Auteur/autrice : Patrick
LETTRE A VLADIMIR POUTINE
Monsieur Poutine, ne cédez pas à la colère, ne faites pas vibrer,livrer et sombrer l’émotion que ressent tout un peuple à l’annonce de la mort des leurs dans une vengeance sans fin contre le peuple musulman. Sachez par ailleurs que vous avez raison : la coalition actuelle en Syrie et en Irak souffrira de ce que le peuple musulman, chiite et sunnite compris, et confronté à ce moment de son histoire au même choix qui prévalut jadis à la naissance d’Israël lorsque l’Irgoun se confrontait à la magahiya. J’aimerai pouvoir croire que je suis le douzième imam ou le mahdi pour l’inciter à la paix et du plus profond de moi-même je sens bien que je ne suis ni l’un ni l’autre.
Jeudi, monsieur Hollande vous entretiendra de la nécessité de réorienter les frappes de l’aviation russe vers des cibles qui ne sont pas celles des forces de l’Armées Libres de Syrie et celles affiliées. Pour ma part, si le président syrien accepte de ne pas tenter de reprendre les localités qu’il a perdues autour de l’axe Homs-Damas j’essaierai de faire en sorte que soient garanties les intérêts russes dans la région en cherchant à faciliter le respect par l’Armée Libre de Syrie des régions tenues par l’armée loyaliste. Cela suppose un statut quo dont monsieur Hollande vous entretiendra jeudi.
Les peuples occidentaux dont fait partie le peuple russe doivent savoir que le peuple musulman cherche une voie, celle là même qu’avait tenté de frayer Lawrence d’Arabie.
Il ne s’agit pas pour le monde d’engendrer de nouveaux cataclysmes militaires qui ne manqueront pas d’arriver si les généraux ne comprennent pas que les conditions de la stratégie militaire contemporaine sont différentes des conditions de la stratégie militaire des années 1940 quand pourtant la civilisation humaine se retrouve au bord du même précipice qu’en 1914.
J’exhorte donc les parties en présence à refuser d’instiller parmi les populations la stratégie de la terreur à laquelle je m’opposerai.
Afin monsieur Poutine que les algorithmes russes s’accordent avec les algorithmes américains sachez que toutes les armées du monde sont mes armées, qu’aucun mur ne m’appartient, que le peuple africain regarde le peuple arabe, et que l’ensemble des peuples premiers de la Terre regarde le peuple africain… en somme, voyez-voyez-vous, je suis bien Proprichkine!
Patrick Rakotoasitera.
blague surréaliste : qu’a dit Lawrence d’Arabie en rentrant en Angleterre : » merde je me suis encore fait enculé par les vieux ! «
LA RIPOSTE PHILOSOPHIQUE ET MILITAIRE DE LA FRANCE : LETTRE OUVERTE A FRANÇOIS HOLLANDE
LA RIPOSTE PHILOSOPHIQUE ET MILITAIRE DE LA France : LETTRE OUVERTE A FRANCOIS HOLLANDE
Monsieur le Président de la République, la riposte de la France face à l’Etat Islamique et la nébuleuse djihadiste mondiale envisagée ici prend en compte tant la problématique idéostratégique à laquelle la France et le monde sont confrontés ; que les orientations que pourrait prendre la stratégie militaire française en intégrant les visées géostratégiques des entités militaire présentes sur le sol syrien et irakien et les désirs des populations autochtones ; que les buts politiques précis que pourraient défendre la France, afin de sortir l’isthme syrien de la spirale de l’embrasement généralisé du monde musulman. Aucunes des ramifications de cette riposte ne sont cependant dissociables dans la mesure où si elle ne s’opérait que sur le plan militaire les conditions de l’émergence idéologique de l’Etat Islamique seraient intacte, aussi je vous enjoins à faire grand cas de la partie idéostratégique de cette riposte que je place en fin de partie pour des raisons d’urgence d’une détermination appropriée de la riposte militaire de la France.
STRATEGIE DE L’APPEL D’AIR REPONDANT A LA STRATEGIE MILITAIRE INSURRECTIONNELLE DE L’ETAT ISLAMIQUE :
Les américains en dehors de troupes spéciales et de formateurs n’ont pas l’intention d’utiliser leur forces terrestres pour éradiquer l’Etat Islamique et cette ligne doit demeurer celle de la coalition pour sa partie occidentale comme seules des armées locales pourraient réellement emporter l’assentiment des populations sunnites ( 5millions de personnes ) actuellement sous le joug de l’Etat Islamique. Il est donc nécessaire de les rallier et de leur offrir des perspectives politiques que les populations sunnites voudront défendre d’autant plus fermement que l’Etat Islamique maintient les populations par la terreur et la cooptation choisie de ceux qui leur prêteront allégeance, en utilisant le potentiel insurrectionnel des populations de même confession.
Aussi la stratégie de l’appel d’air consiste à vaincre en trois phase :
1)l’annonce des perspectives politiques pour la région
2) La détermination des cibles militaires de l’Etat Islamique, encore largement indéterminées, au-delà des routes d’approvisionnement, des transports et des sites de production de pétrole, des centres d’entrainement et des centres de décisions localisés ; par le recours aux renseignements fournis par les populations retournées qu’il faudra collecter.
3) la créations de zones d’exclusion aérienne dans les localités contrôlées par l’Armée Libre de Syrie et les FDS , Forces démocratique de Syrie, à proximité des zones d’influence de l’Etat Islamique, afin de créer un appel d’air aux populations et combattants de l’EI enrôlés de force, pour qu’ils puissent fuir les zones de combats, grossir les rangs de l’opposition et ainsi permettre le siège des régions et localités visées, aidés par l’appui aérien de la coalition.
Ces zones protégées sont essentielles à l’affaiblissement de l’EI dont on doit estimer que leur recrutement massif en à fait une armée de 50 000 à 100 000 mille combattants potentiels et peut-être plus.
Militairement s’agit-il en reprenant le contrôle de la frontière nord de la Syrie que l’Ei contrôle ( 100 KM), en lui barrant la route à l’ouest et au sud, de faire refluer ses troupes vers l’est et le désert que l’EI a dû traverser pour acheminer ses troupes de l’Irak à la Syrie, là où à découvert ses convoient ne résisteraient pas à une attaque aérienne massive. Cela suppose que sur le théâtre irakien l’EI ne puissent ni progresser au nord, ni au sud, ni à l’est et refluent aussi , là à l’ouest, vers la même région désertique. Mais faut-il insister, là encore :aucun soutient des populations sunnites ne sera possible sans perspectives politiques.
Si à cette stratégie est opposée celle de l’éclatement et l’éparpillement des combattants de l’Ei parmi les populations autochtones devra être instauré un système de paiement et d’incitation de toutes informations permettant leur arrestation, et parmi leur responsable : leur traduction devant le tribunal pénal international pour crime de guerre.
PERSPECTIVES POLITIQUES :
La France ne peut renoncer par ailleurs à traduire aussi devant le tribunal pénal international les responsables Syriens, dont le régime tue, la France ne l’oublie pas, sept fois plus que l’Etat Islamique sur le sol syrien.
En conséquence, sitôt des pourparler engagés avec les oppositions syriennes, représentant politiques de l’Armée Libre de Syrie et des Forces démocratiques de Syrie principalement ; le gouvernement de Bachar-el-Hassad qui arrivera bientôt à la fin de son mandat présidentiel , se verra proposé comme solution politique vers une sortie de crise de guerre : la possibilité pour les allaouites et populations sunnites et chrétiennes des régions que son Etat contrôle encore d’en faire les nouvelles limites de la « Syrie chiite « .
Les populations Kurdes au nord se verraient administrer : un Kurdistan sur une zone irako-syrienne.
Et les populations sunnites : un Sunnistan aussi sur une zone irako-syrienne.
L’Irak bien sûr sera associée aux négociations, et comme les autres Etats créés devra s’engager à renforcer le processus démocratique de ses institutions, la pluralité des partis, la détermination concertée, collective et démocratique de sa constitution, cherchant aussi sur son sol à respecter la pluralité des cultes religieux, en accordant les mêmes droits fondamentaux à ses minorités.
Pour éviter une guerre entre ces Etats relative à l’exploitation des zones pétrolifères il est nécessaire d’envisager une exploitation commune et un partage équitable des bénéfices de la production entre ces quatre pays la Syrie, le Kurdistan, le Sunnistan et l’Irak , dans la perspective de la création d’une zone économique commune sur le modèle amélioré de celle européenne.
DIMENSION IDEOSTRATEGIQUE DE LA DEMARCHE FRANCAISE :
Sur le plan idéostratégique, à savoir la dimension conceptuelle du terreau sur lequel à germé la nébuleuse terroriste dont chaque famille française doit savoir qu’elle peut toucher différents profils psychologiques, sociaux et culturels individuels, il convient de promouvoir un processus de réflexion philosophique individuel et collectif dont les démocraties du futur pourront se servir pour élaborer leurs futures institutions, avec l’intention directrice fondamentale de ne jamais éluder les propres manquement des démocraties actuelles, à l’origine de cette perte de confiance de leurs populations.
Ainsi, Monsieur le Président de la République de même que le fameux « contrat sociale « de Jean jacques rousseau est le fruit d’un concours national ayant pour intention de faire émerger des idées novatrices, faut-il que la France lance prochainement un concours national et international à l’adresse de la jeunesse, comme des intellectuels du monde, connu ou non, et quelle que soit leur confession, dans le but de diffuser les questions suivantes ; lesquelles ne sont ici que le préambule à cet effort intellectuel individuel et collectif qui doit parcourir sereinement les limites de notre monde contemporain, pour ouvrir des perspectives dans les cœurs, les esprits et les âmes :
Les démocraties modernes réussissent-elles à honorer les valeurs pour lesquelles elles ont été fondées ? Préciser pourquoi.
Quel est le but de l’organisation collective qu’on appelle Démocratie ?
La poursuite du bien est-il le seul apanage des individus et des religions ? Quel sens la poursuite du bien peut-elle prendre pour une Démocratie ?
La laïcité est-elle un danger pour la religion, la religion est-elle un danger pour la laïcité ?
Les religions respectent-elles autrui différemment des démocraties ?
Peut-on faire le bien et tuer ?
Le pouvoir temporel des démocraties est-il différent du pouvoir spirituel des religions ?
Quelles Lois pourraient permettre de concilier : économie de la consommation et valeurs de la Démocratie ?
Un droit universel pour la flore et la faune est-il le seul moyen pour les démocraties du monde de juguler les dérives du monde financier ?
(à suivre)
PATRICK RAKOTOASITERA (www.patrick-rako.net)
NÉBULEUSE DJIHADISTE MONDIALE : COMMENT LA COMBATTRE ?
Attentats à Paris, contre un avion russe, ou à Beyrouth, en Irak, en Syrie, en chine, en Australie… Hier à Bamako au Mali : la nébuleuse djihadiste mondiale attaque tout azimut, partout dans le monde et sans, jusqu’à présent, qu’ait pu être coordonnée une réponse globale au mouvement idéologique le plus actif de ce début de XXIème siècle. Pourtant l’embrasement généralisé du monde musulman interrogent autant le devenir d’une religion entrée manifestement dans une période d’obscurantisme, qu’il concerne les fondements même des Démocraties du monde incapables de juguler en leur propre sein la révolte religieuse d’une partie de leurs minorités, quand leurs classes politiques semblent également décrédibilisées par leur impuissance à faire des démocraties modernes le lieu où la Loi, par la défense des droits de l’Hommes et du Citoyen, irriguerait toutes les couches de la société, et, au-delà , dans les pays anciennement colonisés, diffuserait un modèle économique et morale égalitaire propre à fédérer la jeunesse du monde…
Car ces organisations extrémistes qu’il faut maintenant combattre, et à quel prix ! – comme maintenant c’est avec le régime syrien, auteur de crimes avérés contre l’humanité, que la France doit se résoudre à engager une sorte de coopération tacite, puisque l’alliance avec la Russie contre l’Etat islamique suppose de différer la destitution de Bachar-el-Hassad, en tentant de convaincre la Russie de desserrer l’étau autour des positions de l’Armée Libre de Syrie qu’elle bombarde allègrement – ces revirements stratégiques risquent de conforter l’emprise idéologique de ces organisations sur leurs recrues potentielles. Or, avant ici de tenter de détailler les stratégies possibles contre la nébuleuse djihadiste mondiale, faut-il encore interroger l’idéologie du djihadisme pour comprendre comment son emprise mentale peut modifier les convictions démocratiques des plus rêveurs jeunes esprits lettrés, aux plus durs des délinquants s’engageant dans le grand banditisme.
Il se trouve en effet que le discours djihadiste est stratifié en plusieurs niveaux complémentaires concourant à développer chez tout un chacun, croyant ou non, une série de réflexes de rejet tant des médias des sociétés démocratiques, que de son Histoire telle qu’elle est enseignée aux écoliers et universitaires, afin de provoquer un déclic mentale dans un premier temps, qui fera douter le sujet, le confrontera aux incohérences de la société dans laquelle il vit , et ira, le prosélytisme religieux aidant, jusqu’à la conversion à l’islam, la religion de Mahomet étant présentée dans cette idéologie comme le seul rempart et le seul avenir.
Le premier niveau idéologique du djihadisme est accessible notamment par internet par une profusion de vidéos tentant de mettre à nu l’existence d’un complot mondiale judéo-chrétien qui aurait fomenter les attentats du 11 septembre 2001, qui manipulerait les médiats et les gouvernements occidentaux, et serait organisé par les « illuminatis » une secte judéo-maçonique dont entre autre Mitterrand et Benoit XVI auraient fait parti. Les guerres contre le monde arabo-musulman étant la principale résultante de ce complot dont l’existence millénaire serait ontologique…
Le deuxième niveau de l’idéologie djihadiste pour lequel les vidéos qui l’alimentent sont encore plus techniquement abouties d’un point de vue visuel, sont constituées de montages esthétisant la fin du monde, la venue déjà réalisée du Maahdi, celui annoncé par le Coran qui , « simple » croyant, sera écouté dans le monde arabe, puis devra battre en retraite face à la venue présentée comme imminente de l’ante-christ, lequel finalement sera anéanti par le véritable Messie allié du Maahdi. L’ante-christ étant soutenu par une entité militaro-industrielle, sous-entendu le monde judéo-chrétien et l’Amérique sioniste en particulier …
Le troisième niveau d’endoctrinement déploie une iconographie beaucoup plus brut. Il suppose déjà la conversion à l’Islam et prépare à l’engagement politique extrémiste en magnifiant la figure du djihadiste héroïque et volontairement cruel : la mort violente infligée aux « mécréants » étant mise en scène et banalisées. Du reste comme cela a pu être le cas en Europe lors des guerres de religions entre protestants et catholiques, lors des quelles l’assassinat des impies était présenté comme un acte politique et religieux … ce qui en dit long sur la période obscure que traverse l’Islam et avec elle le monde actuel.
Je n’aborderai pas ici la critique de fond de l’idéologie djihadiste : quasiment tous mes travaux de recherche antérieurs s’y emploient, de même que ma peinture elle-même est une ode, un appel à l’élévation de l’âme et une perpétuelle interrogation du « fait » religieux dépouillé jusqu’ à présent dans ma peinture de toutes dimensions idéologiques tendancieuses. Je rappellerai cependant qu’une telle idéologie djihadiste doit être combattue aussi, et peut-être avant tout sur le plan didactique.
Premièrement en développant le sens critique de l’utilisateur d’internet par la mise en parallèle et la confrontation des sources d’informations entre elles. Par l’étude de » l’histoire critique des civilisations » dont le propre doit être d’identifier les mécanismes commun dans les modes de régulation de toutes sociétés, comme d’un point de vue le moins idéologique et auto-centré possible : l’approche documentée de la diversité des cultures du monde.
Les écoles, les universités doivent former l’individu à la diversité des points de vue des religions en développant une approche où chacun devrait sentir combien la Démocratie fut fondée historiquement afin de défendre la Tolérance envers l’autre et le Respect de ses Droits, sur la base reconnue alors, et toujours à réactualiser, de l’Égalité entre les hommes et les femmes, dans l’Unicité indivisible de l’Humanité qui est l’Idéal de la Démocratie originelle, auquel le Citoyen adhère en âme et conscience… .
Or l’idéologie djihadiste dénie systématiquement l’idée d’Égalité entre les Hommes car le croyant y est toujours représenté si supérieur au non croyant que cela seul justifierait le droit de vie et de mort qu’il s’octroie sur autrui. La condition des femmes car elle est déterminante dans l’évolution des sociétés, est aussi la première à pâtir de la dérive djihadiste. Les lois préconisées pour la gouvernance des États prônant cette idéologie étant invariablement une Charia que le prophète Mahomet lui-même qualifierait de dépassée et rétrograde au regard de la jurisprudence des constitutions démocratiques …
Mais que de Al-Qaïda à l’État Islamique, en 20 ans les organisations terroristes aient pu se constituer un proto-état : le Califat sunnite irako-syrien, n’aura été possible sans le concours et l’inter-polarité de l’idéologie djihadiste avec celle des frères musulmans, vieille de près d’un siècle, additionnée au courant religieux nommé : Wahhabisme, dont le globe n’aura cessé d’être parcouru, ici et là, jusque dans les campagnes les plus reculées, par le prosélytisme de ses animateurs… l’Islam du XXIème siècle en est sorti marqué comme au fer rouge dans la chair et l’esprit de ses croyants…
Depuis la tuerie sans précédant sur le sol français, les témoignages se font plus précis à ce sujet. En Afrique, les langues se délient. Les responsables politiques reconnaissent que c’est un secret de polichinelle : les organisations terroristes du Mali et plus au sud Boko Haram sont connues pour recevoir des financements étranger d’Arabie Saoudite, terre d’élection du Wahhabisme mondiale. Les aspirants djihadistes y épousent la cause pour des raisons économiques et pas seulement idéologique, puisqu’on leur promet souvent une solde qui aidera leur famille… A un enseignement traditionnel du coran dans l’Afrique de l’ouest, a en effet succédé un wahhabisme faisant de la figure du martyre qui selon la sémantique religieuse traditionnelle est la figure de celui qui subit une injustice et la paye de sa vie – l’objet d’une nouvelle rhétorique selon laquelle le martyre meurt, certes, mais est légitimement en droit lors de la mort qu’il s’inflige ( et non plus qui lui est infligée) d’emporter avec lui les « mécréants » que son suicide condamnent à une mort justifiée. Ainsi est légitimée ce qui est présenté ( sous-entendu : l’attentat) comme une voie d’accès au paradis !
En réalité, le wahhabisme diffusé à coup de pétro-dollars a si bien révolutionné le rapport du croyant musulman à sa religion, et cela un peu partout, que seul des musulmans plus âgés pourraient se rappeler comment , jadis, même le rituel du « salut » était différent entre musulmans, avant que les prêcheurs ne dictent à chacun jusqu’aux moindres de leurs comportements et mœurs à adopter…prêcheurs d’ici et d’ailleurs pour qui l’activité de propagande est si lucrative !
Les historiens clôturent habituellement la Nahda, soit la renaissance du monde arabe, caractérisée par un renouveau intellectuel, la tentative d’ouverture de l’Islam à l’Humanisme et au renouvellement du rôle de la femme en son sein – à la période des années cinquante, car après 1950 l’ouverture intellectuelle avec laquelle il faut renouer, a pris fin pour être progressivement supplantée par un wahhabisme mondiale rétrograde et doctrinale, laissant place à une future idéologie djihadiste, primitivement impulsée par le retentissement mondiale du conflit israélo-palestinien… Du terroriste des années 70 détournant des avions pour alerter l’opinion mondiale, l’idéologie du djihad a fait la pierre angulaire d’un instrument de terreur exportable partout sur Terre, faisant glisser la figure du terroriste politique vers celle, plus aguicheuse, de l’élu de Dieu appelé à répondre à un haut destin qui donnera sa vie pour l’Ouma, la communauté des croyant, et l’avènement messianique du royaume de Dieu. Cela, en insinuant dans les esprits que, si l’ante-christ ne s’est pas encore révélé ( les dernières vidéo l’assimilent plus ou moins à Poutine), le monstre militaro-industriel qui l’accompagne et asservira la Terre, est lui déjà là … Tout concourt donc à centrer cette idéologie sur le théâtre de guerre syrien… .
(à suivre)
ent
VENDREDI 13 NOVEMBRE 2015 : JOUR MAUDIT
La France vient de subir le plus terrible attentat de son histoire : plus de cent morts ( 132), 352 blessés dont 99 sont, à cette heure, entre la vie et la mort …
Rien ne peut justifier de tels crimes. Aucune excuse ne peut être imputée à leurs auteurs. Et il faudrait avoir une foi toute distordue pour croire que le Dieu des croyants, miséricordieux et Dieu de justice, serait assez cruel pour autoriser telle barbarie. Son commandement le plus fondamental n’est-il pas » Tu ne tueras point » , et non : » Tu tueras en mon nom » ? Ce qui pour le meurtrier revient à accoler à l’assassinat l’acte d’association, soit l’équivalent d’un blasphème. Car on ne néglige pas impunément l’Amour qui est l’élément divin par excellence, en associant Dieu à la mort qu’on inflige aux autres …
Mais ces considérations sont de peu de poids face à la détermination monstrueuse d’individus radicalisés dont on commence à savoir ici que lorsqu’ils sont français, généralement ont-ils aussi un passé de délinquant. Et il n’est pas difficile de supposer que pour ces individus l’islam dévoyé en religion de mort leur a « offert » le plus sûr assouvissement de leurs pulsions violentes, l’amour ayant fait place à la haine, toutes frustrations y étant incitée à muer en instinct meurtrier.
Point de pitié dans le regard de ces hommes, ont rapportés les survivants, juste des yeux de Satan déterminés à tuer. Et froidement, méticuleusement, selon un glaçant calcul suivant lequel il s’est agit de faire un maximum de victimes. La date, les objectifs visés, le mode d’exécution de leur funeste entreprise indiquant des préparatifs minutieux et des compétences précises. Ils révèlent, en effet, un nombre d’individus indéfini mais à la fois important et resserré autour d’un réseau ramifié entre commanditaire, exécutant et facilitateur. Individus communiquant entre eux par des moyens sécurisés, capables d’organiser et de coordonner des commandos dont les membres habitent à différents endroits ( Belgique, France…). Et surtout comptant parmi eux au moins un artificier. Car il faut être un expert en explosif artisanal pour manipuler le peroxyde d’acétone ( TATP) , très volatile, le relier à des piles et un détonateur et faire ainsi les gilets explosifs dont étaient munis les hommes du commando kamikaze. On peut supposer aussi que le dépôt d’armes français où , cet été, a eu lieu un vol d’explosif par effraction, si cela a un lien avec cette organisation terroriste, est le point de départ d’une stratégie visant à perpétrer ultérieurement différents attentats encore plus meurtriers. Et toujours avec l’appui de cet (ou ces) artificiers supposés qui doivent devenir la cible prioritaire des services de renseignement…
En amont, afin de prévenir à de tel événements, plusieurs mesures préconisées ou non par François Hollande et par les différents représentants des partis politiques sont à retenir.
Éradiquer la diffusion des discours extrémistes de l’islam radicale suppose d’être capable de fermer les mosquées où agissent impunément les prédicateurs de la haine. 83 mosquées salafistes sont recensée en France. Parmi elles , il est sûr que certaines entretiennent des relations troubles avec le djihadisme mondiale, soit en prônant ouvertement la guerre, le rabaissement des femmes, la non ouverture de l’Islam à la modernité non rétrograde, ou en participant d’une manière ou d’une autre au recrutement djihadiste. Et on peut penser, si cela était jusque là juridiquement impossible, que l’état d’urgence décrété par François Hollande, lui conférant ainsi qu’aux préfets des compétences de coercition exceptionnelles, que les prédicateurs radicaux pourront être expulsés, ou par injonction rappelés à l’ordre, quand ils le devraient …
Cette mesure ne saurait être effective, cependant sans l’accompagnement et la promotion d’un culte musulman moins polémique car ouvert aux valeurs de l’Istihad plutôt que celles du djihad. Soit un culte promouvant l’effort intellectuel demandé à tous les pratiquants pour répondre, avec le coeur guidé par l’âme, aux situations nouvelles et auparavant non envisagées par la coutume …
Autres lieux particulièrement sensibles, les prisons ne peuvent plus demeurer l’incubateur des délinquants en voie de radicalisation. Il ne semble pas judicieux de rassembler les plus radicaux dans des unités dédiées où le repentir des aspirants djihadistes, compte tenu de l’émulation et de l’entre-soi malsain, se verrait compromis… L’état d’urgence décrété doit être l’occasion de réglementer la venue des visiteurs religieux aux imams les moins radicalisés, répondant favorablement aux préceptes de la Démocratie, que l’on pourrait former au débat contradictoire afin qu’ils puissent infléchir la position des détenus radicalisés, leur compétences devant s’étendre au désengagement du détenu de la pensée doctrinaire qui agit sur lui comme une hypnose …
Autre proposition relative aux quelques 10 000 personnes ayant fait l’objet d’une fiche « S », signalant leur radicalisation et leur passage à l’acte possible : il n’est pas idiot, si cela est réalisable, d’envisager de munir la plupart de bracelets électroniques et de créer une cellule spécialisée chargée directement de leur surveillance, dont le siège pourrait être le fameux nouveau » pentagone » français de la porte de Versailles qui accueille les services de renseignement, dont la construction est achevée…
Mais quelques soient les mesures retenues par la France, la réponse ne peut être unilatéralement la force, car la Démocratie contemporaine doit être mue par une certaine forme de prosélytisme pour reconquérir les espaces mentaux et surtout le coeur de ces jeunes que ses valeurs profondes et fondamentales ont fuit pour laisser place au chaos de la haine de l’autre …
Il est à noter du point de vue militaire que si l’Etat Islamique a commandité ces attentats depuis plusieurs mois , que l’organisation est actuellement à un tournent crucial de son histoire. L’Etat Islamique vient de perdre successivement le contrôle de plusieurs villes. Sinjar et une partie de l’autoroute 47, la principale voie d’approvisionnement de Mossoul, sa capitale en Irak, lui échappent désormais. Ainsi que Al-hol qui lui permettait de faire le lien entre l’Irak et la Syrie, vers Ragga la capitale du califat ; Al-hol où se situait une zone pétrolifère que l’Etat islamique exploitait. Cette victoire étant le fait d’arme des FDS, les forces démocratiques de Syrie, composées de kurdes et de milices arabes; or les FDS pourraient bientôt assiéger Ragga. De plus l’Etat Islamique est aussi assiégé à Ramadi à l’est de bagdad… Coupé en deux, le califat des djihadistes doit donc combattre plusieurs fronts en même temps. Le bombardement par la France, hier, d’un centre de commandement dans Ragga, sa capitale, annonçant peut-être le début de l’agonie de l’Etat Islamique …
(à suivre)
AU COEUR DE L ESCALADE VERS LA GUERRE MONDIALE : LA MACHINE DE MORT DE BACHAR-EL-HASSAD
La récente entrée en guerre, « officialisée » à l’ONU par Poutine, de la Russie sur le théâtre Syrien ne fait qu’accroitre les risques de combat potentiels entre l’aviation russe, syrienne et celles turque,israélienne, française et américaine.
La Turquie récemment vient de rappeler à l’ordre l’aviation russe qu’elle a accusée d’avoir illégalement survolée son territoire. Erdogan semble même avoir laissé entendre qu’une nouvelle intrusion ne serait pas sans conséquences… L’aviation israélienne qui manoeuvre elle aussi au-dessus de la Syrie semble, quant-à elle, coordonner ses opérations conjointement avec la Russie , afin d’éviter tous accrochages, depuis un certain temps. Et les récentes rencontres entre Poutine et Obama, faute de position commune relative au maintien au pouvoir de Bachar-el-Hassad, annoncent un futur fragile statut quo entre les armées de l’air de leur deux pays, à défaut d’une détermination d’objectifs communs dans le choix des cibles à bombarder.
Car, jusqu’à présent si les Etats-unis déclarent avoir surtout bombardé les positions de l’Etat Islamique ( et ce n’est pas faute sur ce site d’avoir pu déclarer à quel point les opinions publiques occidentales ne devaient pas être dupe de frappes aériennes américaines restées étrangement inefficaces) – à contrario, les premiers rapports sur les cibles visées par l’aviation russe semblent montrer que Poutine poursuit la même stratégie que Bachar-el-Hassad.
De même que le président syrien avait en 2012 libéré des milliers de combattants djihadistes de ses pourtant funestes centres de détention, dans le but de renforcer le courant islamiste sunnite radical, afin qu’il entre en concurrence avec l’ALS ( l’armée libre de syrie ) ; ce dont aura profité à plein l’Etat Islamique en 2013 , lequel , composé de djihadistes lybiens, irakiens, internationaux et syriens n’aura eu de cesse de combattre toutes les factions armées islamique moins radicales, et aussi les kurdes du nord de la Syrie, en cherchant à éradiquer l’ ALS, armée libre de Syrie, laquelle seule , pourtant, semble en mesure d’apporter une alternative démocratique en Syrie en cas de renversement de Bachar-el-Hassad … or, de même l’aviation russe semble maintenant elle aussi s’acharner contre l’Armée Libre de Syrie, quand 3 russes sur 4 qui , interrogés, disent soutenir l’action de leur armée en syrie, ignorent aussi certainement que leur pays ne combat pas des islamistes radicaux ( Daesh ou l’Etat Islamique ), mais bien ces citoyens syriens qui avaient pris les armes en 2011 , après que Bachar-el-Hassad ait réprimé dans le sang ce que l’humanité gardera en mémoire comme le « pringtemps des peuples arabes ».
Bachar-el-Hassad vient de déclarer combien l’aide russe est substantielle, au moment où son armée, l’armée dite maintenant loyaliste, qui comptait plus de 300 000 hommes en 2011, a subi la défection de quantité de ses soldats sunnites ayant fui pour rejoindre l’ALS, l’armée libre de Syrie ou les diverses factions islamistes , tandis qu’elle ne contrôle plus qu’1/3 du territoire, principalement situé à l’ouest de la Syrie ; quand l’Etat Islamique contrôle le nord-est, et que grosso modo l’ALS, l’armée libre de Syrie est comme coincée entre ces deux armées dans le puzzle syrien. Or, les bombardements massifs russes, s’ils cherchent à supprimer toutes positions de l’armée libre de Syrie, autour de leur base navale de Tartous, stratégique dans l’hypothèse d’un conflit mondialisé, car elle offre à la Russie une ouverture sur la mer Méditerranée qui lui permet un accès aérien complémentaire avec le port de Crimée, situé plus au nord , au sud de l’Ukraine, port lui aussi stratégique où réside une importante flotte russe … L’armée loyaliste de Bachar-el-Hassad, devenue majoritaire en recrue chiites alaouite, composée aussi de chrétiens que Bachar-el-Hassad a ralliés à sa cause en agitant le spectre du radicalisme religieux islamique; armée formée également d’un contingent libanais du hezbola ; et dit-on de 30 000 combattants iraniens : cette armée est à la veille d’une capitale offensive sur Homs contre l’armée libre de Syrie, dont l’imminence suppose que les russes , fidèles en cela à leurs pratiques militaires, laminent le terrain ennemi de bombes : dans l’immédiat , la réalisation de ce projet est ce qui risque au plus au point de provoquer une réaction en chaine désastreuse.
Il suffit pour une raison ou une autre, qu’un accrochage survienne entre l’aviation russe et celle du camp occidental et la guerre mondiale pourrait survenir… A peine au moment où les opinions européennes viennent de se réveiller, l’esprit tout décillé de rêve de meilleur confort matériel, lorsque l’afflux historique de ces milliers de réfugiés venus de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan est venu perturber leur bel été. Car ici non plus, l’opinion publique ne sait pas vraiment que depuis que le conflit ukrainien a commencé, les armées terrestres, navales et aériennes de l’Europe en général et de l’Otan en particulier n’ont cessées d’être sur le qui-vive , et de procéder à des exercices commun sur le sol européen et jusqu’en Arctique , lors desquels il aura été question de mesurer l’inter-polarité des armées entre-elles. Quand de son côté la Russie procédait à des exercices comparables. Et que la Chine dépendante du pétrole du Proche et Moyen-Orient plus que les Etats-unis, au point d’avoir acheter un port important de la région afin de compléter son maillage maritime terrestre, s’offusquait du récent changement de la constitution nippone, autorisant désormais l’armée japonaise à intervenir sur des conflits extérieurs… Comme si toutes les chancelleries voulaient se préparer au pire… Triste époque… En France, les curieux n’auront manqués de remarquer l’insistance des publicités de l’armée lovées discrètement mais insidieusement jusque dans les sous-verres de certaines tables des cafés que fréquentent les recrues potentielles…
à suivre
les Etats-Unis sous couvert de l’Otan peuvent maintenant menacer Poutine si la Russie devait aussi s’en prendre à la Turquie, en prétextant que celle-ci est membre de l’Otan : il est un peu tard et comme cela serait le palier ultime franchi par les partis en présence vers un conflit mondiale, vraisemblablement cela devrait rester une pure conjecture, à l’instar de la fameuse « ligne rouge » brandie par Obama, franchie allègrement par Bachar-el-Hassad , et jamais suivie d’effets ! Car stratégiquement, il eut fallu, dès lors qu’à l’été 2013 les attaques chimiques de Bachar-el-Hassad contre sa population furent avérées, ne pas tergiverser, prendre l’initiative alors que la présence avérée de l’armée russe sur le terrain n’était pas encore officielle, et ne pas craindre de frapper les centres de commandement de l’armée syrienne, comme s’apprêtait à le faire la France avant le recul américain. Mais décidément : les atermoiements de Barack Obama, le manque de lisibilité de sa politique au Proche et Moyen-Orient, son incapacité à y décrypter là le potentiel explosif de la région si les Etats-Unis avaient décidé de s’en désengager militairement : la conjugaison de tous ces facteurs ont conduit au si périlleux cumul actuel des armées ennemies dans la poudrière de l’isthme syrien… et les récentes tergiversations diplomatiques sur une nécessaire entente avec Bachar-el-Hassad pour combattre la nouvelle cible prioritaire de l’occident , l’Etat Islamique, risquent, si Poutine réussit son périlleux pari, de n’être pour les populations que l’annonce de leur futur martyre,rien de moins que la légalisation par omission de leur extermination de masse ! : la révolution syrienne devenant le tombeau des peuples pour reprendre une sentence prononcée par un réfugié syrien.
Extermination de masse, le mot n’est pas trop fort, seulement descriptif d’une situation bien réelle au coeur du système judiciaire, policier, militaire, pénitentiaire et » médicale » mis en place par Bachar-el-Hassad, hérité de son père et perfectionné par ses soins pour devenir une véritable machine de mort au sein de laquelle, à tous les échelons règne la peur, la délation, la corruption , et qui broie dans ses rouages opposants réels ou supposés au régime, militaires de l’armée loyaliste compris, par le moyen de la torture de masse et l’assassinat délibéré et programmé, à ce tel niveau de brutalité, d’horreur et de barbarie que n’avait plus vu l’humanité depuis l’holocauste, les crimes des Khmers rouges , les purifications ethniques en ex-Yougoslavie, ou en 1994, depuis le Rwanda…
Les opinions publiques des divers camps ne doivent plus se leurrer, l’humanité toute entière doit se sentir concernée et se mobiliser, manifester sa désapprobation auprès de son gouvernement face à l’horreur bien réelle de la dictature syrienne, parce que si nous fermions les yeux, demain l’ensemble des gouvernements pourraient, peu ou proue, élever encore d’un degré le niveau de leurs mesures coercitives à l’égard de leur population, incités par une communauté internationale atone, impuissante, divisée, et des citoyens résignés que ne semblent pas concerner les preuves de l’horreur.
Car des preuves il y en a. Elles sont connue de l’élite internationale depuis 2014, quand jusqu’alors seules les organisations des droits de l’homme avaient dans leurs rapports rendues compte de la possibilité de l’existence d’un système d’emprisonnement, de torture et d’exécution sommaire des détenus organisé par le régime de Bachar-el-Hassad. Or, plus aucun doutes n’est possible depuis les révélations et preuves apportées par l »opération César », nom donné à l’opposant, ancien militaire du régime de Bachar-el-Hassad chargé de 2011 à 2013 de photographier les cadavres mutilés des opposants , afin que le régime, à l’instar du mode de fonctionnement du système concentrationnaire nazi en son époque, archive les preuves des résultats d’une politique d’extermination de masse commanditée, dirigée et orchestrée au plus haut niveau de la machine d’état. Archivage administratif duquel, au péril de sa vie, César a extirpé 45 000 photos présentant des corps de soldats, des civils tués et des milliers de détenus morts ayant subis sévices et tortures dans les centres de détention syriens ou les hôpitaux reconvertis en lieux d’assassinat pour détenus blessés ne pouvant plus demeurer dans les prisons ou centres de détention…
En fait depuis 2011, sitôt après le début des manifestations pacifiques organisée par le peuple syrien, Bachar-el-Hassad a mis en place une Cellule centrale de gestion de crise, réunissant conjointement ses chefs des forces armées, ses ministres de la défense et de l’intérieur, ainsi que des hauts responsables des services de renseignements. Chargée d’évaluer l’évolution quotidienne de la situation en Syrie, cette cellule centrale requière l’aval de Bachar-el-Hassad pour toutes ses décisions, c’est elle qui donne ses ordres au Bureau de la Sécurité nationale. Or ce bureau est l’organe centralisateur de l’action des chefs des comités de sécurité locaux, disposant d’antennes et de milices qui ont organisées la répression et l’arrestation de masse des manifestants syriens aux premières heures de la révolte sur tout le territoire. Ces comités agissent en coordination avec la police et l’armée, en ayant des prérogatives sur elles. Et ils fonctionnent avec les services de renseignement syrien divisés en quatre sections : la Sécurité militaire, la Sécurité générale, la Sécurité politique et la sécurité aérienne maillant le territoire syrien de branches centrales situées à Damas, se ramifiant en branches régionales dans les provinces, puis en branches locales dans les villes du pays. Or chaque branche disposant de centre de détention de taille variées, on ne s’étonnera pas que les milliers de suppliciés exécutés en Syrie soient passés par ces services. Alors que l’opinion internationale doit s’alerter de ce qu’environ 150 000 personnes gonflent sans doutes encore les cachots insalubres de tous ces centres de détention et soient menacés de mort, comme il ne fait plus de doutes que le système d’état instauré par Bachar-el-Hassad, primitivement utilisé par son père comme un organe de contrôle, de répression et de torture en vue d’instiller la peur de désobéir dans toutes les couches de la société syrienne , se soit transformé depuis 2011, en un système d’élimination massif des opposants, que la torture n’a plus pour but de brimer, mais bien d’assassiner !
Les témoignages recueillis parmi les rescapés ayant pu fuir la Syrie, font état d’un système d’élimination où les hôpitaux publics dès les premiers mois de la révolution sont devenus peu sûr pour des manifestants blessés amputés sans raison, abandonnés à la mort par absence de soins, des hôpitaux désertés par les vrais médecin préférant exercer dans la clandestinité au péril de leur vie. Hôpitaux comme celui ,militaire, de Mezzeh, situé au pied de la colline où se trouve la garde présidentielle de Bachar-el-Hassad, le tristement célèbre hôpital 601, que les syriens redoutent maintenant, où sont achevés les détenus blessé ou malades provenant des centres de détention alentours, et dont le hangar a servie de morgue improvisée où les morts des centres de détentions entassés , de plus en plus nombreux au fur et à mesure de l’avancée de la guerre, étaient et sont peut-être encore photographiés et numérotés avant de rejoindre la fosse commune…
Je ne détaillerai pas ici les diverses tortures infligés aux détenus du régime syrien, l’ouvrage stupéfiant, horrifiant et pourtant si nécessaire de la journaliste indépendante GARANCE LE CAISNE : « Opération César » recueillant le témoignage lui-même du photographe César et de différents rescapés des geôles syrienne est à lire pour qui est désireux de savoir . Sinon certaines des photos qui seront prises en compte à la cours pénale internationale (espérons-le) sont sur le site : http://www.safmcd.com et sont lisibles les rapports réguliers des organisations des droits de l’homme syriennes et internationales sur les sites suivants : Human Rights Watch. http://.hrw.org/fr/
Amnesty International. http://www.amnesty.fr/
Violations Documentation center. http://www.vdc-sy.info/index.php/en/
et Syrien Network for Human Rights. http://sn4hr.org/
» L’esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console » a dit Shakespeare. Je dirais pour ma part : la Barbarie ne justifie pas la Barbarie, elle justifie la Justice !
PATRICK RAKOTOASITERA
DECOUVREZ LES ARTISTES des " PORTES OUVERTES" DE BOULOGNE-BILLANCOURT
Vous habitez près de Paris : venez à Boulogne-Billancourt assister aux « portes ouvertes » des ateliers d’artistes qui auront lieu le week-end du 3 au 4 octobre !
Je tiendrai un stand à la Mairie de Boulogne ( 26 avenue André Morizet) le samedi 3 octobre , de 14 H à 18 H ; et le dimanche 4 octobre de 14 H à 18 H.
Vous pourrez y voir mes créations récentes, dont « Adam, le chef de clan » ou » Abel », peintures présentée ci-après. Ainsi que d’autres récentes créations . Et pourrez acquérir des reproductions de mon travail pour un prix modique, comme acheter les cartes postales que j’ai fait éditer. Alors venez nombreux, je serai heureux de vous accueillir. A bientôt….
ABEL ET CAIN
Après avoir peint » le meurtre d’ Abel »et » la mort d’ Abel » qui met en scène Adam apprenant la nouvelle de la mort de son fils, et dont Eve tente de prévenir les pleurs , alors que les deux personnages surplombent un décors de falaise rouges ressemblant aux « grand canyon »- je m’était mis en tête de peindre Abel et Caïn sur un même tableau, représentés alors qu’ils sont presque adultes, tandis qu’ils seraient devant un décors naturel peint de la manière la plus moderne qui puisse être, en une représentation composée de sortes de fractals,ou du moins composée géométriquement en une sorte de néo-cubisme à l’africaine.
Dans la partie droite du tableau, Abel est comme encastré dans la série de cercle qui compose le décors, comme si , de fait, il devait être voué à faire corps avec la nature, ou que son image se brouillait pour devenir transparente à l’approche du drame….
Caïn, lui,est assis sur le rocher situé à gauche d’Abel. Il se distingue nettement du fond, tenant l’arc en main, une flèche prête à être décochée…
Lors de l’esquisse des personnage devant permettre un travail de peinture à l’huile abouti de par le degré de précision du dessin préparatoire, j’avais placé entre Abel et Caïn une lionne allongée sur une grosse pierre. Elle devait sembler regarder Abel sur la droite et d’après mon intention initiale je souhaitais qu’elle représenta cette dimension maternelle , protectrice et à la fois animale ; que par elle l’oeil de la création semble porter un jugement sur le conflit qui oppose le jaloux Cain à son frère Abel, et que dans son attitude, le port de sa tête, et selon la direction de son regard , on devine que la lionne scrute l’attitude d’Abel, comme si elle pouvait savoir ce qui va se passer: qu’elle devine au regard des contours de l’aura qui entoure Abel son destin funeste , ainsi que me semblent capable de le percevoir certain animaux à l’oeil si profond d’intelligence et de ce savoir qui ne se transmet pas… Or , j’ignore si j’ai bien réussi mon entreprise. J ‘avais comme modèle une photo que j’avais prise d’un vielle lionne, saisie d’assez loin, dont le pelage apparaissait mal photographié, tandis que seule sa posture était vraiment parfaitement adéquate avec ce que je cherchais à retranscrire pour ce tableau. Comme bien souvent: j’ai dû composé, imaginer, faisant appel à tous mes souvenirs et expériences de peinture des animaux, pour obtenir un début de résultat. Et alors que je tentais de brosser finement le pelage de l’animal au pinceau zéro, il est apparu très vite que je serais obligé de « tricher » en soulignant la silhouette de contours noirs, afin de gagner en contraste , quitte à perdre en réalisme…
En fin de compte , la lionne attire plus immédiatement le regard dans la composition finale. Et il me semble qu’il s’agit, après, pour le spectateur de s’amuser à détailler les autres zones où le travail de peinture est plus minutieux, mais pas également contrasté…
DERNIER TABLEAU EN COURS
depuis 15 jours j’ ai entamé la peinture à l’huile : » danseurs africains au Trocadéro » , en voici un détail non achevé :
cette fois , une vue d’ensemble :
Autre étape de réalisation : la peinture de la Tour Eiffel et du fond:
Vue d’ ensemble cette fois-ci :
le tableau dans sa version finale: