CHAPITRE : X :  » le mélange contrarié des anges »: »la maladie mortelle »

Dans l’année qui suivit ELZA repris ses études à la fac, et accepta souvent qu’ ALEXANDRE vint la voir dans son joyeusement désordonné et minuscule studio de la rue de Belleville. Là, ALEXANDRE lui préparait des petits plats de légumes, comme autrefois, ils discutaient des heures entières ; et parfois, il semblait à ALEXANDRE que rien n’avait changé, qu’ils s’aimaient toujours, et certes c’était vrai, ils s’aimaient toujours. Mais ELZA autrement qu’ALEXANDRE ne l’aimait. C’est à dire qu’elle ne le désirait plus.  » oui, c’est étrange,je sais, disait-elle, mais il en va du désir comme de la destinée du monde , ils sont mystérieux , voilà tout ! Et on ne peut rien y faire « .

Certes,ils s’embrassaient encore et se cajolaient longuement, mais chaque fois que l’étreinte devenait plus sexuelle, ELZA se dégageait. Après avoir caressé ses seins, le sexe tendu dans son pantalon, ALEXANDRE échouait toujours à deux doigts des poils pubien. Et ELZA était aussi intraitable qu’ALEXANDRE insistant. Bien souvent cela se terminait en hurlement. ELZA criait contre ALEXANDRE, voir le chassait de chez elle ; mais chaque fois, comme elle l’aimait, elle ne pouvait s’empêchée de l’accueillir à nouveau.

Elle avait besoin de lui, besoin de ses avances qui la flattaient, et un soir, il fallait s’y attendre, parce que particulièrement disposée, elle ne résistât pas.

ALEXANDRE la pris dans ses bras puissants. Elle, soulevée,s’agrippait aux épaules d’ALEXANDRE, ses minces cuisses par dessus les avant bras de son amant, il l’empala,et à la force de ses bras la faisait monter et descendre un long moment, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus, jusqu’à ce qu’il tombe dans le fouillis des papiers jonchés sur sa moquette , et que là, il commence à la lécher savamment, sa langue titillant son clithoris, en de rapides coups de langues, qui faisaient se cabrer ELZA. Et lorsqu’elle eut jouit, ALEXANDRE, sitôt après, la darda de son sexe, trop heureux de le sentir en elle, encore une fois. Mais décidément, il était dit que c’était la fin de leur idylle, car les deux autres fois où ELZA consentit à faire l’amour furent les plus pitoyables de la vie d’ALEXANDRE. Il éjaculait vite, ne donnait rien, et ne ressentit pas plus. ELZA qui s’était convaincue qu’ALEXANDRE était un piètre amant, ne voulut plus qu’il la touche à partir de ce moment là. Ce qui fut effectif et mena ALEXANDRE au désespoir. Chaque fois qu’il quittait sa belle. Mais ELZA voulait toujours le revoir. Elle lui donnait des nouvelles de la famille.

JULIE et son mari s’étaient séparés pour cause d’incompatibilité d’humeur. Le frère d’ELZA les tenaient toujours un peu éloignées de sa vie de jet-setteur. PAUL, et c’est ce qui émut le plus ALEXANDRE, allait mal. Durant l’hivers,il eut ce que tout le monde prit pour une grave pneumonie et se révéla être un syndrome infectieux aigu respiratoire causant une altération de son état général. Il faut dire, PAUL avait fumé le cigare plus de trente ans durant. Le benzopyrène présent dans la fumée et les pesticides déposés dans les feuilles de tabac, après avoir franchient la membrane cellulaire, s’étaient fixés sur l’ADN de la cellule pulmonaire, au point de modifier son ADN, et de transmettre cette perturbation à toute sa descendance de cellules.

Ces modifications monstrueuses sur les cellules suivantes, affectaient leur taille, leurs formes et leurs compositions, à un rythme si effréné et anarchique que le tissu cancéreux occupa les espaces interstitiels du poumon droit ; et qu’il faudrait envisager une ablation du poumon.

La nouvelle était donc tombée comme un couperet, jetant dans l’effroi les jumelles, devant tant de malchances. Sa mère d’abord, et maintenant son père que menaçait l’ombre de la nuit éternelle.

Au début du printemps , PAUL subit l’ablation de sa tumeur cancéreuse. Tout le monde craignit pour sa vie, mais l’opération se déroula bien. On pouvait croire qu’il était sauvé même s’il lui faudrait subir de la chimiothérapie. Après , ses séances, durant lesquelles PAUL souffrit de maux de tête, de vomissement, de douleurs lancinantes. Il alla en villégiature dans une maison de repos. Chaque fois qu’ ALEXANDRE voyait ELZA, il prenait des nouvelles de son père. Celui-ci s’en remettait difficilement et il avait beaucoup maigri et vieilli prématurément, mais il tenait le coup… .

Après son retour d’IBIZA, les choses s’étaient plutôt bien passée entre BAHIA et ALEXANDRE, comme au fond d’eux-même, ils s’aimaient toujours, et parce qu’OLIVIER, le rival, avait dû partir en Afrique du Sud, pour un stage d’une durée indéterminée. BAHIA conversait avec lui par lettres, dans lesquelles elles se comparait à l’Anne de Buridan, ne sachant de l’orge ou de l’avoine, quel met il préférait, ce qui le laissa mort de faim. Oui BAHIA aimait deux hommes comme ALEXANDRE aimait deux femmes. Et aucun des deux ne voulaient choisir, les événements allaient leur dicter leur conduite. En attendant BAHIA qui s’était refusée à ALEXANDRE pendant un mois, par jalousie, recommençait à lui faire l’amour de longues heures durant.

Et n’eut été la présence quelque part de leurs rivaux, on eut dit que les deux amants s’étaient remis ensemble pour de bon. ALEXANDRE avait trouvé un contrat-emploi-solidarité à la Poste , où il effectuait du tri, lequel emploi, vu qu’il était aimé et apprécié, allait lui donner l’occasion d’occuper un bureau avec téléphone, ordinateur et tout le toutim , quand pour remplacer un congé maternité, chance lui fut offerte d’occuper un CDD d’assistant commercial. Quand il rentrait, BAHIA qui s’était mise à la cuisine, lui préparait de bons petits plats, fins et légers. Puis ils regardaient un peu la télévision et allaient faire l’amour. SHAFIK, le voisin était toujours de bon conseil pour ALEXANDRE, lui suggérant d’intensifier sa séduction, de multiplier les petites attentions s’il voulait s’attacher les faveurs de sa belle. Tandis que SOUAD enseignait à BAHIA, la tempérance et une certaine forme de soumission pour le bonheur du couple. Soumission à laquelle BAHIA , si sauvage parfois, s’était révélée étrangère.

Bientôt BAHIA ne reçu plus de nouvelles de son amant, et il sembla que l’histoire se termina là. Un soir qu’elle était rentrées après lui, sans qu’il sut jamais pourquoi, sinon à supposer que quelqu’un lui avait titille l’anus, BAHIA s’agenouilla, et elle se mis à quatre patte sur le tapis et demanda à ALEXANDRE de la dépuceler du cul.

Trop ravi, ALEXANDRE s’agenouilla pour lui humecter le pourtour de l’anus avec sa langue, et après avoir introduit un doigt y plongea son sexe. BAHIA qui était bien dans son corps, jouit facilement, et depuis ils pouvaient ajouter cette province du sexe, à l’empire de leurs sens ; ALEXANDRE ne manquant jamais au cour de leurs ébats de la limer par derrière, ce qu’elle aimait toujours bien.

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