Catégorie : Poème
J’ai compris pourquoi BOUDDHA, MAO MAIS et Toi vous planiez au dessus de la Lune
Patrick rakoto (J’ai compris pourquoi Mao mais Bouddha et toi planez)
Note : -/10
“ J’AI COMPRIS POURQUOI BOUDDHA MAO MAIS ET TOI PLANEZ AU-DESSUS DE LA LUNE “
VALSE de type : « Mais Amélie lit comme une douce mélodie, quand Alison sonne comme une douce mélodie ».
J’ai compris pourquoi des AIGLES NOIRS blanchissent un SOIR les longs cheveux de nos INFORTUNES.
Pourquoi BOUDDHA, MAO MAIS et puis TOI planez au-dessus de la LUNE.
Renonce à mes armes, mes papiers, à la LUNE,
Pour saisir ton regard a l’aune de ma PLUME
Et comprendre en MIROIR le surgissement des GARES des CHEMINEES IMPORTUNES.
O mon AMOUR de l’AUBE CLAIRE d’ici jusqu’à l’ouverture d’un JOUR
Dans les MURS jaunis de nos PAYS,
Nous mourrons un JOUR jauni allonges sur le BITUME.
Les PLAGES du SABLE de la FORTUNE n’intéresseront toujours pas la LUNE.
Mais nos ENFANTS un soir où le SOLEIL éclairera ses COUTUMES
Saisirons la BEAUTE des CATHEDRALE INVISIBLES de la MEMOIRE,
Rassemblée dans leur URNE.
Les OISEAUX NOIRS auront perdu leur PLUME
Mais les PLUMES, d’un REGARD, s’envoleront vers la LUNE.
Il y a des HOMMES plus grand que leur SOLITUDE,
Des FEMMES plus BELLE que leur modestes ATTITUDES,
Et d’un REGARD, d’un GESTE le SOLEIL abolira
Les vies RUDES et les rues VIDES de la VIE.
Mais sur ton REGARD la BEAUTE de l’AIGLE NOIR, contrôle en toi
L’incontrôlable ESPOIR et mon MIROIR abolira le SABRE NOIR du SOIR,
Si d’un REGARD, d’un GESTE tu fais voler ma PLUME jusqu’à la LUNE
Comme RECOMPENSE et UNIQUE FORTUNE.
O mon AMOUR retiens l’ESSENTIEL de mes YEUX dans tes YEUX,
BAISE mes MAINS et aspire leur TENDRESSE,
Quand sur tes SEINS se redressent mes CARESSES et que ta VOIX
Pardonne toutes mes MALADRESSES.
J’ai COMPRIS pourquoi l’AMOUR n’a pas d’ADDRESSE
Et ne réclame pas qu’on dresse l’ADRESSE contre la TENDRESSE.
Les FEMMES d’un GESTE, d’un REGARD fanent le DESESPOIR,
Enflamme le SOLEIL, la LUNE, le NOIR REGARD des OISEAUX NOIRS,
Et ne retiennent le SABRE, les GESTES de GLOIRE que lorsque SURGISSENT,
Un SOIR de CAFARD, les AIGLES NOIRS de leurs PLACARDS,
Les ONGLES de la MEMOIRE venue GRATTER le long sanglot des MOTS
Qui faisaient s’envoler les PLUMES des HOMMES vers toutes les LUNES,
Les INFORTUNES.
Elles ne sont pas COMMODE, ne suivent que la MODE
Et font des PROPHETES de faibles LUEUR d’ODES incapable d’éclairer
L’ERREUR de leur INEGALABLE BEAUTE,
En font des TUEURS EHONTES incapables de PLACER les ETRES dans leur juste MILIEU,
PEUPLE de l’EGAL AMOUR de leurs VENTRES,
Obligeant l’AIGLE à surgir de NULLE PART !
Qu’on me demande de REVEILLER les MURS Blanchis d’ENNUI,
D’ETRE attentif aux LARMES, a la FUREUR et puis au BRUIT,
D’EFFACER de nos VIES l’EMPREINTE de leurs CRIMES,
TOUT me parait REALISABLE.
J’ai COMpris pourquoi BOUDDHA, MAO MAIS et TOI planez AU-DESSUS de la LUUUNE !
Depuis que nos CORPS se sont CROISES dans un COULOIR j’ai vu en TOI
La possible GARE de ma MEMOIRE,
En moi le GARDIEN heureux de la BEAUTE de ton REGARD.
Laisse moi être ton AIGLE NOIR, l’AMI de ton AMITIE,
Le VELOUR de ton AMOUR, qu’un JOUR
La VOLONTE ait la VOLONTE de la MUSIQUE
Que RIEN ne peut PLIER jusqu’au SILENCE,
Comme MEME la MORT est BRUYANTE…
OOOO mon AMOUR j’ai COMPRIS pourquoi MAO MAIS BOUDDHA et TOI
PLANEZ au-dessus de LA LUUUUUNE !!!
La larme (poème)
De tes cils glisse une larme,
rivière à l’onde de laquelle je
me mire, curieux de tes eaux
limpides, fraîches, à la fois
vive et douce tel le liquide
amiotique, verte rivière
serpentant à travers la
montagne, mais combien de
sombres et tristes pluies tes
yeux ont-ils ruisselées ? Dois
je monter jusqu’à la source de ta source en amont ou
rejoindre la vallée où la
larme à du se perdre à quelques confluents
limbiques ? Pendant que
penché sur toi, je regarde
tes yeux magnifiques
diamants d’eau magiques, les
courroies d’un dragon de fer
déchirent l’équilibre de notre
tête à tête. Je plonge et suis
comme en plis de toi, draps
froissés droit forcé de
combattre l’hydre… Et me
filent entre les doigts les eaux
de ton être comme une poignée de sable… Ton eau
est à nouveau sereine… Je
te goutte…