Monsieur le Président,

Il est mal aisé de répondre à vos 35 questions dans l’ordre de leur présentation, sans omettre que certains sujets comme l’organisation de l’Etat doive être le résultat d’un consensus collectif, comme pour la prise en compte du vote blanc. Je m’attacherai donc à tenter de répondre aux interrogations sur la fiscalité, la transition écologique ; en laissant le soin aux associations portant assistance aux « migrants » d’exposer leurs solutions d’intégration, elle qui sont au plus proche du terrain ; pour terminer par votre dernière question : «  comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la république ? «. En ouvrant le débat sur les besoins des citoyens en matière de nouveaux services publics, dans le cadre d’une réflexion sur les enjeux économique et sociaux que doit assumer tout gouvernement moderne.

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et efficace ?, demandez-vous, sans vouloir même effleurer la question  de l’imposition des grandes fortunes ; alors que les manifestants sont unanimes : ils ne veulent plus avoir à lire dans le « canard enchainé » que, en 2016, sur les 50 plus grandes fortunes française,  11 payait zéro euro sur L’ISF et 39, seulement 10% de l’impôt sur la fortune dû !

Il y a une réserve de sympathie réelle pour les « gilets jaunes » et un potentiel de manifestants conséquent dans la population. Enormément de citoyens sont arrivés à bout d’écœurement de cette injustice fiscale, qui opère comme un poison dans la mécanique sociale , consécutive de ce que les plus nanti ne veulent pas participer au financement de l’action sociale de l’Etat. ET les chiffres sont parlants : au bas mot l’ensemble des prestations sociale revient à 50 milliards d’euros que pourrait amplement financer – et ce ne serait que justice – les 80 milliards d’impôt non recouvert annuellement sur les fortunes qui placent leur avoirs dans les paradis fiscaux.

Et qu’on ne dise pas que l’argent est difficile à récupérer. A cette heure, l’incitation à régulariser les fraudeurs, moyennant abandon des poursuites, n’a permis de rassembler que 2 milliards d’euros ! Que fait Bercy ? Qu’attendez-vous pour doter les contrôleurs des impôts des moyens nécessaires ?  Vous courez après 20 milliards pour financer les premières concessions que vous avez faites aux concitoyens révoltés : les régularisations doivent attirer encore 78 milliards d’euros !

Pour  justifier votre inertie, vous invoquez la concurrence fiscale entre pays qui nécessiterait que les riches soient épargnés fiscalement en France,  eux dont l’argent pourrait, soutenez-vous, stimuler l’innovation nationale.  Quel mensonge non démontré ! Car Il n’y a que des délocalisations artificielles des profits des entreprises et pas des entreprises elle-même, suite à des accords secrets et illégaux. Le taux d’imposition d’Apple en Irlande n’excède-t-il pas 0,005% ! ;  grâce à ces accords secrets qui grèvent les recettes de l’Etat de milliards d’euros qui lui échappent et sont comme volé, au nez et à la barbe des français !

Mais il n’y a pas que l’argent des GAFA ,les nouveaux  géants de l’informatique et de l’économie, ces entreprises étrangères dont l’ »optimisation fiscale » combattue pourrait engendrer de substantielles recettes propre à être employées par exemple au financement des retraites incomplètes et de l’ensemble des retraites tout court. Les possédants français ne sont pas en reste lorsqu’ils créent des trusts, des entités juridiques écran, et se cachent derrière des dirigeants factices, pour contourner la fiscalité. Que fait votre police fiscale ! Pire vous trouvez le financement, encore,  pour alléger l’imposition des entreprises de 50 milliards, mais pas 50 milliards pour augmenter le pouvoir d’achat de la majorité des déciles de revenus inférieurs ! Comment voulez-vous que les gens ne soient pas furieux !

En France, trente ans ont suffi à modifier la physionomie des villes. De plus en plus de pauvres, de smicards, de clochards, de mendiants, de gens dans les rues. Les cités insoumises ont déversé sur la tête des bien-pensants  rap, misère, violence et deal. Le niveau de vie semble avoir dégringolé pour les classes moyennes ; ceux qui,  il y a trente ans,  pouvaient partir en vacances ne partent plus et ont du mal à boucler les fins de mois. Impossible de vivre avec le smic à Paris. Les magasins sont chers et sur une même enseigne, les prix sont calculés en fonction de l’élasticité maximale de la demande, quartier par quartier, ce qui fait varier les prix à l’intérieur même des villes !

Quel impôt faudrait-il baisser en priorité pour apaiser cette colère qui gronde ? : bien sûr la T.V.A sur les produits alimentaires de première nécessité afin de faire baisser le prix du panier moyen hebdomadaire des ménages ! Seulement, cette baisse qui devrait être perceptible chez tous les commerçants, devra être encadrée : elle ne doit pas devenir l’occasion de profiter de nouvelles marges de bénéfices pour la grande distribution, et vous le verrez ici, le manque occasionné par cette baisse de l’impôt obligatoire peut être aisément financé.

Quant au niveau de la dépense publique qui devrait baisser , par contre coup de tout allégement fiscale, semblez-vous faire croire, que nenni ! Faites preuve de courage et d’obstination ! Et d’un peu de bon sens !  Vous qui déclarez qu’il faudra financer la transition écologique ou l’humanité disparaitra, songez si la situation est grave et requière des mesures inenvisageables auparavant : ouvrir les vannes de la planche à billet pour que les banques publiques  soient financées par la Banque Centrale européenne est une idée à défendre au niveau européen. Les Etats-nation européens ne peuvent plus être financés par de l’argent qu’ils achètent à des taux prohibitifs. Quand la BCE, pour faire baisser les taux d’intérêt, rachète 60 à 80 milliards d’euros d’obligations par mois , soit un total de 2000 milliards d’euros d’actifs, ces rachats de dette  n’enrichissent finalement que les détenteurs d’actifs, pas les citoyens européens et seul l’économie virtuelle y est là prioritaire ! la Banque Centrale européenne pourrait être le moteur financier de la révolution écologique européenne !  Vous auriez pu en être l’influent promoteur international…

Au lieu de cela, vous êtes l’instrument diabolisé d’une politique néolibérale sans pitié pour les «  petits » , les « sans grade ». Vous êtes jeune pourtant, comment est-ce possible que vous n’ayez pas senti, qu’au début de l’euro, les français ne se rendaient pas trop compte, puis ont été durablement déçu ? la baguette qui coutait 1 francs, vaut maintenant  1 euro, soit 6,5 fois plus. Qui n’a pas halluciné en terrasse des cafés en constatant la première fois que le café avoisinait les 5 euros ; qu’il était passé de quelques francs à plus d’une trentaine ? Je ne dispose pas de statistiques en la matière. Il est pourtant impossible que le différentiel qui s’est établi entre salaires en euros et l’augmentation des prix des produits, des biens et des services en euros ne soit pas une dévaluation masquée du pouvoir d’achat moyen. On ne fait pas plus avec des euros qui valent plus de francs, mais au contraire beaucoup moins ! Au moment de votre élection, l’Europe était déjà devenue un objet de détestation pour ceux qui savent que pour l’instant s’est propagé une concurrence acharnée et sans mesures  à tous les échelons de la production et de la vente, gangrénant  les relation client – vendeur, salarié-patron, dans toute l’Europe. Mais vous n’avez pas œuvré pour améliorer cette situation.

Votre réforme du travail, dans la lignée de ce qui se fait en la matière depuis plus d’une dizaine d’années , est et sera en l’état un désastre pour les salariés. La facilitation des licenciements a ouvert une véritable chasse aux représentants du personnel, à ceux qui ne tiennent pas les cadences, ou tombent trop souvent malade !  Vous avez contribué au durcissement des conditions de travail pour les ouvriers de l’industrie, la construction, les employés de commerce et de la logistique, le personnel hospitalier, les agents des collectivités territoriales, tous déjà soumis à une course infernale à la productivité par l’accélération des cadences de travail.  Résultat : les licenciements pour inaptitude au travail explosent ! Si on en croit les médecins du travail, ce serait même un secret de polichinelle !

Au final, au moment de solder leur retraite, et le chiffre fait tourner la tête : 50% des anciens salariés ne sont plus entrain d’occuper un emploi, mais mis au chômage, en invalidité, reconnus inapte au travail, ou à défaut, n’ont droit qu’au versement du revenu de solidarité active, le RSA, le revenu minimum avec lequel on ne peut pas vivre dignement.

A l’échelle européenne, sur 16 pays évalués pendant 17 ans jusqu’en 2010, l’état de leurs forces de travail montrait une polarisation de la masse salariale entre emplois peu qualifiés et emplois pour recrues diplômées,  au détriment des emplois intermédiaires « en recule de 8 points de pourcentage en France, 12 points en Suède et au Danemark, 6 points en Allemagne et 5 points au Portugal «  ( « les dangereuses mutations du travail et de l’emploi » Grégory Verdugo « Alternatives économiques » ) Autrement dit le travail devient bipolaire, soit on y est smicard, soit diplômé et favorisé. Votre politique ne fait qu’accentuer le malaise des travailleurs  « lowcost » ! déjà soumis à la précarité, ils savent que l’emploi est difficile et incertain : et vous , vous n’avez de cesse de faire croire qu’il est bien de durcir les conditions d’attribution du chômage comme les contrôles qui doivent accompagner les chômeur tout au long de leur réinsertion sur le marché du travail. Quel aveuglement ! La part infime des très graves fraudes à l’allocation chômage ne justifie pas un tel acharnement,  parce qu’elle est infime !

De même qu’on ne peut pas affamer les gens, il y a des conditions de vie que l’Etat doit toujours chercher à privilégier pour le bien-être du citoyen et par là du gouvernant et de ses assesseurs. La situation des bénéficiaires du RSA est emblématique à cet égard. Vous devez être informé que la loi n’incite pas à travailler avec le RSA. Si vous avez gagné 200 euros par un contrat à durée déterminé en étant au RSA, 40% de la somme sera retenue sur votre versement RSA. Est-ce normal ? Est-ce réellement incitatif ? sans compter que cela oblige les allocataires qui cherchent à travailler , à jongler avec leur déclarations pour ne pas se retrouver avec des mois où les versements sont réduits, s’ils n’ont pas trouvé d’emploi à temps plein et de durée indéterminée !

Le RSA a réuni sous un même niveau inférieur de revenu minimum tous les nouveaux exclus du travail  de 25 ans jusqu’à la retraite, il se trouve quand même 1/3 d’ayant droit parmi la population qui ne réclament pas leur dû. La procédure de versement devrait être administrativement automatiquement effectuée.

Mais tout de même, la première inégalité criante à combattre et rectifier est l’écart de salaire injustifié entre hommes et femmes.

L’étude de la Direction régionale du travail des Hauts-de-France, révèle qu’au cours de leur vie les femmes auront subi un préjudice salarial inouï ! Compte tenu de la rémunération des hommes et de leur surreprésentation à niveau de diplôme égal, les femmes perdent, selon leurs conditions socioculturelles respectives dans les Hauts-de-France, entre 220 000 euros et 480 000 euros au cours de leur vie !

On peut en extrapoler que les femmes en France en 2017, auraient dû être augmentées de 8 000 euros par an ,soit 600 euros par mois : l’équivalent de 300 000 euros sur toute une carrière !

La réforme majeure placerait l’augmentation au niveau du RSA, (ou le RSA au niveau de 600 euros ).  Un résultat qui tient compte de l’écart des revenus d’activité des personnes à temps plein ; et spécificité de cette étude menée par le Corif, celle-ci tient compte aussi de la forte activité à temps partiel chez les femmes, ( https://lc.cx/YwVT), comme de la diversité des situations possibles, les chômeuses, les non-salariées sont prise en compte. Evidemment, les femmes en situation de RSA bénéficieraient aussi de ce rattrapage salarial.

Si cette mesure avait été adoptée, les chercheurs ont évalué à 246 milliards d’euros pour l’année 2013, de recettes de cotisation sociale, de contribution à la CSG, d’impôts sur le revenu et de recettes supplémentaires sur la T.V.A, pour le gouvernement !

246 milliards ! Cette révolution politique à elle seule renflouerait les caisses de l’Etat en apportant du pouvoir d’achat aux familles immédiatement ! Elle devrait être encadrée pour ne pas réitérer les erreurs de l’euro et de la dépossession de la plus value par une augmentation artificielle généralisée des biens et des services. Mais il est bien question ici d’une mesure majeure propre à servir aussi de socle au financement de la transition écologique …

Cependant la transition écologique doit être supportée par les pollueurs en priorité. Et là pas d’ambiguïté : 10% des plus fortunés émettent 50 % des gaz à effet de serre quand , au bas mot, 50% des plus pauvres n’en émettent que 10% !  L’urgence et la priorité est donc à la réduction du train de vie des grandes fortunes et à l’ouverture d’un débat international sur le nombre de tonnes de CO2 émis par habitant et par pays .

Maintenant comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Jusqu’à présent la confusion a régnée entre les extrémistes de gauche, les black block, ceux d’extrême droite aussi spécialistes du combat de rue , les banlieusards venus dévaliser les vitrines et le gros des manifestants composé de monsieur tout le monde, victime de ces franges de contestataires étrangères au mouvement des « gilets jaunes » à proprement parler. La violence qui s’est exprimée , comme cette révolte sont le contrecoup des printemps arabes qui avaient débutés en Iran et avaient été précédés de manifestations en France des « indignés ». Je crois ce mouvement durable et capable, s’il réussit, de se répercuter internationalement, tant la colère est grande, la République sur le point de vaciller et de donner naissance à une nouveau contrat social d’entente entre les citoyens unis pour inventer une forme de gouvernement par le peuple, pour le peuple, et dont la justesse de la justice justifie pour l’heure que les puissants aient à s’en inquiéter !

Quand la République est juste ses valeurs sont partagées et incontestées par le citoyen. Mais les traders, les financiers et les puissants sont fou ! Si à Davos, le questionnement relatif à l’incidence des inégalités sur le buisines est débattu, les riches n’ont pas pris la mesure de ce qui couvait et est entrain d’advenir.

EN 1968, tout le monde avait été augmenté de 100 francs, une somme à l’époque ! là, les gens sont tellement déterminés que si vous ne cédez pas intelligemment, monsieur le Président, la révolution éclatera. Je sens que les gens commencent à s’y préparer au fond d’eux-mêmes. Sans certes le souhaiter.

                      Cordialement  PATRICK RAKOTOASITERA

                                    www.patrick-rako.net

Voici en addendum le texte « vers une maitrise des enjeux économiques et sociaux «  qui approfondit les sujets soulevés ici en ouvrant sur d’autre perspective de gouvernance. Puisse-t-il vous être utile

VERS UNE MAITRISE DES ENJEUX ECONOMIQUES ET SOCIAUX

( 12 nov 2012. Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012)

   A ce rapport à été préféré le rapport GATAZ, début des mauvais choix de Hollande …

Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012

Monsieur le Président,

Mon silence épistolaire depuis votre élection, et alors que mes lettres à votre prédécesseur, voulues critiques et constructives, ont alimenté le débat économique et géopolitique d’internet, lors de la précédente mandature ( mon site recense 150 000 commentaires et est très consulté par une audience en constante augmentation aux États-Unis et en Inde ( taper « patrick rako » sur google et sélectionner  » sa couleur ») ( nota bene : depuis le 8 septembre les articles les plus anciens qui pourraient vous intéresser sont inaccessibles et je tente de rétablir l’usage normal de mon site) …) qu’à cela ne tienne : mon silence a correspondu au temps nécessaire à l’observation de votre action et à la tentative de compréhension des anticipations économiques et politiques majeures de l’année 2012-13, 2013-14.

Je joins à ce dossier la 3ème lettre au Président de la République datée du 19 mai 2009, car elle approfondit des thèmes ici repris et cruellement d’actualité. ( voir article de la date correspondante)

THÈMES ABORDES DANS CE DOSSIER

L’indépendance de la France dans le contexte global :

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Les mesures contre les pertes d’emplois liées

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à la financiarisation :

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La compétitivité :

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Les banques, les bonus, les hedge funds :

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La relance :

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La dette souveraine :

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Les grands risques systémiques :

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Andorre :

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1 L’indépendance de la France dans le contexte global :

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Le début du XXIème siècle est marqué en Occident par le déséquilibre budgétaire des états industrialisés ; la probable impasse de l’augmentation de la dette des ménages acculés à recourir aux crédits pour maintenir leur niveau de vie ; dans un double contexte d’inégalité croissante des revenus, jamais observé, sinon à croire installée la situation qui prévalait au XIXème siècle ; sur un fond de financiarisation extrême de l’économie : à l’économie réelle étant préférée la notion de rentabilité de l’accumulation du capital qui subordonne l’impératif de la production, à l’impératif de la rentabilité de l’action, comme seul cœur de cible du nouveau business du XXIème siècle.

Dans ce contexte de suprématie des marchés et de renversement de la hiérarchie mondiale au profit des états du sud, il tient à l’action d’un état-nation comme la France, monsieur le Président :

– de se distinguer par sa politique économique pour atteindre à l’indépendance financière ; ou à défaut : de légiférer pour protéger son tissus financier et économique.

– de perdurer dans l’indépendance énergétique.

– d’opérer la transition écologique de son indépendance agricole.

– et favoriser toutes les entreprises qui pourraient renforcer le secteur de son indépendance technologique.

Tout d’abord est-il nécessaire d’infléchir les lois économiques des décennies 70 et 80, qui ont favorisées la dérégulation des banques et des marchés ; et furent suivies de la fin des règles de prudence et des plans de rentabilité nécessaires à l’entrée en bourse des entreprises.

Il convient ainsi de ne pas légiférer seulement en fonction de la nature des produits financiers. Constater que par le passé les excès de liquidité générés par la dérégulation ont alimenté et alimentent les bulles spéculatives immobilières et internet ou numériques pour celles à venir, n’est pas suffisant. A la limitation par l’imposition des liquidités investies dans les produits dérivés à risques de l’assurance , qui représentent maintenant 1/3 des investissements mondiaux, doit être adjoint un mécanisme de contrôle en fonction de la taille des organismes financiers concernés.

De manière tendancielle, la France , dotée d’un projet global de croissance écologique, secteur par secteur, cherchera, avant sa régulation internationale, à attirer le « mark to market » qui consiste à investir dans ce qui n’a pas encore rapporté, dont les dérives sont caricaturées par le scandale  « d’ENRON » que l’état évitera en favorisant les projets des entrepreneurs créateurs d’emplois pérennes après revente de l’entreprise.

Cela pourrait se faire dans le cadre d’une politique d’inversion de la réorganisation de la géographie industrielle entamée, depuis les années 70, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre – par la recherche d’investissements pour le tissus industriel national soutenu par l’état.

2 Mesures contre les pertes d’emplois liées à la financiarisation

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La financiarisation extrême de l’économie mondiale de la fin du XXème siècle est d’autant plus ultime aujourd’hui, monsieur le Président, que l’économie virtuelle des bourses créant maintenant plus d’argent que l’économie réelle, constitue de plus une dépendance malsaine des états vis à vis des marchés financiers. Car, non seulement après avoir rendu effectif la fin du contrôle des capitaux, les états du nord ont rendu chronique leurs déséquilibres budgétaires ; depuis que, ne réussissant plus à se financer par l’impôt des ménages et des entreprises, leurs budgets, constitués par une part sans cesse croissante de dette souveraine, ont rendu toutes politiques économiques tributaires de la spéculation des marchés, que les états doivent n’avoir de cesse de rassurer pour se « refinancer ».

Dans ce contexte, il serait d’autant plus mal perçu par l’opinion publique de mal modifier la fiscalité des entreprises et spécialement des grandes entreprises que la suprématie de la spéculation des marchés dans la part de l’économie, a eu pour corolaire, en France, une imposition des entreprises qui n’a cessée de décroitre depuis 20 ans. Celle-ci additionnée ces dernières années avec une augmentation de l’imposition du travail et de la consommation, il va sans dire que personne, mis à part les actionnaires, n’a pu bénéficier de la manne des marchés financiers. Au point que dans le même temps, l’écart salarial entre les plus bas et les plus hauts revenus ( de 1 à 100 dans nombre de cas ) , a correspondu à une inégalité des rémunérations et un affaiblissement des syndicats dans les sociétés industrialisées, elles-même.

Il revient donc à l’état la mission de rechercher les réserves de liquidités secteur par secteur, pour établir la hiérarchie des secteurs d’activité qu’il imposera prioritairement. Ainsi, le fait remarquable de ce début du XXIème siècle, vient de ce que les états Européens ne peuvent plus se permettre, s’ils veulent financer leurs dépenses et maintenir un juste niveau de redistribution, de ne pas améliorer l’imposition des flux financiers qui relèvent du « shadows banking » : ceux des fonds spéculatifs, des paradis fiscaux et du système de l’assurance et du marché des dérivés lequel est sans doutes sur-valorisé par les investissements bancaires.

Car, comble du cynisme, la privatisation des profits par ce qu’il convient de nommer l’oligarchie financière des banquiers et des actionnaires s’est, depuis le sauvetage d’AIG et des banques, accompagné d’une socialisation des pertes : l’état, quasiment sans contre-partie – sinon en Allemagne où le réseau bancaire a été nationalisé pendant la crise – ayant compensé par de l’argent publique les pertes de leurs mésaventures sur les marchés à risques. Aussi, il va sans dire que la taxe sur les opérations boursières vient donc à point nommé. Encore faut-il que l’argent dégagé renforce l’axe social de votre politique.

Du point de vue de l’économie internationale, les anciennes sociétés dites plus avancées vivent un bouleversement d’autant plus inédit qu’il a vu s’opérer un retournement des valeurs, dont votre politique sociale, justement, doit éminemment tenir compte, afin de mieux opposer aux lois iniques de la finance, la justesse de lois étatiques établies dans la plus grande ère économique possible, de sorte que la flexibilité du travail nécessaire à la reprise économique ne soit pas bâtie sur le socle d’une généralisation de la précarité des salariés comme en Allemagne, en Grèce, en Espagne, … .

Car depuis les années 80, flexibilité a rimé avec précarité, en épousant un mouvement de réorganisation général de la géographie industrielle, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre, que lors des plans sociaux, la loi française, autorisant le reclassement dans des unités de production étrangères, a favorisé : ce qui doit cesser ; le reclassement des salariés licenciés être interdit s’il se fait à l’étranger.

La société française pour être plus humaine et plus sûre, devrait placer au cœur de son dynamisme et son harmonie, la protection des lois du travail, comme pierre angulaire ; afin de répondre aux défis qu’impose un marché, depuis le point de vue duquel, dorénavant, « coca-cola » est jugé un placement plus sûr et rentable que l’état américain…

Ainsi le « cher over value » ou le remplacement ou la revente des secteurs moins rentables qui en 1997, en Allemagne, fit dépasser les 4 millions de chômeurs, devrait être interdit pour les sociétés bénéficiaires, sinon être l’objet de transactions surtaxées pour les banques qui s’adonnent à ces démembrements industriels néfastes, quand il n’est  finalement question que de plus-values boursières.

3 La compétitivité :

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Ces mesures ne doivent pas cependant entraver la réorganisation de l’outil industriel et l’innovation. Ainsi, le choc ou le pacte de compétitivité pourrait-il surgir d’une mesure révolutionnaire : l’inscription dans la loi du partage des bénéfices des entreprises par 1/3, qui, s’il s’accompagne d’un assouplissement des mesures d’embauche, une fois appliqué à tous les types de contrats de travail, devrait contenter les salariés grâce à l’augmentation de leurs revenus qu’il implique. Car les bénéfices des entreprises seraient répartis comme suit :

– 1/3 revenant aux actionnaires ou patrons

– et afin de soutenir l’innovation garante de l’emploi de demain: 1/3 revenant à l’investissement

– et enfin, dans le but de soutenir la consommation et l’impôt des ménages: 1/3 revenant aux salariés ( 1/3 justement réparti entre ouvriers et cadres ) .

Bien évidemment cette mesure révolutionnaire  ne peut être le fait que d’une politique volontaire, déterminée et certainement pas molle. Aussi, ayez le courage de la reprendre à votre compte, lorsque les discutions patronat/syndicats auront mené à une impasse, car cette mesure s’ajusterait parfaitement avec un crédit d’impôt aux entreprises soutenant l’emploi et l’investissement.

Sans être exclusive d’un plan industriel étatique centré sur les sus-nommés « pôles de compétitivités », ces mesures plus ciblées en seraient le pendant privé, garant par la relance de la consommation et l’innovation de l’auto-approvisionnement de la demande intérieure.

La répartition des bénéfices des entreprises par 1/3, devra également être accompagnée d’un droit fiscal adapté, instaurant au préalable, une taxe sur la vente des parts industrielles des banques d’autant plus élevée que ces parts seront cédées à des banques étrangères. Ce, afin de maintenir la cohésion nationale du tissus industriel français, ainsi que son non-démembrement en cas de resurgissement ( toujours possible) des effets de la crise.

Aussi, après avoir libéré l’innovation et soutenu la consommation l’état aurait intérêt à accélérer son influence sur le marché réel, en créant au ministère du redressement productif une cellule spécialisée dans le développement de gisement d’emplois, par la création et le rachat d’entreprises conditionnées en structures auto-gérées, par exemple : pour relancer le développement économique territorial sur un bassin d’emplois jugé à risques. Ou alors, s’agirait-il de solliciter des investisseurs pour qu’ils soutiennent le tissus industriel français. En tout état de cause, le crédit d’impôt doit favoriser par décret les entreprises des secteurs à risques qui s’engagent à maintenir leurs effectifs sur les 5 années à venir, et celles qui consacreront 1/3 de leurs bénéfices à l’investissement et plus particulièrement à l’innovation.

4 Les banques, les bonus et les « hedge funds » :

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Par ailleurs, l’encadrement des institutions bancaires au dernier sommet Européen, doit, ce me semble, sans cesse être perfectionné, ce pour plusieurs raisons liées aux effets systémiques de l’interconnexion bancaire.

Bien sûr : aucun acteur financier ne devrait pouvoir cumuler les activités de banque de dépôts, de banque d’affaire, d’assureur et de gérant de portefeuille , cela va sans dire.

Dans le même ordre d’idées, l’encadrement des bonus et des dividendes des grands patrons devrait être soumis aux résultats réels de l’entreprise, comme d’un autre point de vue, il est essentiel de savoir que les lois d’encadrement des banques outre-atlantique doivent être relativisées, considération de leur portée réelle, puisque la nature des grands investisseurs a profondément changée depuis 15 ans.

Et pour cause : les fonds d’investissements « hedge funds » dominent le marché des placements boursiers sur le marche des dérivés en 2012. Au point que les 11000 « hedge funds » du marché auraient cumulé 280 milliards de dollar de gains en 1an : soit plus que les gains réalisés par les 6 plus grandes banques de crédit. De plus : 2/3 des « hedge funds » sont basés dans les paradis fiscaux, dont on estime légitimement qu’ils totalisent et engloutissent 50 % des flux financiers mondiaux.

Or, ces flux réapparaissent dans ces fonds sans obligation de transparence ni d’explication vis à vis de leurs investisseurs ou de l’état, ce qui est d’autant plus préjudiciable à une éventuelle tentative de régulation des marchés qu’ils y occupent le rôle de structures spécialisées prenant des paris sur l’avenir, ce qui revient à spéculer sur l’attaque des monnaies…

Aucun encadrement des banques s’il se veut exhaustif, à moins de tromper le monde, ne peut donc se passer de son corolaire : l’encadrement des « hedge funds », dont l’avènement est la consécration internationale de l’économie souterraine mise sur le même plan que l’économie dite légale. Car voilà ce qu’à engendré le déséquilibre de l’économie virtuelle par rapport à l’économie réelle, ni plus ni moins pour les économies parallèles qu’une forme de titrisation du trafic d’armes, d’animaux ou de drogue, en dernière analyse.

Une cellule spécialisée au ministère de l’économie où, pour reprendre une expression de Roosevelt  » il n’y a que des voleurs pour attraper d’autres voleurs » devrait donc être dévolue à la préparation de lois internationale visant la modération de l’influence des « hedge funds »… afin de prévenir la défaillance du système de régulation des marchés… . Cette cellule pourrait avoir aussi pour ambition la création d’un organisme moins corrompu et plus juste que les organismes de notation du marché… .

5 La relance :

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Il est aussi nécessaire que l’intention directrice de l’état soit de pratiquer une politique de croissance écologique. C’est à dire, ayant considéré que les ressources en quantités finies imposent de repenser la notion de « croissance » et de « PNB » seulement comme ce qui mesure des gisements d’emplois pas forcément cher en consommation de ressources, mais opposable aux créations de richesses qui n’améliorent pas le niveau de vie qualitatif. Ce qui détermine donc l’adoption durable d’une fiscalité écologique.

L’état cherchera des gisements de croissance dans les secteurs :

– de la transition énergétique écologique.

– la relance du bâtiment par l’incitation à la rénovation et l’adaptation aux normes écologiques ; ainsi qu’en maintenant un niveau élevé de construction de logements à caractère social sur un modèle durable.

– concernant la distribution : l’état peut agir en soutenant les réseaux écologiques locaux de distribution ( développement des ventes aux particuliers des maraichers locaux…)

– et cherchera à l’agriculture intensive des monocultures trop riches en pesticides, l’alternative de l’agriculture écologique aux rendements égaux voir supérieurs en cas de sècheresse, ce qui permettra de revitaliser les sols.

Du point de vue de la financiarisation de l’économie, la croissance écologique se distingue en adoptant ce parti-pris relativement à la dette des ménages, des collectivités ou des états, qui veut que soient employés tous les moyens juridiques possibles ( contestation de contrat, élaboration de nouveaux échéanciers) qui tendent à modérer et plafonner les intérêts de toutes dettes.

( la section dévolue au ministère de l’économie à la création de lois internationales visant à réguler les flux financiers des « hedge funds », pourrait travailler, parallèlement, à l’étude détaillée des  » contrats de partenariat privé/publique; et aux autres contrats pérennisant la dette des collectivités dans le but de prévenir à toutes arnaques…)

La baisse du pouvoir d’achat des ménages sera, elle, compensée par le jeu des aides sociales ciblées pour compenser la baisse du revenu moyen due à l’augmentation des taxes, par l’amélioration de la couverture maladie, du statut de locataire, et du droit aux transports en commun.

( A noter que la taxe carbone si elle se développe ne doit pas donner lieu à un marché spéculatif de la revente des bonus et malus écologiques par les entreprises. Ce qui rendrait virtuelle la baisse de l’empreinte écologique de l’industrie française. De plus, imaginée à l’origine par les écologistes, il est important de rappeler que les revenus de la taxe carbone étaient initialement destinés à aider les plus pauvres …)

Plusieurs analystes que je crois il faut prendre au sérieux prédisent, eux, l’éclatement de la bulle immobilière sur le sol Européen d’ici à 2015.

Cette baisse des loyers, il faudra la considérer telle une aubaine qui pourrait servir au mieux la relance de la consommation Européenne , car le soutien aux entreprises et spécialement aux PME pourvoyeuses d’emplois, aura été supporté par une banque d’investissements dédiée, palliant à la raréfaction des crédits observée sur le marché bancaire français, par la mise en circulation de taux d’intérêts bas et d’argent pas cher.

Ce qui est la caractéristique typique de la relance à l’Américaine qui doit faire contre-point à la relance Européenne Allemande, caractérisée par le contrôle des quantités d’argent mises en circulation et la consolidation des budgets des états, qu’ici on qualifiera de relance par l’austérité, tant les risques de blocages de l’activité qu’elle fait peser sur l’économie de la zone Euro, sont importants.

6 La dette souveraine :

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Ainsi, cet argent mis à la disposition des entreprises proviendra de ce que l’état-providence insuffisamment financé par l’impôt et les cotisations sociales, prolongera intelligemment la baisse des impôts sur les entreprises amorcée depuis 20 ans ; en profitant de la bonne conjoncture de la spéculation des marchés sur sa dette souveraine. Laquelle est rendue possible par l’investissement des excédents des pays émergents dans la dette souveraine des pays du nord, nouvelle hiérarchisation inversée des marchés qu’on peut qualifier de tendance profonde de l’économie du début du XXIème siècle.

Dans ce sens, et à dessein de bénéficier de taux d’intérêts peu élevés, monsieur le Président, un évènement dans l’économie mondiale qui tarde à se concrétiser, a certainement dû intéresser votre curiosité, car il constitue pour la France une source certaine d’argent pas cher, si les mouvements sur les marchés des devises devaient reprendre.

Même si l’Europe devrait être la propre détentrice de sa dette, à certains égards, comme la réserve fédérale Américaine détient 60% de la dette Américaine ou à l’instar du Japon – il n’est pas indifférent, cependant, que l’Elysée suive, lors des 3 prochaines années, le mouvement que la Chine souhaite amorcer pour procéder à une libération de la balance de ses capitaux, par une diversification de ses réserves de change, au profit de la décroissance de ses réserves de dollar ; suivant un mouvement ascendant du degré de convertibilité du « Renmibi » (le Yuan) selon une fluctuation face aux autres devises actuellement de 3% qui d’ici à 10 ans, devrait fluctuer à l’augmentation jusqu’à 20% par rapport au dollar. Ce qui selon les analystes chinois devrait passer par une intensification des prêts à l’étranger en Yuan, pour les banques chinoises. Et d’ici 5 à 10 ans, par une ouverture des transactions de biens immobiliers ( actions et obligations de son économie ) a des investissements étrangers. Votre rôle en la demeure pourrait être celui de facilitateur et de conseil auprès du Président Chinois, avant que ce rôle ne soit phagocyté par les agents de  » Goldman Sachs ».

Car, en plus de nouvelles parts de marché pour les entreprises, cela augure pour la zone Euro, et spécialement pour la France un taux bas pour le financement de sa dette, dont le faible taux d’emprunt pourrait compenser les points de croissance que font peser sur l’économie les 33 milliards  de réduction du déficit que vous avez prévu d’organiser.

Mais, encore une fois, précisons qu’en la matière, la réunion et la détention des dettes européennes par un état Européen fédéralisé, vaudra toujours mieux d’autant que cette centralisation peut et devrait augurer cette nécessaire harmonisation fiscale des entreprises Européennes qui, après la circulation des capitaux pourrait et devrait être l’occasion de défendre ce fameux socle social commun qui, actuellement, manque à la défense des intérêts des salariés Européens. A défaut d’un seuil de protection social commun pour une ère qui concentre tout de même 20% de l’économie mondiale, contre 19% pour l’économie Américaine et 14% pour l’économie Chinoise… .

Aussi, monsieur le Président faîtes rayonner en France et ailleurs le rêve, la conscience, le besoin d’une Europe, partenaire particulier des États-Unis, et actrice majeure dans un monde multipolaire, sur lequel pèse, malheureusement, le risque d’un embrasement généralisé du monde musulman…

7 Les grands risques systémiques :

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A noter que si un ralentissement sur le marché des devises devait augurer prochainement une nouvelle crise économique mondiale, celle-ci pourrait avoir comme point de départ réel l’endettement des étudiants Américains ( 1000 milliards de dollars ) ou l’endettement relatif aux cartes bleues qui ont largement été titrisés sur les marchés financiers internationaux dans le même agrégat financier que celui des subprimes…

Ou alors, la baisse attractive des bons du trésor Américains, délaissés au profit d’autres réserves de change, pourrait provoquer un effondrement du financement de l’économie Américaine, à terme, entrainant la paralysie de l’économie mondiale…

Ou alors, la paralysie du marché des devises pourrait avoir pour origine profonde un taux d’usure de la Terre et ses ressources, supérieur aux hypothèses les plus pessimistes…

8 Andorre :

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Je terminerai en précisant combien je suis persuadé qu’aucune politique économique moderne ne peut procéder à un relèvement économique sans s’attaquer au « shadow banking » de son économie qui lui est le plus préjudiciable. A savoir ici : sans s’attaquer à Andorre, le paradis fiscale historique de la France et comme un curieux hasard aussi celui de l’Espagne.

Car si les paradis fiscaux cachent 50% des investissement mondiaux ( certes qui reviennent dans le circuit spéculatif mais sans qu’aucun bénéfice soit soumis au prélèvement pour le bien commun ) – ce ne sont pas 20 milliards d’économie de dépenses de l’état, ni même 20 milliards de crédit d’impôt pour les entreprises qui seraient possibles ; mais d’après mes estimations c’est une manne supérieure à 70 milliards d’Euros qui viendrait soutenir le budget de l’état. Sans qu’il soit même besoin de recourir aux impôts indirects, comme la TVA, injuste car elle grève le pouvoir d’achat moyen ; quand les paradis fiscaux sont ni plus ni moins : que de l’épargne défiscalisée illicitement, ce qui est encore plus injuste… .

En espérant que ces pistes de recherches auront des suites productives, qu’elles vous aient confortées dans l’exercice périlleux qui consiste à diriger sans le soutien de la confiance populaire – périodes incontournables de toutes mandatures modernes – je vous prie d’agréer l’assurance de ma considération, l’assurance de ma foi en la nation.

Nota bene: mon prochain courrier devrait traiter de  » l’embrasement du monde musulman ».

Cordialement

Patrick Rakotoasitera

 

Monsieur Le Président de La République,

          EMMANUEL MACRON,

C’est lorsque tout parait bouché, flou, ou obscurci, que votre effort doit vous porter à reconsidérer la mécanique elle-même des prélèvements obligatoires et de la façon dont l’argent est investi ; car, pour l’heure, en instaurant un dialogue filmé avec les représentants qui se distingueront parmi le mouvement des « Gilets Jaunes »- si et seulement si vous êtes prêt à mettre en application les principes d’une politique inclusive  et participative. Ce qui semblerait compatible avec vos préoccupations à l’échelle européenne.

Quelle que soient vos concessions, vous pourriez vous prévaloir de tenter d’exercer et d’appliquer une autre méthode de l’exercice du pouvoir :

La nécessité d’écouter sa population,  supérieure à la planification des marges de manœuvres pour le gouvernement ; par exemple sa capacité à dégager des budgets en cas de désastre. Car le citoyen est le cœur de la Nation.

Mais encore une fois, Monsieur le Président, prenez garde de ne pas vous aliéner les populations de France, les unes après les autres. Si en politique l’espoir des peuples est dangereux, la furie du Peuple peut abreuver des sillons de sang d’un pur.

Certes, vous avez permis aux modestes retraités d’échapper à un impôt qui risquait par trop de les léser. Certes, vous avez concédé aux allocataires du SMIC une revalorisation utile de leur revenu. Et toutes les nouvelles mesures qu’ont obtenues les délégations du mouvement des « Gilets Jaunes », l’état en sera quitte pour une somme de 10 à 20 milliards d’euros.

Mais n’est-ce pas infâme de vouloir en finir avec ceux des manifestants pour qui la lutte continue sans avoir même appliquer les soins de votre tâche à renforcer le ciment social qui lie la pyramide sociale à sa base, celle du commun des villes, en ayant compris qu’on ne peut pas vivre dignement avec le RSA, ou une retraite incomplète pas plus honorable pour l’Humain que la condition des familles monoparentales à bas revenus, ou des jeunes laissés pour compte.

Vous ne pouvez pas écraser les derniers manifestants comme il semble que cela se fasse encore avec les « migrants » dans beaucoup de villes en France.

Vous risqueriez de déclencher une explosion de haine , et les réserves de citoyens mécontents sont légion .

Autour de Paris, les lycéens ont manifestés, mais globalement, la révolte n’a pas gagné les cités dont, pour le coup, l’organisation de l’économie parallèle joue comme un ferment de stabilité.

Mais nous sommes au XXI ème siècle, les cloisons invisibles qui isolaient les membres d’une même catégorie sociale, sont franchissables depuis l’avènement de la communication électronique. Et les classes sociales des déciles de revenus les plus favorisés au fond, n’auront besoin que très peu d’être informé des réalités de la misère sociale qui les entoure, ainsi que des raisons profondes pour lesquelles on ne peut pas blâmer les « Gilets Jaunes » de vouloir manifester encore – alors même que votre intention d’ouvrir un dialogue et de recourir à une concertation nationale ne peux et n’a pas été entendu par celui et celle pour qui, dix euros est une somme importante ! Le comprenez-vous ?

Si Monsieur Nicolas Sarkozy est la personne qui vous conseille de manier le bâton et la friandise, n’hésitez pas à faire relire les lettres que je lui ai adressées durant sa présidence. Il n’a jamais voulu croire que le tissus social doit être souple et élastique avec, compte tenu des modifications de la structure du travail, des capacités à faire rebondir vers des positions meilleures tous les abandonnés, les exclus d’hier, aujourd’hui et demain. Il a toujours préféré être abondé en idées telle que « Interpol du délit financier « , dans sa bouche devenu : « FBI du délit financier », etc.  Plutôt que de croire qu’il faudrait qu’il choisisse d’être un grand Homme aux yeux de l’Histoire et de ces circonstances exceptionnelles – plutôt qu’un serviteur de l’injustice … rien à faire, il n’a fait que modérer la vilenie des puissants a vouloir faire intégralement supporter le coût des dépenses sociales de l’Etat par la majorité des déciles de revenus inférieurs. Et en définitive, en 2011 les plus riches ont été fortement imposés, et monsieur Sarkozy s’est lancé dans une Guerre désastreuse pour finir.

Ne faites pas comme lui. Cordialement. Patrick Rakotoasitéra

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Je certifie sur l’honneur être le créateur de tous les tableaux que vous verrez dans ce dossier.
Patrick Rakotoasitera

Tel : 0641909103

site : www.patrick-rako.net

Patrick Rakotoasitera

2017 : début de cotation : vente de « assassinat d’un chef papou en Indonésie » par la maison de vente JONCQUET de Boulogne
Exposition « des signes, des symboles et des corps « ( 140 créations exposées) Ferme neuve à Grigny
Exposition à L’Eden, Brasserie de Boulogne
2016 : Exposition et vente aux enchères ; PIASA faubourg Saint Honnoré
2015 : 10 éme salon des arts Afro-caribéens de Grigny
Exposition collective : Mairie de Boulogne
2014 : Portes ouvertes, Mairie de Boulogne
: Participation prix André et berthe Noufflard, Nogent
2013 : « Prix coup de coeur » Chorum et handicap
2011 :Exposition galerie « ETAIS » Chatelet, Paris
« Art en Capitale » au Grand Palais
Exposition Mairie de Boulogne
2010 : Artiste permanent Galerie Everarts Paris
2009 : « Art en Capitale » au Grand palais
Exposition Mairie de Boulogne et atelier ouvert
5ème salon des arts Afro caribéens de Grigny
Salon des arts Plastiques de Grigny
2008 : 4eme Salon des arts Afro-caraibéen « Prix des artistes » pour le tableau « l’allégorie du secret du pouvoir de l’écriture »
2006 : Participation aux ateliers ouverts de Montreuil organisée par la Mairie de Montreuil
2005 : Participation aux ateliers ouverts de Montreuil
Exposition au Centre Culturel « l’Albatros » Montreuil
2004 : Exposition peinture à l’huile à l’Espace Culturel de Villejuif
Exposition « Les Hommes nus » dans un atelier à Boulogne
2003 : Exposition collective « For intérieur » au Centre Georges Gorse Boulogne
Exposition rétrospective au « chat perché » Montreuil
2002 : Exposition « perspective » Centre Georges Gorse Boulogne

Exposition Paris XIII restaurant « Sainte Marie »
2001 : IX Salon d’art plastique au Centre Culturel de Dreux
2000 : Exposition au Centre Culturel Georges Gorse de Boulogne
Exposition à la Mairie de Paris XIII
1999: Organisation d’une exposition d’art et d’artisanat malgache au Centre Culturel du Lièvre d’Or à Dreux
Rassemblement d’un collectif de jeunes peintres à Montreuil
« Vision de l’environnement »
1998 : Exposition salle des fêtes de Clamart
VIII ème Salon d’arts plastiques au Centre culturel de Dreux
1997 : Exposition en plein air Parc Eric Satie organisée par la Mairie d’Arcueil
Exposition Centre Culturel Wladimir d’Ormesson à Ormesson
VII ème Salon d’arts plastiques « Prix du jeune créateur »
pour « la marche vers le soleil »
Exposition malgache à la Mairie du XIV
1996 : Exposition au siège de la Poste à Montparnasse
Participation à la peinture du décor de la pièce théâtrale « Juste un cri » de Serge Poncelet au Lavoir Moderne Parisien
Exposition au VIème Salon d’Arts plastiques de Dreux
1983 : Exposition au Petit Palais pour concours Victor Hugo

Démarche artistique : l’ETHNO-SURREALISME
D’André Breton, à Salvador Dali, en passant par Marcel Duchamp, les surréalistes sont mes prédécesseurs sur les chemins de création que j’explore depuis plus de Vingt ans. Du surréalisme, j’ai hérité le goût de plonger dans la civilisation africaine, à laquelle m’enracinent mes origines malgaches. N’étant jamais retourné à Madagascar depuis ma naissance, mon propos sur l’Afrique ne pouvait qu’épouser la démarche surréaliste, comme il épouse les limites d’un rêve éveillé.

Le rêve d’une conscience qui placerait l’ Humain au cœur d’une forêt de symboles directement reliés aux signes de l’Univers. Le rêve d’une Humanité, une et indivisible, détentrice d’un savoir ésotérique que l’on retrouve universellement chez toutes les civilisations primordiales.

Depuis 1997, date de la remise du prix « jeune créateur » pour ma participation au VIIème salon d’arts plastiques de Dreux, récompensé alors pour le tableau ici présenté : « la marche vers le soleil » ; il s’est agi de rendre compte d’un maximum de peuples premiers, en un détour mystique et ethnographique qui compose, depuis, l’ETHNO-SURREALISME dont je suis le représentant.

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L’ETHNO-SURREALISME s’inscrit dans le courant de l’ART CONTEMPORAIN AFRICAIN. IL permet de procéder à des décalages des repères bibliques et mythologiques occidentaux grâce à la mise en avant des symboles primitifs et ancestraux, et à l’abondance de références à d’autres civilisations : ainsi dans « l’Allégorie du secret du pouvoir de l’Ecriture », tableau de 100 x 120 cm, des années 90, la question du rapport des intellectuels au pouvoir, et de leur usage de l’Ecriture dans leurs combats – est transférée dans un contexte égyptien et africain , où la question est explorée dans l’allégorie représentée ( Prix des artistes au salon afro-caribéen de Grigny en 2008 )

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Faute d’avoir pu entrer en contact avec les peuples premiers ou primordiaux , ma démarche repose pour l’instant sur l’étude des travaux d’anthropologue et de leur documentation photographique dont j’extirpe là un visage, là une main, ici une parure afin de reconstituer de toute imagination les personnages qui peuplent mes peintures suivant une création qui se veut toujours originale et inédite.

Toile représentative de mon travail en l’an 2000 : « Eve, Caïn et les esclaves », peinture à l’huile sur toile de 200×150 cm, qui présente Eve et ses enfants sur un trône porté par des esclaves devant la mer, illustre cette intention ETHNO-SURREALISTE qui est aussi la mienne de provoquer chez autrui le déclenchement des spirales du rêve sans recourir à l’iconographie onirique habituelle du SURREALISME.
Ici (ci-dessous) Les verrous de l’imagination sont forcés grâce à l’utilisation de la « _8éme couleur » à savoir le titre du tableau qui doit sensibiliser le spectateur à une approche incongrue mais respectueuse de la GENESE. Eve est noire de peau , premier pied de nez surréaliste ; et l’on apprend qu’ADAM et EVE vivent au sein d’une humanité où règne l’esclavage…. La finalité de cette démarche étant d’interroger l’œil du spectateur autant que de stimuler la réflexion

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« Les penseurs », huile sur toile ( 120×120 cm), encadré de moulages de dents , fait partie de cette série de « TABLOBJET » ( tableau + OBJETS) que je présente sur mon site http://patrick_rako.nuxit.net depuis 2006 . Ou quand l’ETHNO-SURREALISME consiste aussi à provoquer des collisions non plus linguistiques au sein de l’image, mais également des collisions culturelles, vectrices de sens ou de non-sens, en mettant en scène l’antithèse de l’homme moderne : l’homme primitif aux prises avec des objets réels issus de la consommation de masse, par un jeu d’association entre objet réel, image peinte et titre évocateur.

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Cherchant à démultiplier la charge symbolique du tableau, dans mon approche plastique j’use des quatre éléments comme d’un révélateur. L’EAU est un élément que j’aime à représenter , ici avec : « les Trois grâces », grand tableau à l’huile sur toile de 100×170 cm, est évoqué l’aspect commercial de l’eau buvable sous forme de sodas ou de boissons alcoolisées.

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Et fidèle à la tradition surréaliste de détournement des objets je peins sur des supports inhabituels ( fenêtre, porte, fond de canapé … etc )
Car sitôt qu’une vision m’envahit il me faut la projeter sur le premier support que je trouve dans mon atelier. « Vision » étant un terme non parfait pour qualifier l’élément moteur de ma démarche. En fait s’agit-il de mots pensées, d’impressions, d’images , de concepts qui entrent en collision et qu’irrémédiablement je dois mettre en forme. « Totem » objet peint en relation avec l’ EAU : une planche de surf, est l’une de ces visions.

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Voici quelques tableaux primés en 2013 pour le concours « Chorum et handicap » : « Adam le chaman », encadré de briquets qui mêle les éléments : l’EAU et le FEU, l’EAU et la TERRE.

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« Vison d’EVE » encadré de cannettes, restitue une Eve dubitative entre la source originelle d’une EAU créatrice, et la réalité contemporaine d’une eau désacralisée.

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Autre tableau ayant reçu le « prix coup de cœur Chorum 2013 » : « Paradis du peuple primitif façon art brut » :

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Avec ce tableau qui a nécessité l’emploi de 9 pinceaux zéro, ma démarche est explicite : surréaliste, je cherche à propulser le spectateur dans un espace-temps où ce qui parait impossible et surréaliste se révèle à postériori : domaine du réalisable, du possible et du réel.
Dans « Paradis du peuple primitif façon art brut », une tribut de sauvages dont les chefs sont en sustentation au dessus de la SEINE , devant l’ILE SAINT-GERMAIN d’ISSY LES MOULINEAUX – se promènent devant la statue de DUBUFFET : « la Tour aux figures « bien connue des boulonnais. Surréaliste ? Impossible ? Non ! Pas même ! Le chef cérémoniel , son chaman et un prince sont debout sur un bateau que le tableau ne montre pas. Sur l’ILE SAINT-GERMAIN, dans cet espace-temps, on organise la réunion annuelle des peuples primordiaux … ( blague surréaliste : « et c’est sponsorisé par Coca-Cola ! « )

Mon travail plus récent m’a conduit, après avoir décliné ma démarche ETHNO-SURREALISTE, au-delà de l’utilisation de l’iconographie ethnologique, en « TABLOJET »ou rêve futuriste – à aborder un aspect plus réaliste , mais là en accentuant l’onirisme de la représentation du sujet par un trait proche de la bande dessinée.

Le tableau suivant traite d’une « Révolte Papoue en Papouasie-Nouvelle-Guinée » ( 2016 ) :

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« Papoose Genocide » rend hommage au courage du peuple INDIEN et au courage qu’il a fallut et qu’il faudra au peuple PAPOU.

PROPOSITION DE VISUEL POUR LA CARTE DE VŒUX :
« Eve,Abel et Caïn, assis sur le Trône de lumière au milieu du Grand Système Solaire »

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Messieurs pensez-vous que la guerre de Syrie laissera place aux accords de Shangaï, lorsque les martyrs d’Idlib seront tous morts ,enchainés, violés ou torturés dans les prisons de l’armée loyaliste de Bachar el Hassad ? Pensez-vous sérieusement que la mort de mes guerriers signera l’avènement du nouveau monde que vous esperez tous ?

Soyez assurés que non ; le silence médiatique sur ce nouveau massacre n’empêchera pas mes sens d’être assaillis par les cris de ceux qu’on assassine. Et lorsque mes sens sont irradiés de douleur, à l’acmé de mes pleures , les oiseaux me répondent, les feuilles des arbres tremblent ; certain disent que je suis un Homme-Oiseau, d’autres ont découvert mon nom mystique; mais toujours et de jour en jour, mes capacités croissent à mesure que les consciences s’éveillent.

Quel rapport avec ce qui a lieu actuellement à Idlib me direz-vous ? Simplement que je suis un chaman qui ressent les courants chtoniens et ioniens de la Terre, et elle est douée de synesthésie la Terre. Aussi quand bien même les américains penseraient que le climat se maitriserait avec des boutons comme une centrale nucléaire ; ayant suivi de près cette affaire pour en avoir été l’un des cobayes, à ces américains je dirais que cette arme de destruction climatique dangereuse, seule la Terre peut en jouir, car seule la Terre quand les civilisations arrivent au point culminant de leur maitrise technique décide du sort des Hommes.

Dieu, Lui, accorde aux justes la maitrise de certains éléments climatiques. En moi, cela est les spirales mystiques, la grande Géométrie à laquelle accède la conscience comme si elle touchait un plafond de verre dont chaque point qu’elle impacte la relie au centre de la Terre; faudrait-il encore parler de la Mathématique Symbolique qui ne se suffit pas à elle même s’il est question uniquement  de parler des nombres qui structure l’Univers car comme l’arbre est conscient et communique biochimiquement avec les êtres qui l’entourent, l’Univers jouit en son coeur d’une conscience qu’il partage avec les planètes, et les planètes aussi étrange que cela puisse paraitre rendent compte à ce coeur conscient, cette force invisible mais partout présente, de l’action des êtres qui les peuplent.

Or, croyez-moi, je peux faire des ravages,et comme vous chinois et américains vous êtes mal comportés sur le champ de bataille ( les américains pour avoir abandonné le Kurdistan et ne pas avoir poursuivi l’Etat-Islamique dans le desert) , il est fortement probable que l’année prochaine je décide d’accentuer la force des cyclones qui ont ravagés vos terres cette année.

A moins que l’armée des 30000 hommes chinois déployés en Syrie ne sécurise les abords d’Idlib, et interdise à tous assaillants d’approcher sous peine de mort.

Aux russes, je dirais seulement que belle technologie ne rime pas avec belle idéologie. Vous faites la guerre tout azimut et la population russe , tôt ou tard, se révoltera comme lors de la grève des usines « rako », il y a de cela un temps que les moins de vingt ans ne doivent pas ignorer. Comme le fait que nous sommes proche d’une nouvelle explosion atomique d’origine inconnue, telle que celle qui eut lieu avant la première guerre mondiale. Cette fois, également en Sibérie , mais en visant le tombeau de Genghis Khan et de ses descendants. Au moins alors,les chamans qui dorment verraient les écailles toutes tomber de leurs yeux embués.

Mes peuples, créez les routes de l’espoir au lieu que d’accentuer la déroute désespérée des peuples du monde.

         PATRICK RAKOTOASITERA

               Qu’ est-ce que l’économie symbiotique ?

Qu’est-ce qui distingue l’économie du profit de l’économie symbiotique ?

Dans son essai sur l’économie symbiotique, Isabelle Delannoy tente de rendre compte d’une économie à mille lieues de l’économie du profit, celle décriée de la financiarisation extrême de tous les secteurs économiques dont le but principal est l’accumulation des gains à tous prix. A rebours, l’économie symbiotique qu’Isabelle Delannoy présente comme l’économie du futur, se veut respectueuse des conditions de production, de partage du capital et place au cœur de sa stratégie le respect de l’humain et de l’environnement.

Immédiatement l’économie symbiotique laisse deviner qu’elle est ce par quoi l’énergie issue de l’extraction fossile ( charbon, gaz, pétrole) qui totalise plus de 86% de l’énergie que nous consommons, sera supplantée par l’utilisation des énergies renouvelables, disponibles en quantité illimitée, que représente le solaire, l’éolien, ou l’énergie hydraulique. Mais l’économie symbiotique qui réalise la symbiose entre le travail, l’humain et l’écosystème dans lequel l’homme vit, est aussi une myriade d’innovations, d’entreprises collectives concernant tant l’organisation du travail qu’intéressant tous les secteurs d’activité, pêle-mêle, allant de l’industrie au tertiaire, de l’architecture à l’agriculture ; et qui peut théoriser aussi l’écoconstruction ou tous ce qui est relatif à la bonne utilisation des infrastructure, des machines, des outils ; ou concerner, ici, une végétalisation de façade ; là : l’invention d’une monnaie alternative.

En réalité, l’économie symbiotique est une économie responsable ; mieux : un projet de grande envergure révolutionnant le comportement de l’Homme vis-à-vis de la faune, la flore et vis-à-vis de l’humain lui-même ; tant elle redessine des relations sociales plus saines, moins distendues par la course à l’accaparement du capital, recentrées autour des valeurs de partage, d’entraide et de mise en commun des biens de consommation. Elle permet d’envisager un monde où la propriété individuelle cède le pas à une utilisation collective des biens, grâce à la généralisation de la location d’objets, la mutualisation des tâches d’entreprise à entreprise, fondé sur un accès à l’information universel et un partage généralisé des savoirs, qui vise au respect, au maintien et à la pérennisation des ressources de la Terre.

Il ne s’agit pas là que d’une théorie économique ou d’un nouvel eldorado idéologique, l’économie symbiotique de l’Occident à l’Asie en passant par l’Afrique est bel et bien entrain de transformer fondamentalement, partout dans le monde, nos modes de production agricole, comme elle est en passe de renouveler et remodeler les paysages urbains , en révolutionnant les règles de la production jusque là établies.

Ainsi animée par de plus en plus d’agriculteurs dans le monde, la permaculture agricole, comme on peut la voir pratiquée en Autriche dans la vallée de Lungau, rompt avec les monocultures extensives pratiquées depuis la seconde guerre mondiale, dont on connait maintenant l’effet désastreux sur l’appauvrissement des sols et l’intoxication aux pesticides des consommateurs de fruits et légumes. Bien souvent à l’échelle de la parcelle, ces exploitations «  à taille humaine «  consistent à faire coopérer en synergie un ensemble de plantes complémentaires engendrant des relations nutritives entre elles permettant de réduire au maximum les intrants, soit les engrais. Car ces plantes attirent une diversité d’hôtes et de prédateurs qui affranchissent l’agriculteur de l’utilisation de pesticides et autres produits phytosanitaires. Cette nouvelle forme d’agriculture qui multiplie les variétés et les espèces cultivées sur une même surface est d’autant amenée à se développer qu’elle aurait des rendements dix fois supérieurs à la moyenne des exploitations maraîchères spécialisées, a-t-on mesuré en France.

Agriculture des petits producteurs et des petites surfaces, dont on espère que d’ici à 2025 elle aura supplanté le modèle des monocultures des grandes exploitations en France, la permaculture va de paire avec les dits circuits courts de vente ( amap et autres ) qui furent lancé au Japon en 1965, après un scandale d’intoxication au mercure des populations de la baie de Minamata. Des mères de famille se réunirent pour initier un mouvement de réseaux locaux d’agriculteur alimentant un réseau local de consommateurs de leur production de fruits et légumes de saison : les »Teikei ». L’initiative a eu un tel succès qu’en 1993 les Teikei comptèrent 16 millions de membres.

L’économie symbiotique respectueuse dans l’utilisation des ressources essentielles est particulièrement performante dans la gestion de l’eau. A travers le monde, en Egypte, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Italie, les eaux usées sont réutilisées pour faire pousser des forêts , ce qui en plus de végétaliser les abords de la ville, ou les zones désertiques améliore la qualité de vie des habitants en offrant de nouveaux débouchés pour l’agroforesterie. En Chine, sur les rives du Yangtsé, Wuhan, quartier littéralement posé sur l’eau est spécialisé dans l’épuration végétale qui consiste à filtrer les eaux usées uniquement grâce à une grande biodiversité de végétaux. Les joncs, les bambous, les roseaux y sont efficaces pour éliminer les charges organiques grossières. Les iris et les nénuphars dépolluent le cadmium, le zinc, le cuivre et   éliminent l’atrazine, le pesticide. Ce qui permet à ce parc de traiter 10000 mètres cube d’eaux usées journalièrement, en diminuant la consommation d’énergie, sans générer aucun rejet, ou déchet.

Dans le secteur industriel, l’économie symbiotique fourmille d’inventions révolutionnaires, tel celle réalisée par Rémy Lucas avec le goémon, l’algue des plages bretonnes, que cet industriel a réussi à transformer en bioplastique, potentiellement capable de remplacer 10% des plastiques actuels. Adrian Bowyer, lui, tente de révolutionner le secteur des imprimantes nouvelles génération avec son imprimante 3 D REPRAP entièrement autoréplicable qu’il distribue à faibles coûts dans le but de libérer les moyens de reproduction. L’écologie industrielle, elle, vise la réduction des émissions de carbone des systèmes productifs et économiques, quand l’écoconception cherche à concilier conception, fabrication de produit et protection de l’environnement et conservation des ressources en basant la production sur la durabilité et l’optimisation du cycle de vie de l’objet. Aussi, la frontière n’est plus si nette entre producteurs et consommateurs dans l’économie symbiotique, parce que avec des concepts comme l’open source, les entreprises s’ouvrent à une diversité d’acteurs extérieurs : chercheurs, entreprises partenaires, clients, étudiants etc, ayant droit d’utiliser , de modifier, de partager librement les logiciels de l’entreprise ; ou en étant invités à collaborer au processus d’innovation. Autre caractéristique, la production de biens et de services exercées par des sociétés ( principalement  coopératives ou ayant des visées sociales ) se distingue par le délaissement de la recherche de profit immédiat privilégiant plutôt la finalité du service rendu   à la collectivité ou aux membres de la société, selon de nouvelles formes de gouvernance en entreprise marquées par la démocratisation des décisions, tandis que dans la répartition des revenus, au capital est préféré la primauté des personnes et des bonnes relations de travail.

Sans nul doute, l’économie symbiotique est entrain de réussir la symbiose de la sphère technique , de la sphère vivante et de celle spécifiquement humaine dont la croissance de l’interconnexion entre les hommes a tissé une pellicule de pensée enveloppant la Terre d’un système complexe de communication. Or, impulsé par une communication virtuelle maillotant la Terre, l’économie symbiotique aura permis et la diffusion des savoirs et la mise en réseau des acteurs de son économie en constituant le noyau communicationnel autour duquel se diffusent toutes les nouvelles idées et s’agrègent toutes les bonnes volontés. Par le biais de l’économie symbiotique l’être humain opère une réconciliation avec son écosystème, capable dans un futur proche de réduire de quasiment 90% notre utilisation de matière, en remplaçant par exemple l’utilisation du métal et des minerais par le recours aux plantes accumulatrices propre à dépolluer les sols en agrégeant les minerais dans les feuilles de la plante … Il aurait encore fallut parler des Data-center où sont accumulées les données numériques relatives à chacun, dont la grande production de chaleur peut permettre d’alimenter des piscines chauffées, où de faire fonctionner des serres à légumes. Dire qu’il est possible de créer des villes autonomes en eau, en énergie, bordée d’immeubles-forêts, de jardins filtrant, sillonnées par des autoroutes à vélo et véhicules autoconstruits. Pour bien insister sur les qualités de cette nouvelle théorie économique qui réalise la symbiose entre l’intelligence humaine et la richesse des écosystèmes naturels grâce à l’ensemble des outils de la technosphère propre à minimiser l’impacte écologique de l’homme sur son environnement.

Tout reste à découvrir dans le livre « l’économie symbiotique » de Isabelle Delannoy…

 

Que mes Hommes pardonnent mon silence, mais croient bien que point je ne renonce.

Il m’aura fallut en sous main affronter l’armée russe ( polonaise) qui m’a empoisonnée d’un poison dont le colonel russe m’avait remis l’antidote, pour, après avoir guéri sans recourir à cet antidote, comprendre que l’armée russe, bien que ne manquant pas de ressources vive, était à bout de souffle ; et par ailleurs, considérer les enjeux religieux du conflit syrien.

En effet, et sachez-le factions armées ou dites rebelles, alors même que l’occident après l’intervention courageuse de Monsieur TRUMP, de Monsieur MACRON et de Madame MAY est disposée à nouveau à nous aider, nous nous devons de donner à la communauté internationale les gages qui assurerons et notre victoire militaire et l’instauration d’une ère de paix durable dans la Syrie de demain.

Aussi et pour répondre aux angoisses de la communauté chrétienne syrienne pour la défense de laquelle le pape françois est prêt à actionner tous les leviers militaire à sa disposition, nous devons clairement nous positionner. Je propose donc que cette présente missive soit le renouveau de nos liens avec la communauté chrétienne. Chaque faction aura à se définir relativement à ma position, en affirmant haut et fort qu’elle s’engage à ne pas détruire l’oeuvre de l’Apôtre PAUL, ses églises comme les communautés qui lui sont resté fidèles .

Concomitamment et même si cela répugne certain, ce qui de mon point de vue est injustifié, nous devons honorer le peuple juif d’avoir ouvert les yeux du gouvernement de monsieur NETANYAOU, pour la raison simple que si ISRAEL n’était pas militairement intervenue avant la frappe occidentale contre les installations de Bachar al-hassad, croyez le bien : il n’y aurait pas eu d’intervention de la communauté internationale et ne serait-ce que pour cette unique raison, nous devons réitérer à ISRAEL notre désir de fonder dans le futur un accord de paix avec la SYRIE basé sur un partage de l’eau équitable , ainsi qu’en envisageant, si ISRAEL en est d’accord, un partenariat d’exploitation du pétrole qui se situe entre ISRAEL et la SYRIE. Je préviens l’Armée Libre de Syrie que je serai intransigeant quant à cette reconnaissance qui doit être officielle. ISRAEL a pris conscience de l’impossibilité morale pour elle de laisser se perpétuer à ses portes un Génocide. Qu’on ne me dise pas que d’autres considérations prévalent pour elle, aucun juif au monde s’il est informé de l’existence de crimes contre l’humanité fussent-ils dans un pays dit « ennemi » ne choisirait le parti des bourreaux .

Par ailleurs, et ici, car n’étant pas sur le terrain, nous nous en remettrons aux généraux de l’Armée Libre de Syrie pour évaluer la faisabilité de cette proposition, nous, général désarmé déclarons que nous sommes prêt à entamer des négociations avec le gouvernement syrien si celui-ci renonce à attaquer les dernières positions défendue par l’Armée Libre de Syrie , notamment Idlib, en cas contraire, sur ce site nous élaborerons une tactique de reconquête du terrain perdu sur l’axe Homs- Damas que même le Général GIAP ne renierait pas….

A TOUTES LES FAMILLES EPROUVEES PAR LE GRAND MALHEUR DE LA GUERRE NOUS DEMANDONS SINCEREMENT PARDON, PARDON POUR NOTRE ORGUEIL, PARDON. A DIEU NOUS NE DEMANDONS RIEN, CAR IL N’Y A DE DIEU QUE DIEU ET LUI SEUL SAIT QUI MERITE D’ETRE ELEVE AU RANG DE JUSTE. NOUS ESPERONS SEULEMENT QUE NOTRE ACTION NOUS PERMETTRA UN JOUR D’ACCEDER A CE GRAND TITRE HONORIFIQUE QUE POUR L’HEURE SEUL ISRAEL EST EN DROIT D’ATTRIBUER AUX HOMMES …

PATRICK  RAKOTOASITERA

 

 

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Blague surréaliste : que fait le Président honoris causa de l’Afrique devant la dixième porte?  Ben un tour de poney !

Oh peuple Palestinien ne cède pas aux raisins de la colère !

Toi Mère de nos enfants enseigne autre chose que la misère,

Vole dans mon œil, oubli toutes ces guerres et ces deuils, vole

Au destin de celui qui te succèdera le cercueil de ton œil,

Que tombent les écailles des yeux embrumés de rêves et de fumée ;

De la renaissance de ta pensée dépend le sort de la guerre, et Sept, cette fois ne peux me contredire, si en ton cœur en plein centre,

Tu trace une verticale vers ton âme : réveillée elle t’enseignera si son champ est large comme une bille qui verrait à cent mètres son calo,

L’indicible bienfaisance de la fraicheur de la Paix sûre, sur, de notre corps, le halo, hello, holà, héla, Élohim …

N’ais donc pas peur de revendiquer l’isthihad qui mène aux mouvements pacifiques, YErets Israêl est un adolescent rebelle que tu ne vaincras pas autrement que par la force de l’Amour, celui qui donna à JESUS l’occasion de vaincre, que tu dois faire tien, tienne et sien,

Tu peux réveiller les murs blanchis d’ennuis, de haine de fureur et de cris, si cela te parait réalisable, en JESUS le messie, cela , tu en conviendras ne peut être qu’en l’action de paix, la révolte silencieuse et l’endurance au mal, comme une action symbolique vaut mille coup de feu, dix mille prières, et cent mille joies.

Alors, conte à tes enfants l’expérience de la Grandeur de Dieu sans jamais décider à Sa place qui doit rendre justice des actes des Nations

Et tel le Poisson plonge dans l’Océan des béatitudes pêche la Vie et seulement la Vie .

Nota bene : dès que possible je ferai parvenir par l’institut du Monde arabe de Paris : le tableau «  Eve, Abel et Caïn sur son trône de Lumière au milieu du Grand Système solaire «  qui rejoindra, inch Allah, les autres œuvres des artistes internationaux destinées au futur musée de la Palestine de Jérusalem Est …

 

Messieurs les généraux, monsieur le Président Vladimir Poutine, par cette présente veuillez considérer que l’Armée Libre de Syrie de la Routha orientale accepte les termes suivant d’un accord de cessez le feu :

1 / le cessez le feu durera 1 mois

2/ l’aide humanitaire ne sera pas entravée par l’armée loyaliste de monsieur Bachar al Hassad

3 / l’Armée Libre de Syrie n’étant pas une armée conventionnelle chacun des partis en présence devra comprendre qu’il sera difficile de respecter un cessez le feu unilatérale, mais durant ce mois de reflexion et de repos, je m’engage à chercher auprès des milices qui composent l’Armée Libre de Syrie un vote prenant en compte chaque combattant et, j ‘en suis certain nous arriverons à une décision collective.

4 / Par ailleurs, nous n’irons pas vers une voie de retrait de la routha orientale sans le consentement de chaque combattant et pour des raisons stratégiques qui n’échapent à personne, d’abord parce que nous n’y sommes pas prêt, ensuite en raison de nos divisions sur le sujet, aussi monsieur le Président Vladimir Poutine ne demandons pas aux combattants ce qu’ils ne peuvent accepter, et puissiez vous comprendre qu’en l’ état cette région a besoin de repos, de calme et de soins : le monde nous regarde et nous nous battons vraiment ignoblement si vous voulez mon opinion; puissiez-vous donc ne pas opposer votre véto à cette résolution cruciale de l’ONU.

PUISSE DIEU NOUS PARDONNER UN JOUR, PUISSENT LES FAMILLES EPLOREES DE QUELQUE CAMP QU’ELLE SOIENT ACCEPTER MES CONDOLEANCES.

PATRICK RAKOTOASITERA

LETTRE DU PRESIDENT HONNORIS CAUSA DE L’AFRIQUE AUX AMERICAINS, AUX EUROPEENS , AUX AFRICAINS , AUX ASIATIQUES ET AUX ORIENTAUX

Une guerre interétatique au sein des institutions des Etats-Unis, opposant le Président américain  à une partie de l’establishment américain dont les activités de l’ombre seraient d’utiliser les données des grands acteurs de l’internet pour consolider l’emprise mentale sur les consommateurs-citoyens par le biais de pressions exercées par la CIA – Cette guerre intestine qui devrait voir aux Etats-Unis plus de deux mille personnes proche de la CIA arrêtées sous l’impulsion de Donald Trump, est-elle la première grande victoire de cette conscience collective émergeante, en ce début de XXIème siècle, au quatre coins du continent commun que représente internet ? Ou est-ce une « fake news » ?

Au sein de cette conscience collective d’internet, chacun de ses animateurs semble avoir ses propres concepts pour désigner l’entité juridique, militaire et financière qui cherche à manipuler le cours de l’Histoire de nos nations en développant des tactiques de corruption des élites, en fomentant des meurtres, en alimentant et en suscitant des conflits armés,  en finançant ses activités par la production à grande échelle de drogue en tous genres, et par une participation active aux grands flux financiers du monde.

Certains qualifient cette entité de «  mafia Khazarienne », d’autre d’instance judéo-chrétienne dite des « illuminatis ». Je ne me prononce pas sur le sujet. Je n’ai pas de preuves ni de pistes suffisamment intéressantes dans un sens ou un autre.

Il demeure, du côté occidentale, que cette entité judiciairement, financièrement et militairement solidaire est constituée de députés américains, de sénateurs, d’industriels et de grandes familles possédante, tous liés par choix, par force ou par chantage à la très sulfureuse agence de la CIA.  En revanche, l’assaut du siège du quartier général de la CIA, à Langley en Virginie, par les marines, qui aurait eu lieu le samedi 18 novembre 2017, est une « fake news ». Les hélicoptères des marines auraient seulement survolé longuement le quartier générale de la CIA , pour en intimider les dirigeants, il y a maintenant deux semaines.

En fait, sans pouvoir jusqu’à présent le prouver, Donald Trump soupçonne la CIA de détenir des centaines de laboratoires de production de drogue à travers le monde, qui servent à financer ses activités militaires en parallèle du fonctionnement connu du complexe militaro-industriel américain, et quelque soit la tendance politique du président élu. Plus certainement, il cherche à mettre un terme aux enquêtes de la CIA sur son entourage proche, et pourrait se servir du ressentiment d’une partie de l’armée américaine contre la CIA et notamment son rôle trouble en Syrie où l’agence est soupçonnée d’avoir contribué à l’émergence de l’Etat-Islamique.

Tactique politique d’un président menacé ?  Donald Trump , après avoir destitué  le chef de la CIA, poursuit son but de purger l’Amérique tant de son fonctionnement hollywoodien marque de sa domination culturelle sur le monde, que de ses minorités immigrées, et de ses institutions, sans dire, si il y parvient, ce qu’il fera des programmes institutionnels américains d’écoute et de manipulation mentale des citoyens américains et des masses mondiales.

Sur le plan international, Donald Trump, si l’opposition de la Chine et de la Russie l’empêche de déclencher une guerre contre la Corée du nord, devrait jouer un rôle clef au Moyen-Orient, après la clarification de la politique israélienne des Etats-Unis et après l’officialisation du rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite. Comme si le clan sunnite, après avoir échoué à imposer en Syrie un changement de régime, et après la mise en minorité de l’Etat-Islamique, voulait poursuivre la guerre contre les chiites, en cherchant une nouvelle alliance dirigée directement contre l’Iran ; alliance pour laquelle l’engagement américain dans un sens ou un autre sera décisif …

Charge revenant à la France de tempérer les velléités guerrières de chacun, tout en sachant que le grand krach boursier qui pourrait survenir en 2018 , les banques centrales du monde , du Japon aux Amériques , ayant inondé leur marché d’argent peu cher qui a favorisé la dissémination de bulles spéculatives dans le monde, ce krach pourrait augurer un renversement monétaire planétaire auquel les chinois se préparent, les BRICS cherchant à supplanter la monnaie mondiale qu’est le dollar , par une réorganisation des circuits de production de l’argent à l’échelle mondiale.

Ce grand chambardement est possible. Il pourrait intervenir après que l’union européenne et l’union africaine auront mis en déroute les circuits de financement et de blanchissement de l’argent de la traite humaine des vagues d’immigration des africains vers l’Europe. Car les circuits incriminés devraient impliquer des réseaux organisés s’étendant de l’Afrique à l’Europe et jusqu’au Moyen-Orient.

Or, il s’agira de savoir si cette nébuleuse mafieuse coïncide avec les réseaux saoudiens démantelés par Mohamed Ben Salman, le futur roi d’Arabie Saoudite qui est l’artisan de la réorientation idéostratégique de l’Arabie Saoudite. La purge de l’état visant des personnalités proche du mouvement d’expansion du Wahhabisme rigoriste, et des familles liées à l’attentat du 11 septembre – augure, il faut l’espérer, un tarissement des financements des «  prêcheur-voyageurs » ayant assombri les lumières du Coran ; et une mise en échec des circuits indirect de financement du terrorisme.

Mais le Président français, s’il va jusqu’au bout de sa démarche d’éradication des réseaux de passeurs et de trafiquants d’êtres humains en Afrique, devra rendre compte des mouvements financiers de l’Europe ayant servis à s’attacher les services des libyens pour qu’ils «  prennent en charge « l’émigration clandestine.

Comme il devra, après le 5ème sommet de l’union européenne et de l’union africaine, réfléchir sur la portée de la responsabilité des accords commerciaux entre l’Europe et l’Afrique, car ils pénalisent le secteur agricole traditionnel africain mis déloyalement en concurrence avec les surplus subventionnés de la production agricole européenne ; ce qui paupérise les populations africaines et est devenu, avec le réchauffement climatique, un facteur essentiel de la migration de la jeunesse africaine dans les régions agricoles ruinées.

Le mouvement mondial de décolonisation des monnaie, chaque pays ou groupement de pays devant avoir une banque centrale créant sa monnaie libérée de l’emprise du système bancaire international, est possible et peut-être en cours. Russie en tête, les BRICS y sont favorable. La guerre intestine au sein des institutions américaines en précipitera peut-être l’avènement. L’effondrement attendu des réseaux politiques liés – aux Etats-Unis, en Europe, en Amérique latine, au Japon, au Moyen-Orient – aux évènements qu’a connu le monde depuis bientôt vingt ans en est peut-être les prémices.

Comme au Venezuela où la rente pétrolière a généré 1747 milliards de dollars entre 1998 et 2013, et une fuite sans précédant de capitaux vers l’étranger, expliquant en partie l’impasse financière dans laquelle le Venezuela se trouve, L’Afrique sera confrontée à des difficultés identiques tant que le système financier africain ne sera pas doté d’une banque centrale et d’une monnaie indépendante et attractive.

D’ailleurs, après s’être dotés de satellites en télécommunication qui ont désenclavé l’Afrique et rendu possible des communications vers l’Afrique à moindre cout ; je ne saurais trop conseiller aux dirigeants africains de s’entendre pour récupérer les 35 milliards de dollars (estime-t-on), saisis par les Etats-Unis lors de la destitution de Kadhafi. Car ils avaient été prévus pour servir de réserve à la future banque centrale africaine.

En Asie où les tensions territoriales et ethniques sont nombreuses, les hommes et les femmes ayant conscience du danger que fait peser sur la stabilité du monde la rivalité entre acteurs militaires et économiques régionaux, auront soin de faire savoir que l’établissement d’un droit social universel conférant des devoirs des institutions envers chaque citoyen, ne peut être propagé en Asie sans que les cambodgiens, les habitants du Laos, les indonésiens et tous les autres pays de l’Asie du sud-est, ne cherchent conjointement à tempérer les relations entre la Chine et les Etats-Unis, si le président américain venait à déclencher une guerre de représailles contre la Corée du nord.

Justice, paix, famille, dignité de l’être humain, respect des populations autochtones et des richesses de leurs territoires, seront les missions de l’Asie, si les bouddhistes restent fidèles à l’esprit de Gandhi concernant la rencontre et la coexistence des peuples entre eux.

Pour les peuples religieux du Moyen-Orient et de l’Occident, l’enjeu sera de ne pas céder à l’inclination maligne qui consiste à agir en fonction d’un scénario messianique apocalyptique qui impliquerait que les partis en présence ne soient mêmes plus capable (s’ils ne l’ont jamais été) de respecter les accords de guerre et les conventions de Genève.

Car parallèlement à cette purge mondiale qui semble devoir concerner chaque bloc rival, au terme du processus enclenché le Tribunal Pénal International sera à même de recueillir les nouvelles preuves lui permettant d’avancer dans ses dossiers européens et africains notamment. Sachant qu’une procédure sera lancée contre le clan Hassad, conjointement à son affaiblissement sur la scène de l’Isthme syrien, si les preuves soumises à l’examen récemment sont congruentes.

Les citoyens du monde doivent savoir qu’une guerre de grande ampleur doit être évitée, et que le personnel de la Cours Pénale internationale et moi-même à mon niveau, nous œuvrerons pour baliser juridiquement le carrefour financier qui permet à n’importe quelle grande société morale de piller, où elle le décide dans le monde, les ressources de la Terre. Cela augurant pour la COP 25, la réalisation attendue de l’institution juridique s’occupant des crimes climatiques ou écologiques.

« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort ! «   a dit un jour Thomas Sankara.

                         PATRICK   RAKOTOASITERA