J'ai compris pourquoi Mao mais Bouddha et toi planez au-dessus de la Lune

“ J’AI COMPRIS POURQUOI BOUDDHA MAO MAIS ET TOI PLANEZ AU-DESSUS DE LA LUNE “

 

VALSE de type : « Mais Amélie lit comme une douce mélodie, quand Alison sonne comme une douce mélodie ».

 

 

 

J’ai compris pourquoi des AIGLES NOIRS blanchissent un SOIR les longs cheveux de nos INFORTUNES.

 

Pourquoi BOUDDHA, MAO MAIS et puis TOI planez au-dessus de la LUNE.

 

Renonce à mes armes, mes papiers, à la LUNE,

Pour saisir ton regard a l’aune de ma PLUME

Et comprendre en MIROIR le surgissement des GARES des CHEMINEES IMPORTUNES.

 

O mon AMOUR de l’AUBE CLAIRE d’ici jusqu’à l’ouverture d’un JOUR

Dans les MURS jaunis de nos PAYS,

Nous mourrons un JOUR jauni allonges sur le BITUME.

 

Les PLAGES du SABLE de la FORTUNE n’intéresseront toujours pas la LUNE.

 

Mais nos ENFANTS un soir où le SOLEIL éclairera ses COUTUMES

Saisirons la BEAUTE des CATHEDRALE INVISIBLES de la MEMOIRE,

Rassemblée dans leur URNE.

Les OISEAUX NOIRS auront perdu leur PLUME

Mais les PLUMES, d’un REGARD, s’envoleront vers la LUNE.

 

Il y a des HOMMES plus grand que leur SOLITUDE,

Des FEMMES plus BELLE que leur modestes ATTITUDES,

Et d’un REGARD, d’un GESTE le SOLEIL abolira

Les vies RUDES et les rues VIDES de la VIE.

 

Mais sur ton REGARD la BEAUTE de l’AIGLE NOIR, contrôle en toi

L’incontrôlable ESPOIR et mon MIROIR abolira le SABRE NOIR du SOIR,

Si d’un REGARD, d’un GESTE tu fais voler ma PLUME jusqu’à la LUNE

Comme RECOMPENSE et UNIQUE FORTUNE.

 

O mon AMOUR retiens l’ESSENTIEL de mes YEUX dans tes YEUX,

BAISE mes MAINS et aspire leur TENDRESSE,

Quand sur tes SEINS se redressent mes CARESSES et que ta VOIX

Pardonne toutes mes MALADRESSES.

 

J’ai COMPRIS pourquoi l’AMOUR n’a pas d’ADDRESSE

Et ne réclame pas qu’on dresse l’ADRESSE contre la TENDRESSE.

 

Les FEMMES d’un GESTE, d’un REGARD fanent le DESESPOIR,

Enflamme le SOLEIL, la LUNE, le NOIR REGARD des OISEAUX NOIRS,

Et ne retiennent le SABRE, les GESTES de GLOIRE que lorsque SURGISSENT,

Un SOIR de CAFARD, les AIGLES NOIRS de leurs PLACARDS,

Les ONGLES de la MEMOIRE venue GRATTER le long sanglot des MOTS

Qui faisaient s’envoler les PLUMES des HOMMES vers toutes les LUNES,

Les INFORTUNES.

 

Elles ne sont pas COMMODE, ne suivent que la MODE

Et font des PROPHETES de faibles LUEUR d’ODES incapable d’éclairer

L’ERREUR de leur INEGALABLE BEAUTE,

En font des TUEURS EHONTES incapables de PLACER les ETRES dans leur juste MILIEU,

PEUPLE de l’EGAL AMOUR de leurs VENTRES,

Obligeant l’AIGLE à surgir de NULLE PART !

 

Qu’on me demande de REVEILLER les MURS Blanchis d’ENNUI,

D’ETRE attentif aux LARMES, a la FUREUR et puis au BRUIT,

D’EFFACER de nos VIES l’EMPREINTE de leurs CRIMES,

TOUT me parait REALISABLE.

 

J’ai COMpris pourquoi BOUDDHA, MAO MAIS et TOI planez AU-DESSUS de la LUUUNE !

 

Depuis que nos CORPS se sont CROISES dans un COULOIR j’ai vu en TOI

La possible GARE de ma MEMOIRE,

En moi le GARDIEN heureux de la BEAUTE de ton REGARD.

 

Laisse moi être ton AIGLE NOIR, l’AMI de ton AMITIE,

Le VELOUR de ton AMOUR, qu’un JOUR  

La VOLONTE ait la VOLONTE de la MUSIQUE

Que RIEN ne peut PLIER jusqu’au SILENCE,

Comme MEME la MORT est BRUYANTE…

 

OOOO mon AMOUR j’ai COMPRIS pourquoi MAO MAIS BOUDDHA et TOI

PLANEZ au-dessus de LA LUUUUUNE !!!