attaquant aux causes bien mieux qu’aux seuls effets. ainsi de la dépression du post-partum chez la femme qui assure d’une génération l’autre, ces 50% de dépression que personne ne soigne comme nombre de maladie mentale dont les causes restent multi-factorielles cependant, ce qu’il faut savoir , encore pour ne pas que prévention soit synonyme là aussi d’exclusion. Comme en période de crise , plus que jamais il faut s’assurer de la bonne condition , à chaque étape de sa vie, de la femme et l’enfant, la période de l’adolescence relevant de la résponsabilité de chacun . Comment en effet croire qu’un adolescent à fortiori un jeune adulte pourra se construire sainement si le monde ne lui répond pas? , étant entendu que la bonne mesure doit prévaloir , tel qu’ainsi l’excès du monde peut provoquer son ignorance, à cet age … .

Un dernier mot, pour que soit différé le litige avec l’écologie, sur votre point de vue international et dans le sens de la prochaine conférence d’URBAN : militez pour la reconnaissance d’un statut juridique spécifique accordé à l’arbre pour ne pas que l’accaparement sauvage des titres de propriétés des terrain où perduraient des forêts millenaire, n’engendre les catastrophes d’un futur que la situation en l’état hypothèque comme elle permet aux sociétés actionnaires de disposer des ressources forestières comme elles ont disposée du tissus industriel de l’EUROPE, soit sans discernement ni véritable conscience des enjeux autres qu’immédiats… .