Tout le monde devrait en être informé : au-delà de la dimension éventuellement religieuse des conflits modernes l’appât des gains pétroliers motive toujours les stratégies militaires des parties en présence , tandis que les réactions des populations tendent de plus en plus à être tributaires de conditions climatiques qui , lorsqu’elles sont défavorables, constituent un élément déclencheur de leur révolte…

L’Etat Islamique ou Daesh a vu les révoltés sunnites rallier sa cause pour différentes raisons cependant. A l’origine le mouvement sunnite était composé d’anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein, à l’instar de son chef spirituel, le rusé, opportuniste et sans concessions Baghdadi qui s’était replié dans le désert irakien pendant l’occupation américaine. Or, après le départ des militaires américain d’Irak, Nouri al- Maliki , le premier ministre  chiite d’Irak , n’aura eu de cesse de laisser libre court à sa haine des sunnites , en multipliant les arrestations, les meurtres, les injustices à l’égard de la communauté sunnite. Laquelle ,évincée des rangs de la police, l’armée, et confinée à un rôle démocratique mineure, verra nombre de ses membres verser dans l’action armée contre les chiites irakien , après les évènements sanglants d’avril 2013.

En effet, alors que Maliki refuse de partager le pouvoir avec les sunnites, les manifestations se multiplient ; et à Fallouja , en avril 2013 les forces armées tirent sur la foule des sunnites venu manifester, causant une centaine de victimes. C’est le moment pour Baghdadi, le chef de Daesh d’inciter ses partisans de passer à l’action armée. Ses troupes sont aussi maintenant grosse des centaines de prisonniers que Daesh s’emploie à libérer de force comme à Abou Grahib.

Mais le soulèvement sunnite ne sera vraiment à son faîte qu’en 2014, lorsque Maliki fera disparaitre le tribun sunnite célèbre parmi sa communauté pour ses discours enflammés contre le gouvernement chiite. Maliki enverra l’armée pour écraser son camp de tentes : c’est le début du soulèvement sunnite : l’armée irakienne est dépassée. Les troupes de l’Etat Islamique de Baghdadi ne cessent de grossir au point que , dans la foulée, le groupe armé peut attaquer Ramadi et Fallouja…

De plus en plus de journalistes indépendants dénoncent le possible rôle des Etats-Unis dans la montée en puissance de l’Etat Islamique. Ce que l’on peut assurer est que les services de renseignements américains dés 2012, comme les irakiens en 2013 ont alerté Obama  et que celui-ci, soit qu’il n’ait pas voulu réitérer une intervention américaine à laquelle son opinion ne semblait pas favorable; soit aussi que la possibilité d’un redécoupage géographique de la région par une entité militaire autonome sunnite ne semblait pas contrarier les visées géopolitiques de la super-puissance, toujours est-il que Barack Obama fera parvenir à Maliki , pour seule intervention américaine ,des missiles anti-char et  des hélicoptères apaches… C’est une peccadille : le 10 juin 2014  les militaires irakien qui protégeaient Mossoul , située au nord de l’irak, abandonnent la ville d’un million d’habitants , pour fuir devant les attaques de seulement 800 combattants de l’Etat Islamique venus à l’origine assaillir la prison de Mossoul. Baghdadi est sans doute ravi de ce retournement de situation inespéré , car ainsi son armée se retrouve à la tête d’un immense arsenal militaire américain , propre à satisfaire ses désirs de conquêtes : il dispose maintenant de char M1A1 , de roquettes de 155 millimètres en nombre, de cinquantaine de véhicules blindés américain, d’immenses réserves de munitions en tous genres, … . L’Histoire dira si il s’est agit là d’un simple concours de circonstance, en matière de stratégie militaire ce qui semble peu vraisemblable ; ou, plus insidieux, si ce revirement militaire est le fruit d’une action secrète des services spéciaux américains..; quoi qu’il en fut : dans les mois qui suivent,l’Etat Islamique dispose de la force de frappe militaire idoine à faire tomber successivement les villes de Tigris, Qayarah, Al shirqat, hawija et tikrit la ville de naissance de Saddam Hussein.

L’Etat Islamique qui aujourd’hui regrouperait bien 50 000 combattants  aura bénéficié de financements dont il est difficile de retracer exactement l’origine, comme ceux-ci semblent avoir été le fait notamment de monarchies du golfe tels le Koweit, l’Arabie Saoudite et que ces derniers n’ont jamais revendiqué officiellement un tel soutien. Il est probable aussi que dès 2012 l’homme d’affaire Khamis Al Khanjar ait apporté son soutient à l’organisation , sinon à la communauté sunnite irakienne en finançant des chaines de télévisions dédiées à cette obédience et en aidant pécuniairement les manifestants sunnites par la suite. Plus certainement, c’est à la suite de l’envoi en Syrie en 2012 d’une avant garde pour propager le djihad sur les terres de Bachar el hassad , que l’Etat Islamique s’y est montré comme le leader des factions armées sunnites sur le terrain par une stratégie armée judicieuse et payante. Car aussitôt implantés en Syrie, les combattants de l’Etat Islamique se sont attaqués à des cibles stratégiques comme les puits de pétrole Syriens. Et ainsi , l’Etat Islamique a engrangé jusqu’à un million de dollar par jour, dit-on, en faisant commerce de pétrole de contrebande , aidé dans son entreprise, vraisemblablement, par des contacts turques chargés d’effectuer les transactions financières avec les acheteurs… Le rôle d’Erdogan , le président turque, dans l’ascension de l’Etat Islamique n’est pas clairement établi, il demeure que l’Etat turque est fortement suspecté d’approvisionner ou du moins de ne rien faire pour empêcher que par sa frontière soient acheminé vivres et matériel militaire à l’organisation djihadiste… Du reste les villes qui servent de transit vers la frontière syrienne aux aspirants djihadistes internationaux sont bel et bien situées en Turquie… . Concernant le financement de l’Etat Islamique, outre les revenus du pétrole, est fait commerce aussi par l’organisation de coton de contrebande, d’objets archéologiques quand les combattants pillent une ville historique ou un musée . Courant également, le racket sur la personne et la famille de ceux qu’ils enlèvent ou capturent. A l’exemple des africains érythréens enlevés à la frontière de leur pays , conduit dans le désert du Sinaï, torturés, violés afin qu’ils obligent leur famille à payer des milliers de dollars…mais ceci est une autre histoire pour des procédés identiques …  Si on ne sait pas vraiment qui a aidé l’Etat islamique,  est estimé à 2 milliards de dollars annuel, la manne dont a besoin l’organisation pour ravitailler ses combattants , les payer, les fournir en matériels militaires, et assurer une efficace propagande.

Car plus personne ne l’ignore parmi les candidats au djihad du monde entier, depuis le 29 juin 2014 l’Etat Islamique a proclamé la création d’un califat sunnite , à cheval sur la Syrie et l’Irak. Or, en prononçant le 4 juillet de la même année un prêche en exhortant de ses voeux un djihad mondial , Baghdadi le chef spirituel et stratège de l’Etat Islamique savait qu’en devenant calife , il allait attirer à lui les salafistes traditionnels sensés lui prêter allégeance et répondre à son appel en prenant les armes. Et si les salafistes traditionnels constituent 1%  des sunnites du monde , il va sans dire que si ne serait-ce que la communauté salafiste du Nigéria et d’Arabie Saoudite répondait à son appel : plus de 10 000 personnes seraient déjà mobilisées. Cependant et en cela l’Etat Islamique va se démarquer d’al quaida son ancêtre : l’intelligence de baghdadi aura été de développer au sein de son organisation un pôle de propagande déployant tous les outils technologiques modernes. De la vidéo façon jeux électroniques sur la nécessité du djihad mondial ; aux discours d’endoctrinements des recruteurs capables de convaincre même de jeunes étudiants en sciences po; aux circuits de recrutement internationaux fondés sur la prise de pouvoir au sein des mosquées traditionalistes en Europe par des salafistes se présentant d’abord comme des musulmans modernes, puis progressivement dispensant l’enseignement d’un Islam politique, orientant les recrues vers des filières de passage vers la Syrie, quand le candidat musulman ou non, (plus de 20% des djihadistes français seraient des convertis), se sépare progressivement de l’influence familiale, ou si le recrutement a lieu  en prison, quand le délinquant se radicalise à mesure qu’il est convaincu que le combat de l’Islam contre toutes les nations du monde qui serait annoncé dans le coran- est advenu : Baghdadi , l’inventeur de l’ Etat Islamique n’aura pas eu besoin de l’unique appui des salafistes du monde, son organisation recense déjà, semble-t-il, quelque 25 OOO djihadistes internationaux…provenant , par ordre supposé en terme de contingent, de Tunisie, Lybie, Arabie Saoudite, Jordanie, Liban, Iran, Russie, France, Turquie, Pakistan, Royaume-Uni,Egypte,Belgique, Allemagne, Australie… Canada… Chine…etc. La force et l’impact du discours djihadiste s’appuyant sur toutes les méthodes de dépersonnalisation et d’isolement des individus qu’emploient les sectes. Alors que les témoignages des survivants de l’enfer syrien filles comme jeunes hommes , quand ils n’ont pas définitivement basculé dans l’islam des égorgeurs , nous décrivent des embrigadements où le calcul, la manipulation, les menaces font déchanter les recrues qui croyaient porter aide  à la population syrienne. Les jeunes filles passent de main en main, mariées qu’elle sont plusieurs fois pour assouvir l’appétit des djihadistes. Les jeunes hommes sont intégrés dans des unités, soumis à un supérieur qui aura droit de vie et de mort sur eux. Et il faut le souligner , bien peu qui perdent leur illusion à sans doute se sentir tombé ainsi dans le mauvais camp, lorsqu’il devient évident que l’armée qu’ils ont intégré commet des exactions sur les populations autochtones et n’est accueillie dans les villages que par des sourires crispés de peur – bien peu peuvent se sortir du piège mortel où les a conduit leur foi… .

Si Baghdadi n’est pas un croyant musulman comme les autres, parce qu’il ne rechigne pas à faire exercer par ses hommes, meurtres, viols, exécutions sommaires savamment filmées pour sa propagande, en aout 2014 sa stratégie militaire consistant à s’emparer de puits de pétroles pour l’auto-financer s’est tout de même heurtée directement aux intérêts occidentaux , quand il a choisit de s’attaquer aux régions autonomes du Kurdistan irakien, faisant fuir ou obligeant à la conversion les minorités chrétiennes du nord de l’Irak. Car en s’en prenant à Erbil, et en faisant peser sur ses installations pétrolières la menace d’une annexion , c’est aussi bien aux entreprises pétrolières Chevron, Exon, Total,la française, ou gaz prom, l’entreprise russe , aux quelles s’est attaqué l’Etat Islamique. Et si l’on peut constater ce qu’il en coute à un Etat comme la Russie de s’en être pris à Exon en Ukraine, la suite n’était pas difficile à entrevoir pour une organisation qui mettrait en péril plus de 1000 milliards de dollars investis dans la région : d’abord le 14 aout 2014 Maliki le premier ministre irakien était démis de ses fonctions sous la pression des américains ; puis, en septembre 2014 se montait la coalition internationale de 40 pays contre l’Etat Islamique et les campagnes de bombardement contre l’organisation s’intensifiaient… .

Cette guerre religieuse en Syrie et en Irak qui confronte les factions militaires sunnites aux chiites alaouites de Bachar el hassad, et l’Etat Islamique sunnite au chiites au pouvoir en Irak, les uns formant l’arc chiite constitué dans la région par les chiites d’Irak, d’Iran, de Syrie et du Liban , opposé à l’axe sunnite de l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Jordanie, la Turquie et le Quatar – cette opposition semble plus politique que purement religieuse. Au sein du chiïsme existent en effet plusieurs écoles différentes, et chez les sunnites qui sont 90% des 1,59 milliard de musulmans dans le monde, l’unité n’est pas de mise non plus. Par ailleurs des pays comme l’Arabie Saoudite possèdent une minorité chiïte agissante au coeur même de ses réserves de pétrole, et le pouvoir central sunnite n’y est pas quitte de sa minorité qui, déjà en 2011, a manifesté pour la reconnaissance de ses droits à Bahreïn. Le Koweit lui aussi, qui semble avoir financé l’Etat Islamique sunnite pour 30% de sa population est chiïte. Et si la récente répression par l’entrée en guerre de l’Arabie Saoudite contre la minorité houtiste chiïte du Yemen , a pu susciter l’approbation de journalistes sunnites et peut-être d’une partie du monde arabe – il semble être question ici de l’exemple de la rivalité régionale entre l’Iran et l’Arabie Saoudite sur des théâtres d’opération indirects, à l’heure où, bel et bien , toute la région est en proie à un remodelage géographique. A l’est partant de la Syrie et menaçant l’intégrité de la Jordanie, du Liban,  pour s’étendre jusqu’en Irak et à la frontière iranienne. remodelage sur fond d’exacerbation des tensions religieuses, selon une stratégie d’accaparement des régions pétrolifères suivant laquelle tous les arguments sont bons… .

Mais à bien considérer les problèmes de la région, comme les prémisses du  » Printemps arabe », pointent de toutes autres causes en dehors de celles purement religieuses, sociales ou de revendications démocratiques. Et pour cause , en 2010 a sévit une sécheresse sans précédant en Tunisie, en Égypte qui a affecté les récoltes de tous les pays du Maghreb, aggravant  un peu plus les conditions de vie des populations sans que leurs élites n’en prennent conscience. Or si les soulèvements fustigeaient un pouvoir autoritaire de trente ans, le dérèglement climatique auquel la Terre assiste aura joué un rôle. Ainsi de la Syrie, ou dans le nord-est les conséquences de la sécheresse de 2006 à 2010 sur les campagnes ont été accentuées par la baisse des prix des productions du blé et de l’orge principalement ; le morcellement imposé des exploitations ; la décision malheureuse, en 2008, de ne plus subventionner l’achat de gazole  qui s’est traduit pour les exploitants agricoles par des difficultés à puiser mécaniquement dans les réserves d’eau souterraines pour arroser leurs champs ; cela, additionné à une politique d’aménagement hydraulique défaillante à acheminer l’eau des fleuves, l’Euphrate et le Tigre qui passent en Syrie subissant même la deuxième plus importante perte d’eau du monde , après l’Inde, par suite de prélèvement immodérés ; les nappes phréatique syrienne étant elle également en baisse – l’on comprend mieux comment ces désagréments climatiques ont contribué à l’exaspération de toute une population, ainsi fragilisée dans la satisfaction de ses besoins primordiaux. Or, si dans la région, il semble qu’Israël avec la découverte récente de gaz en mer Méditerranée puisse à l’avenir procéder plus facilement au dé-salement mécanique de l’eau de mer , et ainsi réussir à maintenir le niveau actuel d’irrigation de son agriculture et des besoins en eau de ses habitants. Le réchauffement climatique s’avérera encore source de nombreux désordre intérieurs pour les pays du printemps arabe notamment , comme le rapport entre les disponibilités en eau et les besoins est et sera très défavorablement défaillant, ou défaillant, tant au Maroc, en Algérie, en Lybie, qu’en Syrie, en Jordanie, en Irak, au Koweït, en Arabie Saoudite , en Afghanistan, en Ouzbékistan,..  .  En Egypte , l’accord avec le Soudan sur le traité de 1959, qui stipule un partage organisé des ressource hydrauliques du nil se voit, lui, contesté et notamment par la puissance régionale montante qu’est l’Ethiopie.  Et pour la Turquie , laquelle espère étendre ses surfaces agricoles irriguées, il n’est pas dit qu’elle n’entre pas en conflit d’intérêt avec les futurs dirigeants de la Syrie, et plus en aval l’Irak comme les mêmes fleuves alimentent l’agriculture des trois pays.

Ainsi, sous nos yeux, sont apparus les trois maux du XXIème siècles : la guerre des religions pour un monde dont il a été prédit qu’il serait spirituel ou non, laquelle guerre semble instrumentalisée sous couvert de l’accaparement des ressources pétrolifères  par les grandes multinationales , dans le dénie le plus complet de la détérioration des conditions de vie des populations du monde , par suite du changement climatique , dont certain experts annoncent déjà qu’il précipitera sur les routes de l’exode jusqu’à 250 millions d’êtres humains… .

patrick Rakotoasitera

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Lettre envoyée le 4 décembre a l’attention de monsieur le Président de La république

COPENHAGUE LES CITOYENS DE LA TERRE PRIS ENTRE CHIENS ET LOUPS

Copenhague peut-il résoudre ou du moins amoindrir l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère ? Autrement dit l’espèce humaine dont le niveau de conscience s’élève à mesure que pointe le danger, saura-t-elle seule déjouer les conflits de pouvoir qui l’agitent, tel des leurres masquant le profil de l’extinction de masse. Cette dernière nécessaire du point de vue de l’écosystème qui aura recours à tous les stratagèmes (virus, tremblement de terre, tornade…etc.) –extinction de masse indispensable aussi du point de vue MALTUSIEN, celui-ci impliquant la guerre conventionnelle, s’il le faut, ainsi que l’arme bactériologique comme seules étincelles capable de rendre a l’économie un niveau de croissance suffisant pour les aires géographiques dominantes.

Seulement Copenhague doit être le moment essentiel dont les générations futur pourront dire que la est apparu un partage des responsabilités. Et forcement qu’il s’y est joué la : le sort d’un monde non pas lié par des relations économiques ; mais bâillonné par un système d’interdépendances fondé sur la dette publique, système ou l’argent lui-même pollue les âmes, par suite la Terre, jusqu’au ciel lui-même : l’Homme étant réduit à compter l’impossible. Compter chaque goutte d’eau, chaque molécule d’oxygène, chaque gramme d’essence, afin de reformuler un système de valeur sans valeur éthique réelle.

Nicolas, et je vous le dit sincèrement, si vous arrivez à faire se plier aux exigences de la Nature la CHINE d’abord, les Etats-Unis ensuite. Cela ne sera qu’une entrée. L’entrée d’un menu ou contrairement a YALTA il ne s’agira pas de partager le monde entre quelque uns, mais de restituer a chacun un morceau de ciel a dépolluer ainsi qu’un morceau de mer a entretenir, toutes affaires cessantes.

Si personne ne veut financer les systèmes économiques fragiles des pays en voie de développement afin que ceux-ci ne connaissent pas l’effet CO2 propre a toutes croissances male maitrisée : proposez qu’on annule purement et simplement leurs dettes

Si cela est impossible, rappelez que la taxe carbone ne peut et ne doit pas être le protectionnisme de demain : un artifice de plus des pays dominants pour ralentir l’effondrement de leur contrôle sur l’économie mondiale, dors et déjà effectif.

Car quoi ? Est-ce d’un monde a la RICARDO, l’économiste qui prévoyait que chaque pays se spécialiserait, l’un créant de l’huile de palme, l’autre des voitures, l’autre des ordinateurs…etc.Est-ce réellement de ce triste monde dont il faut rêver ?

Non, vous pouvez et devez, tel est le sens de l’alliance de la France avec l’Allemagne, Le BRESIL et l’INDE, considérer voir incarner le rôle du primitif ou homme primordiale qui défend sa foret, chaque arbres volé l’étant au détriment de sa chair et son sang. Renforcer le droit des sociétés primordiale, instituer un mode de compensation carbone, serait ainsi une avancée pour Copenhague. On ne peut pas défricher la foret pour élever du krill (sorte de planton), sous prétexte que la mer devient vide de cette ressource essentielle comme on reporte au lendemain la nécessité d’élever des vers de terre, faune essentielle pour la flore qu’on vient de détruire.

Mais encore une fois le paradoxe est économique, car avant que la rareté des arbres fasse leur cherté, il est indispensable de valoriser la foret mondiale. Autrement dit la taxe carbone doit être le moyen par le quel les états dominants, en expansion, ou en développement s’engagent financièrement pour suppléer aux manquements écologiques des agricultures locales et nationales qui seraient tentées de remplacer la bio diversité de leurs foret par des monocultures. Ici une institution caractéristique par la rapidité de ses moyens d’action serait souhaitable. Non seulement cette institution pourrait être complémentaire du FMI, mais en plus elle devrait jouir d’une totale autonomie financière, ou être dirigée par celui ou celle qu’on pourrait nommer le représentant des sociétés primordiales.

L’autre aspect du secteur primaire que doit prendre en compte l’union des 192 états réunis lors du sommet de Copenhague concerne l’alimentation des masses et plus particulièrement la révolution ou le bouleversement des habitudes nutritionnelles fondées par la tradition. En effet, produire de la viande c’est produire du CO2 plus que de raison dans un monde ou l’uniformisation alimentaire doit être combattue en favorisant le plébiscite de la diversité culinaire. Une part non négligeable mais à quantifier de la taxe sur la production de CO2 doit être dévolue à l’édification des masses consommatrices de l’hémisphère nord, en conséquence. Une autre a la valorisation des traditions culinaires de l’hémisphère sud. Pour être précis les experts doivent pouvoir évaluer le nombre d’arbres qu’il faut pour absorber les rejets de CO2 d’un bovin. De la, en fonction du cheptel mondial déterminer le seuil critique du déboisement mondial.
Toujours concernant le secteur primaire en l’occurrence la : la pêche, les 192 doivent prendre conscience que la détérioration de la chaine alimentaire maritime est indissociable de la fonte des pôles. Et qu’en la matière, le sommet doit être un encouragement non mesuré a l’ensemble des recherches traitant du sujet les quelles doivent être coordonnées par une institution capable de réagir en temps réel. C’est-à-dire être capable de favoriser les actions individuelles ou associatives et disposer d’un pouvoir exécutif supérieur a toutes lois nationale par exemple pour que les interdits fixés par les scientifiques ne soient pas lettres mortes. La plus part des crèmes solaires sont un poison pour l’écosystème marin. Cette institution devrait avoir le pouvoir de les interdire au niveau le plus élevé des aires géographiques. Plus efficace encore : cette institution doit disposer d’une force maritime internationale reconnue par les 192, afin que la mer ne meurt pas sous les assauts répétés des appétits déraisonnés. Car sans qu’il me soit possible de le prouver ici, la destruction ou plutôt l’autodestruction de l’arctique entrainera et la destruction des barrières de corail et l’autodestruction du permafrost dont on sait qu’il emprisonne des réserves insoupçonnées de CO2. Or si les 192 ne s’entendent pas : lors de la prochaine réunion des états pour un développement durable, le ciel ne sera pas seulement saturé de CO2, il faudra aussi combattre des zones géographiques de plus en plus inhospitalière, au cœur des quelles règnera le sulfure d’hydrogène. Cet argument à lui seul doit être déterminant dans la réaffectation des forces de l’ONU qu’il s’agirait de rattacher à cette institution aux lois supérieures.

Le rôle du secteur secondaire dans l’augmentation de la production de CO2 sera d’autant plus minimisée que les 192 développeront ce que l’on pourrait appeler la pédagogie positive du consommateur ou autrement dit comment dégager un budget spécifique servant à payer les avocats des particuliers victimes des industries multinationale. La part de ce budget dévolue a la pédagogie devant permettre de faire évoluer la production en fonction de la consommation. Tandis que cette pédagogie devrait avoir un versant destiné aux entrepreneurs eux-mêmes. A Copenhague, il ne s’agit pas de faire le procès des grandes industries, sans les quelles il n’y a pas de développement. Il s’agit plus tôt d’établir pour et avec des normes de productions, des échéanciers, en augmentant la part de leurs investissements liée a la recherche techno biologique, pourrait-on dire. Je ne m’étendrai pas plus sur le sujet votre savoir faire en la matière est une bénédiction. Pourvu que ce ne soit pas une bénédiction seulement pour les industriels.

Le secteur tertiaire international concerné par la guérison de la Terre, a Copenhague, chaque participants doit en prendre la mesure, est capable, tant la tache est lourde d’implications, de fournir une quantité de travail insoupçonnée. Si les abeilles disparaissent et qu’ainsi 34% des espèces florales sont a poliniser par l’homme a l’aide de pinceaux faits de poils humain, un tas d’autres services à détailler par les experts son envisageables.

Copenhague c’est un petit bout de toit, un petit gout de moi, et la fin du verbe taire. Que ce sommet semble en apparence mort né a cause de la politique Malthusienne des Etats Unis qui pensent encore que la guerre n’est pas finit, ne doit pas entamer notre combativité. Quand j’entends « We have to finish the job » je pense a Bill Clinton qui me demandait de participer a la Traque de Ben Laden et a votre instar je réserve mon élan au franchissement du cap écologique en espérant ne pas avoir à atterrir dans un étang de sang.

Veuillez agréer Monsieur le Président ma profonde croyance en la réussite du pardon que la Terre doit accorder a l’Homme.
PATRICK RAKOTOASITERA www.patrick-rako.nuxit.net

Du signe au symbole du symbole au concept : réflexion 100175
Du sommet européen au sommet de Copenhague, un rêve gâché

Monsieur le président de la république,
Le sommet des chefs d’états européens qui s’annonce doit nous permettre de préparer la conférence de Copenhague. Parce que pour l’instant il ne s’agit que d’une conférence.

Mais j’aimerais revenir ici sur une précision économique essentielle.
Si le droit ne réussit pas parfaitement a optimiser tous les effets de levier de la relance économique en butant sur la mise en œuvre du débat que l’adoption de la loi visée implique et n’est au final que l’adoption d’un consensus mou fondé sur la mise en signe du plus petit dénominateur commun. Car il ne s’agit que de cela dans ce qui est en jeu dans l’échec de votre processus communicatif, il demeure que : gouverner est un art qui ne supporte ni la médiocrité ni l’absence de réaction humaine.

Que la situation géopolitique de mars a avril, puis juin a aout dernier vous ai encourage a mettre en avant la production manufacturée complexe de la France en matière de technologie de pointe : la maitrise de l’énergie nucléaire permettant démettre un facteur avoisinant le zéro en matière d’émission de CO2, au demeurant ; pour croire que la réunion A3+ 3 pouvait suffire a maintenir le rôle de la dissuasion comme régulateur des échanges thermonucléaires internationaux ( bien sur je pense a l’Iran) était bien vu.

S’arrêter la en temporisant l’accélération de la productivité ( réduction mondiale du temps de travail par la fragmentation de la V.A en fonction d’un système de référence : l’écosystème dont il n’est pas encore dit que sa capacité actuelle future et passée a fournir le maximum de signe a l’économie de l’univers des signes humains est une certitude) cela revient a ne pas croire dans l’ingéniosité du système monétaire.

Seulement quand le système monétaire favorise des mouvements de spin (terme emprunté a l’astrophysique qui en économie pourraient correspondre a des rotations de signe, positifs quand ils ne participent pas de manière mesurée au taux d’usure de l’écosystème ou a la production de CO2) le système monétaire peut donc être le lieu de spin positifs ou négatifs dont la masse influe sur le calcul du produit national brut. Charge a l’état étant de sanctionner du sceau de l’impôt tout comportement qui engendre des univers de signes fermés, dans les modes de circulation de l’argent des quels, le signe monétaire est inferieur au bien échange. Autrement dit quand pour échanger un bien le client et son fournisseur établissent un prix qui échappe a priori a l’effort de détermination des prix par les états qui ne peuvent influer sur le système monétaire sans prélever la part qui leur revient en vertu d’un droit historique. En la matière ce qui est valable pour l’économie souterraine, l’est pour les banques qui refusent de créer des spins positifs en ne finançant pas les P.M.E

Malheureusement monsieur le Président, il n’est pas bon d’agir sans fonder sa crédibilité sur autre chose que des chiffres. L’empereur POUI était encore l’empereur même si son labeur se résumait a l’entretient cosmique de l’univers, lorsque MAO le relégua jardinier de la cite interdite.

L’economie des états européens ne peut être une collision d’aire géographique multiple et de limites d’ensemble indéterminées

Que votre politique ne face que ralentir l’enlisement mondialisé des états à accueillir un accroissement des populations, en fonction d’un accroissement des signes monétaire en valeur absolu pour financer le projet humain, n’est acceptable que si vous ne restreignez pas les zones de liberté que favorisent les communications multi media. A ce jour, pourquoi fustiger le système informatique en perpétuel formation ? En tant que service a-t-il augmenté le vide juridique fondé par l’incapacité à rémunérer la propriété, celle la plus virtuelle, la propriété intellectuelle et par la :la propriété tout court ? Cela n’est pas forcement négatif et ne représente un enjeu de pouvoir que pour qui prétend maitriser les circulations de signes dessinant la personne.

Le paradigme humain sur lequel repose l’entente Européenne a évolué parce que l’Europe est une réalité aussi historique qu’historiquement conquise sur la mort, le chaos au cœur de l’échange entre les êtres. Du point de vue du droit le paradigme humain de l’entente Européenne est un consensus mou. Les droits de l’homme parce que Hérault des Seychelles est mort avec Danton, avant Robespierre n’a pu rendre compte que des droits de l’Homme, négligeant les droits de la femme et de l’enfant par une acceptation constitutionnelle rependue en Europe selon laquelle l’échange humain est une gestion d’ensemble qui doit protéger le citoyen des reflexes communautaire non favorable a long terme a un juste partage de la valeur ajoutée crée par le travail organisé.
Mais cette constatation n’est pas mécanisable : si les peuples veulent que les bourses s’écroulent à nouveau le droit ne pourra que retarder le phénomène, car la liberté est un phénomène très difficilement mesurable et pourtant immédiatement perceptible dans n’importe quelle aire géographique.
Il ne s’agit que de créer des conditions conceptuelles, juridiques et géographiques ou les rotations des signes soient suffisamment achalandées pour chaque individu.
Vous le voyez bien l’argent est toujours dans les banques, que les réserves d’or sortent d’un lieu vers un autre n’a aucune incidence quand le droit ne cherche pas a récupéré le manque de rotation des zones d’échanges crée par la proximité des zones géographiques ou l’or était stocké, zones ayant tendance à perdre de leur cohérence localement soit la ou l’or n’agit plus parce que situé trop loin de son champ d’action, ces zones sont remplacées par des échanges de signe ou plutôt une économie fondée sur l’erzats. Erzats qui est l’indice de la présence en même temps que le facteur de développement de la désertification : zone économique caractérisée par la présence de signes immédiatement comestible plus ou moins raréfiée.
Il ne s’agit pas de croire naïvement que la pensée américaine pas plus que chinoise va favoriser une refondation du système monétaire qui pourrait compenser l’insuffisance apparente de l’or a opérer dans toutes les aires géographiques en même temps en instaurant un système de relation entre les êtres sur et positif. Il n’y a pas assez d’or créé sur Terre pour permettre cela.

Pour autant l’échange de signe est maximal au voisinage de l’exercice de la liberté humaine, mais la liberté ne s’exprime ni en terme de rotation ni en terme de verticalité. Elle est un signe qui est aussi un symbole. Or un symbole peut avoir différente formes inspirés par l’imaginaire et les possibilités qu’offrent les systèmes de rotation de signes en vigueur. Cependant elle est une constante qui tend vers + l’infini. Raison pour laquelle la pensée marchande cherche à recréer ce système en expansion, mais, la, mu par un système de signes dont on sait l’organiser mais dont on croit qu’il est aussi autre chose que son organisation monétaire.

Cela fonde le prix sur la valeur tandis que la vie n’a aucune valeur en soi. Elle est seulement un ensemble d’équations exceptionnelles qu’on ne peut mettre en système par un repère mathématique en l’état actuel de la mathématique.

Or, avant Copenhague, il ne faut pas minimiser le nombre de vies présentes sur le territoire Européen, en croyant qu’on peut définir ce que sera la vie dans cette aire géographique. Le nombre exact des êtres humains qui vivent sur le sol Européen est approximatif.
Il ne dépend pas seulement du nombre effectif des êtres humains vivant qui le peuple. Car en économie la vie échappe à la localisation. Pour la raison simple qu’une aire géographique peut faire vivre bien plus d’être humain que la zone politique qui la définit n’en récence.
Croire que l’économie et le droit même jusqu’à un certain point se superposent ce n’est pas faire œuvre d’économie car cela entraine une dépense de signe.
La question de ce qu’est un signe n’est abordée par l’économie que par un détour empirique suivant lequel la question de l’être du signe disparaît devant l’importance du signe de l’être.
Si l’économie est une science positive cela vient de ce que le déterminisme de l’être relève d’un champ clos et que plus productif le déterminisme du signe révèle un champ en expansion. Une conque d’abondance a manger du vide.
L’économie du droit que vous pratiquez, a l’envie, ce qui semble beaucoup vous plaire et vous inspirer ne doit pas vous empêcher de percevoir qu’en aucun cas vous risquez de rencontrer des économistes qui nous abreuveraient en équations mathématiques au point que vous soyez en mesure de calculer la masse de A. Du chiffre 1 que l’on rencontre souvent et pourtant qui fait partie des lettres rare (si on compare les voyelles aux consonnes).Mais qu’il y a lieu de toujours démontrer qu’ils font partie des nombres définis.

L’enjeu de l’accélération du processus collectif de l’échange sous la forme d’une réflexion globale doit doter le sujet économique d’une doublure du soi ; ce qui implique de gommer ou rectifier les mouvements de spin négatifs mis en jeu dans la régulation des comportements humains engendrés par la maitrise de la fluctuation des prix.

L’enjeu de Copenhague et avant du sommet Européen des chefs d’état est de permettre de faire converger les forces du droit et de l’économie pour qu’elles s’entrelacent autour du concept de vie afin d’en épouser les directions positives, celles qui ne font pas tendre le concept vers zéro.

Autrement dit, il existe un mouvement particulier des systèmes économiques au cours duquel l’augmentation des prix est une augmentation suffisamment spatialement rependue pour être du a la raréfaction des signes naturels ce qui augmente les chances de faire tendre le concept de vie vers zero, en ouvrant le champ du hasard a d’autres univers, parce que le hasard de l’univers considéré tend formellement du moins , lui aussi, vers la nullité de son imprediction. Et l’aire géographique se dépouille de sa vie complexe pour n’avoir pu être une stratification de signes, dans l’organisation de la quelle la maitrise du hasard est une dépense qui n’a pas d’autre but que la connaissance du concept de liberté

L’Europe doit intégrer la taxe carbone, c’est le chemin par lequel il sera possible de mieux maitriser les inconnues de l’équation : OR, ESSENCE, DOLLAR, EURO, DROGUE. Et répondre ainsi a quelque interrogation essentielle. L’or est une synthèse supérieure, le travail peut-il tendre vers l’imitation de cette synthèse ? L’essence est une énergie géologique obtenue par l’application d’un champ de pression continu sur les sécrétions de la Terre dans des aires géographiques ou la vie complexe tend vers zero, est-il étonnant que la maitrise de l’usage de sa combustion entraine autre chose que l’augmentation des champs de pression a tous les niveaux d’organisation de la vie ?

Le Dollar est l’invention américaine dont la caractéristique principale se devine lorsqu’on entend le mot dans la langue française sans en accepter d’emblé l’orthographe qui le distingue. Mon but n’est ni de la détruire ni de minimiser ce qu’elle peut avoir de gênante. Vivre dans le dollar c’est vivre dans le dos de l’art et risquer pour celui qui est devant l’art de se voir offrir un triste spectacle

Suivant le même procédé d’analyse on peut dire que l’Euro n’est pas seulement le rot d’Einstein c’est également l’indice : soit d’une Europe qui a retrouvé sa jeunesse éternelle. Soit a atteint le stade de la sénilité marqué par le stade E.

Car les réjouissances de Copenhague, d’un monde ou l’Homme n’userait de sa capacité de calcul que pour vivre en paix avec lui-même et sa Terre, semblent dors et déjà remise en question par la guerre qui s’annonce comme seul moyen de résorber le chômage outre atlantique, dans le cadre d’une guerre ou il n’est plus question seulement de justice, de pétrole, mais bien plus lucratif de cocaïne destinée celle-là au marche Européen, marché si prometteur, comble du malheur, au moment même ou l’Europe ouvre les yeux sur la Terre qui l’entoure.

Mais croyez le bien Monsieur le Président cela ne m’empêchera pas de vous faire savoir secteur d’activité par secteur d’activité ce qu’en qualité de citoyen Je crois utile de voir débattu au sommet de Copenhague.
Patrick rakotoasitera WWW.patrick-rako.nuxit.net