Mister the PRESIDENT OF LOVE wish with all FRENCHIES a GREAT GREAT GREAT GREAT dAY TO All the lovely PEoPLe WHO LIVE IN AMERICA , in GREAT GREAT GREAT GREAT DAY we believe with all the DREAMerS off LOVE. We are so much in the WAY than We are ready to love agaisnt the BAD LOVE in weatch We live today for the LEATEST DAY with all hour COURAGE and RAGE, cause We ARE the SAME From any point of view in witch  myster the Presidente could appreciate the situation.

 

We , now in unification with Black people and not with the bad cowboy, we believe in all hour GREAT GREAT GREAT SISTERS OF DREAMS with witch WE WILL BE until the leatel death of the DAY. Cause we are not without knowing we could have been RED, BLACK or YELLOW in an other dream;…

ENJOY YOUR DAY MEANS DO WHAT YOU HAVE TO DO THE PRESIDENT OF LOVE LOVE US LIKE ANY PERSON ON EARTH. YES WE WILL HAVE A MISSION… AND WE WILL SUCCED.

 

GOOD LUKE MISTER TRUMP . GOOD LUKE MISTER NETANIAHU

THE DAY IS COMING FOR ECOCONSTRUCTION

 

PATRICK RAKOTOASITERA

 Une nouvelle fois la Turquie se distingue parmi les pays membres de l’OTAN en proposant une stratégie militaire qui si elle n’aboutit pas vite, risque d’être un bourbier militaire. Plus de 200 000 personnes ont dû fuir les zones attaquées par les forces turques soutenues par des syriens prenant leur revanche sur les kurdes, que le président imbécile, Donald Trump a abandonné à leur sort. Obligeant le commandement kurde à se tourner vers l’armée syrienne loyalistes, tournant ainsi le dos à tout espoir immédiat d’instaurer un Kurdistan dont il y a de cela quelques mois déjà, au sortir de la guerre contre les capitales de l’E.I, Raqqa et Mossoul, lorsqu’il était question que le Kurdistan puisse avoir son référendum, l’Amérique s’était déjà reniée en reniant son soutien aux Kurdes que l’armée Iraquienne envahit après cette défection. Cette fois, s’agit-il des kurdes du nord-est de la Syrie. Eux dont les prisons témoignent de leur rôle crucial dans le combat contre l’état-islamique. Mr Trump malheureusement ne considère pas assez l’enjeu stratégique du contrôle du nord de la Syrie et de la frontière turco-syrienne. Certes, à long terme une guerre économique des E.U contre la Turquie impacterait le fonctionnement de ses institutions et le niveau de vie des turques comme tel est déjà le cas. Mais je crois Erdogan capable par contre-coup d’imposer un chantage permanent aux migrants à l’Europe, pour réclamer le financement par elle de ces implantations de villes entièrement à construire dans le nord de la Syrie conquise, après cette nouvelle phase de la guerre de Syrie.

Les positions tenues par les français dans la zone de conflit, devront-elles être défendues ? Des renforts ont-ils été prévus ? Pour l’heure l’exécutif français ne laisse rien filtrer quant à son rôle dans ce nouveau mouvement militaire d’ampleur en Syrie. L’Afrique ne doit que s’en inquiéter car la Turquie fournit un soutien armé aux factions djihadistes présentes en Libye. Le maréchal Haftar a alerté la communauté internationale, dénonçant l’implication militaire de la Turquie en Afrique du Nord. Mr Erdogan aurait-il pour projet d’utiliser les forces djihadistes une fois libérées des prisons kurdes, en assurant le transfert matériel de leurs combattants jusqu’aux postes lybiens que tiennent déjà ses epigones ? Pour l’heure et tant bien que mal, les kurdes détiennent plus de 10 000 combattants de l’état-Islamique, sans compter leurs familles installées dans des camps provisoires. Profitant de la confusion qui règne dans la région, 800 proches de djihadistes auraient quitté leur camps pour une destination inconnue… La dissémination des combattants de l’état-Islamique est-elle à l’ordre du jour ? Si il s’avérait que par faiblesse la communauté internationale devait continuer à soutenir le camps libyen opposé au maréchal Haftar, les prémisses d’une nouvelle base avant du djihadistes mondiale installée en Libye pourraient voir le jour. Après cette nouvelle phase dans la guerre de Syrie, par le jeu des vases communiquant d’un conflit à l’autre, si la Libye – où l’on soupçonne l’émir de l’état-Islamique, Al bagdadi, de s’y être replié devait abriter un contingent de djihadistes comparable à celui qui s’est bâti un État à cheval entre la Syrie et l’Irak, l’Afrique serait en prise, du nord du continent jusqu à sa ceinture verte, de la Libye jusqu’à l’Afrique subsaharienne, du lac Tchad à tombouctou, du Niger au Cameroun, avec un mouvement militaire dissocié en groupes combattant dont l’Europe peut redouter, si chacun des groupes djihadistes implanté en Afrique réalise ses objectifs, qu ils déstabilisent tout le circuit des routes de la soie désiré par la Chine.

L’union européenne participe au financement des infrastructure en Afrique à hauteur de 1459 millions de dollars, contre 2284 millions de dollars de la part des donateurs arabes du fond saoudien de développement FSD. Là aussi où la Chine, premier fournisseur du continent investit 6413 millions de dollars. L’Europe comme la Chine n’ont donc aucune raison de laisser s’implanter en Afrique l’instabilité dans des régions entière avec des villes importantes sous contrôle d’un islam politique, tant dans la région du lac Tchad, qu’au Cameroun, au Niger ou Nigéria. Compte tenu de la diversité des engagements de chaque groupe djihadiste : l’appât du gain, la possibilité de faire commerce de contrebande d’armes, de drogues, d’otages, l’asservissement d’agriculteurs travaillant pour ces groupes, si l’islam qu’ils disent embrasser ferait croire à un mouvement protéiforme coordonné , on ne peut dissocier le phénomène djihadiste d’un phénomène mafieu, inter-ethnique ou d’opportunités causées par le désordre climatique et la guerre. Reste la menace que fait peser sur les populations cette multitude de mouvements militaires islamisés, de Bokoharam qui signifie  » rejet de l’occident », à l’assassinat des populations doguon dans le lac Tchad, en passant par les Chebab de Somalie, aux groupes capable de frapper jusqu’en Éthiopie. La Chine doit encourager tous les processus qui concourent à la diffusion en Afrique d’un Islam modéré. Ainsi, les autorités religieuse malienne ont-elles pu déclarer que le temps était venu de défendre un Islam modéré s’appuyant sur les valeurs de la Deocratie, et faut-il ajouter un Islam emprunt des valeurs de l’humanisme. Car l’étape suivante, selon la litanie islamiste serait, une fois l’islam radical banalisé en Afrique, le soulèvement des populations d’origine maghrébine implantées depuis plusieurs générations en Europe tel qu’en France ou en Belgique. Les imams les plus radicalises appellent de leurs voeux une telle confrontation.

On ne peut pas présumer de la réaction des populations, mais faut-il anticiper toutes dérives possible. Or, le rôle de la Turquie dans l’accroissement des régions contrôlées par les tenants d’un islamisme radical, qu’il s’agisse du contrôle de mosquée en Europe, ou de zones de guerre ; à l’égal des financements secret du djihadisme international par les monarchies du golf- le rôle de la Turquie est trouble. Ce, depuis le début de la guerre de Syrie. D’abord était-ce le ravitaillement des djihadiste implantés au nord de la Syrie en matériel en tous genres : des colonnes de camion traversant la frontière turque avaient été filmées par la télévision allemande. Aucun responsable turque n’avait clairement expliqué à qui étaient destinés ces convois… On sait, par ailleurs, que la Turquie a facilité la contrebande du pétrole de l’E.I, quand le califat contrôlait une partie de la production syrienne. Et il a été dit que les services de renseignement turque eux-même encadraient le passage des nouvelles recrues étrangères sur le sol turque vers les camps d’entraînement djihadiste. Erdogan joue sur les deux tableaux : l’échiquier du djihadisme mondial où les fonds secrets et les armes qu’il fait acheminer en Afrique notamment, lui permettent d’influencer en sous-main les politiques africaines et étrangères. Et officiellement Erdogan apparaît comme le président d’un pays membre de L’OTAN à part entière. Alors que les derniers événements doivent nous persuader, et particulièrement la Chine qu’Erdogan dupe le monde occidental, sous l’apparence d’un islam démocratique s’accommodant des élections universelles. Suivant une démocratie autoritaire à la turque, où les opposant politiques sont poursuivis, déchus de leurs droits et emprisonnés…

L’armée turque jusqu’à présent à concentré ses forces contre les kurdes du nord-est de la Syrie, sur deux villes frontalières : Ras al-ain et Tal Abyad. Soit au nord est, dans les provinces de Hassaké, et au nord dans les provinces de Raqqa, l’ancienne capitale de l’E.I. Or cette offensive a déjà permis à l’armée russe présente sur le terrain de prendre des positions dans le nord de la Syrie qui, avant, étaient aux mains des kurdes. Tandis que l’armée syrienne loyalistes à Bachar El Hassad vise les puits de pétroles du Nord de la Syrie que contrôlent les kurdes et leurs alliés. Kurdes qui risquent d’abandonner à eux-même les combattants de l’état-Islamique dans leurs geôles, pour affluer dans la zone de conflit direct avec l’armée turque. Car le cessez le feu proposé par la Turquie ne peut être suivi du retrait de la zone de sécurité imposée par les turque. Une bande de 32 km sur 120 km annexée par les turques qui pourrait couvrir 400km de terrain à l’avenir est inacceptable par les kurdes, comme elle couvrirait la quasi totalité des zones sous leur contrôle. Or le cessez le feu qui a été prolongé ce mardi 22 octobre 2019 n’empêche pas les mouvements militaires, ni les tirs d’arme. L’offensive semble avoir cessé seulement. Les turques consolident leurs positions sur la bande de terre déjà conquise. Mais il n’y a pas réellement de cessez le feu, Erdogan transige avec la communauté internationale en réalité. Et l’excès de confiance de Donald Trump dans la réussite d’un accord entre turques et kurdes ne doit pas masquer l’importance du mouvement militaire qui vient de rebattre les cartes dans le nord de la Syrie, en annonçant un possible retour en force de l’état-Islamique.

La Chine, en août dernier, a déclaré à l’onu vouloir faire de l’armée chinoise l’instrument majeur d’une armée internationale exerçant la force partout où il s’agit de rétablir la paix dans le monde. Une force militaire chinoise pour la Paix, adossée aux autres organismes internationaux qui répondent aux urgences climatiques. Comme selon la nature des impératifs qui s’imposeront, l’armée chinoise, dans un futur dont doit décider des modalités la communauté internationale, sera peut être prioritairement employée sur les théâtres à venir de catastrophes climatiques… Au regard des hautes ambitions de la Chine, du rôle à l’échelle internationale qu’elle vise pour son armée ; et compte tenu de la nécessité de maintenir des zones de commerce prospères tout le long des routes de la soie, la Chine manquerait à ses objectifs si elle ne prenait pas en compte l’opportunité stratégique de faire des 30 000 militaires chinois présents sur le théâtre syrien, la force d’interposition, de dialogue entre belligérants, prônant l’instauration de zones de « desescalade » et d’exclusion aérienne, entre russe, américains, français, syriens, kurdes et djihadiste… Mais pour l’heure, la Chine ne devrait pas s’opposer à une riposte américaine, française et syrienne à l’invasion turque, si elle devait se pour suivre. Car personne ne sait ce qu’Erdogan fera lorsqu’il aura le contrôle des prisons ou sont détenus les combattants de l’état Islamique…

Addendum du 27 octobre 2019 : À 14h heure française, Donald Trump à annoncé la mort vérifiée de l’émir de l’ État-Islamique, AL Bagdhadi. Assailli par des forces spéciales américaines dans son refuge du nord de la Syrie, Al Bagdhadi aurait actionné sa ceinture d’explosif…

LETTRE DU PRESIDENT HONNORIS CAUSA DE L’AFRIQUE AUX AMERICAINS, AUX EUROPEENS , AUX AFRICAINS , AUX ASIATIQUES ET AUX ORIENTAUX

Une guerre interétatique au sein des institutions des Etats-Unis, opposant le Président américain  à une partie de l’establishment américain dont les activités de l’ombre seraient d’utiliser les données des grands acteurs de l’internet pour consolider l’emprise mentale sur les consommateurs-citoyens par le biais de pressions exercées par la CIA – Cette guerre intestine qui devrait voir aux Etats-Unis plus de deux mille personnes proche de la CIA arrêtées sous l’impulsion de Donald Trump, est-elle la première grande victoire de cette conscience collective émergeante, en ce début de XXIème siècle, au quatre coins du continent commun que représente internet ? Ou est-ce une « fake news » ?

Au sein de cette conscience collective d’internet, chacun de ses animateurs semble avoir ses propres concepts pour désigner l’entité juridique, militaire et financière qui cherche à manipuler le cours de l’Histoire de nos nations en développant des tactiques de corruption des élites, en fomentant des meurtres, en alimentant et en suscitant des conflits armés,  en finançant ses activités par la production à grande échelle de drogue en tous genres, et par une participation active aux grands flux financiers du monde.

Certains qualifient cette entité de «  mafia Khazarienne », d’autre d’instance judéo-chrétienne dite des « illuminatis ». Je ne me prononce pas sur le sujet. Je n’ai pas de preuves ni de pistes suffisamment intéressantes dans un sens ou un autre.

Il demeure, du côté occidentale, que cette entité judiciairement, financièrement et militairement solidaire est constituée de députés américains, de sénateurs, d’industriels et de grandes familles possédante, tous liés par choix, par force ou par chantage à la très sulfureuse agence de la CIA.  En revanche, l’assaut du siège du quartier général de la CIA, à Langley en Virginie, par les marines, qui aurait eu lieu le samedi 18 novembre 2017, est une « fake news ». Les hélicoptères des marines auraient seulement survolé longuement le quartier générale de la CIA , pour en intimider les dirigeants, il y a maintenant deux semaines.

En fait, sans pouvoir jusqu’à présent le prouver, Donald Trump soupçonne la CIA de détenir des centaines de laboratoires de production de drogue à travers le monde, qui servent à financer ses activités militaires en parallèle du fonctionnement connu du complexe militaro-industriel américain, et quelque soit la tendance politique du président élu. Plus certainement, il cherche à mettre un terme aux enquêtes de la CIA sur son entourage proche, et pourrait se servir du ressentiment d’une partie de l’armée américaine contre la CIA et notamment son rôle trouble en Syrie où l’agence est soupçonnée d’avoir contribué à l’émergence de l’Etat-Islamique.

Tactique politique d’un président menacé ?  Donald Trump , après avoir destitué  le chef de la CIA, poursuit son but de purger l’Amérique tant de son fonctionnement hollywoodien marque de sa domination culturelle sur le monde, que de ses minorités immigrées, et de ses institutions, sans dire, si il y parvient, ce qu’il fera des programmes institutionnels américains d’écoute et de manipulation mentale des citoyens américains et des masses mondiales.

Sur le plan international, Donald Trump, si l’opposition de la Chine et de la Russie l’empêche de déclencher une guerre contre la Corée du nord, devrait jouer un rôle clef au Moyen-Orient, après la clarification de la politique israélienne des Etats-Unis et après l’officialisation du rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite. Comme si le clan sunnite, après avoir échoué à imposer en Syrie un changement de régime, et après la mise en minorité de l’Etat-Islamique, voulait poursuivre la guerre contre les chiites, en cherchant une nouvelle alliance dirigée directement contre l’Iran ; alliance pour laquelle l’engagement américain dans un sens ou un autre sera décisif …

Charge revenant à la France de tempérer les velléités guerrières de chacun, tout en sachant que le grand krach boursier qui pourrait survenir en 2018 , les banques centrales du monde , du Japon aux Amériques , ayant inondé leur marché d’argent peu cher qui a favorisé la dissémination de bulles spéculatives dans le monde, ce krach pourrait augurer un renversement monétaire planétaire auquel les chinois se préparent, les BRICS cherchant à supplanter la monnaie mondiale qu’est le dollar , par une réorganisation des circuits de production de l’argent à l’échelle mondiale.

Ce grand chambardement est possible. Il pourrait intervenir après que l’union européenne et l’union africaine auront mis en déroute les circuits de financement et de blanchissement de l’argent de la traite humaine des vagues d’immigration des africains vers l’Europe. Car les circuits incriminés devraient impliquer des réseaux organisés s’étendant de l’Afrique à l’Europe et jusqu’au Moyen-Orient.

Or, il s’agira de savoir si cette nébuleuse mafieuse coïncide avec les réseaux saoudiens démantelés par Mohamed Ben Salman, le futur roi d’Arabie Saoudite qui est l’artisan de la réorientation idéostratégique de l’Arabie Saoudite. La purge de l’état visant des personnalités proche du mouvement d’expansion du Wahhabisme rigoriste, et des familles liées à l’attentat du 11 septembre – augure, il faut l’espérer, un tarissement des financements des «  prêcheur-voyageurs » ayant assombri les lumières du Coran ; et une mise en échec des circuits indirect de financement du terrorisme.

Mais le Président français, s’il va jusqu’au bout de sa démarche d’éradication des réseaux de passeurs et de trafiquants d’êtres humains en Afrique, devra rendre compte des mouvements financiers de l’Europe ayant servis à s’attacher les services des libyens pour qu’ils «  prennent en charge « l’émigration clandestine.

Comme il devra, après le 5ème sommet de l’union européenne et de l’union africaine, réfléchir sur la portée de la responsabilité des accords commerciaux entre l’Europe et l’Afrique, car ils pénalisent le secteur agricole traditionnel africain mis déloyalement en concurrence avec les surplus subventionnés de la production agricole européenne ; ce qui paupérise les populations africaines et est devenu, avec le réchauffement climatique, un facteur essentiel de la migration de la jeunesse africaine dans les régions agricoles ruinées.

Le mouvement mondial de décolonisation des monnaie, chaque pays ou groupement de pays devant avoir une banque centrale créant sa monnaie libérée de l’emprise du système bancaire international, est possible et peut-être en cours. Russie en tête, les BRICS y sont favorable. La guerre intestine au sein des institutions américaines en précipitera peut-être l’avènement. L’effondrement attendu des réseaux politiques liés – aux Etats-Unis, en Europe, en Amérique latine, au Japon, au Moyen-Orient – aux évènements qu’a connu le monde depuis bientôt vingt ans en est peut-être les prémices.

Comme au Venezuela où la rente pétrolière a généré 1747 milliards de dollars entre 1998 et 2013, et une fuite sans précédant de capitaux vers l’étranger, expliquant en partie l’impasse financière dans laquelle le Venezuela se trouve, L’Afrique sera confrontée à des difficultés identiques tant que le système financier africain ne sera pas doté d’une banque centrale et d’une monnaie indépendante et attractive.

D’ailleurs, après s’être dotés de satellites en télécommunication qui ont désenclavé l’Afrique et rendu possible des communications vers l’Afrique à moindre cout ; je ne saurais trop conseiller aux dirigeants africains de s’entendre pour récupérer les 35 milliards de dollars (estime-t-on), saisis par les Etats-Unis lors de la destitution de Kadhafi. Car ils avaient été prévus pour servir de réserve à la future banque centrale africaine.

En Asie où les tensions territoriales et ethniques sont nombreuses, les hommes et les femmes ayant conscience du danger que fait peser sur la stabilité du monde la rivalité entre acteurs militaires et économiques régionaux, auront soin de faire savoir que l’établissement d’un droit social universel conférant des devoirs des institutions envers chaque citoyen, ne peut être propagé en Asie sans que les cambodgiens, les habitants du Laos, les indonésiens et tous les autres pays de l’Asie du sud-est, ne cherchent conjointement à tempérer les relations entre la Chine et les Etats-Unis, si le président américain venait à déclencher une guerre de représailles contre la Corée du nord.

Justice, paix, famille, dignité de l’être humain, respect des populations autochtones et des richesses de leurs territoires, seront les missions de l’Asie, si les bouddhistes restent fidèles à l’esprit de Gandhi concernant la rencontre et la coexistence des peuples entre eux.

Pour les peuples religieux du Moyen-Orient et de l’Occident, l’enjeu sera de ne pas céder à l’inclination maligne qui consiste à agir en fonction d’un scénario messianique apocalyptique qui impliquerait que les partis en présence ne soient mêmes plus capable (s’ils ne l’ont jamais été) de respecter les accords de guerre et les conventions de Genève.

Car parallèlement à cette purge mondiale qui semble devoir concerner chaque bloc rival, au terme du processus enclenché le Tribunal Pénal International sera à même de recueillir les nouvelles preuves lui permettant d’avancer dans ses dossiers européens et africains notamment. Sachant qu’une procédure sera lancée contre le clan Hassad, conjointement à son affaiblissement sur la scène de l’Isthme syrien, si les preuves soumises à l’examen récemment sont congruentes.

Les citoyens du monde doivent savoir qu’une guerre de grande ampleur doit être évitée, et que le personnel de la Cours Pénale internationale et moi-même à mon niveau, nous œuvrerons pour baliser juridiquement le carrefour financier qui permet à n’importe quelle grande société morale de piller, où elle le décide dans le monde, les ressources de la Terre. Cela augurant pour la COP 25, la réalisation attendue de l’institution juridique s’occupant des crimes climatiques ou écologiques.

« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort ! «   a dit un jour Thomas Sankara.

                         PATRICK   RAKOTOASITERA

 

Monsieur le Président des Etats-Unis Donald Trump ,

Votre décision de vous retirer des accords de Paris sur le climat, est la plus mauvaise décision que vous ayez eu à prendre .

Nonobstant le fait qu’il faudra au moins quatre ans aux Etats-Unis pour quitter la COB 21, si tel est votre but, et que vous ne serez plus à la tête de l’Etat pour suivre d’effet votre projet funeste – la défection de la première puissance mondiale du projet le plus ambitieux et le plus crucial pour l’avenir de l’Humanité, est le signal le plus pitoyable que vous puissiez adresser au monde et aux générations futures.

Croire que l’Amérique pourrait renégocier un accord plus avantageux, c’est à dire , selon vous, moins coûteux pour l’Amérique est une nouvelle démonstration du caractère rétrograde et de peu de grandeur de la perception du monde que porte la politique de votre gouvernement.

D’ailleurs comment comptez-vous faire pour convaincre 195 pays , liés par les accords de Paris , de détricoter ce qui a été voté à l’unanimité ?

Mais surtout, quelle ironie ! Votre volte face, dites-vous, n’est guidée que par le souci de rendre sa grandeur aux Etats-Unis en améliorant le niveau de revenu des américains les plus pauvre ; or cette décision peut se lire aussi comme le honteux déni de responsabilité des grands industriels, des financiers et des lobbys des énergies fossiles qui, parlant à travers vous, chercheront toujours à maximiser leurs gains à travers le monde, au détriment des conditions de travail des plus pauvres de leurs salariés, dans une course folle et effrénée à l’accaparement des terres arables, à l’exploitation sauvage des forêts ; tout en cherchant à minimiser par tous les moyens les lois internationales imposant des contraintes sur les conditions de leur exploitation des hommes et des ressources de la Terre.

Quel cynique êtes-vous donc ? Est-il possible que vous ne soyez pas conscient du danger qu’il y a pour l’homme à exploiter les ressources de la Terre comme si il vivait sur sept planètes en même temps ?

Et dans l’hypothèse ou oui, pour vous, seul le court terme compterait, ne vous trouverez-vous pas honteux et ridicule si une catastrophe climatique majeure venait à déréguler l’économie mondiale, avant la fin de votre mandature ?

Un seul exemple. La pollution des mers et la sur-exploitation des ressources maritimes pourrait très bien causer prochainement et soudainement une raréfaction du poisson disponible, si grave que même les consommateurs des pays les plus favorisés pourraient être confrontés à une hausse des prix rédhibitoire pour les revenus les plus modiques .

Mais ce qui serait une pénurie pour l’ensemble des citoyens est dors et déjà une pénurie de ressources économiques pour les plus pauvres, qui les condamne à une consommation alimentaire de qualité médiocre, facile et peu onéreuse à produire par l’industrie agro-alimentaire.

Cette pénurie des ressources monétaires savamment orchestrée, est le pendant nécessaire de l’exploitation irraisonnée  des ressources de la Terre, sur lequel repose le paradigme économique rétrograde que vous, et les cercles d’influences qui vous soutiennent, défendez .

Le cercle est vicieux. En réalité, il est généralisable à quasiment tous les secteurs industriels. Comme les industries tirent  leurs bénéfices des économies d’échelle : plus elles vendent, moins les constituants de leur produit, achetés en grande quantité, leur reviennent cher. Moins le produit leur revient cher, plus elles sont concurrentielles et peuvent en vendre … etc. La production qualitative est donc à priori incompatible avec la production de masse, car le produit vendu n’a plus besoin d’être solide, bon et sain ou même durable : il doit quasiment seulement être moins cher pour être consommer en masse. Et cette aporie économique des prix bas et des produits de peu de qualité est entretenue, et entretien une politique mondiale de bas salaires dans chaque pays et d’un pays par rapport  à l’autre, comme l’accumulation des profits implique de toujours réduire les coûts de production, en l’occurrence les salaires, toujours pour vendre plus et moins cher.

Dans ces conditions, ce modèle de consommation de masse est préjudiciable à l’Humanité a double titre. D’abord parce que c’est un euphémisme de prétendre que l’Humanité, sans cesse confrontée à des produits de faible qualité, creuse sa tombe avec ses dents !  Ensuite, car ce modèle qui néglige ses consommateurs est incapable, sans intervention politique, ou prise de conscience individuelle de ses décideurs, d’exploiter une ressource modérément ou durablement. Sans que la concurrence et la possibilité d’une forte demande ne poussent tous les producteurs à exploiter frénétiquement la même ressource , quelle qu’elle fut, jusque sa disparition complète.

Seule la prodigalité de la Terre ayant permis jusqu’à présent de palier à l’épuisement local des ressources, en permettant d’exploiter ailleurs, dans une autre région, un autre pays, voir un autre continent la ressource qu’on a épuisée. Car ce système économique est totalement tributaire de la disponibilité de la ressource et de son accessibilité. Tous les industriels étant prêts à courir le monde pour dénicher la matière première ou les travailleurs qui lui coûteront le moins cher.

Et même lorsque la ressource devient difficile d’accès, rare et chère, le consommateur, si il est prêt à payer plus cher, préférera le plus souvent cette alternative plutôt qu’une réduction volontaire de sa consommation…

L’éveil de la conscience collective des consommateurs est un phénomène récent, sur lequel doivent s’appuyer les politiques des Etats afin de créer une économie mondiale vertueuse, gagnant gagnant, et pour le consommateur et pour les petits producteurs. Car cette nouvelle forme de consommation semble devoir réussir à influencer  la production de bien de consommation de masse en imposant un impératif de qualité accrue et un cahier des charges plus respectueux de l’environnement aux industriels. Mais sans impulsion politique , il y a peu de chance que la révolution des modes de consommation individuels modifient le rapport de force entre industrie agro-alimentaire et consommateurs dans le sens d’une réduction des inégalités d’accès aux biens de consommations les plus sains et durables.

Même si vous n’en avez cure, le ridicule de votre présidence, monsieur Donald Trump, n’aura d’égal par l’ampleur que le jugement sans concessions que porteront les générations futures sur vos choix politiques.

En dépit de ce que vous pensez : le monde veut s’engager sur la voie d’une révolution des modes de consommation et de production qui, seuls, infléchiront le destin funeste que notre civilisation se réserve si elle ne change pas.

Votre attachement à un modèle d’exploitation des ressources suranné est d’autant moins défendable que vous puissiez le justifier en arguant qu’un budget trop important consacré à la lutte contre le changement climatique pénaliserait les américains les plus pauvres. Quelle blague !! Il ne devrait pas s’écouler trop de temps avant que l’Amérique ne se rende compte combien vous vous moquez d’elle .

Car si la preuve était à faire de la collusion de votre gouvernement avec l’oligarchie financière des Etats-Unis, j’espère avoir démontré ici que la preuve n’est plus à faire.

Déclaration paradoxale : ce sont les dirigeants de grande multinationales américaines qui viennent hier de condamner votre posture. Comme si, malgré l’exploitation sauvage des hommes et des ressources auxquelles leurs industrie se livrent, une partie des dirigeants américains avaient pris conscience du grand danger que la situation climatique fait peser sur l’ensemble du business mondial.

Car il n’y aura pas de redistribution de la richesse si les industriels persistent à négliger la pollution qu’engendre la production. Sans maîtrise des gazes à effet de serre, le réchauffement engendrera des inondations pouvant rayer de la carte des territoires entiers.

Aussi le devoir d’un président moderne réside essentiellement dans la préservation, le maintien et l’accroissement du bien commun, aussi bien que de sa mise à disposition de l’ensemble des citoyens.

Cela implique de légiférer pour réguler le bien privée et modérer les tentatives de monopolisation des ressources par les acteurs privés de l’économie de marché dérégulée.

Le bien commun ne doit , par ailleurs, plus être une notion restrictive à une nation. La mission historique la plus urgente des dirigeants politiques du monde étant de conférer un statut juridique au bien commun appartenant à tous les hommes et à aucune nation en particulier. Considérer les forêts , l’eau, l’atmosphère, le climat, la Terre comme le bien commun de l’Humanité est essentiel.

La mission est immense et requière la participation de la majorité des Etats, et le soutien et le consentement de l’ensemble des peuples. Pour espérer influer sur la guerre économique que se livrent les sphères industrielles et financières du monde, il faudra que puissent être ériger des remparts juridiques capables de freiner la frénésie destructrice inhérente à l’économie de marché dérégulée.

Instaurer par exemple un statut juridique universel pour les arbres, les animaux, les populations autochtones des régions menacées par l’exploitation industrielle acharnée, est primordial .

La refondation du système mondial de l’assurance permettant de débloquer des fonds allouables aux pays victimes de catastrophe climatique, durant les prochaines années, nécessite la création d’un fond commun, à la constitution duquel l’Amérique ne devrait pas se dérober.

Car, grâce à ce fond; si juridiquement nous arrivons à solidariser chaque ressources les unes avec les autres ( les forêts tropicales, les forêts primaires, telle espèce menacée, etc ) ; lorsque n’importe quelle société d’exploitation ou Etat tentera de s’approprier un bien commun universel , pour en tirer bénéfice, sans gains écologique, ou juste rétribution des populations autochtones, – allant de paire avec la constitution d’un « fond vert » par la COB 21 – c’est tout aussi bien une cour de justice internationale dévolue aux crimes et délits écologiques, qui pourrait être mise en branle à l’avenir.

En dépit de vos assertions monsieur Trump, les citoyens américains doivent être conscient de ce que la participation financière requise des Etats-Unis n’est pas une extorsion injuste, mais bien un compromis à la hauteur de la responsabilité de l’Amérique qui, triste titre de gloire, s’avère le deuxième pays au monde en terme d’émission de pollution.

Pour finir, rappelons combien la concertation des pays du monde peut être bénéfique . La régulation concertée et à l’échelle mondiale de la production des aérosols responsables de l’aggravation de ce qui fut nommé  » le trou dans la couche d’ozone », il y a une décennie, aura permis la reconstitution de la couche d’ozone qui enceint la Terre. Plus personne n’en parle aujourd’hui car le problème est en voie de résolution. Il pourrait en être de même du réchauffement artificiel du climat, soyez en assuré .

Aussi, ne rejetez pas les accords de Paris sous prétexte de vouloir protéger les emplois générés par l’exploitation des énergies non renouvelables. Fonder l’économie sur l’utilisation d’énergie renouvelable et moins polluante est le défi majeur de l’Humanité du XXIème siècle. Cela générera la création de million d’emplois à travers le monde ; et constitue le seul levier humain, l’ultime chance de contrecarrer le réchauffement climatique annoncé …

                             Patrick Rakotoasitéra