Chapitre II : argent : 10000 kilogramme par mètre Cube

Il y a une chose Lou, qui d’ici vingt ans devrait encore exister, du moins si ce n’est pas la seule chose qui reste à manger : je veux parler de l’argent, ce fragment de verbe désenchanté  dont tout le monde parle aujourd’hui sur terre. Les hommes en sont avides, les femmes friandes, pour la raison que la possession de ces fragments assure un divin statut. Car ils sont ,ni plus ni moins ,que le corps de Dieu : ils permettent d’acquérir, de manger tout ce qu’il a créé, en évoluant parmi d’autres Dieu et Déesses de même niveau. Il est dit dans la bible que les fils de Dieu aimèrent les filles des hommes. Telles que sont devenues les uns et les autres depuis, tu as du te rendre compte que c’est plutôt l’inverse qui est exact. Le fric des Dieux est de la poudre aux yeux ! Ne me dis pas : il faut bien se maquiller… ta moralité m’impressionnerait.

A côté de ces Dieux, maître des instruments de production et de ces hommes esclaves de leurs dettes, se distinguent une troisième catégorie : les héros. Déjà plus des hommes, presque des Dieux ; mieux que des Dieux, encore des hommes- les héros tirent les uns et les autres vers un idéal commun : la célébrité, l’impunité, le fric, le clonage de soi même , et le talent de gérer ces cinq composantes de la légende du héro. J’ignore si ton époque montre d’elle, à la télévision, un résidu de civilisation, un concentré de niaiseries et de crimes – si tu le supporte aussi peu que moi-même ; si malgré tout, les artistes – une catégorie de héros – enchantent ton oreille, régalent ta pensée de mots et de visions suffisamment sublimes pour t’aider à survivre, à bord du rafiot éventré, sans capitaine,  rempli d’esclaves qu’est l’humanité moderne ? Peut être es tu sur le ponton, allongée sur un transat, Déesse toi-même  en compagnie des Dieux ? Ou perdue en fond de cale, parmi les grouillants esclaves ?

Plus sûrement tu es une jeune fille charmante. Tu chantes quand tu es heureuse. Les garçons, des gredins, se retournent sur ton passage. Tu parts en vacances depuis que tu es petite. Ton expérience de la collectivité t’a dotée d’une confiance en toi certaine. Tu illumines la vie de ton entourage avec tes yeux de vingt ans. Tes parents sont vieux. Parfois, tu te demandes même s’ils ont jamais été jeunes. Ils t’aident quand même à poursuivre tes études ou soutiennent tes ambitions d’artiste. Leur éducation t’a pourvue de l’indépendance des jeunes filles bourgeoise, et dotée de la politesse des gens de classe moyenne. Du reste, tu en connais les limites, en respectes les usages quand cela te sert. Une partie de toi se bat peut-être contre ce réseau de convenances que tu trouves ridicules et les rebelles t’attirent. Ou alors, tu as acceptée de ne pas t’identifier à une fille de mauvais genre et situes ton personnage dans un rêve chic et décontracté … et les rebelles t’attirent quand même. L’esprit naturellement ouvert sur une société multiculturelle : tu connais un garçon que tu fréquentes et il peut être blanc, noir, jaune ou basané, avoir les cheveux verts ça n’a pas d’importances. S’il a les cheveux verts c’est mieux même : c’est à la mode. Une seule chose compte : avec lui prend corps le concept le plus important qui trône dans tes cellules : l’amour. Ce n’est peut-être pas le bon ni le seul, mais enfin tu aimes aimer et être aimée. Ou alors je ne comprends rien à la jeunesse, et l’amour vous emmerde, et il ne reste plus rien de l’amour. Passons… je t’imagine tonique et active comme ta mère, pas molle et paresseuse, ce qui n’est pas un jugement de valeur pour moi ni autre chose qu’une remarque générale.De plus: J’en suis sûr ,ta vivacité d’esprit, servie par un milieu socioculturel favorisé, ajouté à tes nombreux voyages, cela doit rendre ta conversation agréable et intéressante. Ce qui ne t’empêche pas de t’enticher de garçons sans cultures dont on ne sait que faire en position verticale. Des rebelles contemporains sans doutes ? D’un autre côté, ton père et ses quarante paires de chaussures, le fait que tu sois une fille, t’inclinent à aimer les fringues et surveiller particulièrement ton look. Tu parles chiffons et strings aussi bien que de Baudelaire, peut-être mieux. Ce n’est pas grave : Baudelaire aurait rêve porter des strings. Il avait les cheveux teints en vert à un moment : c’est dire combien un dessous de ton époque lui aurait convenu… .

Je ne me trompe pas en disant que tu vis dans une société dont prés de la moitié des membres ont grosso modo l’âge de tes parents ou plus, si les données statistiques de vieillissement de la population n’ont pas été inversées d’ici la. Si je peux me permettre un conseil, au delà de la barrière de l’âge, de la condition sociale et religieuse, ton discernement doit être orienté par le degré de connerie. La connerie est universelle et quand à son degré, c’est comme l’alcool : certains ont dépassé les 90 degré et au delà c’est vénéneux. Evidemment : un con ça peut distraire et faire la conne ça peut détendre. Le sachant : trouves toi d’autres distractions et concernant la détente : jamais après minuit, entourée de loup mal fâmés, même s’ils portent des costards : tu serais leur distraction pour le coup. Au sujet du rapport jeunes- vieux, en ta défaveur comme tu fais partie de la catégorie la moins déconfite, généralement celle qui n’a pas le pouvoir – j’ose espérer que tes parents et leur génération se rappelleront les conneries qu’ils ont pu faire, sans avoir à retourner leur veste à l’approche de la cinquantaine, comme il semble que c’est le cas de la génération de ton grand père  laquelle – après avoir fait presque la révolution (tu sais, mai 68, les barricades, les grèves, un président dans la panique qui met 60 million de francs de côté histoire d’instituer un gouvernement à l’étranger ) ; après avoir fait allègrement  l’amour à quatre pattes dans les champs, le nez dans les champignons rigolos ; après s’être inventée de nouveaux héros : les Dieux du rock’ n’roll, une nouvelle nourriture spirituelle : la nausée d’un monde injuste – génération qui finit, à mon époque, suffoquée par la dite culture jeune qui avait fait son panache et son originalité, et dont elle avait été la première instigatrice – génération qui se révèle érintée de travail ou de chômage, malade, aigrie d’impuissance, pas moins dupée qu’avant la révolte par  une machine que les forces de sa jeunesse ont quand même optimisées et que, dans les derniers moments de lucidité de sa vieillesse, elle pense peut-être encore pouvoir diriger autrement que vers le mur… .

Machine éventrée dans laquelle tu es, toi, jeune et belle,encore curieuse de toute cette taule, ces boutons, cette électronique, ces sons synthétiques… Mais, surprise, je crois, par ce mouvement de l’océan agitant la carlingue aménagée pour flotter, décontenancée par une voix inhabituelle venant peut-être des machineries.Ce ne sont pas les turbines, les compresseurs, les visses qui tombent, les poulies, les roues dentées, l’anatomie gastrique du monstre en décomposition qui se font entendre de toi. L’univers sonore ,mécanique , électronique, quantique, antisceptique, t’est familier : écoutes mieux, il s’agit d’autre chose. Depuis les soutes un esclave a crié, et tous les pouilleux se sont mis à hurler cette nuit… .

En bas, on a cru qu’il n’y aurait pas assez de billets de banques pour tout le monde. Pour les contenter, les agents ont recyclés tous les livres en biftons, histoire de leur faire plaisir. Les ballots de frics, en chutant, ont écrasé dix esclaves. Cependant, tous étaient soulagés et le calme est revenu. Sur le ponton, des Dieux affirment qu’on tient le bon bout. Il n’y a qu’à inventer plus de fric ! De toutes manières, ils savent, au fond d’eux, qu’il n’y a pas de capitaine, pas d’itinéraire, pas de retour en arrière, pas d’échouage possible. S’il coule, on dit que le bateau est un sous-marin, point barre ! avance hilare une déesse. Mais l’un des Dieux a levé les bras. Il déclare aux autres combien il est nécessaire d’aimer, même sur un lit de poussière, quand bien même il ferait noir au milieu de l’océan. Tous approuvent cet élan poétique en riant. Les coupes s’entrechoquent. C’est décidé : la prochaine fois les Dieux feront la promotion de l’amour en tablant sur un rabais fédérateur. Il n’est pas question de lâcher un dollar, fut-il faux ! En route vers Macao mes amis !

Sans être en mesure de prouver quoi que ce soit, la mésaventure qui m’arriva , après l’écriture de la lettre à FRANCOIS HOLLANDE m’a conduit à considérer d’un oeil interrogateur ce qui s’est produis, toutes proportions gardée, pour le site de CHARLIE HEBDO, au point de ne plus être tout à fait certain, si je l’étais quant à la signature ISLAMISTE de l’attentat dont les locaux avaient été victime , qu’il en fut de même quant au piratage de leur site.

Si mon témoignage peut prêter à caution, étant reconnu fou par la médecine , je suis , en effet, plus qu’un autre enclin aux hallucinations, cependant même que les médicaments en ont estompés tous soubresauts jusqu’à maintenant, et tant que je me conformerai au respect de leur prescription : il est des coincidences étrange qui à posteriori pourraient ne pas en être.

Ainsi, il m’était déjà arrivé alors que j’écrivais des articles sur mon blog , lorsque je désirais les enregistrer , de ne pas y parvenir , sur le moment, ce particulièrement, quand l’actualité de l’article était au moins aussi vérifiable que l’article sans concessions pour l’équipe dirigeante en place. Je me souviens d’un billet d’humeur, lors du déclenchement de l’aide française à la révolution lybienne, qui se voulait sarcastique et suspicieux , relativement au contrat de vente d’arme qui avait eu lieu , quelques mois auparavant : impossible de le publier… du reste , le ton étant vraiment trop véhément je n’ai jamais , par la suite cherché à le rendre publique.

Coincidence, coincidence, quand tu nous tiens …. que ne nous fais – tu pas imaginer. Car quoi penser ? Alors que je décide de ne plus écrire à Nicolas SARKOZY et tente de me « twitter » avec HOLLANDE pour lui faire parvenir le début de ma lettre avec un lien , tout se passait normalement, puis , sitôt inscrit , plus rien, impossible d’accéder à ma messagerie « hotmail ». J’essaie d’avoir un nouveau mot de passe, « hotmail » me fait savoir qu’il enverra les informations vers une messagerie que je ne connais pas. Je signale l’usurpation : ma messagerie n’existe plus me dit l’imbécile ordinateur… Alors coincidence ou non … à vous d’en juger…Et pourvu que je puisse publier cet article , car, décidément et l’affaire « STRAUSS KHAN » , ne risque pas d’épuiser toutes les conjectures de l’assertion suivante :  » en période d’élection , la politique , c’est l’art du coup bas , sans en avoir l’air… ».

addendum du 6novembre : ma messagerie est rétablie …. drôle d’histoire !

PATRICK RAKO (Lettre à Mr HOLLANDE)

 

 


Monsieur HOLLANDE,
Vos chances d’être élu PRESIDENT de la REPUBLIQUE FRANCAISE sont à cette heure sans contestes, ne laissez donc personne ni aucun évènement venir en contester l’exactitude. 
 

A dessein , il vous faudra souvent rappeler que vous êtes professeur en économie , titre , à l’instar de votre statut récurrent de rapporteur au près de la cours des comptes, qui indiquent combien vous n’avez de leçon à recevoir d’aucun en matière de rigueur budgétaire et d’équilibre des comptes, sachant que tous les pays qui furent soumis à la rigueur de l’austère austérité, parce que , avant l’EUROPE, confrontés au problème du remboursement de leur dette souveraine, ne l ‘appliquèrent pas imbécilement, ainsi en AMERIQUE LATINE, où il avait s’agit , pour les politiques socialistes, de consilier le pensable avec le possible et non pas voter l’impossible exclusion programmée de la plupart des concitoyens; en mettant en branle une machine à broyer les individus , leurs économies , selon un réseau d’exclusion réciproque des différentes couches de la société les unes par rapport aux autres. Constat que concéda lui-même, l’inventeur de cette sorte de politique budgétaire, économiste pourtant internationalement reconnu.Oui, il vous faudra dénoncer cette catastrophe d’envergure que promet toute réélection de NICOLAS SARKOZY. Du reste, l’EGLISE CHRETIENNE s’est exprimée publiquement pour en appeler à la cessation de cette régression démocratique envers les exclus. Que faudra-t-il de plus au peuple FRANCAIS pour être convaincu ? Et il faudrait que vous supportiez d’être taxé de laxisme ? Formule dénuée de contenu, qui en appelle à cet électorat , lui comme les autres confronté à l’injustice sociale qui perdure, électorat qui ne pourra que bénéficier de cette même aspiration à la justice , que vous portez au nom du socialisme réformateur des liens sociaux, et économiques qui traversent la société. Ne craignez donc pas de mettre de l’élan, du coeur, du charisme dans vos discours, pour rallumer la flamme. L’opinion ne peut se résoudre ni au dictat de la finance ni à la folie ! Le TAUX d’usure soit la limite au-dèlà de laquelle les taux d’intérêt d’un pret sont illégaux, est une réalité. En Amérique latine la dette pourchassée dans ce qu’elle avait de profondément illégale a pu être réduite. Votre oeuvre , tout en réspectant les accords internationnaux, pourrait être d’en dénicher les failles juridiques, tant à l’echelle du citoyen, de la commune, de la région que de l’état. Faire plier les banques plutôt qu’être plié par elles, ne signifie pas que vous êtes naif quant au financement des entreprises par le canal du crédit, au 2/3 en EUROPE, mais profondément conscient de l’importance de réformer une banque centrale qui crée de l’argent pour les banques sans profits , tandis que celle-ci en cas d’insertitude systémique sont incapables ou de se faire confiance entre-elles , ou de financer les petites et moyennes entreprises , et cela est une vérité historique autant qu’économique, PME seules à même de fournir le plein emploi. Montrez donc, combien vous êtes le patron et n’hésitez pas à dénoncer le chaos juridique dans lequel les a plongé la complication des lois décidées à leur encontre , chaos indigne du plus médiocre des avocats, fut-il président ! Car du bilan de cette dernière présidence, il y a plus d’un mot à en dire : à commencer par le propos sempiternellement vindicatif , même grossier qu’une telle fonction interdit, au risque de déchoir le débat publique en un aboiement de basse cours ! Sur le plan de la politique extérieure ne convenez que d’une demi-réussite : la déstitution de khadaffy, for couteuse mais, certes, riche en enseignements relativement aux dispositions de notre armée. D’ailleurs est-ce parce qu’ils avaient tous été vendus que la France manqua de missile ! Et si l’occasion se présente, comme la campagne s’annonce impitoyable, demandez à l’interressé » qu’on nous en assure, au moins n’était-ce pas pour quelqu’autre financement opaque, à l’image d’une présidence qui aura été sombre de trahisons, et depuis le début non dénuée d’interressement personnel « , quand on augmente sa fonction de 140%, alors même qu’on fait le constat de l’incurie budgetaire, cela se passe de commentaire, sinon à en dire long sur le faux remède qu’on proposera finalement ! Car oui, et plus que jamais , et j’en terminerais ici, Monsieur HOLLANDE, vous incarnez le choix libre de la relance et du renouveau du dialogue entre FRANCAIS, aucun évènement tragique au point d’intérroger les consciences ne doit faire oublier que là comme avant c’est le non-dit , presque toujours l’absence de communication entre les institutions de l’état qui assure le drame , alors même que le médiat informatique existe et que s’il ne peut seul assurer un role de veille sociale, c’est le dialogue entre individu qu’il faut raccomoder et qu’en ce qui concerne les actes fous, la » pénitentiarisation » accrue de la folie, est, faute de moyen mis en oeuvre, mal gérée autant que mal vécue , ne remplacera jamais une politique sociale préventive s’attaquant aux causes bien mieux qu’aux seuls effets. ainsi de la dépression du post-partum chez la femme qui assure d’une génération l’autre, ces 50% de dépression que personne ne soigne comme nombre de maladie mentale dont les causes restent multi-factorielles cependant, ce qu’il faut savoir , encore pour ne pas que prévention soit synonyme là aussi d’exclusion. Comme en période de crise , plus que jamais il faut s’assurer de la bonne condition , à chaque étape de sa vie, de la femme et l’enfant, la période de l’adolescence relevant de la résponsabilité de chacun . Comment en effet croire qu’un adolescent à fortiori un jeune adulte pourra se construire sainement si le monde ne lui répond pas? , étant entendu que la bonne mesure doit prévaloir , tel qu’ainsi l’excès du monde peut provoquer son ignorance, à cet age … .

Un dernier mot, pour que soit différé le litige avec l’écologie, sur votre point de vue international et dans le sens de la prochaine conférence d’URBAN : militez pour la reconnaissance d’un statut juridique spécifique accordé à l’arbre pour ne pas que l’accaparement sauvage des titres de propriétés des terrain où perduraient des forêts millenaire, n’engendre les catastrophes d’un futur que la situation en l’état hypothèque comme elle permet aux sociétés actionnaires de disposer des ressources forestières comme elles ont disposée du tissus industriel de l’EUROPE, soit sans discernement ni véritable conscience des enjeux autres qu’immédiats… .

éxégèse du tableau : »paradis du peuple primitif façon art brut » présenté au salon ART EN CAPITAL au GRAND PALAIS ( vernissage le 22 novembre 2011durée de l’exposition du 23 au 27 novembre de 11h à 19h30, nocturne jeudi 24 et samedi 26 novembre ) le tableau est facilement identifiable , il est encadré de bouteilles de coca-cola… pour comprendre ce dont je parle dans l’exégèse aller à la rubrique « ses peintures » et voir les étapes préparatoire de la peinture du ciel , ou cliquer à droite sur « nouvelles création » afin de considérer la mise en abîme avec les bouteilles ; ou cliquer sur « commentaire de tableaux pour relire la première partie de l’exégèse.                                                                              Vème partie

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Une fois déterminée la place de la Tour dans le tableau, et après avoir peint les animaux qui l’entourent, chacun suivant un procédé original relativement aux autres: procédé découlant toujours de la rigueur du dessin servant d’esquisse, j’ai pu entamer le fond du tableau, soit la peinture de la nature environnante. Ce, avec pour soucis d’en faire le premier personnage, ou du moins autre chose qu’un banal fond décoratif. Or, d’emblée, sitôt peint les arbres situés sur le même plan que la « tour aux figures » de Dubuffet, le regard supposé du spectateur , de prime abord happé par le premier plan , sur lequel règnent les regards omni-présents des hommes primordiaux , m’a semblé comme hypnotisé par le haut du tableau, ici correspondant à sa profondeur , dont le traité, sans effets de floutage, augmentait l’effet.

La gageur, consistant selon mon inspiration de l’instant, afin de donner une chance aux Hommes, à réussir à proposer à la vue, ce que ne permet pas un appareil photographique, c’est à dire, de conférer la même intensité picturale, on dirait maintenant, le même degré de résolution, au premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième , huitième, neuvième et bien sûr dixième plan. A dessein , j’ai donc proposé un jardin moins classique que moderne, mais avant tout contemporain de par les préoccupation profondes qui l’animent. Ni plus ni moins que l’étude du code génétique de la flore et particulièrement de sa capacité à muter, symbolisée dans le tableau par cette arbre-plante près du taureau, qui reprend la structure de la tour, et correspond à une monstruosité ( voir à droite : nouvelle création ou le tableau est visible dans son ensemble). Ainsi, ce jardin si éloigné de celui de POLYPHILE soit-il, n’a une valeur monnaitère, non en ce qu’il est composé de fleurs communes, ou insolite : marguerites, tulipes, ou aussi, fleur d’artichaud, mais parce que leur organisation géométrique obsédante ( en cercle, en carré, en triangle), serait la résultante de la maitrise des raisons génétiques qui induisent la forme des arbres et des fleurs , et qu’alors il nous serait possible de leur conférer une forme globale et individuelle soumise aux bons vouloir de nos désirs, comme l’Homme sait le faire avec le verre ou les métaux. Or, cette maitrise des contraintes internes et externes s’exerçant sur le vivant, découle de l’existence dans les trois dimensions du projet philosophique de DUBUFFET, et de ses racines dans les autres dimensions.

Parlons en des autres dimensions. L’ILE SAINT-GERMAIN est partagée en deux zones : l’une dévolue au grand jardin où se situe le monument de DUBUFFET, l’autre dévolue à l’habitat urbain. La « tour aux figures » se situe sur une bute partageant le jardin en deux zones, tandis que la « façade » du monument (qui n’est pas en pierre) regarde Paris. Premier détournement, j’ai imaginé que la tour aux figures située entre ISSY les MOULINEUX et BOULOGNE BILLANCOURT, regarderait BOULOGNE, et soit juchée sur une bute qui partagerait le jardin dans sa longueur et non plus sa largeur, comme tel est le cas. Ainsi , les êtres du premier plan auraient-ils les pieds dans la SEINE et observeraient l’autre rive, où se situe BOULOGNE, donc.

Mais pour moi qui ai appris à dessiner sans repentirs plastiques, à l’instar des SURREALISTES et de l’écriture automatique, laquelle intègre l’erreur inconsciente en faisant une ressource poétique supplémentaire; par ailleurs, tout en procédant de manière quasi scientifique pour chacun des plans, définissant ainsi les formes de l’extérieur vers l’intérieur – pour le coup , un véritable dilème plastique m’a littéralement dévasté de l’intérieur, lorsque, m’attaquant au ciel, tout m’a semblé s’effondrer, mes belles théorie semblant caduques , sitôt que je plaçais le soleil , en ce même endroit de la bute , que je connais bien pour m’y être souvent reposé là. Soit à droite de la tour , au-dessus de ce petit coin d’herbe longtemps arrosé par le soleil de l’après-midi, dans sa course vers l’ouest. Car, tel que j’avais redéfini la position de la tour dans mon tableau, celle-ci fait face au nord, et du point de vue du spectateur qui, lui, regarde en direction du sud; un soleil si bas sur l’horizon , à cet endroit, ne rendait compte d’aucune réalité ou vraisemblance, ou alors m’étais-je dit, cela relèverait d’un bouleversement de l’axe de la TERRE, pas si hospitalière à en juger par ce qui s’introduisit dans le tableau , à ma plus grande surprise, dés que j’entamais la peinture du ciel.

Et pour cause : qui peint un nuage avec légèreté et grâce, peut représenter les volutes majestueuse d’une cigarette , voir le crépitement du feu, mais se condamne , en voulant définir l’air, puis l’eau, au supplice prométhéen ! Qui, l’âme exaltée par l’intense chaleur de la lumière solaire, maitrise instinctivement l’harmonie des couleurs,selon que sa recherche avance, peut en devenant physicien ou alchimiste, sombrer dans la folie d’un DON QUICHOTTE s’attaquant aux moulins , pour l’heure, infranchissables, de l’ultime connaissance ! En somme, qui n’est pas philosophe ne peut pas peindre et espérer sempiternellement retrouver les sensations picturales propre au génie de l’enfance, tel qu’ainsi entravé dans son action , par le repentir plastique propre aux âmes dites coupable, ayant perdues l’innocence du geste continu.

Cela, je le compris en entamant la peinture du ciel : je n’avais jamais eu un humour si léger donc expurgé d’orgueil soit-il, qui m’eut permis ,autrefois comme là, de carresser naturellement les nuages avec mon pinceau, pour autant étant extrèment sensible à la lumière mes recherches rejoignais celle des alchimistes.

A dire vrai, en plaçant le soleil là où il ne devait être, comme le tableau par sa lumière simule l’après midi et non le matin, j’avais cru franchir les limites d’un tabou, lequel consiste à faire de l’astro-physique dans l’espace du tableau. Tabou que me semblent avoir exploités les peintre de la renaissance en introduisant la perspective donc au_delà du nombre d’or, les mathématiques dans le sein même de la représentation, au grand dame du dogme religieux. En effet, si dans un tableau on sait atteindre une situation d’équilibre entre les quatre éléments (eau,terre, air, feu), il n’y a pas de raisons , sinon idéologiques, pour que l’utilisation de la géométrie permette la découverte de la rotondité de la Terre, celle-ci , objet secondaire du tableau, enchevetrée sous les symbôles mythiques et bibliques , dont le peintre peut se jouer , du moment qu’il cultive un esprit curieux de scientifique.

Aussi, cherchant à produire un ciel où les nuages seraient en étages, la lumière venant s’y infiltrer par endroit, je tentais de mettre à profit la méthode « AY » du plus célèbre des peintres malgache contemporain : JEAN RAVELONA. De sa peinture , il dit lui-même qu’elle cherche à soigner le coeur et qu’il s’agit d’une peinture de l’âme. Y sont souvent dépeint des foules fantomatique, s’avançant vers un horizon spirituel, des êtres dont les membres inférieurs presque effacés se devinent, afin de mieux rendre compte de l’élévation de l’âme, en une ambiance douce et sublime où le ciel beigné de rose ouvre sur l’infini. Cela réalisé, suivant une technique de méditation adaptée à la création, manière d’éveiller, de canaliser puis de projeter l’energie créatrice afin de composer l’oeuvre d’art, tout en stimulant l’aura intérieur, visible dans le style  » AY ». Je désirais donc des nuages à la couleur de la joue fraiche , et n’ayant jamais vraiment remarqué de soleil dans les peintures de JEAN, je tentais la gageur, à sa plus grande désapprobation, comme il me fit remarquer que « le soleil n’est pas le soleil », ce que je ne compris pas et contribua à augmenter mon trouble. JEAN RAVELONA me signifiait en fait, que le soleil, dans l’espace de la toile est le symbole du centre de convergence, le symbole de la lumière des lumières, ou centre de transmission d’énergie… Au demeurant , JEAN m’enjoignait de viser avec le coeur, comme on met le coeur au centre de la pensée. Philosophie optimiste à l’opposé du pessimisme de DUBUFFET, dont l’attention face à la toile , quand bien même elle serait distraite, confuse, caractèristique d’une conscience trouble, en perpetuel mouvement, n’évite pas d’aller jusqu’au bout de la nuit, faute d’être libre d’aimer ou de detester  le concept de DIEU.

Or, pour moi, qui à l’époque de la création de ce tableau, trop heureux d’assister à des miracles , ne croyais pas en DIEU tous les jours de la semaine, peindre mon ciel fut une avalanche de catastrophes ( toutes proportions gardées bien sûr). Je n’y employais pas seulement le rose de VANGOGH, il eut aussi du bleu de prusse, et du vert de VERONESE, avec du cuivre et de l’or pour le coeur de mon soleil, caché derrière les arbres. Ce qui s’en suivit pris l’apparence d’une révélation quasi-mystique . Et si l’infini de l’espace était accessible aux peintre, à l’instar des enfants ou des penssionaires d’asile capable de faire passer dans le pinceau leur circonvolutions interieures, ou tel les DOGONS qui sans user de la mathématique sont capable de déterminer le passage d’une comète, tous les soixante ans , alors même qu’ils n’ont pas nos instruments. Oui, il me semblait qu’était possible de peindre la voute celeste, avec l’oeil du coeur, comme après tout la finitude humaine , même dans le surréel , ne pouvait s’en tenir qu’à l’existant. Autrement dit, il serait possible de peindre ce qu’il y a derrière le soleil, de sonder la voix lactée , de voir au-delà du système solaire, parce que cette capacité est présente en l’Homme depuis la nuit des temps. La culture artistique, réagissant aux avancée techniques des courants artistiques qui la précède, en inventant de nouvelle techniques correspondant à l’air du temps, n’ayant fait que recouvrir de signe l’acquis, et retarder l’effectivité de cette capacité comme je crois que le souligne DUBUFFET. L’humanité aurait donc pu s’en tenir aux peintures rupestres où tous est dit de l’art de peindre et de sa visée ultime pour peu que l’on soit persuadé que cette art est aussi une oeuvre astro-physique symbolisant la position des planètes à travers la représentation de forme humanisées. La culture artistique serait dans cette acceptation, une sorte de spirale que le sens de l’histoire contraindra à revenir à son point de départ, de sorte que sa forme symbolique soit un cercle.

la suite bientôt

Seulement ce tour de force je l’ai manqué dans « paradis du peuple primitif façon art brut ».En effet, c’est en m’appliquant à peindre le ciel et ses nuages sans viser autre chose que la représentation formelle de la volute gazeuse, qu’involontairement , pour ne pas dire inconsciemment sont apparues des formes qui n’avait rien à voir avec des nuages, comme cette barbe qui appelait un visage, celui obsédant de ma superstition, que je me refusait à rendre visible dans ce ciel, comme toute l’harmonie du tableau risquait d’en être affectée. Dieu avait-il sa place dans une création qui se voulait hommage à DUBUFFET et aux peuples animistes ? Mais c’était trop tard, je m’engoufrais dans ce paradoxe. Cherchant un instrument de mesure , je balisait le ciel avec les 7 branches du chandelier…en vain : maintenant apparaissaient des yeux de crocodiles, et en haut à droite du tableau, derrière le paon, sous mon pinceau devenu fou, surgissaient un requin,et en image d’épinale un oiseau à long bec ; tandis que dans le milieu du ciel devenu liquide apparaissait un calice, graal mystique et paroxisme de l’art brut au faîte de la folie.

Cet echec à représenter un ciel banal, m’avait transporté au coeur de mes propres contradictions, et il me fallut bien un mois avant de pouvoir envisager toutes suite à cette peinture. Durant ce temps je fus pris par une activité d’écriture frénétique.Je tentais de préciser l’étendue du concept « économique » relativement au concept »d’art « , tout en étant obsédé par l’idée de faire de l’alphabet phénicien, celui que nous utilisons couramment, l’égal de l’hébreux, dont les signes sont relié aux nombres : en fait je cherchais à représenter chaque nombre par un symbole qui ne serait pas uniquement une vérité formelle, mais tout aussi bien une réalité physique, en une table plus performante que celle que j’utilisais déjà.

Mais je piétinais dans mon ignorance et chaque fois que je pensais avoir trouvé une piste d’intérêt certain, ce qui était certain était l’aggravation de ma perplexité, et l’assurance de ce que , à mon insue, j’étais victime d’une élaboration psychique délirente, par trop d’intuition irrationnelle.

Certes, il pourrait être objecté le rôle majeur et en cela mystérieux de l’intuition dans la decouverte mathématique.Seulement, quand par trop, elle persiste, n’est-elle pas vectrice des interprétations secondaires constitutives de la trame du délire, de l’irrationnel, de la folie en dernière analyse ? Aussi, ne faut-il pas, et cela en contradiction avec la démarche de DUBUFFET, peindre avec une conscience claire et analytique, au moins une fois rendu au pied du ciel, comme la quête de l’infini peut dissocier la pensée ?

Cependant même la logique ne parvint pas à dissiper mon malaise. Et même si mes raisonnement étaient fondés par des prémisses fausses, façonnés par des inductions et des déductions erronnées, liées entre elles par des associations contradictoires, j’echafaudais des systèmes  qui sétendaient sans cesse,  ne laissant à ma pensée aucun répis , altérant même ma perceptipn du temps durant plusieurs semaines : dût-elle être tissée par une certaine logique, la folie était là, en moi, à travers ce que les spécialistes nomment le délire en réseau.

Qu’y a-t-il à en retenir , maintenant que je suis à même de prendre un certain recul. Certainement que la philosophie par amour de la sagesse se doit de combattre la déraison en balisant le champ opératoire de l’illusion d’un réseau de lumière, propre à mettre en exergue la lumière des lumières, ce en redéfinissant ce qu’est le zéro. Car, il s’agit de déterminer les NOMBRES DIVIN,( les SEPHIROTHES dans la KABBALE ), dans notre alphabet, comme il est dit que leur maitrise ouvrira une nouvelle ère dans l’histoire humaine. Ainsi, ces nombres devraient être d’essence musicale, en même temps qu’ils corréspondraient à des lettres particulières formant un ensemble perçu comme la totalité du langage primordiale. Soit celui eminamment poétique des temps premiers que les langues ont recouvert de signes ,obscurcissant son appréhension par la pensée, ainsi contrainte à créer les mathématiques pour découvrir le secret de la vie et donc du temps. Faute de se souvenir de ce langage inné , constitué par des signes si parfaits que chacun d’eux rend compte de la quantité de matière qui le constitue, en même temps que par association aux autres signes , ils ne se contentent pas seulement de nommer les choses, mais permettent précisément de rendre compte de l’essence de ces choses, si précisément que cette essence définie est en rapport étroit avec l’existence de cette chose nommée. Nombre sacrés parce qu’utilisés par le centre organisateur de l’univers et l’être doué d’intelligence et touché par la grâce. Autrement dit : SIGNES SACRES présent à la fois dans l’univers des signes humains et constitutif de la structure elle-même de l’Univers. Signes grace aux quels l’homme communique directement avec le centre organisateur de l’Univers, lequel en réponse réorganise l’Univers un peu comme dans l’univers NEWTONIEN où celui-ci laissait cinq minutes à DIEU pour qu’il remette les planètes en place; ou comme dans le cas du miracle qui ne découlerait de rien d’autre que d’une opération mathématique suprême.

Je me méprend peut-être, mes connaissances en mathématiques sont limitées, mais au XVIéme siècles , lorque NICOLO TARTAGLIA et JEROME CARDAN cherchèrent à résoudre des équations relevant de questions arithmétiques en rapport avec des questions financières ( calcul du taux effectif d’un prêt) , CARDAN utilisa un nombre ( V-1) qui fut qualifié d’imaginaire, car impossible ; nombre qu’au XIXème siècles CARL FRIEDRICH GAUSSE requalifia de nombre complexe, comme il voulait que les mathématiques soient ancrées dans la réalité physique – et bien , l’art brut ne nous apprend-il pas que ces nombres imaginaires impossible, ne le sont que dans notre réalité limité, qu’il se situent dans une sorte d’au-delà du mur des chiffres humain ? Qu’ils participent de l’impensé, de ce lieu vierge, où les signes de l’Univers sont sublimement organisés par une logique subjective relativement à notre maigre point de vue. Nombres imaginaires ou impossible que je verrais bien être les points d’encrage d’un labyrinthe temporel fait de trou noir dont ils seraient typique de leur organisation interne encore inconnue à cette heure. Ainsi le tissage mathématique de la matière connu de l’homme, serait déformé dans les trous noir par une force particulière, precisément faite de nombre imaginaires, à l’image d’une tente fermée en forme de cône , parce que organisée de l’intérieur par un axe centrale, invisible de l’extérieur, mais identifiable de par la forme globale qu’il confère à la toile, ainsi tendue.

Dans le même ordre d’idée, les nombres transcendant de 100 milliard de décimales connues , après la virgule , ne seraient-ils pas des jets d’énergie persistant, présent depuis le BIGBANG jusque dans notre réalité physique , dont la multitude des chiffres après la virgule serait comme une trace laissée, à notre attention, qui si on savait la dénombrée nous mettrait sur la piste du centre organisateur de l’Univers , d’où elle a jailli ?

Mon père dans paris
Mon père dans paris

Partie gauche du tableau en cours
Partie gauche du tableau en cours
partie droite du tableau
partie droite du tableau
haut du tableau
haut du tableau
centre du tableau
centre du tableau
partie droite
partie droite
partie gauche
partie gauche

TOTEM enfin sur pieds
TOTEM enfin sur pieds
composition
composition

Le sommet du G20 qui se réunit en ces moments d’incertitudes quant aux véritables décisions et postures que l’EUROPE se doit de tenir vis à vis du monde industriel et financier d’une part, et de sa population, tous pays membres confondus d’autre part, ne doit pas masquer les enjeux mondiaux dont ce sommet devrait être l’occasion de débattre.

Le taux d’usure, soit la limite au-delà de laquelle les taux d’intérêts d’un prêt fait à un ménage , une entreprises, une commune , un pays même sont illégaux car fixés par une limite définie par la loi des Hommes , et dans son extension :la notion que l’économie néo-libérale vivra à ses dépends à défaut d’ une nouvelle définition de ce qu’est la croissance face à l’entropie naturelle de tous système limité par la croissance d’autres systèmes concurrents, eux-même limités par le taux d’usure, au sens littérale, de la nature elle-même, définition qui interdit de penser comme une certitude la possibilité d’être pérenne de tous modèles économiques non fondé sur l’économie réelle : personne ne doit plus l’ignorer.

La gestion des mégalopoles : de ses infrastructures à la gestion des fonctions et rôles de chacun, soumis aux seules lois de la finances mondiale, qui sait spéculer mais dont le rôle ne peut être de réguler le travail, l’architecture, l’art, les moyens de communications, comme les moyens de productions est aussi bien intenable que non nécessaire,en l’état; pour la raison, qui à chaque dirigeants devrait paraitre évidente qu’elles ignorent comment créer du lien social, fonction dévolue à la loi démocratique; autrement dit, après l’assentiment du peuple , aux hommes et femmes politiques.

Aussi, avant même que le peuple Grecque, refuse le nouveau plan d’austérité qu’on veut lui imposer de force, dans une EUROPE ignorante des fondements antiques de la DEMOCRATIE qui pour les état-cités grecques dépendirent, on y revient, de l’abolitions des dettes collectives et particulières autant que de l’unification par la reconnaissance de la CULTURE et de l’ART , comme vecteur de lien social ; il s’agira , puisque le risque d’un manque de liquidité dans la zone EURO augmentera, dans la mesure où l’effectivité du référendum sera patente, d’avoir établi une BANQUE CENTRALE EUROPEENNE à l’égale de celle qui émet des dollars aux ETATS-UNIS ou du YUAN en CHINE , qui serait une véritable banque centrale venant appuyer le FOND D’INVESTISSEMENT , récemment créé, plutôt qu’une institution , n’en déplaise aux ALLEMANDS , dont le rôle actuel est suranné. Ce réajustement devant être l’occasion d’un acheminement vers une EUROPE fédérale basée sur un socle démocratique commun , impliquant de fait une base sociale et fiscale commune sans laquelle il serait vain ne serait-ce que de songer que les peuples européens dont les revenus moyens sont les plus menacés par l’injuste austérité accepteront d’être autrement qu’indignés et révolté, comme il est de fait que l’élasticité de la demande , soit l’augmentation des prix , comme le taux d’usure répondent à des lois économiques intangibles, dont les institutions doivent tenir , plus que jamais compte, à défaut de voir la loi  juridique démocratique s’auto-détruire .

Cette question du taux d’usure dans l’économie débattue, lors du sommet , il viendra le temps d’évoquer la situation d’un monde multi-polaire où ne peuvent perdurer décemment un déséquilibre entre le DOLLAR , l’EURO , le YEN et le YUAN , dont le taux doit donner lieu à des accords au moins aussi fondamentaux que ce de BRETTON WOOD, car il existe un lien vérifiable entre la désindustrialisation du continent EUROPEEN et l’accroissement du PIB chinois. Une telle distorcion à terme ne sera profitable à personne , d’abord comme elle entretient la suprématie du rôle de la finance mondiale et de son instabilité dans les états occidentaux ne pouvant rivaliser et faisant perdurer un vieux système que le néo-libéralisme entretient : la fuite des capitaux de tous les états dans les paradis fiscaux , de même qu’elle élude aux yeux des décideurs le véritable taux d’usure de la Terre dont le seuil au-delà duquel l’entropie du système d’organisation des sociétés humaines serait définitive, est l’enjeu du millénaire.

En conséquence de quoi, une certitude fait jour, ne serait-il pas temps de renoncer à toutes les DETTES des états, de considérer les ressources indispensables comme l’eau en bien commun de l’humanité sur lequel le profit doit être interdit, et de lier la prochaine conférence d’URBAN lors de laquelle, dans la constitution de tous les états, un statut juridique adapté doit être accordé à l’indispensable arbre, source d’oxigène et reserve de CO2 – à la question du respect du TRAVAIL , selon des normes universelles liées au droit de l’homme , la femme et l’enfant ?

DEPUIS MA DERNIERE EXPOSITION A CHATELET, MES RECHERCHES PLASTIQUES SEMBLENT S’ETRE ACHEMINEES VERS UNE INTEGRATION AU SEIN DE L’ESPACE DU TABLEAU DES OBJETS DU QUOTIDIEN DONT J’AI TOUJOURS RECUSE LA PRESENCE , AU MOINS AUTANT PAR CHOIX ethique , que mu par une reelle impossibilite à accepter le READY MADE de MARCEL DUCHAMPS, comme voix artistique authentique et viable, en tant qu’elle me semblait augurer, au-delà d’une reflexion féconde sur l’essence du BEAU, un appauvrissement pour le peintre : contraint pour suivre la tendance contemporaine à mettre en avant le schéma du tableau, en des constructions souvent abstraites et froides , quand l’époque classique situait le schéma dans un au-delà de la forme esthétique, que le spectateur devait retrouver et par ce mouvement de sa réflexion, succédant à la contemplation : accéder à une hiérarchisation des valeurs plaçant le BEAU au niveau du BIEN et le BIEN au niveau du VRAI: soit une CATHARSIS des fêlures humaines jouet de la guerre entre les DIEUX du monde. Au lieu que d’une thématique de  l’ART dit CONTEMPORAIN à distinguer de l’ART MODERNE , première tentative de se délester de l’héritage classique à travers l’IMPRESSIONISME, LE POINTILLISME, LE CUBISME et l’ART ABSRAIT, ART CONTEMPORAIN qui semble vouloir  se délivrer du  beau sujet qu’elle aurait tendance en ce qui concerne la peinture à noyer sous les lignes angoissante de l’architecture, recentrant l’attention du spectateur sur des oeuvres dont il ne reste dans la rétine que le schéma du vide mâtiné de design, ou d’un bouillonnement brouillon dont le spectateur doit convenir implicitement qu’il fait partie de la démarche du peintre et non d’un manque de talent. EN cela on peut avancer que la FIAC ( foire internationale de l’art contemporain) se distingue du salon des indépendants non par le lieu d’exposition : ces deux manifestations se déroulent au GRAND PALAIS , mais par le fait même qu’au salon des indépendants les peintres semblent encore attachés à l’ART MODERNE, peintres dont je ferai partie cette année, l’évènement débutant le 22 NOVEMBRE… Cependant ici je présente un certain nombre de tableaux en cours ou non , dont je me demande s’ils ne sont pas transitoire entre l’art moderne et contemporain, tant porté par une inspiration violente et incontrolable, je me suis laissé allé à décrire des sensations brut causées par des évènements historiques inédits, dont la violence m’interdisait une esthétique classique, et que par pudeur je ne pouvait prétendre créer quelque chose de beau ou de didactique , en outre certaine compositions sont des améliorations de mes tableaux, ou jaillissent d’un temps passé, lorsque ma reflexion picturale je l’avais mise au service de la dénonciation de la shoah ( donc vers 1991). La présentation suivante ouvre tout de même sur le tableau intitulé « voluptés »

composition
détail le mélange contrarié des anges
détail le mélange contrarié des anges
le mélange contrarié des anges
laoucine rêve à la grande bouffe
détail
le fumeur

les suppliciers

ghettos socio-culturels et mégalopoles

ghettos socio-culturels et mégalopoles

les amants de feu

détail les amants de feu
détail les amants de feu
Mort d'un indigné
Mort d’un indigné
Tsunami
Tsunami
l'empire du soleil levant
l’empire du soleil levant
l'empire du soleil levant après modification
l’empire du soleil levant après modification 
l'empire du soleil levant après happening dans paris
l’empire du soleil levant après happening dans paris    
détail
détail
détail haut du tableau
détail haut du tableau
détail bas du tableau
détail bas du tableau  
titre final : les sept piliers de la sagesse
titre final : les sept piliers de la sagesse
voluptés
voluptés
voluptés
voluptés
voluptés
voluptés

A RESISTANCES DES SOCIETES PRIMORDIALES ET STRATEGIE ETATIQUE DE SOUMISSION:

thème: décolonisation et agriculture extensive remplacée progressivement par un culture intensive utilisant les engrais chimiques issus des surplus de la chimie de la seconde guerre mondiale.

B CROISSANCE DES VILLES, GESTION DES FONCTIONS ET RESISTANCES DES MILIEUX ARTISTIQUES:

thème: désertification des campagnes, prise de pouvoir de la sphère virtuelle sur l’économie réelle et rébellion dans les villes de la deuxième génération d’immigrés soutenue par la sphère artistique, dans les années 80.

C UNIFORMISATION DES MODES DE VIE ET INTERNATIONALISATION DU CONCEPT D’ART :

thème: monopole de la grande distribution sur la détermination de la consommation et dénonciation de l’art conceptuel et contemporain de ce  mouvement d’uniformisation qui l’a fait accédé à un statut mondial par ailleurs, l’art engendrant des zones d’innovations urbaines, où se concentrent un nouveau tissus urbain.

D L’APPORT DE L’ART AFRICAIN A LA CULTURE DE MASSE DES MEGALOPOLES.

thème: du jazz à la pop, au reggae, en passant par le rap, le renouvellement incessant de la musique noire dans l’éventail des styles adoptés par les jeunes générations du monde globale.

E CRISE DU THEATRE ET SENTIMENT DE LA THEATRALITE DES RELATIONS SOCIALES:

thème: théâtre subventionné et théâtralité des relations dans le monde de l’entreprise conditionnées par les nouvelles techniques managériales des années 90.

F TELEVISION ET AUTRE AVATARS DE LA PEINTURE:

thème: Quand la peinture moderne meurt, la télévision n’en est qu’à ses balbutiements, loin de ce que pourrait offrir un écran non plus délire d’artiste mais reflet stricto sensu des pensées et rêves du téléspectateur, mort de l’artiste,avènement de l’artiste -téléspectateur en un processus d’inter-activité croissant, l’écran pouvant lire l’image mentale du spectateur , préalable à sa futur télé-transportation physique.

H LE POUVOIR DE L’ECRITURE DANS UN MONDE DE LECTEUR :

thème: développement croissant de la signalétique dans l’espace urbain, expansion de l’illusion d’une croissance sans entropie et résistance de la littérature noire ou branche de la littérature dénonçant les travers de l’utopie d’une société moralisante.

I LE PROJET ARCHITECTURAL ET LA VOLONTE POLITIQUE :

thème: du désir de désenclavement des ghettos sociaux-culturel par le développement des mégalopole à la réduction des marges de manoeuvres de la politique néo-libérale du point de vue social.

J L’UNIVERS BIDIMENTIONNEL ET LES SIGNES DE L’UNIVERS

thème: du petit écran à l’ère informatique , rien n’aura empêché le XXIème siècle d’être spirituel et tourné vers des interrogations religieuses.

MONTEE DE LA FACE CACHEE DU MONDE :

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A l’aube du IIIème millénaire, le monde parlait du « bug » informatique de l’an 2000. Les ordinateurs du monde entier pouvaient être déréglés. Il ne s’était rien passé. Le bug, redouté, n’avait pas eut lieu.


La TERRE, ceinte depuis l’espace par des satellites artificiels d’observation et de relais en télécommunication, hoquetait les rythmes électroniques et les performances vocales du mouvement « hip-hop », jaillis des décombres du Bronx, 20 ans plus tôt, avec le même impact universel que le jazz en son temps, sur ce que la conscience mondiale nomme maintenant  la planète. Notre planète, celle des humains désireux de sauver la TERRE d’une catastrophe climatique annoncée.
Tandis que la génération des années 40, attendait du XXIème siècle : la fin de son labeur. Pour certains, c’était l’espoir d’un progrès quasi absolu, qu’avaient inauguré les fabuleuses avancées médicales. La greffe du cœur… le séquençage du génome humain… Quand bien même les recherches sur l’embryon humain, le premier clonage d’un être vivant, estompait la conscience ethique au sein de  la recherche scientifique ; faisait même redouter la ruine de l’âme : l’éternité n’avait jamais semblé aussi proche pour les humains.


Lorsque, inopinément, au désespoir terrifiant des uns, au bonheur des autres : le monde s’était rappelé au monde. Et tous, nous pûmes constater sur le petit écran, le premier évènement historique du XXIème siècle, retransmis en direct.


Les deux géantes de NEW-YORK, vacillaient, percutées par deux avions de ligne détournés par des terroristes, s’effondraient, boutées, comme par un doigt géant, hors de leur verticalité hallucinante ; en une disharmonie de métal hurlant, de béton décharné, de bureaux déchiquetés, plein de cris, de peurs, de tremblements. « Twin Towers » s’écrasant une à une. Mue, chacune, en poussières et en cendres. Bientôt remplacées par une nuée incroyable : surhumaine colonne grisâtre aux flancs noirs, s’élevant au milieu des gras de ciel, en noyant tout sur son passage. La voyez-vous, depuis l’espace, cette nuée ? Elle a plongé le monde dans la hantise du terrorisme, et a été le déclencheur de deux guerres majeures qui ont fait plus de cent mille victimes. Guerres censées laver l’affront fait à la superpuissance américaine, blessée dans sa chair et sur son sol.


Ravages d’une guerre censée instaurer un ordre nouveau dans le Moyen-Orient… cette guerre aura marqué la dérive autoritaire des pays démocratiques, levés comme un seul homme, contre le terrorisme islamique, en déclanchant un processus sécuritaire préventif, par le vote de lois spéciales inédites, qui autorisent un système international de surveillance des individus. Hérité du programme nommé « échelon », mis en état d’activation dans les années 90, à la fin de la guerre froide entre les deux superpuissances, les USA et l’URSS, le procédé consiste, muni d’un lexique informatisé de mots clé, à classer de manière électronique, les télécommunications, et à tracer les appels le cas échéant.

 

mais la montée de la face cachée du monde prend plusieurs aspect, en ce début de siècle. Il ne s’agit pas que de la montée en puissance de l’économie CHINOISE et des pays emergeants ,relativement à l’Occident dont la crise est au moins aussi économique qu’existencielle.

La figure emblématique à retenir n’est pas seulement celle  du trader, du Président noir, ou du terroriste monopolisant les consciences par un acte de guerre inimaginable, elle nous est révélée , en cette année 2011, par la volte-face des peuples arabes eux-même que toute vision déformée eut pu nous montrer soumis à un ISLAM salafiste extrémiste , tandis même que leur soulèvement contre leurs vieux dirigeants, relève de l’aspiration à l’idéal démocratique.

Prétendre que l’Islam est antinomique au mouvement démocratique,c’est méconnaitre l’organisation conceptuelle du processus de prise de décision de la communauté musulmane qui, certes, semble marcher sur le tête en ce début de siècle. Car le Coran est compréhensible par la Souna; et l’acte de pensée du croyant devrait être guidé par l’activité de quatre écoles ayant leur particularité.

Lorsqu’un fait n’est compréhensible, dans son injustice, ni par le Coran, ni par la Souna ( qui s’attache à relater la vie du prophète), ni par les quatre écoles, ni par la coutume : le scientifique recourt à ce qu’on peut traduire comme la connaissance. Celle-ci, après une étape intermediaire, consacre l’effort intellectuel, soit l’acte par lequel l’effort de pensée des autorités religieuses devrait  tendre à répondre à ce qui était incompréhensible. La fatoua, dont on a tant parlé, étant le consensus des savants pour réaliser quelque chose qui n’était pas écrit ( dans le sens de pas lisible). Elle ne consacre pas spécifiquement l’attaque, mais peut faire acte de jurisprudence, pour ceux qui suivent ses recommandations. L’important étant de souligner le message du prophète par l’étude de la Souna, qui permet de ne pas focaliser sur une interprétation simpliste du Coran. Pas d’étude du Coran sans compréhension par la vie du prophète, ce que ne  font pas les salafistes extremistes.

Mais il est vrai : la guerre entre les américains et les arabes est déjà latente dans les années cinquante. Le coup d’état en IRAN , organisé par la C.I.A, pour installer le shah d’IRAN,  permet aux ETAT-UNIS d’avoir la mains mise sur l’or noir, tant convoité. Par ailleurs, un accord lie , à cette époque , la FRANCE et le pouvoir en place relativement à une participation financiere déstinée à doter la france d’installation permettant la création d’uranium enrichi, or le contrat stipule qu’une partie de cet uranium doit revenir en IRAN, le contrat ne sera jamais honnoré et réclamé en vain par khomenei et ses successeurs. Ceci est à la source même des litiges actuels autour de l’accès au nucléaire iranien.Le conflit Israelo-palestinien de 1967, le soutient des ETATS-UNIS à ISRAEL,puis la guerre d’AFGHANISTANT contre l’URSS, bien qu’ayant vu le parti pris des ETATS-UNIS pour les afghants, n’aura fait qu’accentuer le desir de revanche des plus extrémistes, ce ,comble du cynisme démocratique , d’autant lorsque du jour au lendemain , en 1990 SADDAM HUSSEIN , au par avant allié de l’occident , devient l’homme à abattre : s’en est trop pour BEN LADEN rompu au combat par la C.I.A , elle-même…

10 ans après les attentats, sa mort ne marque que l’épilogue du 11 SEPTEMBRE 20o1, l’Histoire ne nous instruit sur les peuples eux-même que lorsqu’ils arrivent à faire choir toutes les tyrannies ; et certes, les nations arabes doivent entendre que la tyrannie religieuse  n’est pas viable quand elle n’est pas supportée par les nations dominantes… Et si les nations dominantes du monde n’ont pas sue dans un premier temps favoriser la portée universelle de ce rapprochement de l’ISLAM avec l’idéal démocratique, il faut espérer que ces soulèvement en TUNISIE, en EGYPTE, au MAROC, en lybie avec la contribution de la FRANCE et du philosophe diplomate et guerrier BERNARD-HENRY–LEVY,ce soulèvement en SYRIE  dont on veut souhaiter qu’il accouche d’une véritable démocratie,ces soulèvements au barhrein, au YEMEN : que  cela inaugure le véritable 1er épilogue du 11 SEPTEMBRE, le second devant être l’intégration de la PALESTINE à L’ONU… et non l’embrasement généralisé du monde musulman dans une guerre qui soit les prémices d’un futur obscurantisme religieux impitoyable et pour les libertés humaines et pour la condition de la femme en Orient…

quant à la TURQUIE , celle-ci n’intègrera l’EUROPE que lorsque cette dernière sera réconciliée avec elle-même, comme pour l’EUROPE l’avenir n’est peut-être pas seulement géographique mais plutôt politique et affaire d’idéaux et qu’un consensus avec les pays bordant la MEDITERANNEE doit contribuer à faire naitre les ETATS-UNIS d’EUROPE et plus au sud les ETATS-UNIS d’AFRIQUE. Préalable à l’affirmation du continent AFRICAIN,qui serait le dernier acte de la montée de la face cachée du monde.Mais les populations africaines pourront-elles s’animer si leur ressortissant present sur le sol europeen par leur don, continuent d’assurer leur silence ?

(plusieurs absurdités historiques avaient été glissée dans cet essai ici corrigé. Elles étaient destinées à mesurer dans quelle mesure les lecteurs de ce blog sont vigilants et critiques. Personne n’ayant fait de remarques, ma foi, je ne réitèrerai pas …Par ailleurs,beaucoup de critiques m’ont été formulées après l’écriture de ce brouillon du projet »l’univers des signes ,les signes de l’Univers ». Je dois avouer qu’elles sont en partie fondées : mon enthousiasme pour le pringtemps arabe ne pouvant se fonder aussi sur le fonctionnement des institutions islamiques en les prenant pour un gage de future démocratie, si tant est que je veuille bien faire acte d' »IDEOSTRATEGIE », aussi  ai-je corrigé mon texte dans le sens d’un exhortation au monde musulman)