Nous traversons un âge sombre. L’obscurantisme religieux règne désormais dans toutes les villes d’Europe où le fanatisme islamique a supplanté le lien citoyen et patriotique par une toile mentale obsessionnelle, tissage de haine et de violence assumée envers autrui, qui prédit une future guerrilla urbaine menée par des incultes, et ourdie par  » les plâtrier du ciel », ceux que la bible hébraïque désigne comme de faux prophètes capables de verser le sang avec leur langue. Les premiers qui tiennent les rues des quartier pauvre, tôt ou tard auront à faire à l’armée, lorsque les services de l’ordre étatique se révéleront incompétent. Les segonds, en vérité je vous le dis, ce sont les plus dangereux. Car ils font croire aux crédules qu’ils savent comment chacun doit penser, comment il faut se comporter, se vêtir, ce qu’il faut manger, la musique que les oreilles doivent entendre, les mœurs qu’ils faut adopter… pour plaire à Dieu. Eux prétendent savoir et leur savoir tue. Des premiers semeur de mort islamiques au plus récents ; stoïque et sophistes, ces enpoisonneurs d’âme corrompront, de leur langue, génération après generation, tant que l’espace juridique des démocraties ne sera pas impitoyables envers leurs chapelets de mots acérés comme des couteaux. Mesurez leur considérable emprise mentale : les croyants se réveillent à peine, qui osent leur dire combien il est blasphématoire d’idolatrer Mahomet, lui dans sa clairvoyance qui refusera toujours que les générations à venir diffusent un portrait réalisé de son vivant. Car le charbon n’est pas le diamant; car nul prophète ne peut être deifié;pas même le prophète parmi les prophètes : Jésus, le messie lui-même – d’après Mahomet lui-même… Point final, ici, au débat théologique : les consciences encore saines, celles trop naïves, doivent se rendre compte-il n’est pas trop tard- combien la guerre menée par l’islam radicale est avancée. À l’est de l’Europe, la Turquie en declanchant une nouvelle guerre contre le peuple arménien, cherchera à déstabiliser ultérieurement la région de Bakou, dont les réserves pétrolières et gazières sont primordiales pour l’économie russe- manière de déstabiliser le géant militaire russe dont l’armée a défait le plan turque de renversement de la dynastie des Hassad en Syrie où la guerre perdure. À la recherche désespérée de nouvelles sources de revenus pour l’économie turque en plein effondrement, Erdogan, le janicaire de l’islam politique radicale, tente d’embraser les peuples musulmans présents sur le sol européen depuis plusieurs génération, à commencer par la France dont il redoute la riposte militaire, si la Turquie en venait à attaquer la Grèce, laquelle lui dénie le droit de disposer librement des réserves supposées de pétrole dans leurs eaux frontalières.

Sans nuls doutes, les réseaux cachés de l’islam radicale, sous couvert d’une mission de charité envers les plus démunis, qui leur assure un prosélytisme facile, partout où la faillite des états est patente – chercheront-ils à profiter du plongeon dans l’insécurité alimentaire de dizaines de millions d’individus au sud de l’Europe, soit en Afrique ; la crise sanitaire planétaire y ayant anéantie les sources de revenus de millions de travailleurs précaires, dont l’émigration vers l’Europe en fera d’autant plus des proies faciles pour l’islam radicale qu’ils y seront mals accueillis par une Europe aux nations en pleine crise identitaire…

Au Proche et Moyen-Orient, les stratèges de l’islam radicale, ont compris que tous les moyens seront bon pour pousser à la guerre les communautés musulmanes où qu’elles soient situées dans le monde, cela à partir d’un epicentre, la Syrie, dont dix années de guerre civile ont transformé les opposant d’ une dictature, en une armée internationale capable d’agir dans d’autres pays, ou la stratégie sera la même : accroître le potentiel d’une future grande armée de l’islam radicale, en multipliant les théâtres de guerre ; cela, selon la stratégie du jeu de  » go », don’t l’enjeu, en multipliant les zones de conflit autour de l’ennemi européen, est de l’encercler comme de le paralyser intérieurement, empêchant par la toute mobilité militaire.

Les récents accords entre les Émirats arabes Unis, le Bahreïn, le Soudan du sud et Israël, en vue d’une normalisation de leurs relations, éminemment encourageant, quant à eux, ne doivent, cependant, pas être l’opportunité pour les pays sunnites de coaliser leurs forces militaires, quitte à s’allier l’ennemie d’hier, à la seule fin d’écraser militairement la puissance régionale chiite qu’est l’Iran : la guerre mondiale irait crechendo, et s’agirait-il d’un embrasement généralisé du monde musulman, dont le brasier durerait un demi siècle… Exactement ce que recherchent les « plâtrier du ciel » de l’islam radicale qui savent que le messie ne surviendra pas avant 250 ans, quand ils sont persuadés que d’ici la, l’islam doit être unifié dans le sang, la puissante minorité chiite éradiquée de la Terre, ce qui devrait, croient-ils dur comme fer, ouvrir la voie au Mahadi, seul capable d’éteindre le feu ravageant l’ouma, le peuple musulman;que cet homme unira dans la paix, peut être durant un siècle, avant son renversement par L’antéchrist, le brûlot de la fin du monde et des temps, puis l’apparition du messie…

En vérité je vous le dis, je veux un Islam fort et dynamique, que toute l’humanité aimera. En l’occurrence, les jeunes consciences radicalisees ne reviendront à la raison, en occident, qu’à la condition de l’émergence d’une nouvelle philosophie permettant à l’individu d’accéder à la spiritualité sans avoir à vivre des conflits psychiques insurmontables, conflits résolus en apparence dans une violence aveugle intolérable, car en vérité je vous le rappelle, l’intolérance est intolérable chez tous croyants.Meme si, tyrannise entre sa conscience de croyant, son statut social, les origines de sa famille de naissance, et le pays où il est citoyen, mal nourri de culture, la plupart du temps, vivant ces multiples identités tel autant de vêtement dissemblant, l’individu croit accéder à l’unification de sa psyché en s’enrubannant de religiosité… Cette philosophie nouvelle que j’exporte naîtra à l’intersection exacte entre le champ des sciences humaines, l’art, la religion, la science pure, dans la perception des effluves magnétique de la Terre consciente, le délaissement ou la relativite perçue et interiorisee des désirs matériels, au sein d’un amour épicurien de la nature, l’engagement pour Dieu y justifiant l’engagement pour l’humanite et en faveur des droits humains et sociaux inaliénables dans la Démocratie à préserver… Oui, cette philosophie ne pourra avoir d’autre horizon politique que la Démocratie… Tous les États rêvent de Démocratie… Ici je me réjouis sincèrement que la Turquie dans sa feuille de route ait inscrite de devenir d’ici 2023 une authentique Démocratie avancée concourant à l’apaisement sociale et la stabilité politique pour le peuple turque… Toutes mes pensées vont à notre enseignant lâchement assassiné et à ses proches… PATRICK RAKOTOASITERA

 

 Une nouvelle fois la Turquie se distingue parmi les pays membres de l’OTAN en proposant une stratégie militaire qui si elle n’aboutit pas vite, risque d’être un bourbier militaire. Plus de 200 000 personnes ont dû fuir les zones attaquées par les forces turques soutenues par des syriens prenant leur revanche sur les kurdes, que le président imbécile, Donald Trump a abandonné à leur sort. Obligeant le commandement kurde à se tourner vers l’armée syrienne loyalistes, tournant ainsi le dos à tout espoir immédiat d’instaurer un Kurdistan dont il y a de cela quelques mois déjà, au sortir de la guerre contre les capitales de l’E.I, Raqqa et Mossoul, lorsqu’il était question que le Kurdistan puisse avoir son référendum, l’Amérique s’était déjà reniée en reniant son soutien aux Kurdes que l’armée Iraquienne envahit après cette défection. Cette fois, s’agit-il des kurdes du nord-est de la Syrie. Eux dont les prisons témoignent de leur rôle crucial dans le combat contre l’état-islamique. Mr Trump malheureusement ne considère pas assez l’enjeu stratégique du contrôle du nord de la Syrie et de la frontière turco-syrienne. Certes, à long terme une guerre économique des E.U contre la Turquie impacterait le fonctionnement de ses institutions et le niveau de vie des turques comme tel est déjà le cas. Mais je crois Erdogan capable par contre-coup d’imposer un chantage permanent aux migrants à l’Europe, pour réclamer le financement par elle de ces implantations de villes entièrement à construire dans le nord de la Syrie conquise, après cette nouvelle phase de la guerre de Syrie.

Les positions tenues par les français dans la zone de conflit, devront-elles être défendues ? Des renforts ont-ils été prévus ? Pour l’heure l’exécutif français ne laisse rien filtrer quant à son rôle dans ce nouveau mouvement militaire d’ampleur en Syrie. L’Afrique ne doit que s’en inquiéter car la Turquie fournit un soutien armé aux factions djihadistes présentes en Libye. Le maréchal Haftar a alerté la communauté internationale, dénonçant l’implication militaire de la Turquie en Afrique du Nord. Mr Erdogan aurait-il pour projet d’utiliser les forces djihadistes une fois libérées des prisons kurdes, en assurant le transfert matériel de leurs combattants jusqu’aux postes lybiens que tiennent déjà ses epigones ? Pour l’heure et tant bien que mal, les kurdes détiennent plus de 10 000 combattants de l’état-Islamique, sans compter leurs familles installées dans des camps provisoires. Profitant de la confusion qui règne dans la région, 800 proches de djihadistes auraient quitté leur camps pour une destination inconnue… La dissémination des combattants de l’état-Islamique est-elle à l’ordre du jour ? Si il s’avérait que par faiblesse la communauté internationale devait continuer à soutenir le camps libyen opposé au maréchal Haftar, les prémisses d’une nouvelle base avant du djihadistes mondiale installée en Libye pourraient voir le jour. Après cette nouvelle phase dans la guerre de Syrie, par le jeu des vases communiquant d’un conflit à l’autre, si la Libye – où l’on soupçonne l’émir de l’état-Islamique, Al bagdadi, de s’y être replié devait abriter un contingent de djihadistes comparable à celui qui s’est bâti un État à cheval entre la Syrie et l’Irak, l’Afrique serait en prise, du nord du continent jusqu à sa ceinture verte, de la Libye jusqu’à l’Afrique subsaharienne, du lac Tchad à tombouctou, du Niger au Cameroun, avec un mouvement militaire dissocié en groupes combattant dont l’Europe peut redouter, si chacun des groupes djihadistes implanté en Afrique réalise ses objectifs, qu ils déstabilisent tout le circuit des routes de la soie désiré par la Chine.

L’union européenne participe au financement des infrastructure en Afrique à hauteur de 1459 millions de dollars, contre 2284 millions de dollars de la part des donateurs arabes du fond saoudien de développement FSD. Là aussi où la Chine, premier fournisseur du continent investit 6413 millions de dollars. L’Europe comme la Chine n’ont donc aucune raison de laisser s’implanter en Afrique l’instabilité dans des régions entière avec des villes importantes sous contrôle d’un islam politique, tant dans la région du lac Tchad, qu’au Cameroun, au Niger ou Nigéria. Compte tenu de la diversité des engagements de chaque groupe djihadiste : l’appât du gain, la possibilité de faire commerce de contrebande d’armes, de drogues, d’otages, l’asservissement d’agriculteurs travaillant pour ces groupes, si l’islam qu’ils disent embrasser ferait croire à un mouvement protéiforme coordonné , on ne peut dissocier le phénomène djihadiste d’un phénomène mafieu, inter-ethnique ou d’opportunités causées par le désordre climatique et la guerre. Reste la menace que fait peser sur les populations cette multitude de mouvements militaires islamisés, de Bokoharam qui signifie  » rejet de l’occident », à l’assassinat des populations doguon dans le lac Tchad, en passant par les Chebab de Somalie, aux groupes capable de frapper jusqu’en Éthiopie. La Chine doit encourager tous les processus qui concourent à la diffusion en Afrique d’un Islam modéré. Ainsi, les autorités religieuse malienne ont-elles pu déclarer que le temps était venu de défendre un Islam modéré s’appuyant sur les valeurs de la Deocratie, et faut-il ajouter un Islam emprunt des valeurs de l’humanisme. Car l’étape suivante, selon la litanie islamiste serait, une fois l’islam radical banalisé en Afrique, le soulèvement des populations d’origine maghrébine implantées depuis plusieurs générations en Europe tel qu’en France ou en Belgique. Les imams les plus radicalises appellent de leurs voeux une telle confrontation.

On ne peut pas présumer de la réaction des populations, mais faut-il anticiper toutes dérives possible. Or, le rôle de la Turquie dans l’accroissement des régions contrôlées par les tenants d’un islamisme radical, qu’il s’agisse du contrôle de mosquée en Europe, ou de zones de guerre ; à l’égal des financements secret du djihadisme international par les monarchies du golf- le rôle de la Turquie est trouble. Ce, depuis le début de la guerre de Syrie. D’abord était-ce le ravitaillement des djihadiste implantés au nord de la Syrie en matériel en tous genres : des colonnes de camion traversant la frontière turque avaient été filmées par la télévision allemande. Aucun responsable turque n’avait clairement expliqué à qui étaient destinés ces convois… On sait, par ailleurs, que la Turquie a facilité la contrebande du pétrole de l’E.I, quand le califat contrôlait une partie de la production syrienne. Et il a été dit que les services de renseignement turque eux-même encadraient le passage des nouvelles recrues étrangères sur le sol turque vers les camps d’entraînement djihadiste. Erdogan joue sur les deux tableaux : l’échiquier du djihadisme mondial où les fonds secrets et les armes qu’il fait acheminer en Afrique notamment, lui permettent d’influencer en sous-main les politiques africaines et étrangères. Et officiellement Erdogan apparaît comme le président d’un pays membre de L’OTAN à part entière. Alors que les derniers événements doivent nous persuader, et particulièrement la Chine qu’Erdogan dupe le monde occidental, sous l’apparence d’un islam démocratique s’accommodant des élections universelles. Suivant une démocratie autoritaire à la turque, où les opposant politiques sont poursuivis, déchus de leurs droits et emprisonnés…

L’armée turque jusqu’à présent à concentré ses forces contre les kurdes du nord-est de la Syrie, sur deux villes frontalières : Ras al-ain et Tal Abyad. Soit au nord est, dans les provinces de Hassaké, et au nord dans les provinces de Raqqa, l’ancienne capitale de l’E.I. Or cette offensive a déjà permis à l’armée russe présente sur le terrain de prendre des positions dans le nord de la Syrie qui, avant, étaient aux mains des kurdes. Tandis que l’armée syrienne loyalistes à Bachar El Hassad vise les puits de pétroles du Nord de la Syrie que contrôlent les kurdes et leurs alliés. Kurdes qui risquent d’abandonner à eux-même les combattants de l’état-Islamique dans leurs geôles, pour affluer dans la zone de conflit direct avec l’armée turque. Car le cessez le feu proposé par la Turquie ne peut être suivi du retrait de la zone de sécurité imposée par les turque. Une bande de 32 km sur 120 km annexée par les turques qui pourrait couvrir 400km de terrain à l’avenir est inacceptable par les kurdes, comme elle couvrirait la quasi totalité des zones sous leur contrôle. Or le cessez le feu qui a été prolongé ce mardi 22 octobre 2019 n’empêche pas les mouvements militaires, ni les tirs d’arme. L’offensive semble avoir cessé seulement. Les turques consolident leurs positions sur la bande de terre déjà conquise. Mais il n’y a pas réellement de cessez le feu, Erdogan transige avec la communauté internationale en réalité. Et l’excès de confiance de Donald Trump dans la réussite d’un accord entre turques et kurdes ne doit pas masquer l’importance du mouvement militaire qui vient de rebattre les cartes dans le nord de la Syrie, en annonçant un possible retour en force de l’état-Islamique.

La Chine, en août dernier, a déclaré à l’onu vouloir faire de l’armée chinoise l’instrument majeur d’une armée internationale exerçant la force partout où il s’agit de rétablir la paix dans le monde. Une force militaire chinoise pour la Paix, adossée aux autres organismes internationaux qui répondent aux urgences climatiques. Comme selon la nature des impératifs qui s’imposeront, l’armée chinoise, dans un futur dont doit décider des modalités la communauté internationale, sera peut être prioritairement employée sur les théâtres à venir de catastrophes climatiques… Au regard des hautes ambitions de la Chine, du rôle à l’échelle internationale qu’elle vise pour son armée ; et compte tenu de la nécessité de maintenir des zones de commerce prospères tout le long des routes de la soie, la Chine manquerait à ses objectifs si elle ne prenait pas en compte l’opportunité stratégique de faire des 30 000 militaires chinois présents sur le théâtre syrien, la force d’interposition, de dialogue entre belligérants, prônant l’instauration de zones de « desescalade » et d’exclusion aérienne, entre russe, américains, français, syriens, kurdes et djihadiste… Mais pour l’heure, la Chine ne devrait pas s’opposer à une riposte américaine, française et syrienne à l’invasion turque, si elle devait se pour suivre. Car personne ne sait ce qu’Erdogan fera lorsqu’il aura le contrôle des prisons ou sont détenus les combattants de l’état Islamique…

Addendum du 27 octobre 2019 : À 14h heure française, Donald Trump à annoncé la mort vérifiée de l’émir de l’ État-Islamique, AL Bagdhadi. Assailli par des forces spéciales américaines dans son refuge du nord de la Syrie, Al Bagdhadi aurait actionné sa ceinture d’explosif…

La récente entrée en guerre, « officialisée » à l’ONU par Poutine, de la Russie sur le théâtre Syrien ne fait qu’accroitre les risques de combat potentiels entre l’aviation russe, syrienne et celles turque,israélienne, française et américaine.

La Turquie récemment vient de rappeler à l’ordre l’aviation russe qu’elle a accusée d’avoir illégalement survolée son territoire. Erdogan semble même avoir laissé entendre qu’une nouvelle intrusion ne serait pas sans conséquences… L’aviation israélienne qui manoeuvre elle aussi au-dessus de la Syrie semble, quant-à elle,  coordonner ses opérations conjointement avec la Russie , afin d’éviter tous accrochages, depuis un certain temps. Et les récentes rencontres entre Poutine et Obama, faute de position commune relative au maintien au pouvoir de Bachar-el-Hassad, annoncent un futur fragile statut quo entre les armées de l’air de leur deux pays, à défaut d’une détermination d’objectifs communs dans le choix des cibles à bombarder.

Car, jusqu’à présent si les Etats-unis déclarent avoir surtout bombardé les positions de l’Etat Islamique ( et ce n’est pas faute sur ce site d’avoir pu déclarer à quel point les opinions publiques occidentales ne devaient pas être dupe de frappes aériennes américaines restées étrangement inefficaces) – à contrario, les premiers rapports sur les cibles visées par l’aviation russe semblent montrer que Poutine poursuit la même stratégie que Bachar-el-Hassad.

De même que le président syrien avait en 2012 libéré des milliers de combattants djihadistes de ses pourtant funestes centres de détention, dans le but de renforcer le courant islamiste sunnite radical, afin qu’il entre en concurrence avec l’ALS ( l’armée libre de syrie ) ; ce dont aura profité à plein l’Etat Islamique en 2013 , lequel , composé de djihadistes lybiens, irakiens, internationaux et syriens n’aura eu de cesse de combattre toutes les factions armées islamique moins radicales, et aussi les kurdes du nord de la Syrie, en cherchant à éradiquer l’ ALS, armée libre de Syrie,  laquelle seule , pourtant, semble en mesure d’apporter une alternative démocratique en Syrie en cas de renversement de Bachar-el-Hassad … or, de même  l’aviation russe semble maintenant elle aussi s’acharner contre l’Armée Libre de Syrie, quand 3 russes sur 4 qui , interrogés, disent soutenir l’action de leur armée en syrie, ignorent aussi certainement que leur pays ne combat pas des islamistes radicaux ( Daesh ou l’Etat Islamique ), mais bien ces citoyens syriens qui avaient pris les armes en 2011 , après que Bachar-el-Hassad ait réprimé dans le sang ce que l’humanité gardera en mémoire comme le « pringtemps des peuples arabes ».

Bachar-el-Hassad vient de déclarer combien l’aide russe est substantielle, au moment où son armée, l’armée dite maintenant loyaliste, qui comptait plus de 300 000 hommes en 2011, a subi la défection de quantité de ses soldats sunnites ayant fui pour rejoindre l’ALS, l’armée libre de Syrie ou les diverses factions islamistes , tandis qu’elle ne contrôle plus qu’1/3 du territoire, principalement situé à l’ouest de la Syrie ; quand l’Etat Islamique contrôle le nord-est, et que grosso modo l’ALS, l’armée libre de Syrie est comme coincée entre ces deux armées dans le puzzle syrien. Or, les bombardements massifs russes, s’ils cherchent à supprimer toutes positions de l’armée libre de Syrie, autour de leur base navale de Tartous, stratégique dans l’hypothèse d’un conflit mondialisé, car elle offre à la Russie une ouverture sur la mer Méditerranée qui lui permet un accès aérien complémentaire avec le port de Crimée, situé plus au nord , au sud de l’Ukraine, port lui aussi stratégique où réside une importante flotte russe … L’armée loyaliste de Bachar-el-Hassad, devenue majoritaire en recrue chiites alaouite, composée aussi de chrétiens que Bachar-el-Hassad a ralliés à sa cause en agitant le spectre du radicalisme religieux islamique; armée formée également d’un contingent libanais du hezbola ; et dit-on de 30 000 combattants iraniens : cette armée est à la veille d’une capitale offensive sur Homs contre l’armée libre de Syrie, dont l’imminence suppose que les russes , fidèles en cela à leurs pratiques militaires,  laminent le terrain ennemi de bombes : dans l’immédiat , la réalisation de ce projet est ce qui risque au plus au point de provoquer une réaction en chaine désastreuse.

Il suffit pour une raison ou une autre, qu’un accrochage survienne entre l’aviation russe et celle du camp occidental et la guerre mondiale pourrait survenir… A peine au moment où les opinions européennes viennent de se réveiller, l’esprit  tout décillé de rêve de meilleur confort matériel, lorsque l’afflux historique de ces milliers de réfugiés venus de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan est venu perturber leur bel été. Car ici non plus, l’opinion publique ne sait pas vraiment que depuis que le conflit ukrainien a commencé, les armées terrestres, navales et aériennes de l’Europe en général et de l’Otan en particulier n’ont cessées d’être sur le qui-vive , et de procéder à des exercices commun sur le sol européen et jusqu’en Arctique , lors desquels il aura été question de mesurer l’inter-polarité des armées entre-elles. Quand de son côté la Russie procédait à des exercices comparables.  Et que la Chine dépendante du pétrole du Proche et Moyen-Orient plus que les Etats-unis, au point d’avoir acheter un port important de la région afin de compléter son maillage maritime terrestre, s’offusquait du récent changement de la constitution nippone, autorisant désormais  l’armée japonaise à intervenir sur des conflits extérieurs… Comme si toutes les chancelleries voulaient se préparer au pire… Triste époque… En France, les curieux n’auront manqués de remarquer l’insistance des publicités de l’armée lovées discrètement mais insidieusement jusque dans les sous-verres de certaines tables des cafés que fréquentent les recrues potentielles…

à suivre

les Etats-Unis sous couvert de l’Otan peuvent maintenant menacer Poutine si la Russie devait aussi s’en prendre à la Turquie, en prétextant que celle-ci est membre de l’Otan : il est un peu tard et comme cela serait le palier ultime franchi par les partis en présence vers un conflit mondiale, vraisemblablement cela devrait rester une pure conjecture, à l’instar de la fameuse « ligne rouge » brandie par Obama, franchie allègrement par Bachar-el-Hassad , et jamais suivie d’effets ! Car stratégiquement, il eut fallu, dès lors qu’à l’été 2013 les attaques chimiques de Bachar-el-Hassad contre sa population furent avérées, ne pas tergiverser, prendre l’initiative alors que la présence avérée de l’armée russe sur le terrain n’était pas encore officielle, et ne pas craindre de frapper les centres de commandement de l’armée syrienne, comme s’apprêtait à le faire la France avant le recul américain. Mais décidément : les atermoiements de Barack Obama, le manque de lisibilité de sa politique au Proche et   Moyen-Orient, son incapacité à y décrypter là le potentiel explosif de la région si les Etats-Unis avaient décidé de s’en désengager militairement : la conjugaison de tous ces facteurs ont conduit au si périlleux cumul actuel des armées ennemies dans la poudrière de l’isthme syrien… et les récentes tergiversations diplomatiques sur une nécessaire entente avec Bachar-el-Hassad pour combattre la nouvelle cible prioritaire de l’occident , l’Etat Islamique, risquent, si Poutine réussit son périlleux pari, de n’être pour les populations que l’annonce de leur futur martyre,rien de moins que la légalisation par omission de leur extermination de masse ! :  la révolution syrienne devenant le tombeau des peuples pour reprendre une sentence prononcée  par un réfugié syrien.

Extermination de masse, le mot n’est pas trop fort, seulement descriptif d’une situation bien réelle au coeur du système judiciaire, policier, militaire, pénitentiaire et  » médicale » mis en place par Bachar-el-Hassad, hérité de son père et perfectionné par ses soins pour devenir une véritable machine de mort au sein de laquelle, à tous les échelons règne la peur, la délation, la corruption , et qui broie dans ses rouages opposants réels ou supposés au régime, militaires de l’armée loyaliste  compris, par le moyen de la torture de masse et l’assassinat délibéré et programmé, à ce tel niveau   de brutalité, d’horreur et de barbarie que n’avait plus vu l’humanité depuis  l’holocauste, les crimes des Khmers rouges , les purifications ethniques en ex-Yougoslavie, ou en 1994, depuis le Rwanda…

Les opinions publiques des divers camps ne doivent plus se leurrer, l’humanité toute entière doit se sentir concernée et se mobiliser, manifester sa désapprobation auprès de son gouvernement face à l’horreur bien réelle de la dictature syrienne, parce que si nous fermions les yeux, demain l’ensemble des gouvernements pourraient, peu ou proue, élever encore d’un degré le niveau de leurs mesures coercitives à l’égard de leur population, incités par une communauté internationale atone, impuissante, divisée, et des citoyens résignés que ne semblent pas concerner les preuves de l’horreur.

Car des preuves il y en a. Elles sont connue de l’élite internationale depuis 2014, quand jusqu’alors seules les organisations des droits de l’homme avaient dans leurs rapports rendues compte de la possibilité de l’existence d’un système d’emprisonnement, de torture et d’exécution sommaire des détenus organisé par le régime de Bachar-el-Hassad. Or, plus aucun doutes n’est possible depuis les révélations et preuves apportées par l »opération César », nom donné à l’opposant, ancien militaire du régime de Bachar-el-Hassad chargé de 2011 à 2013 de photographier les cadavres mutilés des opposants , afin que le régime, à l’instar du mode de fonctionnement du système concentrationnaire nazi en son époque, archive les preuves des résultats d’une politique d’extermination de masse commanditée, dirigée et orchestrée au plus haut niveau de la machine d’état. Archivage administratif duquel, au péril de sa vie, César a extirpé 45 000 photos présentant des corps de soldats, des civils tués et des milliers de détenus morts ayant subis sévices et tortures dans les centres de détention syriens ou les hôpitaux reconvertis en lieux d’assassinat pour détenus blessés ne pouvant plus demeurer dans les prisons ou centres de détention…

En fait depuis 2011, sitôt après le début des manifestations pacifiques organisée par le peuple syrien, Bachar-el-Hassad a mis en place une Cellule centrale de gestion de crise, réunissant conjointement ses chefs des forces armées, ses ministres de la défense et de l’intérieur, ainsi que des hauts responsables des services de renseignements. Chargée d’évaluer l’évolution quotidienne de la situation en Syrie, cette cellule centrale requière l’aval de Bachar-el-Hassad pour toutes ses décisions, c’est elle qui donne ses ordres au Bureau de la Sécurité nationale. Or ce bureau est l’organe centralisateur de l’action des chefs des comités de sécurité locaux, disposant d’antennes et de milices qui ont organisées la répression et l’arrestation de masse des manifestants syriens aux premières heures de la révolte sur tout le territoire. Ces comités agissent en coordination avec la police et l’armée, en ayant des prérogatives sur elles. Et ils fonctionnent avec les services de renseignement syrien divisés en quatre sections : la Sécurité militaire, la Sécurité générale, la Sécurité politique et la sécurité aérienne maillant le territoire syrien de branches centrales situées à Damas, se ramifiant en branches régionales dans les provinces, puis en branches locales dans les villes du pays. Or chaque branche disposant de centre de détention de taille variées, on ne s’étonnera pas que les milliers de suppliciés exécutés en Syrie  soient passés par ces services. Alors que l’opinion internationale doit s’alerter de ce qu’environ 150 000 personnes gonflent sans doutes encore les cachots insalubres de tous ces centres de détention et soient menacés de mort, comme il ne fait plus de doutes que le système d’état instauré par Bachar-el-Hassad, primitivement utilisé par son père comme un organe de contrôle, de répression et de torture en vue d’instiller la peur de désobéir dans toutes les couches de la société syrienne , se soit transformé depuis 2011, en un système d’élimination massif des opposants, que la torture n’a plus pour but de brimer, mais bien d’assassiner !

Les témoignages recueillis parmi les rescapés ayant pu fuir la Syrie, font état d’un système d’élimination où les hôpitaux publics dès les premiers mois de la révolution sont devenus peu sûr pour des manifestants blessés amputés sans raison, abandonnés à la mort par absence de soins, des hôpitaux désertés par les vrais médecin préférant exercer dans la clandestinité au péril de leur vie. Hôpitaux comme celui ,militaire, de Mezzeh, situé au pied de la colline où se trouve la garde présidentielle de Bachar-el-Hassad, le tristement célèbre hôpital 601, que les syriens redoutent maintenant, où sont achevés les détenus blessé ou malades provenant des centres de détention alentours, et dont le hangar a servie de morgue improvisée où les morts des centres de détentions entassés , de plus en plus nombreux au fur et à mesure de l’avancée de la guerre, étaient et sont peut-être encore photographiés et numérotés avant de rejoindre la fosse commune…

Je ne détaillerai pas ici les diverses tortures infligés aux détenus du régime syrien, l’ouvrage stupéfiant, horrifiant et pourtant si nécessaire de la journaliste indépendante GARANCE LE CAISNE : « Opération César » recueillant le témoignage lui-même du photographe César et de différents rescapés des geôles syrienne est à lire pour qui est désireux de savoir . Sinon certaines des photos qui seront prises en compte à la cours pénale internationale (espérons-le) sont sur le site : http://www.safmcd.com  et sont lisibles les rapports réguliers des organisations des droits de l’homme syriennes et internationales sur les sites suivants : Human Rights Watch. http://.hrw.org/fr/

Amnesty International. http://www.amnesty.fr/

Violations Documentation center. http://www.vdc-sy.info/index.php/en/

et Syrien Network for Human Rights. http://sn4hr.org/

 » L’esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console » a dit Shakespeare. Je dirais pour ma part : la Barbarie ne justifie pas la Barbarie, elle justifie la Justice !

 

PATRICK RAKOTOASITERA