Peintre du Ay Fanahy, Homme de l’année 1997 pour la Culture à
Madagascar médaillé de la Ville de Paris, entre autres, Jean
Andrianaivo Ravelona vient de célébrer le grand jubilé de ses cinquante
ans de peinture en France. Organisé au Château d’Asnières en décembre
dernier, ce fut un des grands événements de l’année pour la Ville
d’Asnières et la Diaspora malgache en Europe. Dans cette interview
l’artiste a retracé le cheminement de son art 

J’aurais pu être musicien mais c’est vers la peinture et les arts plastiques
finalement que s’est dirigé mon choix

Comment la peinture est-elle venue à vous Jean Andrianaivo
Ravelona ?

J’ai commencé par le dessin avant de me mettre à la peinture. J’ai
suivi des cours de dessin pendant trois mois et je suis ensuite entré
aux Arts Appliqués Malagasy à Ampasampito en octobre 1968. En première
année, mon professeur de peinture Dadanesy, ou Ernest Rakotondrabe m’a
tout de suite pris sous ses ailes. C’est sous ses directives et ses
indications que j’ai réussi à faire mon premier tableau en décembre
1968. Après mes quatre années d’études, ma manière de peindre a évolué
vers le « Classique réalisme » entre 1972 et  1975. Je me suis
alors mis à peindre la nature telle qu’elle dans mes tableaux. Puis je
me suis dirigé vers le clair obscur.

D’où puisez-vous vos ressources ?

Les scènes romantiques, surréalistes, dramatiques telles que 1947
furent parmi mes sujets préférés. Très influencé par Michel Ange,
Raphael, Rubens, Rembrandt, je me sens habité au fond de moi-même par
les âmes ou les tourments de ces maitres. Après
« Tourment » (1976-1978), je suis arrivé à une phase aux styles très
diversifiés : cubisme, surréalisme, abstrait, tachisme etc. C’est
pendant cette période dite « Découverte » entre 1979 et 1981 que j’ai
capté intuitivement le message me confirmant la peinture comme ma future
carrière.
1981 a été marquante dans votre carrière dites-vous, dans quelle mesure ?

Courant 1981, j’ai quitté la bureaucratie pour me consacrer
définitivement à la peinture. J’ai démissionné de mon poste de Chef de
Service Promotion au Centre national de l’artisanat malagasy (Cenam),
pour réaliser ma vocation d’artiste. Ma carrière professionnelle de
peintre a ainsi démarré le 3 Mars 1981, une étape décisive qui a marqué
ma période  dite « Espoir ». Pendant quelques années, le grand
espoir a régné dans mon esprit et mon âme. Mais plus tard, ma vision du
monde a complètement changé. Sur la toile, l’unique soleil visible s’est
réparti en particules de lumières dans chaque objet. J’ai découvert
aussi pendant cette période dite « Lumière », située entre 1985 et 1988,
des thèmes visionnaires, futuristes et cosmiques.

Votre peinture semble avoir parcouru des époques différentes, comment avez-vous réussi à les situer ?

Les « six périodes » ont été définies sur plusieurs années après les
avoir traversées selon le sens de chaque période. Elles n’étaient jamais
connues à l’avance, sachant qu’au niveau de la création, je me laisse
guider par mon inspiration et mon intuition sans établir à l’avance le
terme  à venir. Pour les définir, je me suis fait aider par des
connaisseurs et historiens.

Après mes quatre années d’études, ma manière
de peindre a évolué vers
le « Classique réalisme » entre 1972 et  1975

Comment s’est développé le Ay Fanahy qui définit votre style de création ?

Le Ay Fanahy est issu des périodes précédentes : Classique,
Tourment, Découverte, Espoir et Lumière qui, regroupés, ont fait naitre
un style nouveau. Avant la création du nom, je me suis préparé quelques
mois, puis au moment où l’inspiration était à son comble, le mot Ay
Fanahy s’est imposé en moi. Ay signifie intuition. L’origine de ce mot
malgache vient de très loin, depuis le continent de la Lemurie. Fanahy
peut se traduire par esprit ou âme. J’ai déjà ressenti le Ay Fanahy
depuis ma petite enfance. Il symbolise la vibration de l’âme, l’amour,
et m’a fait visionner différentes choses dans ma vie qui se sont
vérifiés après.

C’est donc avec la création de ce style que le peintre Jean Andrianaivo Ravelona est véritablement né ?
Après sa création, le Ay Fanahy a poursuivi son chemin. L’inauguration
officielle de l’exposition à la Galerie du Madagascar Hilton en 1990,
par le Ministère de la Culture, a été le véritable coup d’envoi du Ay
Fanahy. Sur le plan de la création, les sujets, les thèmes de ma
peinture peuvent se diversifier mais le Ay Fanahy demeure le Cœur. Après
la création libre d’une œuvre suivant l’inspiration, je passe à leur
classification. C’est ainsi que son nés les différents thèmes
« Vers… », « Réminiscences », « Vision de
l’âme », « Visages et Lovakolo ». À partir de mon style
de peinture, j’ai aussi créé le Ay Fanahy Therapy ou Relaxation Ay
Fanahy.

En quoi consiste-t-il ?

La relaxation picturale Ay Fanahy ou Ay Fanahy Therapy est un outil
pour positiver le stress, diminuer les lourdeurs et ressentir le
bien-être au quotidien à partir des œuvres Ay Fanahy. Tous ceux qui
possèdent mes œuvres de créations Ay Fanahy peuvent expérimenter et
bénéficier de cette méthode. J’ai découvert la Relaxation Ay Fanahy en
1992, suite à de multiples tests et expérimentations sur différentes
personnes. Le système est basé sur la philosophie du Ay Fanahy :
l’équilibre de la matière avec l’âme ou la rencontre du réel avec le
spirituel.

Il s’agit donc d’une méthode spécifique ?

Absolument. Une séance de concentration détendue, guidée et focalisée
sur,ou à partir d’une œuvre Ay Fanahy donne lieu à l’élévation de
l’énergie positive chez chacun. Créées à partir d’une méditation
profonde, les œuvres Ay Fanahy contiennent des molécules d’ondes
positives. En outre, je pense avoir hérité le don de mon grand-père,
guérisseur traditionnel et chrétien fervent, et dont la canalisation
énergétique passe plutôt à travers la peinture. Au premier niveau, la
séance consiste en une lecture picturale des œuvres Ay Fanahy. Au
deuxième niveau, la pratique requiert des séances méditatives au
quotidien. J’organise souvent la Relaxation Ay Fanahy à travers mes
expositions.

Vous avez célébré le Jubilé de vos cinquante ans de peinture en France, cela a dû être une belle fête ?

Le jubilé pour le demi-siècle de mon parcours s’est déroulé au
Château d’Asnières, un endroit historique, du 30 Novembre au 9 Décembre
2018, sous le thème « De Madagascar à Asnières, Le voyage d’une vie ».
Dans un premier temps s’est tenue l’exposition de mes soixante œuvres
Rétrospectives depuis 1968, et des séances de Relaxation Ay Fanahy
Therapy. Seize artistes peintres de l’association Mamelomaso ont été
invités et ont participé au Jubilé. Faffa et Tomino, du groupe
SORAJAVONA ont animé musicalement l’exposition. Les jeunes talentueux
Ludy Soa et son frère Nathan ( ndlr : chanteur du groupe « Les
enfants de la terre » de Yannick Noah) ont également été présents.

Quels œuvres avez-vous exposé lors de l’évènement ?

J’ai occupé les deux grandes salles « Galerie du Château » pour
présenter les six périodes dont : les premières œuvres (1968), la
période Classique Réalisme (1972-1975), la période Tourment (1976-1978),
Découverte (1979-1981), Espoir (1981-1984), Lumière (1985-1987).
Ensuite, les créations AY Fanahy de 1988 à 2018, sous différents thèmes
(Vers…, Réminiscences, Vision de l’âme, Lovakolo ou Patrimoine). Suivant
le souhait de la Ville d’Asnières, on a organisé dans le cadre de
l’exposition, la Relaxation picturale Ay Fanahy. Un certain nombre de
personnes ont eu des résultats satisfaisants en expérimentant la
méthode.

Vous avez parlé de l’association Mamelomaso tout à l’heure,
mais d’autres artistes ont également pris part à ce journaliste. Qui
sont-ils ?

Effectivement, comme le Château dispose beaucoup de salles, nous en
avons profité pour inviter d’autres artistes à venir exposer dans le
cadre du Jubilé. Ils ont collaboré ensemble avec moi dans le chemin de
l’art. Quelques présidents et membres de salon où j’ai obtenu des prix,
où j’ai été invité d’honneur, ont répondu à mon invitation tels
qu’Elisabeth Delcenserie, Bernard Eche, Marie-Joseph Devaux, Bernard
Montagnana. Des artistes proches et ceux qui m’ont aidé : Béatrice De La
Petteliere, Chitran Raya, Pietr Betlej, Bassil Franco sont également
venus. Le Collectif des artistes malgaches en France était présent avec
Hazzavana, Gaston Randriambolaharisoa, Jean Michel Razanatefy (ses
œuvres) Georges Razana M. Les jeunes artistes que j’accompagne à
Madagascar étaient là : Le RAMAH et KANTO Natiora. Je n’oublie pas
mon fils Tiavin’ANDRIA pour la discipline digital art.  Par
ailleurs, la Ville d’Asnières a spécialement invité Hafiz Pakzad,
artiste asniérois très connu, comme Invité d’honneur de la Ville.
L’association MAMELOMASO a présenté à cette occasion l’histoire et le
Patrimoine de Madagascar.

Vous avez aussi inséré dans vos programmes le «Concert du jubilé». Y a-t-il une raison particulière ?

Le Concert du Jubilé constitue le troisième volet de l’événement.
L’idée vient de la Ville d’Asnières : celle de créer une synergie
entre la peinture et la musique. Étant passionné de la musique bagasy et
classique, j’ai proposé la
« musique écrite » ou les œuvres des maitres et auteurs classiques
malgaches et universels. C’est ainsi qu’en première partie, nous avons
programmé les compositions et transcriptions d’Etienne Ramboatiana, le
Mozart malgache, interprétées par KOLO Mozika. Un groupe composé de très
bons musiciens, riches en potentiels tels que Mialy et Mahefa Ramanana
Rahary à la guitare, Hanitra Thibaudin au violon, Faly Andrianaly qui
joue du hautbois, Irina Andriamanjato au piano ont joué la composition
de Naly Rakotofiringa.

Le concert reflète également votre goût pour l’art lyrique et surtout celui revisité au goût malgache, n’est ce pas ?

Je ne peux pas le nier. Vololomboahangy Andriamanday, par exemple, a
interprété avec un air bagasy au piano « Ry toera-manirery ». Mara
Carson, compositeur et professeur de musique, a interprété ses oeuvres «
Rondo malgache » évoquant un voyage culturel très riche parcourant tout
Madagascar et « Koidava » issu de musique transe mais élaboré à la
manière classique. La deuxième partie du Concert a été réservée aux
maitres classiques. J’ai invité le pianiste Mahery Andrianaivoravelona,
professeur de musique en Conservatoire et concertiste qui, de par son
brillant talent, a merveilleusement emmené toute l’assistance au cœur
des grands classiques de Chopin, Debussy, Liszt, ou encore Schumann.

Avez-vous eu l’occasion de montrer vos talents cachés de musicien et poète dans ce concert ?

Effectivement, la musique est mon violon d’Ingres. J’ai une grande
passion pour la poésie aussi. J’aurais pu être musicien mais c’est vers
la peinture et les arts plastiques finalement que s’est dirigé mon
choix. Ma préférence particulière est le bagasy. C’est l’héritage
culturel émanant des ancêtres qui ont fortement imprégné mon
inspiration. Initié à la guitare bagasy à l’âge de huit ans, j’ai étudié
plus tard la guitare classique, puis j’ai commencé à composer vers
1984.
Dans la première partie du concert du Jubilé, j’ai joué une de mes
compositions en bagasy, écrite en 5+7 pour guitare, et le morceau «
Sompatra », une transcription de Etienne Ramboatiana.
Par rapport à la poésie, la poétesse MRG a fait quelque déclamation de mes poèmes lors de cette soirée du Jubilé.

Que retiendrez-vous en particulier de la célébration de ce jubilé ?

C’est ma plus grande et importante réalisation événementielle depuis
cinquante ans. Malgré quelques difficultés, les objectifs sont largement
atteints. Tous les participants ont été ravis d’avoir pris part et de
s’être retrouvés, ensembles, à cet événement. Le public français, la
communauté franco-malgache ne cesse de témoigner leur totale
satisfaction et ont gardé d’excellents souvenirs. La Ville hôte a
beaucoup investi matériellement à la réussite de l’événement. Aussi, ce
fut également une belle expérience sur collaboration avec la diaspora,
très fière, qui a activement appuyé le projet. Le message du Ay Fanahy
est bien passé.

À quoi ressemblera l’avenir, immédiat notamment ?

Après le jubilé en France, le projet d’exposition continue pour les autres pays pour 2019.
Des célébrations dans ce cadre sont prévues en Allemagne, en Belgique et
notamment à Madagascar. Par ailleurs, l’encadrement des jeunes artistes
ou futurs artistes à Madagascar font partie de mes projets pour 2019.
Commencé en 2017 à Antananarivo, le programme de formation se poursuivra
cette année. D’ailleurs, quelques uns d’entres eux en ont déjà leur
promotion en France. À partir de cette année, je me consacre également
davantage à la transmission du savoir pour la diaspora en France.

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Bonjour à tous les internautes habitués à fréquenter le site, et bienvenue à tous ceux que la diffusion du contenu de l’émission « Zone Interdite » sur youtube aurait incité à faire des recherches afin de trouver sur le web une trace de mon travail.

Si vous avez parcouru les derniers articles vous avez sans doutes constaté qu’au-delà de toutes exubérances surréalistes mes appréciations sur le conflit syrien étaient marqués par une considération mythomaniaque de mon rôle réel dans cette guerre, depuis que j’ai commencé à préter ma plume à mon avatar «  le général désarmé ». Au regard de ceux qui ont et continuent de réellement souffrir des conséquences de cette guerre,mon attitude égocentrique me fait honte et je souhaiterais , auprès de tous ceux et celles qui ont pu en être choqué, présenter de sincères excuses. Les écrits devant rester, comme telle est la pratique de ce site, les articles incriminés seront annoté d’un astérisque explicatif rétablissant notamment  la véracité des tenants et aboutissant de ce qui fut par moi dénoncé comme un empoisonnement par les services russes, puis ils seront classés dans la rubrique « folie »…

Réponses pèle-mèle aux plus récentes questions des internautes :

Je peins toujours et prépare une exposition sur Paris dont je ne peux pas dire grand-chose pour l’heure, certes, pas par superstition, mais en raison de la maigreur des informations qui sont à ma disposition. Quoi qu’il en fut, l’onglet : « actualité » préviendra sur ce site de l’imminence de l’exposition.

A mon grand regret, je ne peux actuellement indiquer comment se fournir la version livre papier de mes écrits. Mes livres ne correspondent jamais à la politique éditoriale du moment pour les maisons d’édition ; où lorsqu’ une maison d’édition est intéressée ,il se produit toujours une divergence de vue , je ne suis jamais disposé à défigurer la substance écrite pour répondre aux attentes de l’éditeur, et le projet avorte. Un seul texte est actuellement publié «  la chambre d’isolement » ,dans le livre «  les premières fois », aux éditions librio, sous le prénom patrick, en raison du caractère anonyme de ce qui fut à l’origine un appel d’éditeur à  décrire une expérience inédite, lancé  à l’adresse de toute personne désirant participer. Je signale par ailleurs que le livre publié ici sous forme de feuilleton ( « le mélange contrarié des anges ») sera entièrement ici mis en ligne cette année, de même que l’intégralité de mes autres livres, qu’ils seront  accessibles moyennant une participation modique et libre sous forme de don ; et que le prochain livre auquel je m’attelle (« nous regardions par terre »), dès que possible, sera lui aussi présenté sous forme de feuilleton.

A priori également, rien n’est décidé seulement, le site devrait être « relooké », les onglets de commande de tableaux professionnalisés, je veux signifier par là : au moins faire un truc qui marche comme ce n’est pas du tout le cas actuellement, avec l’adjonction d’un numéro de téléphone qui devrait permettre à toutes personnes intéressées de me joindre.

Pour ceux et celles qui suivent mon travail depuis maintenant un certain temps j’aimerais adresser mes remerciements pour leur patience, leur bienveillance et surtout leur compassion jamais méprisante ni mêlée de reproches à l’égard de mes monstrueuses fautes d’orthographes. Lorsque j’écris mon esprit est tout entier immergé dans le méta-texte, ce qu’il y a sous la pellicule des mots, là, en cette dimension invisible où se déterminent les trajectoires de sens et où se construisent les phrase ; si bien immergé qu’il m’est impossible de remonter à la surface du mot pour vérifier sa bonne forme orthographique. Je laisse cette tache ingrate à mon inconscient et le capricieux souvent oublieux des règles restitue une orthographe à son image : sauvage et souvent surréaliste. Pendant vingt ans j’ai écrit le mot « adresse » avec deux « d » ; « endive » avec le préfixe « hand » ; etc . Il y a , je crois, que l’orthographe est profondément liée à la dimension inconsciente du sujet, celle-ci  porte les traces souvent traumatiques d’un apprentissage social de l’orthographe rejeté par celui dont les fautes trahissent la condition socioculturelle. Cela n’empêche pas l’accès au méta-texte, mais même si celui-ci est un espace souvent visité et maitrisé au point de commettre des textes poétiques, la faute de français et plus uniquement d’orthographe n’est pas loin, qui jaillit des collisions entre la phonétique de la langue courante et la forme conventionnelle des mots. Je n’y échappe pas. J’ai beau lire souvent, je ne vois pas la forme des mots, les phrases des écrivains m’aspirent littéralement sous leur surface, où suis-je seulement attentif au bel agencement des propositions, admiratif du style, ou bien concentré sur   le rythme, la cadence, la musicalité des phrases. Et étonnamment lorsque j’écris, si ma conscience est claire, mon esprit sainement reposé les fautes réduisent en intensité ; ne demeure que les « coquilles » des mots mal frappé sur le clavier et les fautes les plus indélébiles. Il sera facile au lecteur de ce site d’ en apprécier les articles sous ce nouvel éclairage : plus je suis anxieux à l’approche d’un texte, souvent selon que le texte a une portée cruciale à mes yeux, plus rodera l’expression de la faute. Et même en état de joie intense, d’excitation créatrice le résultat peut être identique comme je plonge trop profondément dans la phrase pour me soucier de sa forme orthographique. Seule la placidité de l’âme m’est un remède …

                  Bien à vous tous. PATRICK RAKOTOASITERA

 

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Je viens de me rendre au musée Picasso. Quelle leçon ! Quel art majeur développé par le génie Picasso, aussi bien agile de ses mains quand il s’agit de sculpter, que doué d’une dextérité sans pareil dans ses performances plastiques ! Quel génie ! Surréaliste avant les surréalistes  , égal de Matisse et père spirituel de l’art moderne , Picasso et ses presque 800 toiles peintes, pour un total, toutes surfaces et supports confondus de 100 000 créations : Picasso n’en fini pas de me surprendre. Maitre absolu, il y a toujours quelque chose à apprendre avec lui…

Cette fois-ci en me rendant à l’Hôtel Salé où toute l’année l’art du maitre se donne à voir, je n’avais qu’une obsession : découvrir le secret d’une oeuvre pléthorique, immense, diverse, capable certaine fois de vous laisser sur votre faim, mais si souvent propre à vous transporter dans les arcanes supérieures de l’art, qu’on pardonne tout à Picasso, et qu’en vain on peut essayer de chercher des défauts, il se trouve toujours une oeuvre pour balayer vos doutes et ravir votre assentiment… Alors quel était le secret du génie ?

Picasso priant et la Sainte Vierge
Picasso priant et la Sainte Vierge

 

Un trait  rapide, sûr cerclant le motif, la plupart du temps ; et des couleurs vives et marquantes … voilà ce sur quoi , en regardant Picasso, j’ai senti que je pouvais m’appuyer pour améliorer mes créations en tentant de pénétrer, corps, biens, pinceaux, et bagage culturel sur le dos , dans l’univers de l’art contemporain, autrement que par la lucarne de l’art tribal ou africain, au sein duquel a pourtant surgit mon Ethno-Surréalisme.

J’ai alors, une fois revenu de l’exposition, sauté sur mes pinceaux et sorti le premier cadre à peindre qui me venait et , sous l’inspiration du maitre qui peignait sans modèle presque toujours, voilà ce qui a surgit de mes mains agitées, création intitulée  » La horde au repos » que j’ai peint en deux heures :

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Ne comptant pas en rester là, toujours animé par le feu de la peinture, j’ai exhumé un autre support en bois et me suis lancé :

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Mon Ethno-Surréalisme venait de pénétrer dans quelque chose de nouveau , assurément plus proche des recherches contemporaines. Ce qui me soulageais au fond, c’était moins cette avancée dans une sphère picturale nouvelle , que la perspective de pouvoir peindre beaucoup de tableaux : en effet, jusqu’à cet instant et excepté quelques fulgurances mes créations avaient nécessité trop souvent un travail de précision ardu, minutieux et long dans le temps pour un résultat certes honorable , mais paradoxalement incompatible avec les exigences d’abord de la plupart des galeristes, ensuite d’une clientèle incapable de payer au juste prix des mois de travail … comme quoi , ça ne tient à rien l’art contemporain !

La troisième création réalisée dans cette veine est en cours d’ouvrage. Là aussi j’y peins des animaux sur  » L’Arbre de la paix ». Voici la première étape : le tracé au pinceau sans esquisse au crayon qui donne du style et de la nervosité au motif qu’on sent peint d’un jet. Ce avant le remplissage multicolore des animaux, emprunté au nouveau genre que je me suis approprié :

2011-01-01 02.39.04

2011-01-01 02.39.35

2011-01-01 02.40.02

2011-01-01 02.41.00

Vous serez les bien venus si vous vous rendez au salon des arts plastiques  Afro-caribéens de grigny. L’ambiance sera comme d’habitude festive le jour du vernissage , le samedi 7 mai à 18 heures. Mais si vous ne pouvez attendre jusque là , sachez que le salon ouvre dès le 2 mai. Alors n’hésitez plus, et venez me voir au salon de Grigny où j’expose trois récentes peintures en compagnie de nombreux artistes tous férus d’art africain contemporain.

A Grigny au centre culturel municipal Sidney Bechet , 10 place henri Barbusse, 91350 GRIGNY :

du lundi au vendredi de 10 h à 12H et de 14h à 17 h et le samedi de 14h à 18h

INFO AU : 01 69 02 67 48

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A tous les visiteurs du site, nombreux, que je remercie, j’aimerais annoncer la reprise des extraits du  » mélange contrarié des anges » dont le chapitre VII et VIII sont presque terminés( d’un point de vue dactylographique s’entend ). Résumé du chapitre précédent : Alexandre a appris que Bahia le trompait avec Olivier. Il ne connait pas Olivier mais sent que l’affaire est sérieuse : les femmes aimante ne trompe leur homme que par amour. Il ne reste plus à Alexandre qu’à capituler… .

Concernant la partie visuelle de mon travail de création : du 1er au 27 mars 2016 , j’expose un tableau au rez-de-jardin de l’hôtel de ville de la Mairie de Boulogne Billancourt. Il s’agit du tableau :  » la famille de Noé » participant au concours des talents boulonnais ayant pour thème cette année : l’eau.

Relativement à mes combats du moment, je souhaite apporter ma contribution à Françine néao : www.aidefrancine.org qui milite pour que la faune et la flore de l’Indonésie de par sa luxuriance n’attire pas tous les appétits néfastes, ceux de ceux qui croient que le papoue n’est pas plus un homme que Francine n’est une femme… . A ceux-là j’aimerais faire comprendre combien ici c’est moi qui prend les décision et si je décide de vous virer des conseils d’administration en vous remplaçant par des américains vous n’y pourrez rien, alors ne réclamer point ni l’or ni l’argent du beurre  doit être votre seule ligne de conduite si vous ne désirez pas que ceux là n’arrivent   ( à Tananarive )…

dernier tableau en cours ayant peut-être pour titre « Madone à l’enfant »

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