Réalisé en une séance de travail,  » le mélange contrarié des anges » est un tableau peint sur une affiche de science -fiction qu’il m’a semblé judicieux de recouvrir de ma peinture en ne laissant apparent que de rares détails dont le propre est de conférer un aspect mécanique ou robotique, disons, au personnage masculin de la représentation. le cadre étant surligné par l’adjonction de tissus : des pantalons découpés…

Plus récent un détail de » la venue d’un prophète » où est représenté un indien du brésil mâchant une plante hallucinogène.

 

En dessin à l’encre et collage, « Madone à l’enfant » dont le fond est la reprise d’une recherche scientifique parue dans « Sciences et Vie » qu’il m’aura fallu seulement distordre à l’ordinateur pour lui donner la forme qui me semblait devoir correspondre avec ce que j’imaginais , alors, comme la structure secrète de l’Univers…

 

Hommage à PICASSO, « le baiser » a été peint à l’aide d’un motif récurent: un entrelacs de lignes baroque pour lequel je me suis servi d’un objet récupéré dans une poubelle : il s’agissait d’un rectangle en plastique découpé dont le motif était idoine pour une technique de pochoir , ce, alors que j’ignore encore à cette heure à quoi pouvait bien servir cet objet manufacturé.

 

Autre exemple de récupération et de détournement d’objet : »Eve » est une sculpture peinte sur un buste de mannequin chiné dans la rue…

 

Voici maintenant le dessin original à l’encre des » mauvaises filles » que j’ai du réaliser vers 1991.

 

Toujours durant cette période des années 90 : la peinture du masque aborigène qui me permet de réaliser les tableaux intitulés « masques » en faisant reproduire cet original dans différentes couleurs que je n’ai plus qu’à assembler par la suite. (voir dans la galerie de tableaux les différentes version de « masque »)

Des années 90, un collage sur bois encastré dans un autre panneau de bois marouflé de toile sur laquelle est peinte un motif de fleur: « le déjeuner sur l »herbe » est la reproduction sur matière plastique dure d’un dessin original que j’avais dû produire sans doute un jour de grand désœuvrement sexuel…

 

Des années 2000 , raté et assez mal peint, je dois l’avouer, un tableau que je montre rarement : « Adam , Eve et la mort » encadré de paquets de cigarette « vogue », peint en une séance.

 

Peint tout aussi légèrement, soit sans application véritable, aussi en une séance, cette fois sur bois, et tandis que je collerais des tiges fines de bambou pour figurer une cage sortant de l’eau :  » les fils de Dieu aimèrent tant les femmes des hommes qu’il se choisirent parmi elles leur futures femme »…

 

Autre tableau raté de la même époque , les années 2000, peint sur bois tout aussi rapidement et jamais vraiment fini,  » les indiens ».

 

Enfin datant des années 90, l’un de mes premiers tableaux abstrait à l’huile  » les yeux des crocodiles » peints autour de nœuds naturels dans le bois qui ainsi m’ont permis de figurer des crocodiles immergés dans l’eau dont ne dépasseraient que l’oeil rond de la bête…