Azarius
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PATRICK RAKOTOASITERA
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En précisant dans la note le titre de l'ouvrage.
                                                                        AZARIUS
1ERE PARTIEÂ :
LES COLLEGUES DE BANLIEUE, LES BARRES DâIMMEUBLE, LA DROGUE, LâAMOUR OU LE NEANT, LA FOI
I
Lire la suiteNous avions des discussions immenses avec mon ami d'enfance ALI, lui, toujours un joint pour me faire rebasculer dans la folie, moi, toujours un mot de remerciement pour le rendre fou de rage, avec ces phrases qui sortaient de ma bouche comme des lames de feu. Mais ALI ne supportait plus notre bled, alors il est parti s'installer Ă LA ROCHELLE ! Combien de joints avons-nous fumĂ©s ensemble ? O mon ami ALI, avec qui j'aimais fumer et parler, avant qu'il ne s'installe Ă LA ROCHE, ELLE ! AprĂšs avoir passĂ© six mois chez moi, dans le cadre d'une collocation qui fut toujours pacifique et agrĂ©able, ALI, comme beaucoup de mes collĂšgues de banlieue s'est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre un contemplatif qui ne demande rien Ă personne et ne rĂ©clame Ă autrui que d'exercer son droit Ă la rĂȘverie et Ă lâamitiĂ©, aussi bien qu'Ă la solitude, pour ne pas dire au recueillement.
CHICHI, lui, on l'appelle comme-ça, parce que quand il est question de chichon : CHICHI, il aime. Il y a aussi que CHICHI fait du chichi en matiĂšre de chichon, toujours prĂȘt qu'il est Ă explorer les milieux interlopes, Ă la recherche d'un produit de la meilleure qualitĂ© possible et surtout au meilleur prix. CHICHI a dans la tĂȘte une cartographie de la capitale et des mĆurs qui y rĂšgnent, de premiĂšre main. Il sait que gare du NORD des gitans recrutent de jeunes dĂ©sĆuvrĂ©s, leur fournissent des appartements en ayant eu soins de les dĂ©lester de leurs papiers en maniĂšre de gage, tandis qu'ils leur demandent de participer Ă des entreprises illicites. CHICHI me dit aussi que dans le 93 Ă SEVRAN BEAUDOTTE existe une citĂ© oĂč : 20 euros peuvent donner droit Ă 12 grammes pesĂ©s de hachich, ouah ! Jâen suis Ă©berluĂ© : business idĂ©al pour les dealers qui peuvent s'y approvisionner dans le but de revendre au dĂ©tail, faire un coup, ou un commerce rĂ©gulier, c'est aussi du pain bĂ©nit pour n'importe quel toxicomane comme moi.
ALI, lui, n'est pas CHICHI. Bien plus docte et pieux, il ne vit de rien, mais ne serait pas capable de voler la bourse d'un autre pour se nourrir. CHICHI n'a pas les mĂȘmes considĂ©rations Ă©thiques. Il lui est dĂ©jĂ arrivĂ© de racketter des lopettes et mĂȘme de faire de la prison pour ça. Les flics lui ont cassĂ© les dents de devant Ă force de le frapper : il n'en a cure. Il sait qu'il est un beau gosse. ALI est beau, lui, parce qu'il en impose par sa piĂ©tĂ© et sa gentillesse. CHICHI chie sur tout ce qui ne vient pas de lui, je veux dire de ce qu'il croit ĂȘtre son for intĂ©rieur. Il ne croit pas Ă l'enseignement des blancs. Je me dois d'ĂȘtre son exception seulement parce que je suis un jeune comme lui.
Mais CHICHI comme ALI croit vertement Ă l'existence des Djinns, ces dĂ©mons Ă©voluant dans une dimension parallĂšle, soumis aux mĂȘmes alĂ©as que les hommes. Du reste les hommes, je veux dire les ĂȘtres humains, ne sont plus de purs ĂȘtres humains : les deux populations se sont mĂ©langĂ©es au point de se confondre. Grande nouvelle pour moi : il n'y a pas que des ĂȘtres humains ! Et d'aprĂšs d'autres collĂšgues de banlieue, l'entente entre un Djinn et un ĂȘtre humain peut ĂȘtre Ă ce point subtile que pour certain elle est dĂ©sirable. Pour les autres, les Djinns s'infiltrant dans les rĂȘves et manipulant le mental de leur victime, cette prĂ©sence est prĂ©judiciable.
Que dire de mes dĂ©boulonnĂ©s de la casquette encore, qui n'a pas Ă©tĂ© dit relativement Ă leur rapport Ă©troitement tordu Ă la loi, qui n'a pas Ă©tĂ© largement Ă©voquĂ© ? Peut-ĂȘtre cette prĂ©cision essentielle concernant leur libre arbitre. Pour eux je suis un blanc qui sent des pieds, et un ami de beuverie incomparable, du moins c'est ce que me laisse entendre leurs invitations rĂ©pĂ©tĂ©es. Et surtout je suis curieux de tous leurs tics, leurs habitudes, leurs mĆurs. Mais je pense et j'espĂšre ne pas donner l'impression de les juger, pas plus que je ne me sentirais capable de juger la plus part des gens. Je crois que c'est cela que mes amis apprĂ©cient.
Vais-je relater les grandes fĂȘtes que nous avons eues dans mon appartement familial largement ravagĂ© par les soins de leur bonne conscience de fĂȘtard, tel que je le dĂ©cris dans mon livre "le CrĂ©puscule de la LittĂ©rature et le Delirium Tremens" ? Non, ou plutĂŽt oui, juste pour faire une prĂ©tĂ©rition.
ADBER me dit combien au sein de la religion musulman, quand celle-ci n'est pas fantasmĂ©e, mes collĂšgues de banlieue trouvent un terrain oĂč dĂ©ployer ferveur et littĂ©ralement ils se plient en quatre pour ĂȘtre sinon bon, du moins pas mĂ©crĂ©ant. Je lui rĂ©torque que pour l'ĂȘtre Ă©garĂ© si la religion est un pis allĂ© c'est que les institutions religieuses profitent du repenti pour nourrir des visĂ©e idĂ©ologiques contestables. Il n'acquiesce pas mais me dit qu'il est vrai que le converti ressemble souvent plus Ă un lobotomisĂ© qu'autre chose.
ABDER me dit : quand on ne respecte pas une chose on la perd. On ne respecte pas la nature et c'est elle qui nous perd dans sa furie. On ne respecte pas des valeurs communes et c'est toute la sociĂ©tĂ© qui trinque. Il n'y a pas de conscience de l'objet sans respect de celui-ci. En fumant des joints dans sa cuisine, la fenĂȘtre ouverte sur les barres d'immeuble, sono Maghreb Ă fond, nous apprenons Ă nous jauger. ABDER, ancien bourgeois travaille maintenant dans une grande surface, depuis qu'il a quittĂ© sa rĂ©gion natale. Il considĂšre qu'Ă son Ăąge il n'a pas rĂ©ussi. Peut-ĂȘtre est-ce la raison pour laquelle il se drogue et recherche mon amitiĂ©, y compris l'amitiĂ© d'un blanc ? Un peu de sang neuf parmi tout ce qu'il entend ? Ou juste le plaisir des junkies Ă ĂȘtre ensemble ? Oui, mĂȘme s'il n'aime pas que je parle de nous comme des junkies, c'est plutĂŽt de cela qu'il s'agit... A moins que nous nous soyons rencontrĂ©s, je veux dire vraiment rencontrĂ©: que nos Ăąmes se soient trouvĂ©es ?
En France, en plus de n'ĂȘtre plus entre ĂȘtre humain, rapport aux Djinns, le shit a brassĂ© toutes les catĂ©gories sociales dans le mĂȘme brulot, d'oĂč il ne sort rien, que des sentiments de rĂ©voltes qui partent en fumĂ©e Ă mesure que l'Ă©lixir se consume dans le joint. MĂȘme lorsque la banlieue bouge, les zones de deal, parce que ce n'est pas propice au commerce, restent inertes, comme amorphes, trop occupĂ©es Ă businesser pour faire autre chose que compatir Ă la douleur, Ă la rage des compatriotes. Quand elles se rĂ©voltent, pour l'instant, c'est seulement parce que les dealers ne peuvent plus travailler.
Parmi les collĂšgues de banlieue sinon, pas un seul qui ne soit prĂȘt Ă parler rĂ©volution sans s'exciter, mais pas un seul qui soit prĂȘt Ă se lever pour autre chose que des biftons. L'argent a mangĂ© nos cervelles. IL est interdit par la loi divine de faire du bĂ©nĂ©fice sur le taux de THC en dĂ©multipliant cette substance active du cannabis artificiellement, comme je me plais Ă le rĂ©pĂ©ter Ă ABDER, il est d'accord, ça ne rentre pas. Tous veulent leur part du gĂąteau et pas d'un gĂąteau uniquement pour les blancs. La maitrise du deal est une sorte de revanche.
Mais j'allais parler de libre arbitre. Tous et sans exceptions mes collĂšgues de banlieue affichent un libre arbitre dont on peut prendre la mesure dans leurs choix. Le deal, les Ă©tudes ou le travail. Pour le deal, rare sont ceux qui ont fait des Ă©tudes longues. Pour les Ă©tudes, rares sont ceux qui ne les suivent pas pour fuir le deal. Pour le travail, rare sont ceux qui ne sont pas déçus, ou n'en sont pas dĂ©goĂ»tĂ©s (je pense aux plus jeunes). Mais reste ce libre arbitre qui leur semble dĂ©fier toutes lois sociologiques et jalonne toute leur vie. Un libre arbitre dont la premiĂšre vertu, je crois, et de les mener sur le chemin de la rencontre. Tandis mĂȘme qu'aucune rencontre n'est fortuite... .
II
Belle ùme qui regardes-tu : la flamme ou le porteur ?
Belle ùme comment aimes-tu : à en saigner ou à enseigner ?
Belle ùme qu'y a-t-il dans ton regard lointain : un terrain de vague ou un trampoline pour ta pensée ?
Belle ùme comment te détaches-tu du corps : à l'heure venue ou par intermittence ?
Belle ùme que caches-tu : la raison ou la conscience ?
Belle ùme que manges-tu : la faune ou la flore ?
Belle ùme, m'aimes-tu assez pour que je te copie ?
Des yeux gris chamarrés d'ennuis des yeux aigris chamaillés avec la vie. Des vieux aigris se chamaillant des dents pourries et sans répit , une tranche de jambon hachée et ces sales pattes qui ne veulent plus avancer : O jeunesse tu n'a d'éternité que dans les yeux de mes photos jaunies
Encore cinq gouttes d'eau encore cinq gouttes d'eau
Et la terre sera engloutie
Encore une bouffĂ©e et j'aurai la tĂȘte tranchĂ©e
Encore un rùle et on montrera mon cou sanglant à la nuée
Encore ce con qui exige de moi la morale
Encore ce chĂąle que je respire pour penser Ă toi
Encore cinq gouttes d'eau et cinq gouttes d'eau
Et rien de la Terre engloutie ne me survivra
Un type qui ne vaut pas un rond : Un coup sur la mùchoire et elle casse, mes doigts sont en sang mais son nez est déjà tordu. Uppercut pour le faire chuter de tout son long et aprÚs je le dépÚcerai à coup de cutter. Quel mauvais combattant, quelle lopette, deux fois ma taille, un ventre comme je n'aurai jamais, et merde ! Rien dans son portefeuille ! Mais bouge-toi gros lard ! Bouge ! O putain, il ne réagit plus.
DĂ©terrer, apporter du sable, beaucoup de sable, faire du ciment, emmerder tout le voisinage pendant des mois, et pof, sans que personne ait rien remarquĂ© le bĂątiment se tient insolent sous vos fenĂȘtres. Triste non ?
EnlÚve ta culotte, allez, dessapes-toi et montre moi ta chatte, oui ton minois si tu préfÚres, mais fait vite, je n'ai pas le temps de discuter. Alors agis, certes, mais délicatement. Oui, OUI je te regarde et je t'aime toujours.
Fumer une clope par jour pour toujours et à jamais. Mon cul ouais ! J'en tiens une j'en tiens deux. Je n'ai plus d'argent, j'en taxe. Je ne peux plus en taxer. Je ramasse les mégots dans la rue. Je ne peux plus ramasser les mégots : alors là oui : je suis mort.
Rissoler les haricots, peler les tomates et ajouter le sel, la bave, la morve, des étrons et ne me faite plus chier avec vos estomacs délicats !
Le type n'a pas fait l'amour avec sa femme depuis 21 ans. Il la dĂ©capite alors qu'elle est encore vierge. Dans ce cas lĂ on eut mieux fait de conseiller le viol. Mais lĂ . De la Ă lui couper la tĂȘte au sabre. Moi je dis c'est un peu prĂ©coce. C'est beaucoup plus tard qu'on peut se le permettre. Pas quand elle n'a jamais voulu, quand elles ne veulent plus du tout... Je plaisante une femme est aussi sacrĂ©ment chiante.
Quel avenir pour quelle jeunesse ? La mienne se fane, mais ne finit jamais mon avenir. Dieu merci.
La musique pue par moment : il suffit de se boucher le nez et d'espérer de nouvelles vagues plus odoriférantes.
En ce moment rien ne me plait, ni moi mĂȘme, ni mon chien, ni mon vin blanc, ni mon clope : je n'ai plus qu'Ă changer de femme.
Pourtant je l'aime tellement, toutes ses habitudes qui me font la vie si rude me sont si familiĂšres que je respire son oxygĂšne et qu'il n'y en a pas de meilleur Ă mes yeux !
Moi, je ne peux pas vivre sans amour des livres. Je n'en lis plus, mais ça ne fait rien, cet amour est Ă©ternel. OVIDE comme tes mĂ©tamorphoses sont gĂ©niales. J'aimerais me mĂ©tamorphoser en shit et loger dans le cerveau d'un oiseau. Pas une perdrix. Un oiseau qui vole haut et plane autant que je peux le faire lorsque je fume. Non, non, j'aimerais pouvoir ressentir le cĆur de millier d'oiseaux.
En quoi peut-on se métamorphoser : pour les amants : en dauphin et en oiseau ; pour les fougueux : en cheval. Pour les plus tendres, en fleur. Et pour ceux qui n'y croient pas : en vers et en mouches.
Sinon, l'homme social n'en finit jamais de se mĂ©tamorphoser. En chien quand il a peur. En aigle quand il a le dessus. En charognard quand il se rend dans une administration. En porc quand il fait la fĂȘte. En gredin quand il offre une fleur volĂ©e. Et en rien du tout, lorsqu'il est out socialement, lorsque seul la mendicitĂ© auprĂšs de ses proches lui fait ravaler ses mĂ©tamorphoses comme un gosse morveux. Le jeu entre hommes sociaux Ă©tant de toujours faire croire que l'homme social peut se refaire sur le dos d'un autre. Pas de lien social sans acte de prĂ©dation !
Pourquoi aimer alors ? Juste parce qu'elle est trĂšs belle finalement !
Elle a mangĂ© tout mon argent et si j'en Ă©tais mort, elle m'aurait arrachĂ© mes dents en or. SacrĂ© bonne femme ! Elle en impose avec ses tenues toujours soignĂ©es, son maquillage Ă coup de harpon, ses chaussures sans nombre, et son bagout avec les commerçants. En somme rien ne m'appartient, elle vit pour me survivre. Et moi je n'ai que mon vin, mon tiercĂ©, mes affaires vieillissantes et moins fructueuses, et elle. Comme elle Ă©tait belle la premiĂšre fois que je ne l'ai vu quâavec mon cĆur.
Je t'aime, prends soin de nos enfants, soit un homme courageux et le pĂšre que je t'ai toujours vu ĂȘtre. Je n'emporte rien, je suis amĂšre, vexĂ©e, dĂ©solĂ©e, perdue, furieuse, mais ce n'est rien. Tu es lĂ , nos enfants sont lĂ , mĂȘme si je pleure de devoir vous quitter si tĂŽt. Sans avoir rien vĂ©cu, mais tu n'es pas rien. Tu es mon bien, mon amour, ma carte du paradis. Tout mon espoir. Tout mon bonheur ! Toute ma joie ! Alors je dois te dĂ©livrer de moi, de notre amour pour que tu soignes mon absence auprĂšs d'une autre femme. La mort approchante dĂ©lie les langues. Elle ne dĂ©fait pas les cĆurs, mon amour. Adieu. Ta femme qui t'aime.
O mon Dieu, priez pour moi, couvrez moi de bien et je dirais partout que vous n'ĂȘtes pas un con.
Par Belzébuth, cet enfant est prédisposé : il tue les mouches, les cafards, les mulots, les oiseaux, j'en ferais bien un président.
J'aime tes seins, moins tes fesses, moins tes jambes, moins tes pieds, mais tout cela réuni convient parfaitement à mon bonheur.
Je suis fou de vous croire fou. Vous ĂȘtes un escroc et moi un repenti. Alors ne me la faites pas. Devenez mon meurtrier ou cessez de croire que je suis dupe. Vous n'aurez jamais mon argent, jamais ma maison. J'ai peut-ĂȘtre un pied dans la tombe mais je vois encore clair. En mettant la main sur ma fille vous croyez gagner. Mais je la connais elle vous aura dĂ©sossĂ© avant que vous ne vous proposiez de me dĂ©sosser. -restes avec tes illusions vieux grigou ! Je parle pour elle et elle n'ignore rien de mes manigances. Vous terminerez seul et sĂ©nile dans un asile, voilĂ tout, n'en parlons plus. Le chapitre est clos. Voici le rapport du mĂ©decin.
Il y a une chose belle chez toi. Laquelle ? Quand je m'en souviendrai je reviendrais peut-ĂȘtre sur ma dĂ©cision de divorcer.
Il y a une chose belle chez toi. Laquelle ? La gentillesse de ton cĆur.
Qu'aimes-tu dans la vie : la musique, les filles, les fringues, les vacances, la liberté de ne rien foutre, trÚs bien : vas exercer tes talents ailleurs !
Mince alors, le voisin du cinquiĂšme est plein aux as. - Jettes toi par la fenĂȘtre tu habites au rez-de-chaussĂ©e.
Dans l'ascenseur profond et large les gens sont aussi polis que silencieux ou prĂȘts Ă badiner. Je prĂ©fĂšre quand ils sont silencieux.
Les couloirs sont encombrés de cadis, de bric-à -brac, il y a de la pisse dans l'escalier, pas un joint à saigner et pourtant des tonnes de produits miraculeux pour les neurones dans ces barres d'immeubles : le monde est mal fait, non ?
En m'apprĂȘtant Ă traverser j'ai dit bonjour Ă la voisine, son mari m'a dit bonjour, le chien a remuĂ© la queue. Le feu est passĂ© au vert et j'ai quand mĂȘme traversĂ© obligeant tous les automobilistes Ă se stopper dans leur Ă©lan. Seule une Audi m'est passe devant. Quelle aventure !
Elle est si belle pourtant. Bien que flétrie, les cheveux sals, mal colorés et bientÎt tout blanc. Bien que courbée sur sa canne. Bien que dure dans ses propos lucides. Elle est si belle. Pourquoi est-elle seule ?
Aujourd'hui je me refais. Pour une barrette vendue je gagne trois fois la mise en faisant deux arnaques. Et pas de chichi. J'encule tout le monde moi. Je connais personne et personne ne me connais, alors bouge !
Trois fois rien ma chérie. Trois fois rien. Pas de viande, pas de légumes, pas de fromage. Il n'y a que des gùteaux apéritifs. On va se faire un plateau télé et on mangera tous les gùteaux, tu veux ? Et pendant on regardera un trÚs beau film. Viens embrasse moi vite ma chérie. Non, maman ne pleure pas.
Hier un homme s'est défenestré. Non : pas hier, il y a des années mais la tache sur le ciment n'est jamais partie. N'est-ce pas étrange ?
Mille bougies pour vous mamie ! - Comme vous y allez ! - Alors une seule et n'en parlons plus !
Cadavre découvert devant les anciennes usines. Assassinat. La victime a 25 ans. Personne n'en parle. Tout le monde se tait.
Le jeune me dévisage avant de m'envisager comme son client. Il me sort de la merde. Je lui dis merde. Il se fùche, puis lùche l'affaire. La prochaine fois pour une crotte de pigeon je suis capable de dire oui. Ainsi vont les affaires des junkies.
Le dimanche suivant, je parle à DIA un alcoolique de 20 ans, poÚte, et chanteur à ses heures. Il traque les proxénÚtes. Mais il n'y a que des dealers ici DIA ! Regarde moi je traque les agents double et j'en fais des agents triples. Tout est ok DIA !
Nous trinquons, lui avec ses gants pour ne pas salir ses verres en plastiques moi avec mon verre d'herbe de Provence.
Replier

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