Merci aux croyants qui ont pu se rendre à Amsterdam entre le 27 et le 30 juin pour ce moment de communion vers une ascension retrouvée, alors que la tâche était périlleuse : jusqu’au dernier moment notre voyage en couple , sans notre fille, nous avions failli y renoncer et finalement, nous étions dans le bus  » Bruxelles /Amsterdam », comme lors de notre précédent voyage à Amsterdam, celui qui avait eu lieu au début de notre relation tumultueuse… 

Pour ma part, j’avais déjà produit une accélération de ma vitesse de déplacement moyen, en prenant le bus depuis Paris jusqu ‘en Belgique et maintenant jusqu’à Amsterdam, j’en profitais , comme cela avait commencé par une marche à pas forcés de plusieurs kilomètres qui m’avait permis de gagner en temps de réaction , pour scruter le paysage :  état d’esprit idéal lorsque l’on est sensé éviter une catastrophe climatique dont les longues fenêtres du car , sur 380° ne semblaient pas annoncer les prémisses.

Etait-il possible que cela ne se produise pas ? comble de l’expérience scientifique qui tourne court, juste avant de partir ,  en soulevant la poussette pour monter quelques marches , mon portable était sorti de ma poche et , sans que j’ai le temps de réagir , il était venu se fracasser sur une marche : écran cassé , impossibilité d’utiliser l’ordinateur si je souhaite avoir un aperçu satellite de la situation météorologique en temps réel : tout devrait être réalisé à l’instinct , certes avec l’aide du portable de ma compagne , mais je n’aurais pas accès aux conseils des anglosaxons qui ont customisés mon portable et les applications qui y sont installées , m’avertissant à tout moment comme mon propre centre référent interarmées, des situations de danger climatique potentiel.

Mon point de vue était qu’après les premières vagues de chaleur de juin, des inondations de l’intensité de celles qui sont survenues en Belgique et  en Allemagne, l’année dernière, avaient de fortes chances de se reproduire bientôt.

Dans le bus, j’étais d’autant plus attentifs aux cours d’eaux, aux bras de rivières , aux fleuves .  Tout semblait normal, de la pluie était attendue ; cependant que gris et parcourut de cumulonimbus , le ciel restait bleu clair : il ne pleuvait pas, tel qu’annoncé par les services météorologiques … il n’avait pas plu vraiment à notre arrivée à Bruxelles non plus ; tout comme lors de  mon arrivée en Belgique : chaque fois, les nuages avaient roulé dans le ciel comme des cailloux secs, déjouant les pronostics des meilleurs ordinateurs.

Arrivés à la gare routière d’Amsterdam, le ciel était devenu de plus en plus bas et lourd, à mesure que nous perdîmes nos pas dans le hall de la gare et dehors, à chercher une direction que ne semblait pas vouloir indiquer l’ordinateur. Puis traversant plusieurs canaux en toute hâte, pressés par l’imminence de l’averse, je m’émerveillais de réussir à tout voir : de l’oiseau, la mouette  qui nous avait accueillie , au détail de tel feuillage d’arbre, plus haut, qui réagissait à nos ondes , au bruissement de chaque feuille relâchant de l’oxygène, que je pouvais suivre du regard. 

Il y a , en effet, depuis  plus de cinq ans que , ne pouvant porter le regard à hauteur d’homme, je suis contraint  de marcher en baissant les yeux, incapable que je suis, de fixer autre chose que les sols de rue. Cette punition , ô combien douloureuse pour le peintre que je suis, à force de persister, avait fini par  m’évoquer le sort que Dieu imposa à un prophète pendant sept ans, durant les quels notre homme ne put dormir autrement que sur un côté, ni sur le dos , ni sur le ventre … 

Merveilleux miracle ! Maintenant je pouvais voir Tout ! le ciel nous avait tout de même mâtinés d’une eau de pluie drue : des lignes d’eau épaisses, serrées,  touffues, explosaient en crépitant sur la chaussée d’Amsterdam, sans avoir le temps de tremper entièrement nos habits : nous étions entrés dans un coffee shop, temple des tentations touristiques contemporaines  où nous étions près de dépenser 20 euros, afin de fêter notre arrivée dans ce beau Pays-Bas.

Je n’était pas inquiet. Je ne pensais déjà plus à la pluie après le premier joint. Je regardais la mère de ma fille. Les écrans plasma sur les murs me happaient vers un univers américain où la culture de l’herbe de marijuana mobilisait des Hangars assez  démesurément immenses, capables de contenir un Boeing .  Business   parfaitement  juteux , florissant,  et extrêmement légal ; dont le coffee shop qui nous accueillait était un des plus renommé point de vente dans le monde. Les photos des stars qui l’avaient fréquenté trônaient, à l’entrée de l’établissement.

La pluie avait cessé : nous ressortions d’un univers parfaitement hermétique à la lumière du jour, accueillis sous l’hospice flamboyant d’un soleil bon, chaud, doux, lumineux et sublime.

Que pouvait-il se produire mal en ces instants vécus dans cette ville flottante, où un besoin hérissé de certitudes de stopper les averses annoncées , avait encouragé  ma venue ? 

Nous ne croisâmes que des hommes et des femmes au regard habité par une certaine quiétude, semblait-il : Amsterdam confère à ceux qui y habitent annuellement un cadre de vie ayant somptueusement traversé les siècles .  La modernité y consiste à privilégier le vélo à la voiture à essence, le dialogue avec ses voisins : des tables basses et des bancs sont installés dans la rue sous les fenêtres des premiers étages, assurant un lieu de détente et de rencontres, à la fois accolé à votre lieu d’habitation, et directement dans votre rue. 

 

                                                                           à suivre … patrick rakotoasitera

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

               Qu’ est-ce que l’économie symbiotique ?

Qu’est-ce qui distingue l’économie du profit de l’économie symbiotique ?

Dans son essai sur l’économie symbiotique, Isabelle Delannoy tente de rendre compte d’une économie à mille lieues de l’économie du profit, celle décriée de la financiarisation extrême de tous les secteurs économiques dont le but principal est l’accumulation des gains à tous prix. A rebours, l’économie symbiotique qu’Isabelle Delannoy présente comme l’économie du futur, se veut respectueuse des conditions de production, de partage du capital et place au cœur de sa stratégie le respect de l’humain et de l’environnement.

Immédiatement l’économie symbiotique laisse deviner qu’elle est ce par quoi l’énergie issue de l’extraction fossile ( charbon, gaz, pétrole) qui totalise plus de 86% de l’énergie que nous consommons, sera supplantée par l’utilisation des énergies renouvelables, disponibles en quantité illimitée, que représente le solaire, l’éolien, ou l’énergie hydraulique. Mais l’économie symbiotique qui réalise la symbiose entre le travail, l’humain et l’écosystème dans lequel l’homme vit, est aussi une myriade d’innovations, d’entreprises collectives concernant tant l’organisation du travail qu’intéressant tous les secteurs d’activité, pêle-mêle, allant de l’industrie au tertiaire, de l’architecture à l’agriculture ; et qui peut théoriser aussi l’écoconstruction ou tous ce qui est relatif à la bonne utilisation des infrastructure, des machines, des outils ; ou concerner, ici, une végétalisation de façade ; là : l’invention d’une monnaie alternative.

En réalité, l’économie symbiotique est une économie responsable ; mieux : un projet de grande envergure révolutionnant le comportement de l’Homme vis-à-vis de la faune, la flore et vis-à-vis de l’humain lui-même ; tant elle redessine des relations sociales plus saines, moins distendues par la course à l’accaparement du capital, recentrées autour des valeurs de partage, d’entraide et de mise en commun des biens de consommation. Elle permet d’envisager un monde où la propriété individuelle cède le pas à une utilisation collective des biens, grâce à la généralisation de la location d’objets, la mutualisation des tâches d’entreprise à entreprise, fondé sur un accès à l’information universel et un partage généralisé des savoirs, qui vise au respect, au maintien et à la pérennisation des ressources de la Terre.

Il ne s’agit pas là que d’une théorie économique ou d’un nouvel eldorado idéologique, l’économie symbiotique de l’Occident à l’Asie en passant par l’Afrique est bel et bien entrain de transformer fondamentalement, partout dans le monde, nos modes de production agricole, comme elle est en passe de renouveler et remodeler les paysages urbains , en révolutionnant les règles de la production jusque là établies.

Ainsi animée par de plus en plus d’agriculteurs dans le monde, la permaculture agricole, comme on peut la voir pratiquée en Autriche dans la vallée de Lungau, rompt avec les monocultures extensives pratiquées depuis la seconde guerre mondiale, dont on connait maintenant l’effet désastreux sur l’appauvrissement des sols et l’intoxication aux pesticides des consommateurs de fruits et légumes. Bien souvent à l’échelle de la parcelle, ces exploitations «  à taille humaine «  consistent à faire coopérer en synergie un ensemble de plantes complémentaires engendrant des relations nutritives entre elles permettant de réduire au maximum les intrants, soit les engrais. Car ces plantes attirent une diversité d’hôtes et de prédateurs qui affranchissent l’agriculteur de l’utilisation de pesticides et autres produits phytosanitaires. Cette nouvelle forme d’agriculture qui multiplie les variétés et les espèces cultivées sur une même surface est d’autant amenée à se développer qu’elle aurait des rendements dix fois supérieurs à la moyenne des exploitations maraîchères spécialisées, a-t-on mesuré en France.

Agriculture des petits producteurs et des petites surfaces, dont on espère que d’ici à 2025 elle aura supplanté le modèle des monocultures des grandes exploitations en France, la permaculture va de paire avec les dits circuits courts de vente ( amap et autres ) qui furent lancé au Japon en 1965, après un scandale d’intoxication au mercure des populations de la baie de Minamata. Des mères de famille se réunirent pour initier un mouvement de réseaux locaux d’agriculteur alimentant un réseau local de consommateurs de leur production de fruits et légumes de saison : les »Teikei ». L’initiative a eu un tel succès qu’en 1993 les Teikei comptèrent 16 millions de membres.

L’économie symbiotique respectueuse dans l’utilisation des ressources essentielles est particulièrement performante dans la gestion de l’eau. A travers le monde, en Egypte, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Italie, les eaux usées sont réutilisées pour faire pousser des forêts , ce qui en plus de végétaliser les abords de la ville, ou les zones désertiques améliore la qualité de vie des habitants en offrant de nouveaux débouchés pour l’agroforesterie. En Chine, sur les rives du Yangtsé, Wuhan, quartier littéralement posé sur l’eau est spécialisé dans l’épuration végétale qui consiste à filtrer les eaux usées uniquement grâce à une grande biodiversité de végétaux. Les joncs, les bambous, les roseaux y sont efficaces pour éliminer les charges organiques grossières. Les iris et les nénuphars dépolluent le cadmium, le zinc, le cuivre et   éliminent l’atrazine, le pesticide. Ce qui permet à ce parc de traiter 10000 mètres cube d’eaux usées journalièrement, en diminuant la consommation d’énergie, sans générer aucun rejet, ou déchet.

Dans le secteur industriel, l’économie symbiotique fourmille d’inventions révolutionnaires, tel celle réalisée par Rémy Lucas avec le goémon, l’algue des plages bretonnes, que cet industriel a réussi à transformer en bioplastique, potentiellement capable de remplacer 10% des plastiques actuels. Adrian Bowyer, lui, tente de révolutionner le secteur des imprimantes nouvelles génération avec son imprimante 3 D REPRAP entièrement autoréplicable qu’il distribue à faibles coûts dans le but de libérer les moyens de reproduction. L’écologie industrielle, elle, vise la réduction des émissions de carbone des systèmes productifs et économiques, quand l’écoconception cherche à concilier conception, fabrication de produit et protection de l’environnement et conservation des ressources en basant la production sur la durabilité et l’optimisation du cycle de vie de l’objet. Aussi, la frontière n’est plus si nette entre producteurs et consommateurs dans l’économie symbiotique, parce que avec des concepts comme l’open source, les entreprises s’ouvrent à une diversité d’acteurs extérieurs : chercheurs, entreprises partenaires, clients, étudiants etc, ayant droit d’utiliser , de modifier, de partager librement les logiciels de l’entreprise ; ou en étant invités à collaborer au processus d’innovation. Autre caractéristique, la production de biens et de services exercées par des sociétés ( principalement  coopératives ou ayant des visées sociales ) se distingue par le délaissement de la recherche de profit immédiat privilégiant plutôt la finalité du service rendu   à la collectivité ou aux membres de la société, selon de nouvelles formes de gouvernance en entreprise marquées par la démocratisation des décisions, tandis que dans la répartition des revenus, au capital est préféré la primauté des personnes et des bonnes relations de travail.

Sans nul doute, l’économie symbiotique est entrain de réussir la symbiose de la sphère technique , de la sphère vivante et de celle spécifiquement humaine dont la croissance de l’interconnexion entre les hommes a tissé une pellicule de pensée enveloppant la Terre d’un système complexe de communication. Or, impulsé par une communication virtuelle maillotant la Terre, l’économie symbiotique aura permis et la diffusion des savoirs et la mise en réseau des acteurs de son économie en constituant le noyau communicationnel autour duquel se diffusent toutes les nouvelles idées et s’agrègent toutes les bonnes volontés. Par le biais de l’économie symbiotique l’être humain opère une réconciliation avec son écosystème, capable dans un futur proche de réduire de quasiment 90% notre utilisation de matière, en remplaçant par exemple l’utilisation du métal et des minerais par le recours aux plantes accumulatrices propre à dépolluer les sols en agrégeant les minerais dans les feuilles de la plante … Il aurait encore fallut parler des Data-center où sont accumulées les données numériques relatives à chacun, dont la grande production de chaleur peut permettre d’alimenter des piscines chauffées, où de faire fonctionner des serres à légumes. Dire qu’il est possible de créer des villes autonomes en eau, en énergie, bordée d’immeubles-forêts, de jardins filtrant, sillonnées par des autoroutes à vélo et véhicules autoconstruits. Pour bien insister sur les qualités de cette nouvelle théorie économique qui réalise la symbiose entre l’intelligence humaine et la richesse des écosystèmes naturels grâce à l’ensemble des outils de la technosphère propre à minimiser l’impacte écologique de l’homme sur son environnement.

Tout reste à découvrir dans le livre « l’économie symbiotique » de Isabelle Delannoy…

 

ENJEU DE LA REGULATION DU BIEN COMMUN UNIVERSEL ET PROBLEMES DE POLITIQUE INTERIEURE :

Monsieur le Président de la République :

  Emmanuel Macron,

Vous le savez, sans compter qu’il soit éminemment nécessaire de désigner et valoriser le bien commun universel dont l’entretien et la tentative de le pérenniser seront la future matrice de l’entente et la coexistence pacifique des peuples.

Il faut chercher – comme attendu par les accords de Paris sur le Climat – à créer les conditions de ces relations multilatérales autant que bilatérales entre Etats , afin que le bien commun universel désigne des ressources terrestres ( eau, air, terre, arbres, forêts, zones protégées, etc ) régies par une législation universellement reconnue ; impliquant en cas de désordre climatique l’appel au Fond commun – dont il s’agira de savoir comment ce fond sera géré , approvisionné et rentabilisé le cas échéant – autant qu’il s’agira le cas échéant de mettre en action cette cours de Justice Climatique, et de décider dans quels champs juridiques elle pourra opérer.

Car si l’on considère l’état juridico-climatique de la Terre, on peut remarquer, qu’en sus  de la pollution des mers par les déchets et les pesticides, sans compter la surpêche ; les continents sont tous soumis à une surexploitation minérale, et soumis à une déforestation des forêts primaires ; sur fond de guerre juridique, politique et militaire, autour de l’accaparement des terres arables. Aucun investisseur n’ignorant que l’avenir réside dans une réorganisation agricole permettant de subvenir à l’inégalé, croit-on, accroissement de la population mondiale qui surviendra.

Or, selon cette perspective, on peut imaginer un système juridique qui, visant à protéger la propriété foncière des populations autochtones, ferait sienne l’idée de créer un statut juridique universel pour l’arbre, préservant ainsi les forêts de toutes exploitations incontrôlées ; et délimitant aussi des zones à protéger pouvant avoir le même statut juridique que les terres arables des populations menacées par la guerre des ressources dont nous sommes contemporains.

Je doute cependant que conférer seulement un statut à l’arbre, les ressources halieutiques ou les espèces frappées par la réduction du nombre de leurs individus suffise. C’est toute une organisation internationale disposant de sièges dans le maximum de pays qui – pour être dévolue à la répression des crimes écologiques et climatiques – pourra infléchir les jurisprudences nationales trop favorables à l’exploitation dérégulée des ressources de la Terre. Cette cour de justice climatique et écologique, les bases devront en être jetées lors de la prochaine réunion sur le climat  , en décembre à Paris.

Devrait y être débattue, la question budgétaire relative au remplacement de la part initialement due par les Etats-Unis dans la constitution du Fond Vert ; si vous n’avez pas réussi à infléchir d’ici là la position du président américain. De même devraient être renforcés les compétences et pouvoirs d’actions de l’organisme scientifique international coordonnant et suscitant les études climatiques prévisionnelles, organisme à même de lancer des alertes climatiques largement relayées par les médiats.

De plus, les concertations devront avancer relativement à la refondation du système mondial de l’assurance, entrevue lors de la COP 21, et destinée à mettre en valeur le Fond Vert pour le climat. A cette fin, ne serait-il pas judicieux de faire du Bien Commun Universel la pierre angulaire de la future refondation de la sphère virtuelle ? Car si le Fond Vert devait intégrer le système financier de l’assurance mondiale, ne doit-on pas prévoir exhaustivement le futur statut juridique du bien à assurer, sachant qu’il s’agit d’un bien commun universel, ne pouvant pas être soumis à la même dérégulation qui prévalue et conduisit à la crise financière de 2008 ; dérégulation de la sphère virtuelle dont personne ne devrait douter qu’elle participe à la guerre économique au sein du secteur financier mondial ;  comme du fait que cela nourrit l’exploitation irraisonnée des ressources de la Terre par trop de permissivité .

Alors imaginez que le Fond Vert puisse être l’adjonction de la participation financière des Etats avec la valorisation du Bien Commun Universel sur le marché virtuel, comment cela pourrait-il fonctionner ?

Prenons un exemple. Imaginons que l’on fixe le prix moyen d’un arbre entre 7   et 12 dollars , et que du résultat de la multiplication du prix unitaire moyen par le nombre d’arbre global, on en infère la valeur globale des actions du Bien Commun Universel que sont les forêts. Il ne s’agirait pas de pouvoir acheter les forêts du monde, mais de spéculer sur la baisse ou la hausse de ces actions non monnayables. Leur valeur serait déterminée par un agrégat d’indice scientifiques ( taille des forêts, indice de biodiversité, qualité du traitement du bois précieux, etc )  – et  rendrait compte d’un ensemble de mesures réalisées par un collège international de scientifiques. Ces actions ne sauraient être cessibles sous aucunes manières  comme elles relèvent de la propriété de l’ensemble des êtres humains.

L’intérêt de l’intégration des Biens Commun Universels dans la sphère virtuelle serait de permettre la création de «  macro-régulateur économique «  de taille mondiale, dont la taxation des dividendes serait une source de revenu supplémentaire pour la constitution du Fond Vert, en créant un cadre juridique universel régissant les règles, lois et devoirs impartis à l’exploitation des Biens Communs Universels. Quand un bien commun universel tel l’eau nécessitera toujours concertation, entente et conciliation entre Etats, afin d’endiguer les risques de conflits futurs engendrés par le déficit hydrique annoncé.

En ce début de XXIème siècle, les experts militaires ont cru que le libre-échange, la mondialisation des économies, favoriseraient la diplomatie économique et que les Etats seraient moins enclin à défendre leurs frontières par la guerre. Peu ont prédit la montée en puissance d’une entité militaire et idéologique prônant le rejet unilatéral de notre modèle économique et idéologique. Tous, nous avons assisté non à un partage universel des instances de la Communication, grâce à l’internet, mais peut-on dire , à une universalisation d’une Communication monétisée virtuellement.

Or, le positivisme historique nous enjoint de percevoir combien le partage de la Communication doit englober ou /et accompagner un futur partage de la Production. Soit dans le sens d’un mouvement de concentration par des entreprises privées. C’est ce qui se dessine depuis l’accélération de la guerre économique autour de l’acquisition des terres arables par les grands groupes financiers. Soit par un processus à initier, de diffusion à des entités morales de la propriété des moyens de production, et des ressources de la Terre – entités morales ou « macro-régulateur universel » directement partie prenante du processus engagé sur le climat, dont la mission devrait être de créer concrètement le Bien Commun universel, n’appartenant à aucun Etat, ni aucune entreprise privée, mais bien à l’ensemble de la communauté humaine.

Car, de même que l’Etat-Nation s’est constitué autour de la défense du bien commun ou bien public , et du combat pour qu’il soit accessible à la majorité des citoyens, les Nations, unies contre le changement climatique en cour, devront savoir s’entendre afin de trouver les forces démocratiques nécessaires à imposer les accords  qui ont été lors de la COP 21 soumis à ratification, car ces accords contiennent en germe la notion de Bien Commun Universel.

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     PROBLEMES DE POLITIQUE INTERIEURE :

S’ il suffisait d’en rester là, Monsieur le Président, je vous serais tout acquis , seulement votre politique économique intérieure ne manque pas de susciter des réserves tant morales que du strict point de vue de leur efficacité réelle.

Les manifestations qui ont lieu aujourd’hui et mobilisent le peuple contre votre refonte par ordonnances du Code du Travail, sont légitimes. Aucune démonstration économique n’a jamais pu prouver indéniablement le lien entre flexibilité de l’emploi, licenciements facilités et plein emploi. Il y a même un paradoxe étrange dans la compatibilité que vous constatez entre le licenciement et l’emploi. Pourquoi si vous pouvez facilement licencier un salarier cela favoriserait-il votre envie d’embaucher ? le taux d’embauche ne dépend-il pas plutôt du volume des commandes ?

Pour dire vrai, les mesures fiscales qu’a prises le gouvernement jusqu’à présent sont de nature uniquement néolibérales. Procéder à un allègement de la taxation du Capital, doublé d’un alourdissement de l’imposition du Travail et de la Consommation a été pratiqué par tous les gouvernements libéraux avant vous, or, sans pour autant que l’Etat soit capable de remédier à l’érosion de son budget dévolu aux droits sociaux.

Vous ne pouvez et ne devez pas commencer un programme de réformes budgétaires ambitieux sans alterner propositions d’économie et annonce de lois permettant un progrès social. Il en va de la tolérance des citoyens à l’égard de l’effort budgétaire qui leur est demandé. Et c’est une erreur politique majeure de prétendre réduire les aides au logement, fut-ce de cinq euros. Car ces aides constituent le pilier du niveau de vie des revenus inférieurs. Briser ce pilier revient à afficher mépris et ignorance de ce que vivent près de 11 millions de nos concitoyens qui, chaque jour, disposent de moins de dix euros pour assurer leur subsistance. De même , toutes augmentation de la T.V.A, comme elle concerne des biens de consommation que tous les citoyens sont censés acheter, réalise une recette budgétaire au détriment des revenus les plus modestes. Ce qui en plus d’être moralement injustifiable est une honte pour tous économistes qui défendraient cette mesure, lorsque l’on sait maintenant que l’écart entre les plus bas salaires et les plus hauts revenus n’a jamais été aussi important, sinon à dire que nous sommes revenus à la situation prévalant au XIXème siècle.

La ligne politique consistant à ne pas prélever l’argent là où il se cache est intenable. D’ailleurs, il semble que vous ayez opté pour une imposition exceptionnelle des grandes entreprises, et ceci vous honore, pourtant il ne pouvait en être autrement. Les grandes entreprises en échappant à l’imposition par leur montage financier ont grevé le budget des Etats modernes et créé un manque financier que les gouvernements n’ont eu de cesse de combler en augmentant l’imposition du travail et l’imposition de la consommation des particuliers. Ce manque budgétaire n’a d’égal en impacte que la disposition qui impose aux Etats d’emprunter de l’argent aux banques à des taux prohibitifs, quand cet argent relève d’un jeu d’écritures qui ne coûte rien aux banques, depuis que les Etats européens ont décidés de ne plus eux-mêmes créer de la monnaie et sont devenus tributaire des marchés et des banques ;  créant un cercle non vertueux qui contraint l’Etat à toujours s’endetter et donner des gages de libéralisme aux marchés, ce à quoi votre politique n’échappe pas , puisqu’il semble que vous préfériez être  impopulaire que véritablement vous attaquer au cœur de cette machinerie économique infernale qui concourt au délitement de nos Nations et à la permanence de l’injustice sociale.

Au moins si vous persistez à ainsi contribuer à amoindrir le revenu moyen des français, et même si vous avez prévu de remodeler l’impôt sur les grandes fortunes, considérerez-vous comme une priorité ou une manière d’équité de soumettre même à une fiscalisation partielle l’argent soustrait par les français les plus fortunés et placé dans les paradis fiscaux, car de ce côté là du balancier : 80 milliards d’euros estimés attendent les caisses de l’Etat.

La valorisation boursière des Biens Communs universels rapporterait, quant-à elle, des vingtaines de milliards d’euros . Quand bien même la cour de justice climatique, si un tel système était adopté, devrait se montrer particulièrement vigilante et répressive envers toutes manipulations artificielles des cours. Par exemple, d’un acteur boursier qui créerait les conditions maximales pour qu’une de ses filiales dévolue à l’abattage des forêts ne fasse baisser le cours relatif au Bien commun Universel correspondant…

Je remarque qu’en faisant assumer par les communes le coût de la non perception de la taxe d’habitation que vous jugez un impôt injuste, en voulant vous concilier le cœur des ménages modestes, vous engagez un rapport de force avec les maires de France, dont notamment Nicolas Sarkozy n’a pu se relever. Car incapables de trouver de nouvelles sources d’économie, les maires vont fronder à terme contre le gouvernement, en faisant mauvaise publicité de votre politique, au risque, lors de l’élection des sénateurs, dont ils sont les principaux électeurs, de faire élire des sénateurs aux sensibilités différentes des votre, ce qui vous ferait perdre le Sénat.

Cela constituerait le même agrégat de mécontents qui, et pour l’ancien président et son prédécesseur, a constitué le ferment de leur non réélection.

En vous priant de croire à mon attachement pour la France, je vous salue.

                         PATRICK   RAKOTOASITERA

 

  » le Monde s’est mis en marche ! l’histoire arrive: l’Histoire est là! Toutes les conditions sont réunies ! Nous sommes sur la dernière marche ! Il n’y aura pas de report !  » a déclaré hier FRANCOIS HOLLANDE, d’une voix déterminée, grave et profonde de grandeur face à la tâche titanesque du travail à accomplir ; devant une assemblée de négociateurs toute ouïe, palpitante encore de l’ harassante succession de nuits et de jours sans sommeil qu’aura été cette COP 21.  » le 12 DECEMBRE 2015 sera une grande date pour l’HUMANITE ! le jour du 1er ACCORD UNIVERSEL SUR LE CLIMAT ! Pour que vive la PLANETE ! Que vive l’HUMANITE ! et que se prolonge la VIE sur TERRE ! » a conclue le Président français avant l’acceptation du projet climatique 2015 par le vote unanime des 196 partis présent dans la salle du Bourget.

Au par avant, le Président de la COP 21 et ministre des affaires étrangères française, LAURENT FABIUS,ému par le gigantisme des efforts déployés pour arriver à cet instant historique, après avoir remercié le travail de terrassier du péruvien MANUEL VIDAL de la COB 20 ; et salué le courage, la détermination sans failles et l’incessante mission diplomatique à travers le monde du secrétaire générale de l’ONU, BAN KI MOON – avait rappelé les caractéristiques des ACCORDS DE PARIS.

Le PROJET est DIFFÉRENCIÉ selon les capacités financières et la situation climatiques des Pays du Monde.

IL est JUSTE, DURABLE et DYNAMIQUE pour cette raison qu’il doit préfigurer des accords financiers à la hauteur des possibilités des PAYS DÉVELOPPÉS, ÉMERGENTS, en voie de l’ETRE ou en grande difficulté, selon un MODEL ECONOMIQUE DURABLE en ce qu’il accorde PROGRÈS et TRADITION AGRICOLE LOCALE. Et suivant une DYNAMIQUE ajustable et ré-ajustable en temps réel autant que faire se pourra.

Le PROJET EST CONTRAIGNANT en ce qu’il engage l’HUMANITE, Les DIRIGEANTS POLITIQUES et ECONOMIQUES à intégrer dans les CONSTITUTIONS une JURISPRUDENCE CLIMATIQUE, afin que la notion de JUSTICE CLIMATIQUE INTERNATIONALE devienne l’horizon décisionnel de toutes décisions POLITIQUES, JURIDIQUES,MILITAIRES et HUMANITAIRES à grande échelle.

LE PROJET DES ACCORDS DE PARIS a pour objectif la limitation du réchauffement climatique moyen de la TERRE en 2100 à un niveau inférieur à 2° et autant que scientifiquement et humainement nous nous y emploieront un réchauffement limité à 1,5 °, afin que soient limité l’envahissement par les eaux des ILES du PACIFIQUE et des CARAÏBES.

le PROJET vise la réduction maximale des gazes à effet de serre au premier rang desquels le CO2, selon un processus mondiale ACTUALISABLE tous les 5 ans , et ADAPTABLE immédiatement selon l’EVOLUTION DU CLIMAT par la mobilisation de TOUS LES MOYENS TERRESTRES, NAVALS, AERIENS , TRADITIONELS et  SCIENTIFIQUES que requerront les situations d’urgence absolue.

A cette fin, le PROJET, les pays doivent en être conscient préfigure UNE REVOLUTION DU SYSTEME DE L’ASSURANCE MONDIALE tant concernant la sphère virtuelle que quant au déploiement assisté « étatiquement » de son ECONOMIE REELLE, afin de répondre au mieux aux indémnisations des Etats et des sociétés pour les dommages climatiques qui seraient les leurs.

Le PROJET entend aussi pourvoir financièrement aux MOYENS alloués pour la lutte contre le changement climatique, selon un mode graduel et exponentiel devant atteindre 100 MILLIARDS DE DOLLARS à l’horizon 2020, ré-évaluable et rééchelonné après cette date en fonction de l’évaluation par la SPHÈRE DE l’ASSURANCE CLIMATIQUE des prévision de ses dépenses selon les paliers climatiques réels mesurés par la SPHÈRE SCIENTIFIQUE. devraient profiter de ce « FOND VERT »:

                                  – tant l’agriculture traditionnelle et familiale de la grande AFRIQUE ( pays de l’océan indien compris), que l’économie agricole traditionnelle des Pays d’AMERIQUE LATINE. ce qui couvre une population de 2,5 milliards d’humains, MOYEN-ORIENT, INDE ET ASIE compris.

                                     – que les PAYS PRODUCTEUR ET EXPLOITANT des énergie fossiles dont la DIVERSIFICATION ÉNERGÉTIQUE sera stimulée par un futur partage nécessaire des RÉVOLUTIONS ou INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES en matière d’ENERGIES RENOUVELABLES.

l’HUMANITE DOIT SAVOIR QUE L’HUMANITE tente d’oeuvrer pour la SECURITE DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE MONDIALE par la réalisation de NOUVEAUX ACCORDS JURIDIQUES UNIVERSELS, ce de sorte que le MONDE MULTIPOLAIRE et la COMMUNAUTE INTERNATIONALE retrouve la confiance de l’HUMANITE dans l’ouverture possible d’une AIRE DE PAIX POSSIBLE.

 » si aucun d’entre nous ne peut agir seul : cela semble toujours impossible jusqu’à ce que cela soit fait  » NELSON MANDELA.

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Un vieil homme de 74 ans, ancien secrétaire d’AMANDA DEVY et NERU, gentil comme une fleur de nénuphar, regrette comme moi que les 196 partis de la cop 21 refusent de considérer ce qui est simple : les Hommes souffrent encore de la faim quand le gaspillage des pays européens pourrait à lui seul nourrir sept fois ces populations par an…et certes, il sait que l’accord de PARIS doit avoir la ratification ou le décret de 55 chefs d’ETATS dont leurs NATIONS émettent de 55 à 70 % des gazes à effet de serre.

Hier, il m’a dit que le SYSTEME AGROALIMENTAIRE MONDIALE est responsable à lui seul de 47 à 57 % des émissions de CO2 mondiale. Là réside le point d’achoppement et d’entente possible des 196 partis en présence à la COP 21, selon lui.

Et il ne sera pas difficile à l’EUROPE, LES ETATS-UNIS, LA RUSSIE, L’INDE, LA CHINE, LE CANADA, LE BRESIL, L’AUSTRALIE, LES PAYS DE L’OPEP de s’entendre sur une aide de 100 milliards alloués au  » FOND VERT » chaque année et en fonction du résultat annuel de leur taux de croissance de leur PNB respectif, car ces 100 milliard peuvent être autant des aides fiduciaires, que des envois de vivres excédentaires gratuite en cas de famine, que des soutiens particulier à des projets écologiques, que des avances de ressources allouées à des laboratoires écologiques privilégiant le développement durable et l’économie locale qui seront les prémisses de leur propre désinvestissement futur de leur dépendance aux énergies fossiles, par nature non illimitée.

Ainsi ce vieil homme m’a dit qu’un COMITÉ CENTRALE DU FOND VERT doit recenser les préférences des PAYS CONTRIBUTEURS aux destinataires de leurs fonds, et en la matière il est préférable de respecter la logique du locale , d’abord aider ses propres populations locale et autochtones et dans les « laboratoires écologiques étranger », les anciennes colonies , ou adversaires économiques par exemple : développer des partenariats ou la TRANSPARENCE et le RESPECT DES RECHERCHES DES SCIENTIFIQUES, comme les DESTINATIONS DES FONDS NE DOIVENT PAS ETRE DÉVOYÉS et demeurer parfaitement TRANSPARENTS.

Le vieil homme m’a dit qu’il y aurait des reculs, des hésitations, mais que si le problème est traité micro et macro-économiquement l’ESPECE HUMAINE pourra relever ce défit que DIEU lui impose.

Les lois de l’ECONOMIE étant pour partie intangibles : l’ouverture de la conscience du CONSOMMATEUR sera cruciale, c’est cette conscience mondiale connectée qui diffusera l’information et les participations des intellectuels, des religieux, des peuples premiers, des victimes climatiques, des philosophes, des scientifiques NON DEVOYEES à la résolution du problème climatique.

Le vieil homme m’a rappelé également cette fable du lion pris dans un filet dont un rongeur grignote les liens pour le libérer… Il m’a dit que les animaux nous aideraient pour peu que nous ne leur réservions pas ce seul destin qu’est la mort croissante des espèces terrestres qui seraient la prémices de notre propre extinction.

J’ai quitté ce soir ce vieil homme bouddhiste, serein : Et maintenant moi aussi je crois en l’horizon des bonnes volontés d’un soleil qui se penche dans l’azur de l’œil humain pour lui transmettre sa force magico-mystique et profondément physiquement compréhensible aussi…

BONNE REUSSITE MONSIEUR LAURENT FABIUS , JE CROIS EN VOTRE CLAIRE-VOYANCE.

PATRICK RAKOTOASITERA

 

 

 

La manne du shadows-banking :

Le PNU (programme des nations unies pour l’environnement) ne pourra se passer de la manne générée par la sphère virtuelle. Car l’argent de la drogue, le trafic des êtres humains , des animaux et l’économie souterraine relative au transaction sur les fruits et légumes viennent alimenter les transactions financières respectivement des places financières que sont LONDRES, NEW-YORK, HONG-KONG et SINGAPOUR.

Chacune de ces places telle LONDRES utilise des paradis fiscaux , là : les ILES VIERGES pour qu’y soient créées des sociétés écrans légalement autorisées à investir sur la place boursière londonienne l’argent sali du sang des Hommes , de la flore et la faune. Or cette fraude est évaluée à plus de 2000 milliards par ans pour l’UNION EUROPÉENNE : 1596 milliards investis par le monde de l’ombre en SUISSE , 1480 milliards dans les ILES ANGLO-SAXONNES, 501  milliards au LUXEMBOURG … par les particuliers, les multinationales,les sociétés commerciales internationales, la fiducie mondiale,…. etc.

Le cas des particuliers sera réglé courant 2016 si les PAYS de la COP 21 s’engagent à ratifier ultérieurement  » LA CONVENTION FISCALE MULTILATÉRALE « , en cela que chacun pense à la convergence récente de l’imposition sur la fortune approchant 50% tant aux ETATS-UNIS, en FRANCE qu’en GRANDE BRETAGNE : les possédants ne peuvent ignorer qu’une telle convergence n’est pas une coïncidence , mais bien la marque d’un déficit budgétaire des ETAT-NATIONS que ne pourraient éponger les masses qu’au prix de la fin de la DÉMOCRATIE…

Le cas des TRUSTS, des MULTINATIONALES, des SOCIÉTÉS COMMERCIALES INTERNATIONALES, sera combattu par les lanceurs d’alerte du point de vue de la « PRISE ILLÉGALE d’INTERET », de « l’ABUS DE BIEN SOCIAUX »,  du  » NON RESPECT DU DROIT DE GRÈVE », de la « REVENTE ILLÉGALE DES FICHIERS RELATIFS AUX CONSOMMATEURS » à des organismes telle la NSA, pour ne citer qu’elle … Et les ASSOCIATIONS de CONSOMMATEURS et CONSOMMATRICES seront systématiquement informées des « DELIS D’INITIÉS » opérés par les TRADERS qui se seront rendus coupables de fournir les SOCIÉTÉS AGROALIMENTAIRES notamment sur des « MARCHES NON CONFORMES AUX NORMES SANITAIRES INTERNATIONALES », ou  » NON CONFORME AUX RÈGLES RÉGISSANT LE DROIT DU TRAVAIL HUMAIN » et notamment  » NON CONFORME AU DROIT RÉGISSANT LA VIE ANIMALE « , car je pèserais de toute mon influence pour que chaque produit comporte l’exacte emprunte écologique ( en consommation carbone) qui est la sienne…

Aussi multinationales du monde dont je démonterai le bilan comptable pour prouver la fraude participez à auteur de 2% de vos bénéfices à la constitution du fond climat, sans lequel la TERRE ne deviendra qu’un vaste désert ravagé par la guerre de L’EAU, du PETROLE et des TERRES RARES et ARABLES.

L’EUROPE après l' »OFFSHORELEAKS » aura loisir soit d’arrêter les fautifs, soit de les remettre dans le rang de la citoyenneté (députés y compris) et disposera en 2016 d’une manne supplémentaire première de 800 milliards : quel rêve ! … si seulement les politiques pouvaient tenir leur parole !

Mode de financement suivant les équilibres concertés des accords multilatéraux préexistant:

Le monde multipolaire dirigé par la puissance militaire américaine, l’industrieuse CHINE, le Glorieux et courageux JAPON, et le BLOC RUSSE financera la transition climatique à hauteur d’une élévation de 1,5° et non 2° en mobilisant la concurrence des grandes aires économiques auxquelles le MONDE MULTIPOLAIRE  participe ou cherche à participer : ALLIANCE TRANSATLANTIQUE, ALBA, ALKA, ALENA, EUROPE, COMMUNAUTE ECONOMIQUE LATINE, ASEAN, BRICS,INGOMA,MERCOSUR,et future coopération russe et chinoise, ETATS UNIS D’AFRIQUE, ETATS UNIS D’INDONESIE, SKIS (Syrie, Kurdistan, Irak, Sunnistan)…etc

 

Le rôle de l’agriculteur, la ville et la mégalopole:

Dans leur alliances et nouvelles alliances les ETAT-NATION prendront en compte que l’abondance actuelle des réserves de PETROLE est factice, fragile… Il arrivera bien un jour où des illuminés non vénales donneront ordre aux généraux de bombarder tous les puits de pétrole…

Aussi à terme la guerre prendrait fin quand les ETATS PÉTROLIERS signeront  » le SHEMA NATIONAL FRANÇAIS INTERNATIONAL MINIER DE VALORISATION ET DE PRÉSERVATION DES SOUS-SOLS » .

Quand à la grande CHINE que je respecte infiniment pour savoir que l’empereur était encore l’empereur même lorsqu’il cultivait des fleurs, je n’ignore pas que c’est la première importatrice mondiale de pétrole, que son avance technologique en matière de poids financier de sa téléphonie pourrait, si la volonté politique s’y prétait :

1)  défendre les plaignants des crimes écologiques commis sur son sol, en développant l’indépendance énergétique des petits exploitants agricoles, pour qu’ils revendent leur surplus Electrique écologique, aux villes tandis que celles-ci dans leurs centrales utiliseraient la division de l’EAU en HYDROGÈNE par électrolyse de l’eau pour générer des véhicules ou des turbines à batterie rechargeable ( batterie non électrolyse) , en remplaçant petit à petit les centrales à charbon… Bref, nous attendrons le temps qu’il faudra pour qu’un tigre siège sur une montagne…Et s’il y a deux tigre sur la même montagne : qu’ils la considère, cette montagne, comme le sein de leur mère…

décider les indécis : vous pouvez le faire !

Les pays peuvent s’inspirer du modèle espagnole pour absorber par forage les rejets de gazes de leur industrie sidérurgique !

Les pays peuvent s’inspirer du CAP VERT , pays sans énergie fossiles développant un PARC ÉOLIEN à SANTIAGO dont l’efficacité couplée à une politique d’urbanisation intelligente aux immeubles connectés et indépendant énergétiquement, rendant compte en temps réel de la qualité de l’air – pourrait devenir un pays pilote s’il maîtrise aussi l’indépendance agricole en EAU, en ENERGIE de son secteur primaire !

Ô ma CHINE , IL FAUT DE 11 à 25 milliards par ans pour lutter contre la DEFORESTATION, si vous m’aidez peuple Chinois peut-être que la légende de l’enfant et de l’encre sortie de son pinceau pour animer un oiseau permettra à l’empereur de ne pas choisir l’oiseau automate et le roi des signes, le rois des singes se fondront dans les idéogrammes….

Les Pays encore devront comme l’EUROPE s’occuper de leur déchets et notamment ceux plastiques qui en se dégradant dans la MER créent des bactéries qui ponctionnent toute l’oxygène nécessaire aux poissons, alimentées qu’elles sont par la dégradation des algues de « SARGASSE », elles même favorisée par le déversement des pesticides de l’agriculture dans les fleuves… ce qui augmente l’acidité de la MER, son réchauffement,la pêche diminue, les rivages ne sont plus protégés, car le corail et les animaux à coquilles se décalcifient, le tourisme en est impacté, et POSÉIDON dégueule des tornades, des Tsunamis avec l’aide d’Héphaïstos…

PAYS DE LA COP 21 LE MONDE VOUS ATTEND DEMOCRATE ET DECIDé ET DETERMINé…. Alors demain signons tous l » ACCORD INTERNATIONAL SUR LA NON DIFFUSION DES ARMES  » encore à ratifier par les ETATS qui voudraient intégrer ce mouvement mondiale.

PATRICK RAKOTOasitera

ARTICLE 1 :

Le calcul de la croissance des ETATS comportera des « plus » et des « moins » marquant par là toutes atteintes au CLIMAT. La France instaurera un étiquetage des produits qu’elle consomme en indiquant leur  »  consommation carbone ».

Article 2 :

les entreprises des Pays ayant signés les ACCORDS DE PARIS s’engagent en conséquence à planter un arbre (ou verser au fond climat) pour chaque 3 dollars de pénalité unitaire identifiée dans le bilan de leur exercice comptable.

Arbre ou forêt d’arbre selon la pénalité qui seront choisis par une COMMISSION indépendante de l’ONU, du FMI, de la future ancienne OCDE. Elle sera composée à 60% de SCIENTIFIQUES et 40% d’ELUS. COMITÉ POUR LA TERRE disposant d’un CONSEIL CONSTITUTIONNEL à déterminer auquel doivent être associés en tant que membres les REPRÉSENTANT(e)S DES SOCIÉTÉS PRIMORDIALES.

ARTICLE 3 :

lors de l’été les populations mondiales sur les plages de la TERRE s’engagent à utiliser des crèmes solaires non polluantes pour la MER, chargée en fluor et proche des dentifrices dénués de billes plastiques.

ARTICLE 4 :

Durant le RAMADAN le peuple musulman doit s’engager à ne pas consommer de poissons,mollusques, ou tout ce qui viendrait de la MER ; afin que la DIAPAUSE soit respectée ; et celle-ci sera mesurable à l’EVENEMENT TRACE sur MER qui a lieu sur TERRE, lors de la migration des sardines sur les côtes SUD AFRICAINE : le banc de SARDINE doit mesurer 20 KM de long.

ARTICLE 5 :

Les ETATS s’engagent à libérer les individus de la servitude de l' »énergie fossile » dont la constitution par la pression exercée sur les sédiments à libérée dans l’atmosphère les nouvelles conditions de pression exercée sur chaque ETRE VIVANT.

ARTICLE 6 :

Les généraux du monde ont ordre de déployer tous les moyens militaires nécessaire à la protection des ANIMAUX CONVOITES.    ( en AFRIQUE les hélicoptère chasseurs d’ELEPHANT seront abattus au bazooka….)

ARTICLE 7 :

La cérémonie du TSIKI sera le moment de réconciliation de TOUT le PEUPLE AFRICAIN.

ARTICLE 8 :

Les propriétaires des zones forestières protégée par des conventions internationales disposant de cornes de RHINOCÉROS VIVANTS ou de défenses D’ELEPHANT VIVANTS, pour financer leur exploitation pourront les commercialiser selon un cadre juridique à déterminer. Plus tard, j’indiquerais peut-être où sur TERRE se trouvent les cimetières des ELEPHANTS…

ARTICLE 9 :

Les REQUINS pêchés en surnombre entraîneront de ma part le même événement regrettable que FUKUCHIMA. Si l’EMPEREUR goutte l’aileron du REQUIN, que tout le monde en goutte et se répandront les gouttes de sang EMPEREUR . Sachez-le j’en pleure encore….

ARTICLE 10 :

Une mission d’exploration pacifique rendra visite au PEUPLE DE LA MER et la PAIX sera rétablie entre les HUMAINS et les EXTRA-HUMAINS….

ARTICLE 11 :

Un arbre vaut en moyenne 3 dollars. Il y a 300 000 milliards d’arbres (encore). La richesse des hommes dépasse à peine                 200 000 milliards de dollars… Il n’y a pas deux poids deux mesures. Soit nous sauvons les arbres ,soit nous mourrons tous.

ARTICLE 12 :

Le TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL ajoutera le CRIME CLIMATIQUE aux CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ.

ARTICLE 13 :

Le brûlage des gazes « inutiles »  sur les plate-formes pétrolières qu’est-ce que cela produit physiquement à votre avis ? raréfaction des gazes ? ou diminution de la diversité atmosphérique ?

ARTICLE 14 :

Mon ANACONDA a réussit a passer le barrage que la FRANCE voulait construire en AMAZONIE, et il adore l’ALGUE de BARBADE…. Laissez le vivre et nous verrons après quoi faire des       » VISITEURS »….

 

 » je veux juste une dernière dance avant l’ombre et l’indifférence, un vertige, puis le silence … »

                      signé :    »  les enfoirés »

 

Avec l’intention de penser l’Afrique autrement :

l’IMAF ( « l’institut des mondes africains »:   http://www.imaf.cnrs.fr/    ) organise La conférence Européenne des études africaines du 8 au 10 juillet 2015, à la Sorbonne de Paris. Le présent site (  http://patrick-rako.nuxit.net/couleur.htm) tentera de couvrir l’évènement, en présentant, d’abord ici,  les enjeux mondiaux d’une telle conférence dont le thème central est:

Les mobilisations collectives en Afrique : revue des contestations, mouvements de résistance, et modes de révoltes .

Ce thème doit permettre à tous les pays concernés, au-delà de l’Afrique, d’adopter la politique militaire, humanitaire, économique, écologique, diplomatique et éthique la plus propice à répondre aux nouvelles trajectoires sociales, politiques, et idéologiques qu’empruntent les acteurs et les actrices des expressions contestataires .

Depuis les aspirations des militants anti-apartheid des années 60, en considérant également les mouvements du « printemps arabe », jusqu’aux jihadisme armé actuel. Afin d’apporter un nouveau regard tant sur le jihad que  » les révoltes d’esclaves », les conversions de masse , ou les conflits dynastiques qui les sous-tendent. De par une évaluation critique des réponses apportées en Afrique par les pouvoirs politiques. De sorte, qu’au-delà des phénomènes de crise, puissent être discernables :

– une sorte de répertoire des diverses actions collectives permettant une meilleure perception des modes de transgression et de subversion qui se sont développés en Afrique , au cour de ces dernières années.

–  un panel actuel du militantisme africain.

– Afin de distinguer les statuts sociaux, générationnels,et de genre des individus en présence.

Bien sûr, les intervenants des conférences seront questionnés sur les rapports entre le jihad africain et celui, ou ceux des Moyen-Orient et Proche-Orient ; les revendications des révoltés ; les causes climatiques, économiques et sociales à l’oeuvre dans ces révoltes ; et la position intellectuelle et morale , selon eux, que devraient adopter à leur égard toutes politiques , soucieuses dans les réponses qu’elles apportent, de distinguer au-delà d’une éventuelle dimension idéologique des divers mouvements de contestation, la part qui incombent aux enjeux énergétiques et agricoles notamment, dans l’accroissement des conflits internes qui agitent l’Afrique comme le reste du monde, pays du Sud en tête.

Les questions posées aux intervenants seront les suivantes :

 

Les mouvements de contestations qui ont déclenché le printemps arabe de 2011 en Tunisie, sont-ils si différents de ceux egyptiens ou même libyen pour, malgré les tentatives de subversions et de déstabilisations récente en Tunisie par les opposants de l’Etat Islamique, avoir permis l’instauration d’un gouvernement démocratique, sur les bases d’ une constitution cherchant à garantir l’égalité des droits entre les hommes et les femmes , quand l’Egypte est redevenue une démocratie autoritaire sous le joug des militaires, et que la Libye continue à sombrer dans la guerre civile? Les populations tunisienne à l’origine du printemps arabe présentent-elles des particularités socio-culturelles distinctives, ou la réussite des institutions démocratiques en Tunisie n’y est-elle qu’apparente puisque la Tunisie est le premier pays à avoir fourni à l’Etat Islamique en Syrie et en Irak le plus important contingent de combattants étrangers ?

Par quelles modalités d’argumentations les populations du Maghreb contestataires restées attachées  aux valeurs d’un printemps arabe qui n’avait pas pour ambition première une revendication spécifiquement religieuse, se différencient-elles des idéologues qui cherchent à fédérer les opinions musulmanes (occidentale notamment) en prônant un islam opposé à ce qui est désigné comme la « Jahiliyya », cette période avant l’arrivée des prophètes , Moïse y compris , période où règne comme aujourd’hui, selon eux, « Khasirum : soit l’ignorance des égarés ?

Au-delà de la question du Magrheb , présenter à un large publique la situation de l’Afrique, à l’aube du IIIème millénaire, nécessite d’interpeler les internautes occidentaux spécialement relativement aux conséquences du changement climatique dont l’impact, comme pour les pays du sud en générale, aura été particulièrement insidieux, ces 20 dernières années, sur la situation des populations locales africaines. L’Afrique subissant un phénomène graduel de désertification du sud vers le nord , pour une population globale dont 300 millions d’individus ne bénéficient déjà pas de l’accès à l’eau potable , quand 600 millions d’africains, ne disposant pas de l’accès collectif à une énergie propre, sont confrontés quotidiennement à la nécessité de déboiser leur environnement   direct pour récolter du bois de chauffe…. Ainsi du croissant sahélien, région semi-aride au carrefour frontalier de 7 pays – du Maroc, à l’Algérie,il concerne la Libye, le Tchad même, jusqu’au Mali, au Niger, à la Mauritanie et au Nigéria, à la limite de la zone tropicale humide. Région semi-aride où les pays frontaliers sont tous concernés par un rapport défavorable entre la quantité d’eau disponible et les besoins journaliers des populations. Et, comme après la période de la 2ème grande sécheresse survenue au Mali en 1984, région où le réchauffement climatique y aura engendré le déplacement du sable et la transformation des lits des fleuves . Ce qui  aura contribué, pour le malheur de milliers de personnes, à l’éradication  des pratiques d’élevages extensifs traditionnels, pour des petits cultivateurs également privés, faute d’irrigations suffisantes, des déjà modestes gains que leur procuraient leurs terres cultivables…

Partant de ce constat initial est-il juste de dire que le manque de politiques d’accompagnement des populations ainsi ruinées a fait de la bande sahélienne un terreau du recrutement jihadiste ?

Les mouvements jihadistes dont on sait que leurs troupes intègrent un nombre important de jihadistes venus de Libye où la révolution contre Kadhafi aura été l’occasion d’une dissémination d’un arsenal  militaire considérable dans toute la bande sahélienne progressent vers l’Ouest menaçant le Sénégal ; les islamistes de la secte Boko Haram déstabilisant  le Nigéria et ses pays frontaliers comme le tchad , progressent quant-à eux aussi vers le centre de l’Afrique : comment financent-ils leurs activités ? Que peut-on dire du rôle ambigu du Quatar et de l’Arabie Saoudite dans la contribution à leur émergence, dénoncé par les médiats alternatifs d’internet ?

Quand les combattants d’Al-Nosra en Syrie sont en majeur partie des hommes de 26 ans en moyenne, dont 23% seraient des convertis qu’en est-il des combattants jihadistes africains ? La résurgence du religieux dans la problématique politique du XXIème siècle, qui interfère aussi dans l’Afrique de l’est, de la partition du Soudan , à la déstabilisation de la région somalienne  a-t-elle été favorisée par les mêmes causes sociales, climatiques et politiques  que dans l’ouest de l’Afrique ? L’ancien Soudan n’est-il pas devenu un théatre militaire intermédiaire de l’affrontement Israélo-Iranien autour des enjeux du pétrole ? La région somalienne , un théatre d’affrontement frontalier autour des enjeux maritimes ?

Enfin, d’abord au regard de ce que wikileaks révèle d’une estimation américaine selon laquelle quand L’Afrique gagne 1 euro de la redistribution internationale, en moyenne : c’est 9 euros qui lui sont détournés vers les nébuleuses financières occidentale, ce qui pour 100 millions de dollars gagné augurerait un détournement de 900 millions de dollars, que pensent   les intervenants de la conférence des réels conflits dynastiques qui sous-tendent , outre la convoitise des réserves en gaz, en or, en uranium, … etc , de l’Afrique par les sociétés occidentales , ce , sans retombée , ni élévation du niveau de vie africain ; convoitise qui s’est doublée ces dernières années par la convoitise des 60 million d’hectares de terres arables de l’Afrique ; et au Mali, pour ne citer que lui, par l’accaparement de plus de 400 000 hectares de terres cultivables par les multinationales, par les moyens constatés des spoliations, des expulsions, et de l’asservissement de la main-d’œuvre africaine ?  ces spoliations honteuses, ne dissimuleraient-elles pas une guerre financière où les pétro-dollars seraient un des leviers, le jihadisme : un moyen intermédiaire , sous couvert de l’idéologie de l’expansion de la religion, qui masquent les même objectifs financiers pour les monarchies du golfe que les autres dynasties industrielles du monde, des grands groupes occidentaux, aux oligarques chinois, indiens ou russes présents en Afrique ? enfin, question liée à cette problématique, les populations en rébellion ont-elle conscience que, stratégiquement, pour le jihadisme mondial, il est question d’ouvrir une nouvelle ligne de front en Afrique qui permettrait  d’isoler l’Europe et la France en particulier, quitte à remplacer les partenariats privilégier qu’elle entretient au Niger, notamment, par un partenariat chinois, moins regardant, moins lié à la colonisation,mais finalement pas moins idéologiquement corrompu, selon la tendance salafiste dominante, dans la pensée militaire islamique ? les mouvements de rebellions souhaitent-ils quitter le réseau francophone pour rechercher d’autres intervenants ?

Autre région: qu’en est-il de l’histoire des perceptions de la rébellion en Tanzanie et plus généralement dans l’Afrique non francophone ? En Afrique du sud , quelles formes et revendications affichent les nouveaux mouvements contestataires , pour une population qui aura été privée du droit d’occuper les même postes administratifs que les afrikaners blancs,  soumise à des droits de propriétés abolis ou ignorés, victime de préjudices, de discriminations durant l’apartheid ?

à suivre

Tout le monde devrait en être informé : au-delà de la dimension éventuellement religieuse des conflits modernes l’appât des gains pétroliers motive toujours les stratégies militaires des parties en présence , tandis que les réactions des populations tendent de plus en plus à être tributaires de conditions climatiques qui , lorsqu’elles sont défavorables, constituent un élément déclencheur de leur révolte…

L’Etat Islamique ou Daesh a vu les révoltés sunnites rallier sa cause pour différentes raisons cependant. A l’origine le mouvement sunnite était composé d’anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein, à l’instar de son chef spirituel, le rusé, opportuniste et sans concessions Baghdadi qui s’était replié dans le désert irakien pendant l’occupation américaine. Or, après le départ des militaires américain d’Irak, Nouri al- Maliki , le premier ministre  chiite d’Irak , n’aura eu de cesse de laisser libre court à sa haine des sunnites , en multipliant les arrestations, les meurtres, les injustices à l’égard de la communauté sunnite. Laquelle ,évincée des rangs de la police, l’armée, et confinée à un rôle démocratique mineure, verra nombre de ses membres verser dans l’action armée contre les chiites irakien , après les évènements sanglants d’avril 2013.

En effet, alors que Maliki refuse de partager le pouvoir avec les sunnites, les manifestations se multiplient ; et à Fallouja , en avril 2013 les forces armées tirent sur la foule des sunnites venu manifester, causant une centaine de victimes. C’est le moment pour Baghdadi, le chef de Daesh d’inciter ses partisans de passer à l’action armée. Ses troupes sont aussi maintenant grosse des centaines de prisonniers que Daesh s’emploie à libérer de force comme à Abou Grahib.

Mais le soulèvement sunnite ne sera vraiment à son faîte qu’en 2014, lorsque Maliki fera disparaitre le tribun sunnite célèbre parmi sa communauté pour ses discours enflammés contre le gouvernement chiite. Maliki enverra l’armée pour écraser son camp de tentes : c’est le début du soulèvement sunnite : l’armée irakienne est dépassée. Les troupes de l’Etat Islamique de Baghdadi ne cessent de grossir au point que , dans la foulée, le groupe armé peut attaquer Ramadi et Fallouja…

De plus en plus de journalistes indépendants dénoncent le possible rôle des Etats-Unis dans la montée en puissance de l’Etat Islamique. Ce que l’on peut assurer est que les services de renseignements américains dés 2012, comme les irakiens en 2013 ont alerté Obama  et que celui-ci, soit qu’il n’ait pas voulu réitérer une intervention américaine à laquelle son opinion ne semblait pas favorable; soit aussi que la possibilité d’un redécoupage géographique de la région par une entité militaire autonome sunnite ne semblait pas contrarier les visées géopolitiques de la super-puissance, toujours est-il que Barack Obama fera parvenir à Maliki , pour seule intervention américaine ,des missiles anti-char et  des hélicoptères apaches… C’est une peccadille : le 10 juin 2014  les militaires irakien qui protégeaient Mossoul , située au nord de l’irak, abandonnent la ville d’un million d’habitants , pour fuir devant les attaques de seulement 800 combattants de l’Etat Islamique venus à l’origine assaillir la prison de Mossoul. Baghdadi est sans doute ravi de ce retournement de situation inespéré , car ainsi son armée se retrouve à la tête d’un immense arsenal militaire américain , propre à satisfaire ses désirs de conquêtes : il dispose maintenant de char M1A1 , de roquettes de 155 millimètres en nombre, de cinquantaine de véhicules blindés américain, d’immenses réserves de munitions en tous genres, … . L’Histoire dira si il s’est agit là d’un simple concours de circonstance, en matière de stratégie militaire ce qui semble peu vraisemblable ; ou, plus insidieux, si ce revirement militaire est le fruit d’une action secrète des services spéciaux américains..; quoi qu’il en fut : dans les mois qui suivent,l’Etat Islamique dispose de la force de frappe militaire idoine à faire tomber successivement les villes de Tigris, Qayarah, Al shirqat, hawija et tikrit la ville de naissance de Saddam Hussein.

L’Etat Islamique qui aujourd’hui regrouperait bien 50 000 combattants  aura bénéficié de financements dont il est difficile de retracer exactement l’origine, comme ceux-ci semblent avoir été le fait notamment de monarchies du golfe tels le Koweit, l’Arabie Saoudite et que ces derniers n’ont jamais revendiqué officiellement un tel soutien. Il est probable aussi que dès 2012 l’homme d’affaire Khamis Al Khanjar ait apporté son soutient à l’organisation , sinon à la communauté sunnite irakienne en finançant des chaines de télévisions dédiées à cette obédience et en aidant pécuniairement les manifestants sunnites par la suite. Plus certainement, c’est à la suite de l’envoi en Syrie en 2012 d’une avant garde pour propager le djihad sur les terres de Bachar el hassad , que l’Etat Islamique s’y est montré comme le leader des factions armées sunnites sur le terrain par une stratégie armée judicieuse et payante. Car aussitôt implantés en Syrie, les combattants de l’Etat Islamique se sont attaqués à des cibles stratégiques comme les puits de pétrole Syriens. Et ainsi , l’Etat Islamique a engrangé jusqu’à un million de dollar par jour, dit-on, en faisant commerce de pétrole de contrebande , aidé dans son entreprise, vraisemblablement, par des contacts turques chargés d’effectuer les transactions financières avec les acheteurs… Le rôle d’Erdogan , le président turque, dans l’ascension de l’Etat Islamique n’est pas clairement établi, il demeure que l’Etat turque est fortement suspecté d’approvisionner ou du moins de ne rien faire pour empêcher que par sa frontière soient acheminé vivres et matériel militaire à l’organisation djihadiste… Du reste les villes qui servent de transit vers la frontière syrienne aux aspirants djihadistes internationaux sont bel et bien situées en Turquie… . Concernant le financement de l’Etat Islamique, outre les revenus du pétrole, est fait commerce aussi par l’organisation de coton de contrebande, d’objets archéologiques quand les combattants pillent une ville historique ou un musée . Courant également, le racket sur la personne et la famille de ceux qu’ils enlèvent ou capturent. A l’exemple des africains érythréens enlevés à la frontière de leur pays , conduit dans le désert du Sinaï, torturés, violés afin qu’ils obligent leur famille à payer des milliers de dollars…mais ceci est une autre histoire pour des procédés identiques …  Si on ne sait pas vraiment qui a aidé l’Etat islamique,  est estimé à 2 milliards de dollars annuel, la manne dont a besoin l’organisation pour ravitailler ses combattants , les payer, les fournir en matériels militaires, et assurer une efficace propagande.

Car plus personne ne l’ignore parmi les candidats au djihad du monde entier, depuis le 29 juin 2014 l’Etat Islamique a proclamé la création d’un califat sunnite , à cheval sur la Syrie et l’Irak. Or, en prononçant le 4 juillet de la même année un prêche en exhortant de ses voeux un djihad mondial , Baghdadi le chef spirituel et stratège de l’Etat Islamique savait qu’en devenant calife , il allait attirer à lui les salafistes traditionnels sensés lui prêter allégeance et répondre à son appel en prenant les armes. Et si les salafistes traditionnels constituent 1%  des sunnites du monde , il va sans dire que si ne serait-ce que la communauté salafiste du Nigéria et d’Arabie Saoudite répondait à son appel : plus de 10 000 personnes seraient déjà mobilisées. Cependant et en cela l’Etat Islamique va se démarquer d’al quaida son ancêtre : l’intelligence de baghdadi aura été de développer au sein de son organisation un pôle de propagande déployant tous les outils technologiques modernes. De la vidéo façon jeux électroniques sur la nécessité du djihad mondial ; aux discours d’endoctrinements des recruteurs capables de convaincre même de jeunes étudiants en sciences po; aux circuits de recrutement internationaux fondés sur la prise de pouvoir au sein des mosquées traditionalistes en Europe par des salafistes se présentant d’abord comme des musulmans modernes, puis progressivement dispensant l’enseignement d’un Islam politique, orientant les recrues vers des filières de passage vers la Syrie, quand le candidat musulman ou non, (plus de 20% des djihadistes français seraient des convertis), se sépare progressivement de l’influence familiale, ou si le recrutement a lieu  en prison, quand le délinquant se radicalise à mesure qu’il est convaincu que le combat de l’Islam contre toutes les nations du monde qui serait annoncé dans le coran- est advenu : Baghdadi , l’inventeur de l’ Etat Islamique n’aura pas eu besoin de l’unique appui des salafistes du monde, son organisation recense déjà, semble-t-il, quelque 25 OOO djihadistes internationaux…provenant , par ordre supposé en terme de contingent, de Tunisie, Lybie, Arabie Saoudite, Jordanie, Liban, Iran, Russie, France, Turquie, Pakistan, Royaume-Uni,Egypte,Belgique, Allemagne, Australie… Canada… Chine…etc. La force et l’impact du discours djihadiste s’appuyant sur toutes les méthodes de dépersonnalisation et d’isolement des individus qu’emploient les sectes. Alors que les témoignages des survivants de l’enfer syrien filles comme jeunes hommes , quand ils n’ont pas définitivement basculé dans l’islam des égorgeurs , nous décrivent des embrigadements où le calcul, la manipulation, les menaces font déchanter les recrues qui croyaient porter aide  à la population syrienne. Les jeunes filles passent de main en main, mariées qu’elle sont plusieurs fois pour assouvir l’appétit des djihadistes. Les jeunes hommes sont intégrés dans des unités, soumis à un supérieur qui aura droit de vie et de mort sur eux. Et il faut le souligner , bien peu qui perdent leur illusion à sans doute se sentir tombé ainsi dans le mauvais camp, lorsqu’il devient évident que l’armée qu’ils ont intégré commet des exactions sur les populations autochtones et n’est accueillie dans les villages que par des sourires crispés de peur – bien peu peuvent se sortir du piège mortel où les a conduit leur foi… .

Si Baghdadi n’est pas un croyant musulman comme les autres, parce qu’il ne rechigne pas à faire exercer par ses hommes, meurtres, viols, exécutions sommaires savamment filmées pour sa propagande, en aout 2014 sa stratégie militaire consistant à s’emparer de puits de pétroles pour l’auto-financer s’est tout de même heurtée directement aux intérêts occidentaux , quand il a choisit de s’attaquer aux régions autonomes du Kurdistan irakien, faisant fuir ou obligeant à la conversion les minorités chrétiennes du nord de l’Irak. Car en s’en prenant à Erbil, et en faisant peser sur ses installations pétrolières la menace d’une annexion , c’est aussi bien aux entreprises pétrolières Chevron, Exon, Total,la française, ou gaz prom, l’entreprise russe , aux quelles s’est attaqué l’Etat Islamique. Et si l’on peut constater ce qu’il en coute à un Etat comme la Russie de s’en être pris à Exon en Ukraine, la suite n’était pas difficile à entrevoir pour une organisation qui mettrait en péril plus de 1000 milliards de dollars investis dans la région : d’abord le 14 aout 2014 Maliki le premier ministre irakien était démis de ses fonctions sous la pression des américains ; puis, en septembre 2014 se montait la coalition internationale de 40 pays contre l’Etat Islamique et les campagnes de bombardement contre l’organisation s’intensifiaient… .

Cette guerre religieuse en Syrie et en Irak qui confronte les factions militaires sunnites aux chiites alaouites de Bachar el hassad, et l’Etat Islamique sunnite au chiites au pouvoir en Irak, les uns formant l’arc chiite constitué dans la région par les chiites d’Irak, d’Iran, de Syrie et du Liban , opposé à l’axe sunnite de l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Jordanie, la Turquie et le Quatar – cette opposition semble plus politique que purement religieuse. Au sein du chiïsme existent en effet plusieurs écoles différentes, et chez les sunnites qui sont 90% des 1,59 milliard de musulmans dans le monde, l’unité n’est pas de mise non plus. Par ailleurs des pays comme l’Arabie Saoudite possèdent une minorité chiïte agissante au coeur même de ses réserves de pétrole, et le pouvoir central sunnite n’y est pas quitte de sa minorité qui, déjà en 2011, a manifesté pour la reconnaissance de ses droits à Bahreïn. Le Koweit lui aussi, qui semble avoir financé l’Etat Islamique sunnite pour 30% de sa population est chiïte. Et si la récente répression par l’entrée en guerre de l’Arabie Saoudite contre la minorité houtiste chiïte du Yemen , a pu susciter l’approbation de journalistes sunnites et peut-être d’une partie du monde arabe – il semble être question ici de l’exemple de la rivalité régionale entre l’Iran et l’Arabie Saoudite sur des théâtres d’opération indirects, à l’heure où, bel et bien , toute la région est en proie à un remodelage géographique. A l’est partant de la Syrie et menaçant l’intégrité de la Jordanie, du Liban,  pour s’étendre jusqu’en Irak et à la frontière iranienne. remodelage sur fond d’exacerbation des tensions religieuses, selon une stratégie d’accaparement des régions pétrolifères suivant laquelle tous les arguments sont bons… .

Mais à bien considérer les problèmes de la région, comme les prémisses du  » Printemps arabe », pointent de toutes autres causes en dehors de celles purement religieuses, sociales ou de revendications démocratiques. Et pour cause , en 2010 a sévit une sécheresse sans précédant en Tunisie, en Égypte qui a affecté les récoltes de tous les pays du Maghreb, aggravant  un peu plus les conditions de vie des populations sans que leurs élites n’en prennent conscience. Or si les soulèvements fustigeaient un pouvoir autoritaire de trente ans, le dérèglement climatique auquel la Terre assiste aura joué un rôle. Ainsi de la Syrie, ou dans le nord-est les conséquences de la sécheresse de 2006 à 2010 sur les campagnes ont été accentuées par la baisse des prix des productions du blé et de l’orge principalement ; le morcellement imposé des exploitations ; la décision malheureuse, en 2008, de ne plus subventionner l’achat de gazole  qui s’est traduit pour les exploitants agricoles par des difficultés à puiser mécaniquement dans les réserves d’eau souterraines pour arroser leurs champs ; cela, additionné à une politique d’aménagement hydraulique défaillante à acheminer l’eau des fleuves, l’Euphrate et le Tigre qui passent en Syrie subissant même la deuxième plus importante perte d’eau du monde , après l’Inde, par suite de prélèvement immodérés ; les nappes phréatique syrienne étant elle également en baisse – l’on comprend mieux comment ces désagréments climatiques ont contribué à l’exaspération de toute une population, ainsi fragilisée dans la satisfaction de ses besoins primordiaux. Or, si dans la région, il semble qu’Israël avec la découverte récente de gaz en mer Méditerranée puisse à l’avenir procéder plus facilement au dé-salement mécanique de l’eau de mer , et ainsi réussir à maintenir le niveau actuel d’irrigation de son agriculture et des besoins en eau de ses habitants. Le réchauffement climatique s’avérera encore source de nombreux désordre intérieurs pour les pays du printemps arabe notamment , comme le rapport entre les disponibilités en eau et les besoins est et sera très défavorablement défaillant, ou défaillant, tant au Maroc, en Algérie, en Lybie, qu’en Syrie, en Jordanie, en Irak, au Koweït, en Arabie Saoudite , en Afghanistan, en Ouzbékistan,..  .  En Egypte , l’accord avec le Soudan sur le traité de 1959, qui stipule un partage organisé des ressource hydrauliques du nil se voit, lui, contesté et notamment par la puissance régionale montante qu’est l’Ethiopie.  Et pour la Turquie , laquelle espère étendre ses surfaces agricoles irriguées, il n’est pas dit qu’elle n’entre pas en conflit d’intérêt avec les futurs dirigeants de la Syrie, et plus en aval l’Irak comme les mêmes fleuves alimentent l’agriculture des trois pays.

Ainsi, sous nos yeux, sont apparus les trois maux du XXIème siècles : la guerre des religions pour un monde dont il a été prédit qu’il serait spirituel ou non, laquelle guerre semble instrumentalisée sous couvert de l’accaparement des ressources pétrolifères  par les grandes multinationales , dans le dénie le plus complet de la détérioration des conditions de vie des populations du monde , par suite du changement climatique , dont certain experts annoncent déjà qu’il précipitera sur les routes de l’exode jusqu’à 250 millions d’êtres humains… .

patrick Rakotoasitera

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