Alors que j’ai déjà peins tout le haut du tableau  » révolte papoue », je me suis attaché à brosser le personnage du premier plan, le policier indonésien, ici, spectateur un peu perplexe de cette révolte papoue dont, hasard de l’actualité : un ami m’a dit avoir entendu parler comme en Papouasie nouvelle Guinée des troubles viennent de débuter entre papous et autorités désireuses de taire aux yeux du monde la situation désastreuse et indécente des papous , considérés comme des citoyens de seconde zone, maintenus dans des réserves, quand leur pays , la Papouasie Nouvelle Guinée a été envahie par une Indonésie bien heureuse de faire main basse sur autant de richesses minières….

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Pour le sol, j’ai commencé par peindre une série de cercles jaunes, entourés de vert figurant la verdure tachetée de lumière, après avoir fait baisser d’un ton la fumée s’échapant des fumigènes qui flotte à hauteur des hanches des Papous, en ajoutant du blanc sur une fumée trop nettement rouge et orange dont la teinte nuisait à la bonne distinction des corps des papous, car trop proche de la couleur ocre de leur carnation.

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Magie des tableaux peints sans croquis préparatoires ni esquisse peinte, lorsqu’il m’a fallu m’attaquer au premier plan où je devais changer la teinte de l’herbe pour un vert plus sombre afin de figurer une sorte de pente, l’idée a surgie de réaliser une étendue d’eau qui séparerait le groupe de manifestants du policier : voici en gros plan, à hauteur de jambes, le résultat de la partie gauche du tableau.

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La partie droite :

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Et maintenant l’ensemble du tableau dont ne me reste plus à finir que les shorts et les chaussures de mes révoltés.

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Un ami m’avait suggéré de toujours peindre de manière ascendante, soit de partir du meilleur pour atteindre un niveau encore supérieur. Ne jamais régresser et s’attacher à toujours se dépasser , en prenant la dernière toile peinte comme référence à surpasser. Avec le peinture  » papoose revolte » j’ai l’impression d’abonder dans ce sens.

Si les effets de peinture que j’escompte réaliser sont réussis, il se pourrait que ce tableau devienne la nouvelle référence de mon travail plastique. Le sentier à suivre est encore compliqué cependant. J’ai tout juste terminé les torse et les jambes de mes révoltés et maintenant suis-je aux prises avec ce qui demande doigté et sensibilité : la lumière.

Certain corps , comme ci-dessous sont un peu rigides, mais l’impression d’ensemble est convenable. Ce qui augure un travail de retouche centré presque exclusivement sur les effets de lumières sur la carnation.

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A première vue la composition semble équilibrée et sont perceptibles à ce stade de réalisation les manières dont les rayons de soleil sont supposés venir illuminer les corps, par un effet de gauche à droite : les personnages brossés avec des teintes plus jaune-orangé indiquant qu’ils sont traversés par un rayon de lumière non encore matérialisé.

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Aussi ai-je entamé la peinture de la visière du casque du C.R.S situé sur la droite du tableau.2016-08-09 18.38.36

La visière étant transparente sa réalisation est un assemblage géométrique dont la première étape consiste à poser des teintes en suggérant les reflets de la visière, sans ici que le travail puisse être réalisé en une seule fois, comme la technique « alla prima » qui consiste à peindre dans le frais, soit lorsque la couche n’est pas encore sèche, est inadaptée pour un motif nécessitant plutôt des couches de « glacis », soit des superposition de couches plus ou moins fines, là sur un support sec pour ne pas que les teintes se mélangent trop.

Voici un cliché plus rapproché qui peut donner une idée de cette peinture par usage de la géométrie dont je parle. Du reste, si l’on observe la façon dont les corps des révoltés s’agencent dans la composition apparaîtra à l’oeil averti une géométrie toute originale… Chaque corps lui-même étant composés de triangle et de demi-cercle…

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Voilà deux séances que j’ai consacrées à peindre les révoltés papoues. J’ai pris un vif plaisir à travailler les corps différemment, selon qu’ils soient en mouvement ou plutôt statiques. Ainsi le papoue ci-dessous est à comparer avec son acolyte brossé de façon plus stylisée comme il est entrain de lancer une pierre. Sur ce deuxième cliché, les corps sont réalisés avec des lignes moins continue, plus brisées et de nombreux aplats dont les teintes ne se fondent pas spécialement ensemble, afin de suggérer la vitesse du geste,ou le mouvement suspendu dans la fraction de seconde de sa réalisation.

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Voici l’ensemble du tableau:

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Les médias parlent très peu du génocide dont sont victimes les papoues en Indonésie. Pourtant, depuis que leurs terres sont convoitées pour les minerais qu’elles recèlent, les méfaits commis par les indonésiens à leur encontre ne se comptent plus. Les papoues sont expropriés manu-militari, victimes de violences, de meurtre dans l’indifférence générale. Leurs représentants corrompus nient ce qui a pris l’apparence d’un véritable génocide, et la toute récente découverte de pétrole et d’une mine d’or qui serait l’une des plus grande du monde, ne vont qu’aggraver la situation.

Population minoritaire en Indonésie, les papoues ne profitent même pas des rentes de l’exploitation de leur sous-sol, au contraire, ils sont délaissé par le pouvoir centrale et maintenus dans un état de paupérisation alarmant, ne laissant d’autres espoirs aux jeunes générations qu’une vie de labeurs mal rémunérés pour un peuple qui peine à maintenir ses traditions ancestrales quand les jeunes forcément sont plus attirés par la vie moderne, fut-elle misérable.

La seule issue pour le peuple papoue semble d’entrer en résistance et de se révolter contre le pouvoir indonésien sourd à toutes injonctions. Ici les étapes préparatoires de mon nouveau tableau, montrent une scène de révolte perçue par un policier indonésien. Je dois avouer que pour la réaliser j’ai été bien aidé par les scènes de guérillas urbaines auxquelles l’Euro de football a pu donner lieu avec les fougueux et déjantés supporter russes et anglais…

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Voici l’ensemble de la scène :

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C’est la première fois que cela m’arrive : renoncer à un projet plastique prévu par excès de zèle de sobriété. J’avais décidé de peindre ce long panneau de bois avec cette nouvelle manière qui est devenue la mienne, c’est à dire en faisant des animaux multi-colores installés sur les branches d’un arbre : « l’arbre de la Paix », quand,  après avoir tracé directement au pinceau le contour des animaux et ajouté du blanc pour commencer à détailler le feuillage des arbres, il m’est apparu que le tableau pouvait être considéré comme achevé. Rajouter de la couleur me sembla alors surfait et non nécessaire : les trois couleurs présentes ( si l’on compte la couleur de fond du bois )  se suffisaient à elles- même. Mais bien sur à vous d’en juger.

 

voici la partie haute du tableau :

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Voici une vue d’ensemble cette fois :

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Je rivalise de malchance. Lors de la vente aux enchères de la semaine dernière une erreur a été commise sur le montant des enchères et sur les tableaux, le plus cher ayant été évalué au prix du moins cher et inversement. Résultat : le dessin surcoté n’a pas trouvé d’acquéreur ;  tandis que le tableau à l’huile, évalué à 800 euros au lieu de 1500 euros, a eu une enchère au premier prix seulement , or l’acheteur n’a pas souhaité, après la vente,  compléter son offre pour respecter le prix initialement entendu de 1500 euros, car le commissaire l’avait vendu à 800 ; et il n’a apparemment pas souhaité se rabattre sur le dessin dont c’était pourtant la cote. Conclusion : j’ai préféré annuler la vente plutôt que de voir partir pour une misère un tableau ayant nécessité plusieurs mois de travail.

Cette péripétie digérée de travers, je dois l’avouer, je me suis immédiatement remis au travail dans l’espoir de traduire par moi-même l’enseignement pictural que fut cette rencontre avec l’œuvre de nombreux artistes africain contemporain. Et au regard de ma façon de peindre dont j’ai déjà mentionné qu’elle me situe plutôt du côté de l’art moderne que sur le versant de l’art contemporain, le palier qu’il me restait à franchir n’était pas rien.

Ainsi, pour cette nouvelle création j’ai renoncé à mes poncifs picturaux habituels  :  sujet peint dans des décors naturels, déformation de l’anatomie faciale pour configurer un aspect à mi-chemin entre la Bande Dessinée et la peinture, travail fastidieux au pinceau zéro… etc , au profit d’une exécution rapide (deux séances) et de médiums différents ( pastel et feutres )… en abordant un sujet plus spécifiquement politique : le génocide des papoues en Indonésie :

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Sur la route de l’art contemporain, j’explore de nouvelles pistes, en peignant plusieurs tableaux en même temps. J’ai ainsi terminé « Initiation Chamanique », en voici la partie droite dont,et j’ignore pourquoi, le cliché photographique a noyé l’ensemble des couleurs dans un bleu diffus et trompeur.

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Voici la partie droite:

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Et le rendu final :2011-01-20 21.04.35

 

« Bêtes à cornes » est de ce genre de tableau réalisé en simplifiant les formes, avec un tracé ressemblant au travail des fresques préhistoriques, mais sur un mode contemporain ; soit : un motif paré des couleurs vives, propre à cette nouvelle palette de couleur que je viens d’acheter dont les teintes , en comparaison de celle de mes anciens tubes de peinture à l’huile, sont incroyablement plus chatoyantes et piquantes :

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Dernière création qu’il m’a été donné de réaliser ces temps ci :  » lionceau » représentant comme son titre l’indique un bébé lion, lequel j’ai essayé de faire le plus ludiquement possible, comme si le tableau était destiné à décorer une chambre d’enfant. Là encore , cette nouvelle palette dont je me suis doté contribue fortement et concrètement à donner un air moderne à cette peinture … enfin un air de peinture des années 2000 car dans trente ans le goût sera peut-être changé ; au point que les gens trouveront ce genre d’emploi de la couleur : une monstruosité stylistique du début du XXI ème siècle , ou alors un trait caractéristique de l’époque qui à l’instar de son outrance décline dans les tableaux les palettes et couleurs et de l’excès et du kitch multicolore vulgaire… .

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Une heure du matin : impossible de dormir, je me retourne dans tous les sens sur le canapé sans trouver le sommeil : j’ai du boire trop de café, et j’ai le crâne assailli de visions. Mentalement je dessine des corps , le tracé virtuel de mains, de pieds, de visages est net et précis au point que je pourrais me lever, prendre un crayon ou un feutre et commencer à dessiner. C’est décidé, je me lève, j’ai envie de réaliser quelque chose, j’ai peins toute la journée, mais je ne suis pas rassasié. L’envie de créer est plus forte que le sommeil !

Une heure et demi : j’ai mal à la tête à cause de l’abus de caféine et de cigarette , mais j’ai pu visiter mentalement le tableau de guerrières africaines que je désire réaliser depuis longtemps. La vision cependant n’est pas très nette, j’ai juste une vague idée de ce que je pourrais faire. Je me mets à la recherche de ce document montrant des amazones du Dahomey que j’avais spécialement gardé pour l’occasion. Je fouille le tas de mes magazine, sans les ranger, retourne l’appartement, fébrile à l’idée de ne rien retrouver, les piles de livres jonchent le sol : merde, je ne retrouve pas le document !  Où est-il ? Mais où est-il ? je m’énerve, par inadvertance renverse une pile de livre. Derrière la cloison la voisine réveillée dans son sommeil par ce choc sourd et mon agitation, tape sur le mur. Je suis de plus en plus nerveux, et rien à faire je ne peux pas renoncer, le désir de réaliser une nouvelle création est trop fort et l’inspiration est là. Où est ce foutu document !

Deux heures du matin : je me résous  à utiliser une photo montrant des amazones du Dahomey, seins nus et des hommes en arme, alignés en rang, posant devant l’appareil du colon : le cliché est de mauvaise qualité , les  visages ne me conviennent pas pour ce que je veux réaliser et au contraire du document qui me fait si cruellement défaut, les guerrières ne portent pas de parures de perles : tant pis , l’envie de dessiner est trop forte, j’ai les tempes qui battent sous la pression nerveuse : il faut que je me lance !  J’enfile deux cafés froids, tire sur ma cigarette et je prends parmi la pile de mes tableaus un cadre noir dont je détache le fond de contre plaqué et je commence à triturer de traits de feutre nerveux la surface lisse en bois.

j’utilise le cliché comme un file conducteur ou un pense bête, inventant plus que copiant.

Une heure, deux heures, trois , je ne m’arrête plus, fébrilement et aussi d’un trait vif et rapide je remplie les deux tiers du tableau.

Cinq heure du matin : je suis fatigué, j’ai mal partout : le tableau tout en longueur n’est pas facile à faire car très long, je n’ai pas réellement trouvé la bonne position pour dessiner, d’autant que je suis sur le canapé et tiens le cadre posé sur mes genoux ou à côté et suis obligé de me pencher sur le côté dans une position tordue inconfortable et douloureuse pour les muscles et j’ai épuisé mon influx nerveux, la pression n’est pas retombée dans mon crâne, mais j’ai l’esprit moins clair et je n’ai plus d’inspiration. Je suis prêt à renoncer. Non, non ! j’ai un coup de sang qui me remonte au coeur et la rage de peindre me reviens, il faut que je termine ce tableau même si j’ai déjà peins toute la journée, d’ailleurs je suis presque au bout, il ne reste qu’un tiers, un malheureux tiers à remplir. Après une brève pause, deux cafés, trois cigarettes, un coup d’oeil à travers la fenêtre pour voir en bas les premières voitures du matin passer, je me remets à la tache et termine le tableau.

Ce n’est que le lendemain que je fais un rehaut de blanc, pour souligner les courbes et les visages des amazones…Photo-0042

 

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J’avais à coeur, en commençant un nouveau tableau, de démarrer sur de nouvelles bases, et de m’attacher à réaliser une esquisse détaillée qui me permettrait de mieux me concentrer sur l’acte de peindre. Mission accomplie ! « Initiation chamanique » traduit une scène d’apprentissage des valeurs chamanique par un aspirant plongé dans l’eau sous le regard lointain de son maitre des esprits de la forêt, alors que passe une embarcation… Ici le trait est suffisamment précis pour donner une idée de ce que sera le tableau finale :

026La mer et cette sorte d’entrée d’eau dans les terres est la première tâche que je me suis donné à coeur de réaliser, fort de toute l’expérience d’étendue d’eau que j’ai eu à peindre jusqu’ici. Je n’ai eu qu’un seul impératif : une base verte et bleu et où qu’on puisse poser le regard des combinaisons de reflets d’eau différentes selon les endroits.

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Pour le décors, résolument je me suis lancé dans le fauvisme où l’art de colorer à sa guise et selon l’inspiration des éléments du tableau qui dans une peinture réaliste n’auraient pas été violet ou rouge par exemple. Car le fauvisme se joue du réel pour emprunter les couleurs du rêve. Ce qui convenait parfaitement à « initiation chamanique » où il me fallait transcrire visuellement la prise de drogue par l’initié…

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Pour brosser les personnages je me suis inspiré de photos. Aux peintres en herbe , je peux dire et conseiller d’agir avec légèreté et grâce quand il est question de réaliser le modelé d’un corps , car souvent le défaut et de trop marquer le trait entre les clairs et les sombres et d’aboutir à un rendu un peu mécanique ou forcé. Du reste on ne peut pas toujours s’en remettre au modèle : ici je présente la partie droite du tableau, celle où passe un indien dans une barque ; et dessous, je montre la même image additionnée du modèle qui m’a servi de guide, pour que l’on puisse bien mesurer que souvent il s’agit de faire preuve d’imagination pour obtenir un résultat.

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La peinture de la carnation du chaman et de son apprenti , elle, fut moins compliquée, le résultat, après un premier jet, plus concluant… voici donc la partie gauche du tableau :

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Je ne reviendrais pas sur la façon dont a été conçu le tableau « Madone à l’enfant façon Klimt-Picasso », ainsi ai-je parlé dans l’article   » si Maman si, scie la branche où je suis assis » de cette rage qui m’était survenue après les attentats du 13 novembre à Paris, qui avaient fait germer en mon fort intérieur l’idée de composer un tableau religieux pornographique ; et comment le hasard et le surréalisme vinrent contredire et radicalement balayer cette intention en la faisant muter pour aboutir au tableau présent.

Le résultat fut un tableau de grande dimension (80 cm x 100 cm ) peint le temps d’une fulgurance : quatre jours durant lesquels je projetais des centaines de couleurs dans lesquelles l’esquisse préparatoire avait distingué une dizaine de motif , presque autant de personnage que je brossais tantôt finement , tantôt rageusement, cherchant à multiplier les effets. Réalisant ainsi pour certaines parties des glacis, peignant d’autres au white spirit qui donne un effet mate en supprimant la brillance de la couleur ; alors qu’ à d’ autre endroit je rétablissais cette brillance par l’usage d’un autre médium : la térébenthine. Durant l’exécution du motif, je fus comme électrisé par le soucis de créer une sorte de manteau d’arlequin à l’endroit de ce qui peut se voir comme la couverture de la Madone, qui fut chatoyant et exprimerait par l’explosion des teintes et des couleurs un univers par lequel le spectateur pourrait pénétrer mu par une attirance quasi enfantine face à l’exubérance colorée. Je prenais un réel plaisir à ainsi maculer la toile de couleurs vives, cherchant à ne jamais peindre deux fois la même teinte ou alors le faisais-je en modifiant le coup de pinceau, travaillant circulairement, par petite barre ou aplat…

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le résultat finale est un tableau néo-cubiste où se cachent 11 personnages qu’il est amusant d’essayé de compter . Le personnage masculin qui se tient les bras en croix est debout sur une sorte d’embarcation qui pénètre dans le buste d’une femme pourtant située sur un autre repère euclidien. Tandis que toute cette masse colorée peut soit être interprétée comme la couverture de la Madone ou le chapeau d’un homme énigmatique dont le haut du visage apparait en bas du tableau avec ces yeux si perturbant me semble-t-il, car en le peignant j’imaginais soit l’anté-christ, soit Picasso.  les malins découvriront que la partie gauche de son visage cache un autre personnage positionné de profil.

Je ne saurais juger d’emblée de la qualité de ce tableau comme il ne possède pas l’aspect léché de mes dernières toiles. Mais je crois la réalisation suffisamment audacieuse pour retenir l’attention et j’espère qu’avec le temps il trouvera ses admirateurs, mais j’en conviens il est un peu déconcertant. Il ne me reste plus qu’à attendre…