Réalisé en une séance de travail,  » le mélange contrarié des anges » est un tableau peint sur une affiche de science -fiction qu’il m’a semblé judicieux de recouvrir de ma peinture en ne laissant apparent que de rares détails dont le propre est de conférer un aspect mécanique ou robotique, disons, au personnage masculin de la représentation. le cadre étant surligné par l’adjonction de tissus : des pantalons découpés…

Plus récent un détail de » la venue d’un prophète » où est représenté un indien du brésil mâchant une plante hallucinogène.

 

En dessin à l’encre et collage, « Madone à l’enfant » dont le fond est la reprise d’une recherche scientifique parue dans « Sciences et Vie » qu’il m’aura fallu seulement distordre à l’ordinateur pour lui donner la forme qui me semblait devoir correspondre avec ce que j’imaginais , alors, comme la structure secrète de l’Univers…

 

Hommage à PICASSO, « le baiser » a été peint à l’aide d’un motif récurent: un entrelacs de lignes baroque pour lequel je me suis servi d’un objet récupéré dans une poubelle : il s’agissait d’un rectangle en plastique découpé dont le motif était idoine pour une technique de pochoir , ce, alors que j’ignore encore à cette heure à quoi pouvait bien servir cet objet manufacturé.

 

Autre exemple de récupération et de détournement d’objet : »Eve » est une sculpture peinte sur un buste de mannequin chiné dans la rue…

 

Voici maintenant le dessin original à l’encre des » mauvaises filles » que j’ai du réaliser vers 1991.

 

Toujours durant cette période des années 90 : la peinture du masque aborigène qui me permet de réaliser les tableaux intitulés « masques » en faisant reproduire cet original dans différentes couleurs que je n’ai plus qu’à assembler par la suite. (voir dans la galerie de tableaux les différentes version de « masque »)

Des années 90, un collage sur bois encastré dans un autre panneau de bois marouflé de toile sur laquelle est peinte un motif de fleur: « le déjeuner sur l »herbe » est la reproduction sur matière plastique dure d’un dessin original que j’avais dû produire sans doute un jour de grand désœuvrement sexuel…

 

Des années 2000 , raté et assez mal peint, je dois l’avouer, un tableau que je montre rarement : « Adam , Eve et la mort » encadré de paquets de cigarette « vogue », peint en une séance.

 

Peint tout aussi légèrement, soit sans application véritable, aussi en une séance, cette fois sur bois, et tandis que je collerais des tiges fines de bambou pour figurer une cage sortant de l’eau :  » les fils de Dieu aimèrent tant les femmes des hommes qu’il se choisirent parmi elles leur futures femme »…

 

Autre tableau raté de la même époque , les années 2000, peint sur bois tout aussi rapidement et jamais vraiment fini,  » les indiens ».

 

Enfin datant des années 90, l’un de mes premiers tableaux abstrait à l’huile  » les yeux des crocodiles » peints autour de nœuds naturels dans le bois qui ainsi m’ont permis de figurer des crocodiles immergés dans l’eau dont ne dépasseraient que l’oeil rond de la bête…

 

 

J’ai reproduis sur une page de ce blog (cliquer à droite) la lettre du philosophe ABDENNOUR BIDAR et les nombreux commentaires qu’elle a suscité, dont ne devraient pas se priver toutes personnes désireuses de bénéficier d’un panorama d’opinions sur la religion, sa place dans la société, le rôle qui est le sien en ce début de XXIème siècle.

http://blog.oratoiredulouvre.fr/2014/10/tres-profonde-lettre-ouverte-au-monde-musulman-du-philosophe-musulman-abdennour-bidar/

Les contributions des internautes éclairerons notamment sur la compréhension du Coran, ou les raisons de son incompréhension, grâce à des liens vers d’autres sites permettant des approfondissements , relatifs  aux sourates qui font débat en Occident.

Précisons tout de même que l’étude analytique de l’histoire du texte dont la forme  a été adoptée  au VIIème siècle après Jesus-Christ montre qu’il existe des manuscrits présentant des versions différentes, alors que ce n’est qu’au Xème siècle que le Coran, qui avait suscité des controverses jusque là, est perçu comme l’oeuvre de Dieu lui-même. Les internautes désireux d’approfondir leurs connaissances en la matière se reporteront donc sur les recherches de FRANCOIS DEROCHE, professeur au Collège de France, sans doutes l’un des plus éminent spécialiste de l’histoire du Coran. Ses colloques sont accessibles au public : le lien est le suivant : http://www.college-de-france.fr/site/college/index.htm .

Les commentaires des internautes pour le texte d’ABDENNOUR BIDAR sont, quant-à eux, aussi bien le fruit d’hommes que de femmes, d’athées que de croyants, de musulmans que de chrétiens… aussi puissiez-vous en retirer tous les bénéfices que moi-même j’ai ressenti à les lire.

Monsieur le Président de la république, François Hollande;

Monsieur le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius;

Alors que demain 2 juin se réunira à Paris la coalition des 22 États participant à la prétendue guerre contre l’état Islamique, allez-vous enfin dire la vérité sur le double-jeu des Etats-Unis à l’égard du mouvement djihadiste international , dont il ne fait plus de doute qu’il aura été créé et favorisé par la première puissance mondiale, avec l’aide de la Turquie et de l’Arabie Saoudite notamment, dans le plus total déni, le plus grand secret et sous couvert d’une désinformation des populations occidentale ?

Le Judicial Watch a en effet publié en mai dernier d’important documents déclassifiés provenant de la Defense Intelligence Agency , datant de 2012, dans lesquels on peut lire que les Etats-Unis étaient clairement prêt à favoriser le « Califat Salafiste » ayant émergé en Irak le 29 juin 2014, pour le faire s’étendre jusqu’à la Syrie, où l’implantation d’un « Etat Islamique » était souhaité à l’est , dans une visée double : étouffer l’armée de Bachar el Hassad et, en coupant la « route de la soie » qui reliait l’Iran à la Méditerrannée, contrecarrer du même coup les visées stratégiques de l’Iran dans l’Isthme Syrien. Ce avec le soutient de Erdogan qui récemment a menacé de représailles lourdes le journal turques ayant suggéré qu’Ankara , dans le secret absolu, ravitaillait en armes l’ « Etat Islamique » par convoi entier de camion soi disant humanitaires. Ce qu’avait déjà dénoncé un médiat allemand , dont sur mon site j’avais relayé les soupçons  maintenant confirmés. Alors qu’il y a lieu de penser que ce soutient est non seulement logistique , mais également que les services secrets  Turques , depuis trois ans , favorisent le passage sur le sol turque, et via sa frontière , des candidats internationaux au djihad qu’ils font passer clandestinement en Syrie. Tandis que la nébuleuse des organisations islamiste sunnites , Al Nosra en tête , aura été largement arrosée par les pétro-dollars des Monarchies du Golfe, selon une entente secrète téléguidée par les experts militaires américain , lesquels auront dessiné ainsi les contours d’une nouvelle stratégie militaire peu coûteuse. Celle-ci aura consisté à participer à l’acheminement aérien de force combattantes djihadistes, au largage de ravitaillement en tous genres, alors que publiquement Barak Obama soutient qu’il mène une guerre contre ces même factions militaires coalisées qu’il aura favorisé, reprenant à la lettre la tactique du « chaos  » et du remodelage géographique  par la guerre, initié par les républicains et Bush en particulier, mais là à peu de frais comme il s’agit d’une guerre par procuration. Cette stratégie militaire où l’idéologie et le fanatisme des uns évite l’implication armée directe des autres , et peut être transportée et appliquée à n’importe laquelle des régions du monde où l’islamisme peut faire rage , Afrique en tête – devrait, justement être débattu à mot couverts demain à Paris… .

Alors Monsieur le Président, Monsieur le ministre des Affaires Etrangères , allez-vous publiquement dénoncer les manigances de Washington qui n’auront fait que fragiliser les populations de l’Isthme Syrien et contribuer à l’éradication des chrétiens du Proche et du Moyen-Orient , en profitant notamment de la fureur naïve des jeunes français que le djihad a tenté, dont demain il s’agira de décider du sort; puisque les nouveaux accords entre Hassan Rohani et washington, stipulent à la demande express  de l’Iran que l' » Etat Islamique » soit éradiqué avant fin juin , comme préambule à tout accord régional ?

La France , Monsieur le Président est-elle condamnée à voir sa diplomatie raillée et décrédibilisée par une position absurde ? Vos services sont-ils si défaillants , car vous ne pouvez pas ne pas avoir été informé de la tenue en janvier 2014 ,d ‘une séance secrète  du Sénat  américain dont l’objet ( le plan Wright) aura été de planifier en la ratifiant la futur création d’un « Kurdistan  » et  d’un « Sunnistan » débordant sur les territoires de la Syrie et de l’Irak ? Les rapports également de l’armée françaises n’ont pas manqué de vous faire savoir que la coalition internationale ne faisait pas vraiment son travail, les frappes aérienne orchestrée par Bachar el Hassad sur le sol syrien étant jusqu’à « dix fois » plus nombreuses contre l' »Etat Islamique », son aviation étant pourtant dix fois moins importante que celle de la coalition ?  Et pendant que l »Etat Islamique » avançait , jusqu’à contrôler la frontière turco-syrienne, jusqu’à de nouveau menacer le gouvernement de Bagdad,avec la chute de la stratégique capitale de la province sunnite d’Al-Anbar , le 15 mai, que ne disiez-vous mots ? Pourquoi ce silence coupable sur le double-jeu des Etats-Unis ? N’aurait-il pas fallut au contraire dénoncer la situation, ce qui aurait découragé nombre de jeunes français de s’engager dans un conflit où les combattants en plus d’avoir la cervelle lavée et manipulée, ignorent, en fin de compte, qu’ils se battent  pour leur ennemi juré ?

Les 22 membres de la coalition et les deux organisations internationales qui se réuniront demain, mesurent-ils bien les conséquences de cette stratégie militaire désastreuse ? Pour Bachar el Hassad il semble que son sort ait été décidé conjointement durant le mois de mai par l' »entente » revenue entre les Etats-unis et Poutine, sur le sujet  : le président syrien devrait terminer son mandat et la composition de son gouvernement sera débattue ultérieurement; tandis que l’opposition syrienne sera conviée dès la semaine prochaine à se réunir au Caire pour élire ses représentants ; quand une seconde formation sera réunie en Arabie Saoudite le même mois, ou en juillet; ce avant une grande conférence de la paix organisée au Kazakhstan, où devrait voir le jour sans doute une partition de la Syrie en deux Etats distincts, si d’ici là Bachar el Hassad n’a pas été renversé. Tout parait soigneusement planifié , cependant qu’en sera-t-il de l »Etat Islamique » ? Les Etats-Unis l’enverront-ils vers un autre théatre d’opération, tel la Lybie où déjà l' »Etat Islamique » vient recemment de faire chuter l’importante ville de Syrte ? Ou sera-ce bel et bien l’avènement d’un « Sunnistan » qu’on auréolera d’une nouvelle crédibilité médiatique , sur le sol syrien et irakien, après de nouvelles et veines exhortations de guerre réitérées contre l’ « Etat Islamique » , si le monstre militaire créé de toute pièce par l’Occident et les Monarchies du Golf se montrait moins instrumentalisable qu’il n’y parait, et plus véloce et furieux qu’on ne veut bien nous le faire croire ? Car les djihadistes internationaux auraient déjà atteint le nombre de 25 000 combattants?

Monsieur le Président que comptez -vous faire ? Car les français doivent savoir aussi que depuis plusieurs mois , sous l’égide de l’OTAN, la France participe à des opérations de coordination militaire aérienne, navale et terrestre , de plus en plus importantes en mobilisation d’effectifs ; opérations qui ont pour but d’anticiper un futur conflit entre l’OTAN et la Russie, que ne semble plus redouter les Etats-Unis et auquel l’Amérique se prépare vivement, comme s’il devait s’agir là du prochain volet de cette « guerre mondiale à épisode », auquel nous devrions assister, une fois le volet Syrien clos ou à demi-clos …

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères , alors que la France des banlieues semble se noyer dans le rêve islamiste, chaque jour un peu plus , quand aussi les militaires qui donneront leur vie pour la France ont le droit de savoir , quelles ressources diplomatiques , qui redonneraient voix à la France et modéreraient les décisions de guerre de tous bords , allez-vous déployer quand , en la matière, le secret ne peut plus, et ne doit plus tenir ?

PATRICK RAKOTOASITERA

http://patrick-rako.nuxit.net     ou http://patrick-rako.nuxit.net/couleur.htm

Face à l’afflux des questions relatives au sujet : je me devais de tenter de donner mon point de vue sur le fonctionnement et la gestion que nécessite un blog , point de vue destiné à toutes personnes désireuse de se lancer dans l’aventure du Web interactif .

Tout d’abord, et même si je m’avance quelques peu, car je suis ce qui s’appelle : nul et incompétent en informatique ; je crois qu’il ne vous sera pas trop difficile de choisir la plateforme spécialisée qui vous permettra de créer votre blog. La mienne se nomme « WordPress » et  même si je ne dispose pas de la dernière version de « wordpress » , je dois avouer que je suis assez satisfait  du bon fonctionnement de mon blog, lequel a pour particularité d’avoir été ajouté à un site avec lequel il fait entièrement corps. Cette dernière particularité étant l’oeuvre de mon web master ; d’ailleurs : je conseille à toutes personnes qui désirerait créer un blog et un site abouti , si les finances suivent bien sûr, ou comme moi si vous vous faites aidé gracieusement : de trouver appui auprès d’ un web master professionnel ou d’un amateur d’informatique éclairé. Et un fois votre blog monté, de vous familiariser avec votre interface , ou votre bureau , soit la partie du blog non accessible au public , où vous aurez accès à vos articles, vos brouillons, et où vous  pourrez gérer le flux de vos commentaires.

Cette étape qui peut prendre un certain temps, une fois passée, vous serez confrontés à l’épineux problème du choix de vos articles , de la manière dont vous contez les rédiger , de leurs fréquences, et vous pourrez ,alors, à l’aide des sites de statistiques, avoir une idée, même si elle est parfois vague ou datée, de l’affluence que génère votre production littéraire.

Le choix des articles est crucial , aussi référez vous en à vos thèmes de prédilection. Si vous aimez le sport devenez le nouveau Blondin du cyclisme par exemple, et démarquez-vous par un style adapté à vos sujets ; ou par un point de vue , ou un angle d’attaque inhabituel pour ce genre d’articles. Mais quelque soit votre sujet, pensez à alimenter vos connaissances par la lecture assidue des quotidiens ou des magazines sur les plates bandes desquels vous vous lancez. Pour ma part , lorsqu’on fait le décompte de mes articles il est notable que j’ai un certain goût pour l’actualité de guerre, l’économie , les sujets polémiques , l’Histoire ,la critique d’art à travers les exégèses de tableau que j’ai pu commettre, la Poésie à laquelle je m’adonne avec toujours un égale plaisir; ainsi que les romans dont, sur mon blog, je donne à voir des extraits , et que récemment mon nouveau web master m’a permis de publier intégralement ,en téléchargement gratuit ( ce qui s’appelle du marketing virale). Bref, si vous ne savez par où débuter faites la liste de vos points forts, énumérer sur une feuille vos passions , et sans d’abord les détailler, imaginez quels sujets vous souhaiteriez aborder. Bien sûr, vous pouvez avant faire le tour du web ; ou vous contenter d’un blog sur lequel vous laisseriez vos impressions, vos sentiments du moment, votre point de vue sur la vie, vos amis , vos amours : l’important est que vous soyez guidés par la nécessité d’écrire et le besoin de partager avec autrui. Cela peut marcher, nombreuses maintenant sont les publications personnelle qui ont donné lieue par la suite à des livres ou des films : je pense notamment à cette auteure qui travaillait dans les supermarchés, devant sa caisse enregistreuse, à longueur de journée, dont le journal retranscrivait les impressions, les remarques des clients … etc, qui a été suivi par des milliers d’internautes, et dont, en France, on a pu voir le film. En revanche, si vous décidez de vous lancer comme je le fais assez souvent, dans une thématique plus particulière telle que l’économie ou , autre exemple, la critique de cinéma : il vous faut suivre l’actualité et ne pas hésiter comme je m’y emploi à analyser les journaux, les émissions radios thématiques, les émissions télévisuelles,ou tout ce que vous trouverez sur le net relatif à votre sujet ; afin de produire un article qui ne fut pas trop ridicule au regard de ce que peuvent produire les médiats officiels et professionnels.Pour l’avoir fait souvent, cela peut prendre des heures de décortiquer les journaux , de prendre des notes à la volée lors d’un discours important, heureusement l’arrêt sur image permet de revenir sur le détail qui vous aurait échappé ; de plus , il est aussi important si on a la mémoire défaillante de se faire des fiches sur les sujets à traiter, tout en choisissant le bon moment de publication. Ainsi , écrire un article à chaud immédiatement après l’évènement vous assure l’exclusivité, je n’ose pas dire le scoop; malheureusement, parfois il faut attendre un peu et laisser passer le flot des article des journalistes, et pour en savoir un peu plus, et pour par exemple , réaliser des synthèses ou , si on le peut, des analyses plus approfondies que permet un plus grand recul.

La rédaction de l’article est elle aussi cruciale. Il est important si vous ne savez pas écrire directement à partir du clavier, que vous rédigiez par écrit avant de vous lancer. Quant-au style, j’ai pu remarqué que les lecteurs seront plus indulgent avec vous si vous faites des fautes d’orthographe , ce qui est mon cas, tandis que votre style est lui acceptable ou appréciable ; car l’inverse n’est pas vrai : les lecteurs ne restent pas si l’impression de lecture est mauvaise ; si vous vous embrouillez trop dans vos propos , ou si autre chose, comme une abondante iconographie ne vient pas divertir le visiteur d’une prose défaillante. Un seul remède : employez-vous à écrire avec verve, discernement, et répartie : votre lecteur vous visite pour apprendre quelque chose ou se divertir, aussi ne le laissez pas avec une mauvaise impression : toute la variété des styles employables, du plus soutenu, au plus argotique doit être autant de secrets de fabrication d’un texte littéraire ou journalistique que vous devez , à la faveur de l’exercice, savoir maitriser. Dans le cas d’une argumentation, un petit conseil : il est utile d’être familiarisé avec les plus grands prosateurs que sont les philosophes : leur dextérité à employer les outils d’articulation logique des phrases entre elles – que sont les fameux : « mais « , « ou « , « et « , » donc », « or », « ni », « car »- place à l’acmé le processus du raisonnement : n’hésitez donc pas à vous instruire auprès d’eux. Pour un article gonflé de statistiques, si vous vous y essayez, il sera question de toujours déployer des phrases , si possible, au formes distrayantes, dirais-je, car plus le style est perfectionné ( ce qui peut prendre l’apparence de phrases simple) plus vous serez en mesure de ne pas perdre le lecteur dans la lassitude des chiffres; mais ,certes, l’exercice est difficile : et il est toujours très tentant de faire du copié-collé quand on est en face de statistiques. Concernant les droits d’auteur, oui vos écrits vous donne des droits, pour ma part , je suis toujours satisfait si je vois qu’un de mes articles a plu au point qu’on en vienne à le reprendre, le citer ou en donner de larges extraits : plus qu’un pillage de vos écrits, la reprise par d’autre de vos articles vous aide à vous faire connaitre, et participe à la circulation des idées , qualité propre au médiat informatique. Cependant, il est certain que vous ayez un droit de regard sur vos articles. Quant-à l’inverse : soit l’utilisation que vous feriez d’autres articles qui ne vous appartiendraient pas, certes également, ceci aussi est soumis au droit du copyright, mais que je sache il suffit, bien souvent, d’en faire seulement la demande auprès de l’auteur pour que celui-ci consente à vous accorder le droit de le citer, ou si vous désirez créer un sorte de journal international avec les articles des internautes,  si vous désirez publier son article sur votre site. Par ailleurs, dans le cas où vous vous sauriez doté d’une plume qui n’est pas de haut vol, il vous reste à employer des phrases simples, rapides, dynamiques, en enchainant les paragraphes rythmés ; de plus, en les décorant de vos meilleures photos , pour le coup, l’utilisation de photos qui ne vous seraient pas personnelles vous plaçant également sous le coup de la loi du copyright, mais je crois qu’en la manière les pratiques du web sont telles que tout le monde semble passer outre, à en regarder ces blogs d’un autre genre que sont les « facebook » et consort. Autre avantage du blog, si votre style ne se prête pas à de long articles : il reste que vous pouvez vous employer à montrer votre talent à travers des vidéos. Quelques comiques et à peu de frais ont réussi en France à rivaliser d’ingéniosité et de débrouillardise, et à gagner la considération d’un large public par ce biais ; du reste pour lequel il n’est même pas nécessaire de disposer d’un blog   : « youtube » suffisant.

Dernier aspect , dans le fonctionnement de votre site ou votre blog : l’affluence. Vous aurez peut-être des déconvenues si vous espérez tirer bénéfice tout de suite de vos écrits , comme les visiteurs sont capables , c’est sûr, de repérer un site intéressant et de le faire savoir à d’autres, aussi vite qu’ils seront capable de le fuir ,une fois que votre site ne les intéressera plus, parce que vous ne vous êtes pas renouvelé,  ou pour la raison qu’il n’est plus au goût du moment ; ou, comme cela m’est malheureusement arrivé, parce qu’un problème technique empêche qu’on consulte tout l’historique de votre production littéraire, et qu’après avoir lu la dernière page écrite : il n’y a pour le coup plus rien à lire, et donc pas à revenir , si d’autres articles ne viennent pas alimenter le blog. Or, et là je dois développer plus avant la particularité de mon cas, si la maladie qui me foudroie la tête par moment, en me conduisant inexorablement à l’hôpital, m’a permis de me faire connaitre : un reportage sur la schizophrénie dans l’émission « Zone interdite » m’ayant aidé à faire décoller le site, soit  en France , puis dans plusieurs autres pays , dont la Chine, le Japon, la Russie, l’Inde, le Pakistan aussi, je crois, et l’Afghanistan, de même que depuis et pour certains articles : dans les pays du Maghreb, ou de manière plus continue au royaume -Uni, en Afrique: l’Afrique centrale ; et bien sûr aux États-Unis, au Canada, et dans certaines petite île où visiblement on suit la production de mes tableaux exotiques, et dans d’autres pays encore dont je n’ai pas la liste exhaustives, l’affluence étant très dépendante apparemment de la qualité , et l’actualité de mes productions : Bref , la maladie m’a fait connaitre , c’est au redoublement de ses violences sur mon cerveau que je dois de ne pouvoir offrir à la lecture qu’un nombre restreint d’article par an , toujours obligé que je suis de faire ces sombres silence dans ma production , lesquels me coûtent et pas seulement en audience, même si , je le sais bien, un blog et un site se meurent à n’être pas mensuellement alimentés en articles nouveaux. Aussi n’hésitez pas à publier des articles sur votre blog , le plus souvent que votre inspiration vous en donnera l’occasion. Sachez au contraire de moi qui l’ignore assez bien , sachez utiliser dans vos articles les mots clefs qui permettrons à l’article de se distinguer  dans le foisonnement d’internet. Et dites-vous si vous constatez une perte de vos visiteurs, qu’il ne tient qu’à la qualité de votre production de vous attacher de nouveau les faveurs de votre public. Par ailleurs, sachez, si comme je le fais , vous vouliez vous aventurer sur le terrain miné de l’article politique que non seulement, une fois votre article publié et en fonction du degré certain de réaction qu’il peut provoquer, en bien et en mal , que vous devez assumer de ne pas plaire à tout le monde ; comme vous devez , si vous êtes dans un pays où la liberté d’expression est un mot sans contenu ni réalité , vous assurer d’être prudent ou assez motivé; si vous croyez  en la supériorité de la vérité et de la défense des droits de l’homme envers et contre toutes formes d’oppression ; car vous ne manquerez pas d’être exposé à la vindicte publique, dénoncé par votre hébergeur, voir mis en prison, votre site interdit et piraté par les instances dirigeantes; dans le cas ou vous n’auriez pas pris les mesures nécessaires et à votre sauvegarde et à la sauvegarde de vos données. J’ai quant-à moi déjà eu à évoquer quelles suspicions je nourrissais à l’égard des instances de contrôle d’internet , notamment sous la mandature de Nicolas Sarkozy , que j’aurais émaillée de mes nombreux articles critiques à l’égard de sa politique; j’avais déjà plus ou moins raconté comment lors de la guerre de Libye, il m’avait été impossible de faire paraitre sur ce blog un article relatif aux contrats d’armement passés entre le régime libyen et le président français , que je soupçonnais de n’avoir pas manqué de donner lieu à d’étrange rétro-commission – cet article écrit au début du conflit, il m’a été impossible de le publier jamais, pas même de le finir, mon ordinateur ne cessait de sauter pendant son écriture ; de même lorsque pendant l’élection présidentielle je m’étais employé à créer un compte twitter : impossible, ma messagerie explosa et mon hébergeur après que je le lui ai signalé , comble absolu, me fit savoir qu’il enverrait toutes les informations à un compte qui n’était pas le mien;  il est d’autres faits encore qu’ici je ne veux pas détailler pour n’en avoir pas distingué parmi eux ce qui relève de la maladie, de ce qui relève de la malveillance, voir du harcèlement ; je peux témoigner  , pour finir, et sur ma bonne foi, qu’il n’est plus d’articles que j’écrive, sans qu’un cadre rouge n’apparaisse en bas de mon écran ( sur mon interface) pour me dire « vous n’avez pas le droit d’écrire cela » ou « vous n’avez pas le droit de dire cela » ou » ceci est interdit » ; et ainsi pour n’importe quel article, mais de préférence sur ceux qui sont en rapport avec la politique, la religion, la guerre …

Donc chers internautes en herbe , courage, patience, persévérance,combativité et nous réussirons à créer les conditions d’un monde meilleurs.

Entre février et mars; ou mars et avril de cette année , est survenu un évènement des plus troublant qui m’a plongé dans un état de perplexité et de doute, sans , à cette heure , qu’il m’ait été permis de faire toute la lumière sur cette rencontre , pour le moins extraordinaire et inattendue.

Figurez-vous que j’ai rencontré l’être absolu…

J’étais en compagnie d’un ami. Nous écoutions de la musique , et soudainement, après un intermède de musique traditionnelle arabe, une voix nous a interpellé comme si elle nous parlait directement, s’adressant à nous en un vouvoiement plein de distance mesurée. A ma stupeur, l’homme se présenta et nous dit être DIEU lui-même!

Sa voix était grave, profonde et sûr d’elle-même, dans un français des plus soutenu et qui aurait pu avoir été prononcé par un homme d’environ cinquante ans , que j’imaginais, sans savoir pourquoi, les cheveux dégarnis et les tempes blanchies.

Trop stupéfait sur l’instant et un peu apeuré, je dois l’avouer, je n’osais rien dire durant le long monologue qui nous fut offert. Et j’étais de plus en plus gêné, à mesure que la voix parlait ; aussi ne réussirais-je pas vraiment à en retranscrire parfaitement les dires. Excusez- moi du peu : il n’est pas dans les habitudes de DIEU de s’entretenir avec moi tous les jours !

Après un long préambule, la voix nous désignait des ennemis de la foi dont mon manque de culture et de mémoire m’empêche de savoir , encore maintenant qui était ainsi montré du doigt. Puis, après nous avoir enjoint d’être attentif à l’évolution dans le monde de certains fruits et légumes qu’il énumérait ; la voix sembla s’adresser directement à moi, ou du moins le ressentais-je comme tel. Il me fut dit que je serais distingué par DIEU à l’exception de ma famille pour qui la sorte de contrat qui devait nous lier dorénavant n’était pas opérante. Et ce qui me troubla encore plus , en éveillant une sorte de méfiance instinctive en moi : la voix stipula clairement que je ne devais jamais dire que les combattants qui mourraient au nom de DIEU étaient mort pour rien. Sans équivoque possible, il était question des djihadistes dont la voix ne mentionna pourtant jamais le nom.

Je me souviens également que la voix insistait au moins trois fois de suite pour me faire savoir comme DIEU n’était pas indifférent à mon action. Et la communication cessa après qu’il nous fut rappelé que la salat devais être notre sacerdoce. La salat est la prière musulmane.

Mon ami me demanda ce que j’avais pensé de cette intervention. Je ne pus caché qu’elle m’avait troublé , mais m’étonnais qu’il n’ait finalement pas été question de pétrole ou d’autre minerais essentiels à la compréhension des conflits actuels, et je lui déclarais n’être pas totalement convaincu. Même si je devais en convenir : le discours semblait d’autant plus convainquant qu’il m’avait été dit  que DIEU m’avait accordé de revoir « mes femmes ». Or, de fait j’avais revu plusieurs ex compagne, qu’en revanche je n’avais nullement l’intention d’épouser comme il me l’avait été prédit.

La voix  , si nous devions être empoisonner les jours suivant, nous avait conseillé aussi de jeuner et de boire de l’eau. Il faut donc croire que ce genre de supercheries s’adresse à des drogués et des délinquants , car je me souviens aussi très bien qu’en débutant ce long monologue un  » je sais que vous avez tué » m’avait donner l’impression de ne pas savoir très bien ce que la voix voulait signifier par là.

Je ne doute pas , par ailleurs, que mon ami , avec qui je suis fâché depuis,  m’ait donné à entendre là le genre d’enregistrement qu’on fait écouter aux futurs djihadistes , afin qu’ils se sentent prêt à tout. Dans la croyance que DIEU les  a distingués parmi les hommes pour accomplir un destin hors du commun. Dont ce début de lavage de cervelle ne doit être que le long préambule à toute une série d’intervention divine, plus truquées les une que les autres. Mais je dois en convenir : elles sont incroyablement bien faite et dites par un comédien professionnel à la voix envoutante.

En conséquence chers lecteur et lectrices , restez sur vos gardes. En France ils seraient plus de 1500 , ces jeunes gens que la guerre sainte à convaincu de tenter de passer la frontière turc pour rejoindre la Syrie , le contingent de djihadiste internationaux venu du monde entier y atteindrait même le chiffre hallucinant de 25 OOO âmes ! Et si DIEU consentait vraiment à me faire l’honneur et la grâce de me rencontrer réellement je ne manquerai pas de vous le faire savoir…

A très bientôt, pour un nouvel article.

 

Pour son premier texte sur le site Denis Texier notre docteur en philosophie a souhaité partager avec nous une réflexion qui ne manquera pas de susciter des  réactions. En effet , il a choisi de s’exprimer et sur les camps de concentration et sur le monde du travail en un rapprochement qui ne laissera sans doutes pas indifférent. Faites vous donc une opinion en lisant ce qui suit.

patrick rakotoasitera

I.
Lisant le livre-plaidoyer rédigé à la fin de sa vie par Rudolf Hoess -qui dirigeait le camp d’Auschwitz pendant la 2e Guerre mondiale-, afin d’assurer sa défense au cours du procès de Nuremberg, je lis ces quelques lignes qui m’ont interpellé :
« Heureusement toutes les femmes vertes1 et noires2 n’étaient pas aussi dépravées3. Il y avait parmi elles un certain nombre d’êtres humains, capables d’éprouver de la sympathie pour les autres détenues, mais cela ne leur valait que des persécutions de la plupart des surveillantes de leur catégorie et la plupart des surveillantes affichaient à leur égard un mépris total. » On retrouve de semblables propos tout au long de ce témoignage précieux des conditions de vie à Auschwitz, dans lequel on peut constater que celui qui semble devoir incarner l’inhumanité et le mal absolu (l’officier nazi) manifeste de l’horreur à l’égard du comportement de certains détenus, et notamment des Juifs. Cela ne fait d’ailleurs que renforcer le mépris de Hoess à l’égard de cette catégorie d’individus, et justifie amplement à ses yeux les persécutions dont ils sont victimes de la part des nazis. Il ne semble ainsi pas considérer, comme nous le faisons nous-mêmes, que ce sont précisément ces conditions d’existence atroces qui conduisent les internés à se conduire d’une manière aussi vile, qui ne fait qu’exprimer leur désir de survie et l’abandon des normes ordinaires de l’humanité civilisée, au profit de la recherche à tous prix de la survie individuelle. Le commandant du camp d’Auschwitz persiste à penser qu’il y a lieu de faire le distinguo entre une humanité dont la conduite reste moralement acceptable, même dans de telles circonstances, et les êtres profondément corrompus et dépravés, qui n’ont même pas la dignité de se laisser mourir sans protester ou sans essayer de corrompre leurs maîtres, afin de se sortir du piège mortel où ils se trouvent pris.
Il est vrai, toutefois, qu’on peut bien distinguer ceux qui accomplissent sans excès de zèle ni enthousiasme, la tâche qui leur a été assignée pour complaire aux nazis, en échange de quelques avantages personnels, et ceux qui semblent prendre un plaisir personnel dans la cruauté des massacres et des persécutions, ce dont ils auraient pu se dispenser. La distinction vaut d’ailleurs aussi pour les kapos, c’est-à-dire le plus souvent des internés chargés d’une tâche de surveillance ou de châtiment (qui pouvait aller jusqu’à l’assassinat pur et simple, au niveau individuel ou collectif), comme pour les surveillants SS, à qui on intimait expressément d’accomplir les ordres donnés sans faire preuve de cruauté supplémentaire, ce qui aurait manifesté une forme de dépravation et de plaisir sadique, auxquels les dirigeants SS s’efforçaient d’échapper, conscients qu’ils étaient de la noblesse et de la justesse de leur tâche, qui ne devait pas excéder les bornes strictes de l’obéissance aux ordres, pour tomber dans la dépravation et le sadisme. Cette distinction peut paraître subtile à nos yeux, car pour nous, les nazis étaient de toute manière des bourreaux sadiques. Pourtant, cette distinction entre l’acte, même cruel, accompli seulement par devoir, et qui n’excède pas les bornes du nécessaire, et l’acte manifestant un plaisir sadique, volontairement pratiqué sans ordre, qui témoignerait d’une perte de dignité de la part du soldat, semblait revêtir une certaine importance aux yeux des dirigeants SS. Tant que cette tâche était exécutée sans plaisir et par pure obéissance aux ordres supérieurs émanant de l’autorité de l’Etat, il n’y avait aucune raison de se considérer, à leurs yeux, comme coupables d’une faute, même si le scrupule moral a pu, chez certains (et particulièrement les nouvelles recrues non préparées et insuffisamment endoctrinées) venir se glisser dans la conscience, et entraver l’obéissance aux ordres donnés de massacrer sans remords.
Il n’en demeure pas moins que cette présentation horrifiée de la bassesse morale et de la cruauté des internés devenus kapos, qui s’adonnent au massacre avec délectation et jouissance, tranche avec l’idée que nous nous faisons des SS, et particulièrement de ceux chargés de s’occuper des camps de concentration, et de mettre en oeuvre la « Solution Finale » décidée en haut lieu par les dirigeants de l’Etat allemand dès 1941. Pour nous, en effet, ce sont forcément la représentation des SS comme des personnes cruelles ayant abandonné toute idée de respect de l’être humain qui prévaut, a contrario de la représentation ordinaire des détenus, conçus comme des victimes innocentes traitées comme du bétail. Les détenus eux-mêmes étaient semble-t-il capable de cruauté à l’égard de leurs semblables, mais d’une cruauté qui faisaient même horreur aux SS. Pour les SS, il y avait des degrés dans le massacre et dans l’extermination, de sorte que leurs actes étaient perçus par eux comme une obéissance stricte aux ordres, devant mener à l’élimination de l’ennemi de l’intérieur qui menaçait l’intégrité et l’existence du peuple allemand, alors que ceux accomplis par les kapos (qui n’étaient peut-être pas objectivement très différents de ceux accomplis par les SS) n’étaient que le fruit du sadisme et de la perversité. Nous percevons aujourd’hui les SS et les nazis comme des coupables, qui ont créé une telle situation d’inhumanité dans les camps de concentration, que cela conduisait des hommes ordinairement bridés par les normes de la morale et de la civilisation à donner libre cours, chez la plupart, à leur instinct de conservation, et éventuellement pour certains, à leur tendance à la cruauté, ce que permettait la position de responsabilité et de contrôle qui leur était conféré par les SS.
D’ailleurs le Tribunal de Nuremberg a condamné les SS pour avoir à la fois projeté l’extermination de toutes ces populations, et pour avoir créé une telle situation d’horreur qui faisait perdre, chez beaucoup, le sens ordinaire du respect de l’autre et de l’humanité même. Le chef SS pouvait bien rejeter la faute d’un tel abaissement sur la nature particulière de certains, il n’en demeure pas moins qu’aux yeux de l’Histoire, et du jugement que nous prononçons aujourd’hui sur celle-ci, nous qui nous considérons comme civilisés et moraux, nous jugeons les SS comme entièrement coupables de ce qui s’est passé.

II.
J’en viens à me demander, pour ma part, s’il ne serait pas possible de transposer une telle analyse de la situation, mutantis mutandis, à la situation de concurrence et d’exploitation qui ont lieu dans l’économie capitaliste. On blâme le plus souvent les capitalistes de la responsabilité des situations de pauvreté et d’accaparement des richesses dans quelques mains, mais on blâme plus volontiers les travailleurs eux-mêmes de pratiquer une concurrence effrénée pour parvenir aux meilleures places. Les capitalistes seraient ainsi fondés à regarder avec mépris ceux qui se battent pour gagner quelque pécule et assurer leur survie, alors qu’eux-mêmes empochent des sommes fabuleuses en un rien de temps. Il est certain qu’on peut blâmer (tout comme Hoess le faisait à l’égard des kapos sadiques qu’il observait dans son camp) les individus de mépriser leurs semblables, de se conduire en individus avides de survivre, et méprisants à l’égard de tous ceux qu’ils croisent au cours de leur journée de travail, de n’avoir aucun regard d’humanité pour les mendiants qui font la charité dans la rue ou les couloirs du métro, de bousculer et percuter les passants, qui, comme eux, constituent un simple obstacle matériel dans la trajectoire qui les conduit de leur domicile à leur lieu de travail, où ils sont tenus de se rendre sans détour et le plus rapidement possible, afin d’obéir à la discipline économique à laquelle ils ont acceptés de se soumettre, en échange de la rémunération qui leur permettra de se payer, en plus de leur nourriture, de leur logement et de quelques denrées essentielles, d’autres biens de consommation nullement indispensables, mais qui constituent leur loisir. La vanité de ce mode de vie, dénoncé jadis par les protestataires de mai 68, a assez été critiquée : nul besoin d’y revenir. Mais quelle est la responsabilité de ceux qui ont construit une telle situation et rendu ainsi cette concurrence et ce mépris de l’autre possible ? Il s’agit bien des capitalistes eux-mêmes, ainsi que de tous les politiques qui présentent ce mode de vie comme avantageux et heureux, les chantres du progrès économique et de la domination de l’argent et du profit. N’est-ce pas la concurrence économique créée par les capitalistes qui rend les exclus de la prospérité collective aigris et furieux, au point de les conduire à commettre des actes ou adopter des attitudes qui manifestent un déni flagrant d’humanité ? N’est-ce pas d’ailleurs à un vaste camp de concentration, où chacun se voit assigner un place plus ou moins avantageuse en fonction de ses compétences et des qualités individuelles profitables au système économique général, que peut être comparé l’économie capitaliste ? En dépit de l’affirmation générale d’une liberté individuelle qui laisserait à chacun le choix de vivre comme il l’entend, et de pouvoir épanouir sa personne au sein de l’économie capitaliste et libérale, nous sommes tous ramenés à notre degré d’utilité collective, et de profitabilité individuelle pour le système économique et ceux qui le dirigent. Ainsi les détenteurs du capital, et les dirigeants des entreprises nous voient-ils comme des détenus des camps, dont on ne peut sortir que par le refus fonder son existence personnelle sur la recherche du profit, et l’accumulation des biens de consommation et des moyens de paiement. La seule alternative demeure alors le choix de la frugalité et de la pauvreté volontaire (sans tomber dans la survie pour autant) face au mode d’existence du travailleur exploité à plein temps dans l’entreprise capitaliste. Qui joue le rôle de kapo dans une telle organisation économique ? Les superviseurs, chargés de répercuter les consignes de la direction et les exigences des actionnaires, par exemple, de manière à augmenter la productivité de l’entreprise, ce qui peut passer par l’augmentation des cadences ou des rendements, ou par le « dégraissage », autrement dit le licenciement des moins rentables, etc…

III.
Voilà les quelques réflexions pessimistes que m’inspirent la lecture de ces quelques lignes extraites ci-dessus du témoignage écrit en 1947 par Rudolf Hoess. Ce dernier termine ainsi sa confession apologétique : « que le grand public continue donc à me considérer comme une bête féroce, un sadique cruel, comme l’assassin de millions d’êtres humains : les masses ne sauraient se faire une autre idée de l’ancien commandant d’Auschwitz. Elles ne comprendront jamais que, moi aussi, j’avais un cœur… » C’est aussi ce pourraient dire les capitalistes, qui poussent sans vergogne les dirigeants d’entreprise et les salariés à la course au rendement, ce qui conduit à des licenciements économiques au nom de la recherche du profit, à des situations de stress au travail pouvant conduire au suicide, à la délocalisation des entreprises pas assez rentables dans d’autres régions du monde, dans lesquelles la main-d’oeuvre est sous-payée, etc.. Bref, cela conduit, comme disait Marx, à la création d’une « armée de réserve » des travailleurs pauvres ou sans-emploi, disponible et corvéable à merci, car trop heureuse de se voir octroyer un travail (mal) rémunéré, quand celui-ci est devenu une denrée rare, même si les conditions de travail sont abjectes. A bien des égards, les capitalistes ont transformé ce vaste monde en un gigantesque camp de concentration économique, dans lequel règle la loi du plus fort, et la concurrence meurtrière. Tel est le sens de la mondialisation économique : nul n’échappe plus désormais à la loi du capitalisme et du libéralisme économique (qui signifie avant tout la liberté des plus riches et des possédants). Lorsque les travailleurs auront compris qu’il ne tient qu’à eux de prendre le pouvoir dans ce camp, et d’éliminer la loi du capitaliste pour imposer celle de la charité et de l’humanité, ils auront enfin conquis leur liberté, mais pas avant cela.

1. C’est-à-dire les prisonnières de droit commun.
2. Celles considérées comme asociales.
3. Il vient de décrire les actes particulièrement cruels commis par ces femmes dans un commando de représailles (le Budy), situé à quelques kilomètres d’Auschwitz, à l’égard de plusieurs Juives françaises.

 

DENIS TEXIER

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Jeff koons a réussit à terminer l’année sur le piédestal vestale des artistes contemporains les mieux payés, les mieux fourni en équipe d’ouvrier spécialisés autant  qu’orfèvres, les mieux représentés dans les musées avec une exposition internationale rétrospective de l’oeuvre de Koons au whitney Museum of american art; au centre pompidou à Paris; et au musée Guggenheim de Bilbao.

L’artiste semble avoir été dés le début assez futé pour composer avec son réel talent de peintre par exemple comme Niky de Saint-Phalle a su rendre par ses sculptures ce que sa technique limitée de peintre entravait en elle: Jeff Koons commence par installer des jouets gonflables sur deux plaques de miroir facile à poser, et au rendu propre pour un premier travail qui peut rivaliser dorénavant avec l’art des années 80, lorsque Dali torche vacillante en ces années n’en finit plus d’inonder les marchés de ses faux, que sa main tremblante de plus en plus signe chaque fois avec plus de peine.

Koons a le génie des affaires , des opportunités, des rapprochement les plus loufoques quitte à imiter le minimalisme de Dan Flavin, avec ces aspirateurs neufs exposés avec des néons dans des vitrines, dont il finance la minutieuse production en travaillant à wall Street dans le courtage, pour enfin s’offrir une grande véritable exposition publique d’un Koons qu’on expose dans la vitrine du muséum of comtemporary Art de New York : le début en 1980 d’un trentenaire prometteur  .

Il y a cela est vrai un sens du fini, de l’achevé , du fait , du propre et rutilant qui émaille son travail de sculpture: tout le processus de la création est sous-traité, certes, mais le résultat est souvent une réussite où la mauvais goût, nous dirons le kitch, dans un soucis de générosité intellectuelle populaire semble rivaliser avec les canons classiques et est fait avec tous les secrets de la magie que recèle l’art.

Koons pourrait-être le Harry Poter de la peinture moderne avec cette cinquantaine de collaborateurs qui assemblent au puzzle la juste position et tonalité des couleurs que requièrent la mise en peinture de ses délires « photochopés » aux quels s’adonne Koons le patron de la marque ; Jeff Koons.

Tel un aveugle Jeff Koons expose au monde , « Le monde qu’il voit déjà », que le monde voit déjà; cela attise la dimension spectaculaire de sa production, mais Jeff Koons ne semble pas voir (ou peut-être est-ce moi) que si « le mirage de l’art « , pareil à ceux merveilleux des déserts, est quant à lui: solide, le faire reposer sur le divertissement, en dissipe en partie la Beauté.

jeff Koons sculpture

En matière de Beauté, Pietro Vannuci , dit « le Pérugin » dont le musée Jacquemart-André a permis que soit offert à l’oeil du spectateur, la délicatesse du trait de pinceau, s’il est un peintre de la Renaissance , probablement né vers 1450, fut à son époque ce que Jeff Koons représente pour la notre : un artiste renommé qui, lui, travailla pour l’institution religieuse et des commanditaires privés, en apportant au quattrocento une capacité remarquée à peindre des sujets en leur restituant une dimension psychologique et une profondeur inégalée, sinon par Léonard de Vinci qu’il croisa  dans l’effervescence artistique d’une Florance qui attire à elle toutes les célébrités de la peinture.

Dans les deux reproductions présentées ici, le Pérugin peint à 20 ans une vierge à l’enfant à droite de l’image, avec une finesse rare, un pinceau sage à sculpter les rondeurs d’une madone , tout en personnalisant le caractère de Jesus , enfant, à un point si proche de la vérité qui peut lier un enfant à sa mère, n’importe lequel, et quelle que fut la mère ; que ce talent devint sa marque de fabrique, l’aspect par lequel on identifiait tout de suite un de ses tableaux. Fait à 50 ans, l’autre vierge à l’enfant à droite rend une madone songeuse, presque plus femme que mère; et un Jésus enfant dont l’instant d’une de ses pensées est figé sur la toile.

Certes à la décharge de Jeff Koons , Marcel Duchamp nous rappelle : « Que le goût soit bon ou mauvais, cela n’a aucune importance, car il est toujours bon pour les uns et mauvais pour les autres. Peu importe la qualité, c’est toujours du goût »

Seulement si Marcel Duchamp qui voit dans le titre du tableau : « cette couleur invisible » qui n’y manque pas et veut dépasser le Réalisme pour créer une peinture de l’invisibilité, s’il se sépare des éléments constitutif de l’acte de peindre sur une toile, comme si le contenant ne pouvait échafauder correctement ce but,à son instar, se dé-saisir de l’acte concret de créer pour ne faire que concevoir comme le fait Jeff Koons, parti pourtant des mêmes bases :  ne lui apportera pas forcément , malgré les millions de dollars engagés, plus qu’un « simple » ordinateur capable de calculer plus vite que l’homme les énumérées combinaisons multiples du jeu d’Echec, encore une fois qui ne représente que trop mal l’aspect matriciel de la Peinture, reine incontestée des arts.

Car ce vers quoi tend Duchamp si cela le fait pencher du côté de la sculpture pour représenter ce qui échappe à la rétine, mais constitue bel et bien , ou du moins, participe aux lois qui tiennent l’Univers : il est certain que la recherche poursuivie, même si comme j’aime à le répéter : » la première fois c’est du génie , décliné à l’infini : c’est de l’escroquerie »- la recherche est en apparence onéreuse ; comme il faut disposer de la bonne table des éléments, ceux physique, réels, et symbolique afin d’offrir au XXIème siècle, plus qu’une révolution cantique, le premier maillon entre d’une part: la transformation automatisée du monde en signes informatiques, biologiques et symboliques : ce qui serait l’avènement déjà réalisée de la voix intelligente mais encore maladroite de « l’être nouveau »: l’ordinateur.

Et d’autre part: le continuum qu’il faut faire réagir ou atteindre ou transpercer ou le laisser vous transpercer : le continuum qui n’a pas de meilleur nom que : »l’Inconscient Collectif ».

Le tableau que je souhaite présenter pour inaugurer ou renouveler cette année s’intitule: « ABEL et CAÏN » , je n’ai pu le finir ou peut-être cette version si est clause, je n’y reviendrai pas et ne m’attacherai à en peindre les trois personnage : CAÏN, la LIONNE et ABEL que lorsque je solliciterai une  reproduction par la méthode du traceur, fournissant un support assez agréable à peindre.

La lionne

Et ABEL, à moins que …

Par ce tableau dont la géométrie est Euclidienne mais n’emprunte aux fractales que le nom, car là le nombre est maîtrisé par le symbole , ce qui crée un autre chemin géométrique parent, j’ai essayé d’emprunter la « machine à écrire Africaine » pour tester la symétrie d’une Eau dont les cercles qui la composent sont imbriqués dans des champs si multiples qu’il s’entrecoupent et , cela laisse apparaître une autre géométrie.

Que cette année soit celle du courage et de la tendresse.

Patrick Rakotoasitera