Mon amour,

tu es le gouvernail érubescent

de mon bonheur,

j’aime le voyage,

la traversée,

l’horizon où tu veux nous guider ;

malgré les tempêtes,

les fêlures du Tonnerre dans le ciel,

les pluies serviles  du Déluge,

je prendrai ma chair,

elle sera toile

où ces vents vivants

et salés de songes turbulents

bomberont mon torse ;

n’avoir de cesse de t’aimer,

est le nom

gravé au-dessus de la ligne d’eau

sur le bois de notre péotte

élancée comme une caïque

sur l’onde amère,

cette nappe à fleur,

mer de lézards verts fuyant,

ondulant ,

bouclant,

godaillant,

sous l’action de notre godille

rejoindre le bout de la table !

attendre

et voir l’escabeau de l’aube émeraude :

ta main dans ma paume,

ma paume dans ton cœur,

puis être sueur,

recommencer avec toi,

dans le péristyle d’une fleur,

de là : être dépouillé

de la saccharose orgueilleuse,

alimenter le vrombissement d’une ruche ;

encore mourir,

et encore renaître

cette fois, dans le tuyau d’une douche,

ton corps aux rondeurs d’oxygène

enlacé à mon œil d’hydrogène ,

et sentir venir …

l’incandescence divine …

 

PATRICK RAKOTOASITERA

 

 

La lumière de mon cœur s’est endormie.

Je l’ai laissée se reposer sur la couche,

ai enfilé mon manteau et suis parti dans la nuit :

la voute céleste égale le trouble immense qui me touche,

bouscule ma bonne humeur et fait trembler ma bonté.

Une nouvelle fois je devrai répondre de tous mes actes,

de la moindre de mes pensées. Tel est le poids

de l’équilibre des mondes dont l’étai semble correspondre

à mon artefact.

Comme si je décochais malgré moi des flèches avec ma voix.

Mes veines liées au réseau des vents,

dans lesquelles danse et crépite le feu;

lorsque me réveille le monde, la déchirure des amants,

et que pour la Paix  je doive promettre mes yeux,

arracher ma peau. Mon esprit en lambeaux vifs

saignant de mon remord, la force qu’ils redoutent,

seule, je crois, capable de contraindre de la bête immonde

les griffes.

Quand pleuvent,au lointain, les barreaux de la Guerre

sur les routes.

 

Avez-vous remarqué entre quatre murs :

les particules instables

s’échappent  de votre corps tendu et résonnent

sur la parois ?

C’est que l’ordonnancement de vos concepts est une table

pliante capable de faire tomber les mets de la mauvaise foi.

Ceux-ci en chutant peuvent briser l’équilibre des éléments,

induire la folie des vents, la tempête, les tremblements

de la Terre,

et laisser dans l’âme ces plaies qu’on ravive

en se remémorant

que si suffit une conscience ouverte, dans la nuit,

pour faire éclore l’ aurore :

ce trésor, s’il ne sert à marcher sur les eaux,

réveille les volcans,

et finit par laisser l’âme en ruine

et finit par démultiplier les veuves …

Demain, je raconterai mon songe, raffermirai ma  promesse

devant l’Agora.

J’espère convaincre les cœurs indociles, les grossiers

et les fats

de renoncer à cette guerre ou l’autre début de leur trépas…

Dieu : sois l’escalier de mes pas !

 

Patrick Rakotoasitera ( voir poème)

 

Run run run
Breath breath breath 

Strong America
Fine China
Gong Russian

When your woomen cry , I cry cry cry with the wind with the light in the night
When blood’s Bloggers shine , I imagine-gine- Lime

May I be the sky’s tender , I’m not the only dreamer singer
The only blood of (the) Sun
To run in the swing of your shoulders
For you you and you Great Sister’s Love of Liberty

We can’t surrender cause we dance days and nights
Arround our little Chinese Boy
Arround our lovely Palestinian Girl
Arround our jewish Sisters crying and dreaming for millions and millions days until the beginning of the divine Light

Other dance dance dance night and day
Run run run without Him , or may let it be a Dream
So don’t let’s you investigate by bad mannings

Woomen are the greatest move for us which are not ready to try to cry and fly against since the lost days , When Good Mother making invisible signs , growing up we have forgotten

Ooooh when you meet the fire in your Heart her only tragedy
Ooooh whenyou respect the flow of her soul
Ooooh when you respect woomen good Love you God love you
And I don’t hate you

LOVE LOVE LOVE LOVE

Bientôt la vidéo …

Bonjour ROSE ,

cette lettre électronique que tu recevras sur ton portable ce 22 janvier 2014 n’est pas une blague : je suis un de tes descendants et je t’écris alors que je vis en l’an 2270. Cela te parait incroyable? Aussi, écoute attentivement ce que je vais te dire.

Le monde a bien changé si j’en juge par les bibliothèques électroniques qui permettent de compulser les données relatives à ton époque. Désormais et en matière de préfiguration des voyages dans le temps, il est possible d’envoyer des données numériques jusqu’au XXème siècle, soit jusqu’au moment où les télécommunications numériques étaient un moyen de communication de masse opérationnel. Poster un message destiné à une période plus lointaine n’est pas possible. Ou disons en la matière que seuls les progrès de la Science, en réalisant la téléportation d’êtres vivants , devraient permettre une communication avec les époques antérieures.

Sache que pour l’instant, tu vis dans un monde électromagnétique : ton téléphone, tes transmissions bancaires informatiques , au-dessus de toi : les satellites de télécommunication, d’observation météo, les satellites espions même – utilisent les ondes électromagnétiques.  C’est encore le cas. Cependant, ce qui a supplanté ce mode de communication dans le monde dont j’aimerais te parler, c’est la communication par bond dans l’espace que vous appelez  » TELE-PORTATION » dans vos films. Là , c’est comme si les ondes transperçaient l’espace pour réapparaitre au même moment dans un autre lieu. Les objets en bois, en fer, ou plus généralement issus des minéraux ; ainsi que les fruits, légumes et les ogémantiques ( de nouvelles sortes de fruits ou légumes produits grâce à des cellules  inconnues avant leur création ) – sont télé-transportables. Actuellement, cela permet de réserver les transports maritime à ce qui coute trop cher à téléporter. Mais des programmes cybernétiques et les chercheurs en charge d’explorer cette partie de la Science, font espérer que bientôt il sera courant de télé-transporter des humains. Par voie de conséquence: sitôt ce seuil technologique atteint, devraient débuter les voyages de mes contemporains  vers d’autres époques. Pour l’heure si seul le voyage de données électroniques dans l’espace-temps est un acquis , je sais que doit être tenté bientôt le voyage d’objets solides vers le XXème siècle, ou le début du XXIème siècle.

Sache que ces recherches ont débutées à ton époque et qu’il s’agissait alors de faire voyager des ondes sur quelques cinquantaine de Kilomètre, puis des cristaux et jusqu’à des cellules complexes. Ton époque aura été pionnière également concernant la BIOLOGIE de SYNTHÈSE. Je n’ai pas le droit de te renseigner plus avant sur les bouleversements dont tu vas être la contemporaine, il est un fait avéré pour autant : aujourd’hui la création d’êtres vivants issus de la biologie de synthèse est courante. Mon voisin qui fait parti de l’administration est un « être synthétique » comme on dit maintenant. La plupart des militaires de notre armée ont les même caractéristiques. Ce qui d’une certaine manière est pratique, puisque n’ayant ni père, ni mère, et étant issus d’embryons de synthèses : ils sont génétiquement déterminés pour occuper des fonctions particulières. Le débat qui agite notre société ces temps-ci , tient à l’égalité des droits qu’ils réclament en matière de procréation. Car, jusqu’à présent, la loi  limitait cette population en autorisant seulement la création d’être synthétiques stériles, ou dont la lignée serait dégénérescente. Pour ma part, quand bien même je redoute la création d’une sorte de caste, je ne pense pas que la situation empirerait si on les y autorisait.

En ce qui me concerne, je suis un homme de la deuxième génération, c’est à dire : augmenté par la machine. Comme tous les citoyens de première classe, il m’a été transmis à ma naissance un implant cybernétique, lequel me permet d’être connecté en permanence à l’environnement intelligent qui nous entoure. Cet implant me donne accès au cyberespace commercial vis à vis duquel il fonctionne comme une clef qui me permet d’accéder au 1/3 de ma personne : soit mon compte. Lorsqu’un médecin m’osculte avec son stéthoscope électronique, il se connecte à mon implant et ce dernier lui transmet des données en temps réel relatives à mes fonctions biologiques. En même temps qu’un générateur de codes personnels pour l’entrée de ma demeure, cette interface communique avec l’entité bio-électronique globale , laquelle, je te le signale , décode actuellement les données que tu lis afin d’être certaine d’avoir trouvé la bonne destinataire de cette lettre. Cette interface en moi est ce qui me donne accès à certain lieux, certains loisirs, et en plus de certains transports, à certaines protections personnelles et collectives.

Faut-il le préciser : tout est interconnecté dans les mégalopoles actuelles. Ainsi du réseau de transport collectif. Précisons tout de même que l’essence est une ressource que les sociétés avancées ont délaissée au profit du transport par sustentation magnétique. Les rues des villes et les voies de communication qu’empruntent les « véhicules automatiques inter-cité » , utilisent ce procédé : « une voiture avec des roues » est un vieil objet pour nous.

Autre domaine technologique vecteur de la communication directe que nous entretenons avec l’entité bio-électronique qui collabore au bon fonctionnement de la société moderne : tout ce qui est relatif à la domotique : par exemple  » la télé » ; enfin pas la votre, la notre. Car quand j’ai téléchargé un module informatif sur ton époque ( par le  moyen d’un vaporisateur nano-biologique : c’est à dire qui par voie orale envoie des cellules programmées pour se différencier en neurones colonisateurs porteurs de l’information téléchargée ) j’ai vu ce que vous avez appelée la « télévision ». Ça m’a amusée. A la rigueur je préfère voir les tubes cathodiques utilisés pour faire des radios… Enfin ce n’est pas le sujet. Et j’ai un exemple pour te faire partager l’impression que je ressens lorsque je compare « votre » télévision avec les moyens modernes de communication.

Si j’ai ri en apprenant que l’ancêtre du jeu vidéo a d’abord été ce jeu de tennis improbable où l’on voyait sur l’écran deux barres se faisant face, séparées par une ligne verticale et se renvoyant un grossier point lumineux en pixel. Si tu peux comparer avec la sophistication des jeux électroniques vendus sur le marché depuis, imagines donc que ma « télé » est une « boite » à hologramme, grâce à laquelle me sont restituées des images en 5 dimensions, toutes douées d’un potentiel inter-actif. Cette télé n’a donc plus rien à voir avec son ancêtre cathodique ou numérique : elle est officiellement en interconnexion avec l’entité mondiale.

Cette entité qui régule chaque connexion électronique est intelligente, consciente et mondiale, dans la mesure où toutes les mégalopoles en ont développé une en fonction des conceptions qu’elles avaient de la DEMOCRATIE. La plus discrète et non douée d’interface vocale intelligente officielle est en Europe. Elle génère des algorithmes autonomes destinés à réguler le circuit de transport sans volant et assisté par ordinateur. Là-bas, l’entité électronique se charge de la gestion de l’eau, des déchets, et des travaux d’infrastructure , en déployant des robots-ouvriers dévolus à la résolution des pannes du système, des travaux d’entretien et d’amélioration. Les données qu’elle collecte sur les individus sont centralisées et exploitées en collaboration avec les forces de l’ordre. Il n’y existe pas comme aux Etats-Unis , de robots-policiers  qui soient l’émanation directe dans le champ social de l’influence de cette entité. Le pays où la parité Homme / Machine est la plus avancée est le Japon. Après le XXème siècle, le Japon a résolvé son problème de vieillissement de la population en plusieurs étapes : une robotisation massive des fonctions administratives, et la création d’êtres hybrides, à la fois porteurs du capital génétique japonais et machine à part entière ayant le statut de citoyen. On peut réellement parler à leur sujet de robot-humain , et pas d’Homme augmenté par la machine comme ici. En revanche, la part des 100 % humain y est encore plus minoritaire qu’aux Etats-Unis. Du reste, si tu veux trouver un humain sans implant cybernétique, dans notre grande nation, il suffit de se rendre dans les bidonvilles qui jouxtent les mégalopoles pour y découvrir un mode de vie d’un autre temps indigne d’un citoyen de première classe.

Mais de mon point de vue : toutes ces différenciations que l’on fait entre les formes d’humanité sont malsaines et troublent le fonctionnement des nations du monde. Je te dis cela comme ma vie est menacée par la maladie de notre siècle. Or, depuis que j’en suis atteint la complexité de mon monde m’apparait relative. J’ai l’ I.D.P , l’ Immunodéficience Désoxyribose Processus. Il s’agit d’un virus, entre autre sexuellement transmissible, dont la composante nanotechnologique travaille a modifier le code génétique, ce qui produit des aberrations génétiques dans le corps, lequel, déjà affaibli en ses défenses immunitaires, est ainsi inexorablement précipité vers la mort. Non seulement avant, tu attrapes toutes les maladies , mais également, ton corps mute durant toute la maladie.

Bien sûr: sitôt que l’un de mes membres ou plusieurs seront condamnés, je porterai des prothèses commandées par le cerveau. Bien sûr : cette modification des gênes en masse que je subis est soignée par des programmes de clonage des tissus cellulaires reconstructifs sains … Mais même le macro-organisme mondiale biologique et informatique doit combattre ce virus. Or, si cet nouvelle particularité le rapproche de n’importe quel organisme vivant en le contraignant à lutter contre la mort, à mon niveau l’espoir est ténu. C’est pour cette raison que je veux te faire un signe qui à travers toi pourra me prolonger, si je puis dire… .

Je comprends mieux à présent . Le concurrent de ce que vous appelez  » WIFI » , transportant plus de données grâce au courant alternatif , et cette capacité à stocker des informations dans la lumière elle-même , en un langage universel, a permis d’envoyer des messages au-delà de la matière noire. Les algorithmes autonomes des ordinateurs ont réussis à calculer les paramètres des sauts dans le temps , depuis cette découverte. Et c’est la réédition de l’inverseur de gravité qui a permis d’en comprendre le mécanisme…

Tout cela si troublant soit-il a un sens, ROSE , et même si je n’ai guère le droit de t’en dire beaucoup plus, saches que j’espère vivre jusqu’au jour où je pourrais te rencontrer.

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SI vous désirez que la suite de la lettre de l’Homme du XXIIIème siècle aborde des sujets qui vous tiennent à coeur laissez un message relatif aux sujets que vous souhaiteriez voir traité…

le dernier tableau sur lequel je travaille représentera cinq personnages nus debout devant une mer émeraude et un ciel au soleil levant ou couchant , cela se fera selon l’inspiration du moment et la concordance des lumières de chaque plan. Le premier personnage, le doyen fait face au spectateur avec sa pipe. Il m’a été inspiré par une photo d’un vieil homme dont je ne voulais reprendre que l’allure générale en modifiant son teint de peau comme la scène finale doit représenter un groupe d’individu plutôt métissé. Voici cette photo.

le motif réalisé à partir de cette photo en étant ressemblant est ainsi bien différent.

la photo suivante a nécessité un travail d’interprétation plus important car il m’a fallu déshabiller le personnage et adapter la position de l’enfant que la femme tient attaché dans son dos, afin de rendre l’effet souhaité : un couple mère-enfant nu et en contre jour devant le soleil situé à la hauteur de la tête de l’enfant. Bien sûr ici le soleil n’a pas encore été peint. Mais voici la photo de départ suivi de l’interprétation qui correspond au côté gauche du tableau.

On retrouvera dans la peinture quelque chose tenant du trait de caractère de l’enfant dont la photo rend compte de l’éveil et de l’apparente forte personnalité, qualité transpirant à travers les traits du visage qui s’ils ne sont pas présent chez le modèle doivent figurer sur la peinture à réaliser, afin de produire l’effet recherché, car souvent l’on ne peut disposer de la photo adéquate  au désir ou à l’idée que l’on a. Le mieux étant alors d’adapter son trait de crayon et rechercher des modèles approchant ou servant à donner le ton , la silhouette, pourquoi pas une main, un regard ou une expression de bouche que l’on pourra adapter à notre sujet, par exemple. si l’on ne le fait pas tout de suite s’agit-il en tous les cas de crayonner le personnage même à tâtons et jusqu’à un résultat satisfaisant avant de commencer à peindre.

la partie droite du tableau non finie en voici le modèle photographique dont elle est inspirée ,comme deux étapes de peinture qui soulignent l’importance du dessin préparatoire lequel guide le geste plastique et facilite ensuite le travail sur le modelé du corps et le bon positionnement de la lumière sur lequel une bonne esquisse donne loisir de se concentrer plus facilement .

maintenant deux moment du travail de peinture ici rendu aisé de par la proximité du modèle et de la position définitive des deux adolescents du tableau.

l’étape suivante on le voit ne fait que suivre l’esquisse.

maintenant voici le tableau dans son ensemble juste avant la peinture du ciel, du sable que foulent les personnages et de la mer derrière eux qu’il s’agira de rendre souple et liquide à souhait en évitant une peinture des vagues trop rigide. Donc à suivre…

Voici venu le moment

La joie de chien fou et fougueux de la jeunesse se tempère dans mes veines

De nouveau je vois l’homme le plus vieux du monde m’habiter

Dieu m’en est témoin concernant cette vie je n’ai pas eu le grade militaire de mes incarnations passées

Je tiens à ne pas œuvrer pour le reconquérir

Je ne décide plus du moment des guerres

Je décide de la stratégie la plus propice à ne pas abîmer ni le monde ni l’humanité

Liberté aux généraux des armées du monde de confronter mes vues à leur propre stratégie sans m’en rendre compte directement

puisque je suis le général des armées désarmé et que je crois à l’œuvre de la Justice et de la Paix

La position de mon âme dans le tourment mondial ?

Je suis différent de Napoléon je fais plus de fautes d’orthographe que lui

Je ne suis pas Elie

Je le susciterai seulement afin de sa voix entendre le crépitement de Dieu absoudre les péchés de mes vies révolues et de ma chair

Pour cela je prélèverai ma part de croyants dans chacune des grandes religions sans les obliger à adopter ni un ordre nouveau ni sans les contraindre à renoncer au statut qu’ils occupent

Ces croyants et chrétiens et juifs et musulmans pour l’heure se définirons par l’indépendance spirituelle conférée par leurs liens à Dieu

Leur ouverture d’esprit embrasera le savoir de tous les peuples et ils se distingueront par leur don des langues

Chacun le saura il œuvre d’abord pour l’humanité la perpétuation et l’approfondissement du savoir millénaire

L’étude la recherche et la protection des sources écrites héritage de l’œuvre des scribes dignitaires des temps reculés sera leur sacerdoce

Ils en auront intimement conscience

La guerre de religion qui nous préoccupe au risque de voir disparaitre toute religion ne pourra se passer d’un compromis entre les protagonistes relatif à la stabilisation de zones économiques et de savoir à travers l’ensemble du royaume croyant dont les belligérants devront renoncer à les troubler par la guerre s’ils ne désirent pas l’empire de Dieu rempli de sots guerriers sans éducation ni avenir

Ces hommes et ces femmes œuvreront individuellement et collectivement à la diffusion du savoir des temps passés en réservant une partie de leurs forces ainsi démultipliées à la perfection de la connaissance contemporaine universelle  et leurs production sera le ciment de la nouvelle alliance des communautés

Parmi eux et elles se distinguera Elie de par l’ouverture de sa conscience à l’Éternel des armées que cette bise démocratique aura dépoussiérée

Elie sera ainsi à même d’améliorer le terreau spirituel d’où devrait germer le messie

J’entends ici et ailleurs que l’Esprit Judaique pense la venue du messie probable  un an ou deux après l’an 2012

Considérez mon point de vue en la matière

Un homme éclairé dans une nuit sombre ne sert à rien l’intensité de la lumière de son âme est en intime relation avec l’intensité de la flamme spirituelle collective  Plus celle-ci est faible moins le messie a de chance de changer le destin humain autrement que par la guerre

Ceux appelés à prolonger la trace de mes pas dans le sable du malheur de sorte qu’un être marche sur la mer des savoirs doivent en être conscient

Ma mission révélée consiste à protéger ma sœur Israël des excès de son tempérament volcanique et rebelle

D’œuvrer pour qu’elle fasse de son frère fils d’Ispahan un dirigeant éclairé en tenant compte de mes conseils de douceur et de respect

Un adolescent ne peut être traité comme un enfant ou un homme

Mon amour des musulmans et des chrétiens étant imputrescible qu’ils le sachent

Les mouvements d’armée en Israël ont un rapport avec l’Esprit musulman dont je tente de perfectionner le caractère critique en modérant sa fougue ardente pour rendre sublime sa générosité

La guerre d’Israël a donc pour but d’unifier son adversaire Palestinien si divisé et incapable de l’action collective qui conduirait au bon usage de son argent et à la convergence de ses forces vives pour créer le terreau spirituel où s’épanouiront ses enfants

Israël ayant fait le premier pas dans ce sens c’est à elle que je demanderai de renoncer à la réalisation pleine de ces objectifs si le seuil de Tolérance de l’Esprit musulman est touché au point que se produise l’inverse de ce qui a été souhaité

Mes pleures vont aux victimes mon cœur appartient à mon amour et à Dieu

Poème de Patrick Rakotoasitéra

éxégèse du tableau : »paradis du peuple primitif façon art brut » présenté au salon ART EN CAPITAL au GRAND PALAIS ( vernissage le 22 novembre 2011durée de l’exposition du 23 au 27 novembre de 11h à 19h30, nocturne jeudi 24 et samedi 26 novembre ) le tableau est facilement identifiable , il est encadré de bouteilles de coca-cola… pour comprendre ce dont je parle dans l’exégèse aller à la rubrique « ses peintures » et voir les étapes préparatoire de la peinture du ciel , ou cliquer à droite sur « nouvelles création » afin de considérer la mise en abîme avec les bouteilles ; ou cliquer sur « commentaire de tableaux pour relire la première partie de l’exégèse.                                                                              Vème partie

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Une fois déterminée la place de la Tour dans le tableau, et après avoir peint les animaux qui l’entourent, chacun suivant un procédé original relativement aux autres: procédé découlant toujours de la rigueur du dessin servant d’esquisse, j’ai pu entamer le fond du tableau, soit la peinture de la nature environnante. Ce, avec pour soucis d’en faire le premier personnage, ou du moins autre chose qu’un banal fond décoratif. Or, d’emblée, sitôt peint les arbres situés sur le même plan que la « tour aux figures » de Dubuffet, le regard supposé du spectateur , de prime abord happé par le premier plan , sur lequel règnent les regards omni-présents des hommes primordiaux , m’a semblé comme hypnotisé par le haut du tableau, ici correspondant à sa profondeur , dont le traité, sans effets de floutage, augmentait l’effet.

La gageur, consistant selon mon inspiration de l’instant, afin de donner une chance aux Hommes, à réussir à proposer à la vue, ce que ne permet pas un appareil photographique, c’est à dire, de conférer la même intensité picturale, on dirait maintenant, le même degré de résolution, au premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième , huitième, neuvième et bien sûr dixième plan. A dessein , j’ai donc proposé un jardin moins classique que moderne, mais avant tout contemporain de par les préoccupation profondes qui l’animent. Ni plus ni moins que l’étude du code génétique de la flore et particulièrement de sa capacité à muter, symbolisée dans le tableau par cette arbre-plante près du taureau, qui reprend la structure de la tour, et correspond à une monstruosité ( voir à droite : nouvelle création ou le tableau est visible dans son ensemble). Ainsi, ce jardin si éloigné de celui de POLYPHILE soit-il, n’a une valeur monnaitère, non en ce qu’il est composé de fleurs communes, ou insolite : marguerites, tulipes, ou aussi, fleur d’artichaud, mais parce que leur organisation géométrique obsédante ( en cercle, en carré, en triangle), serait la résultante de la maitrise des raisons génétiques qui induisent la forme des arbres et des fleurs , et qu’alors il nous serait possible de leur conférer une forme globale et individuelle soumise aux bons vouloir de nos désirs, comme l’Homme sait le faire avec le verre ou les métaux. Or, cette maitrise des contraintes internes et externes s’exerçant sur le vivant, découle de l’existence dans les trois dimensions du projet philosophique de DUBUFFET, et de ses racines dans les autres dimensions.

Parlons en des autres dimensions. L’ILE SAINT-GERMAIN est partagée en deux zones : l’une dévolue au grand jardin où se situe le monument de DUBUFFET, l’autre dévolue à l’habitat urbain. La « tour aux figures » se situe sur une bute partageant le jardin en deux zones, tandis que la « façade » du monument (qui n’est pas en pierre) regarde Paris. Premier détournement, j’ai imaginé que la tour aux figures située entre ISSY les MOULINEUX et BOULOGNE BILLANCOURT, regarderait BOULOGNE, et soit juchée sur une bute qui partagerait le jardin dans sa longueur et non plus sa largeur, comme tel est le cas. Ainsi , les êtres du premier plan auraient-ils les pieds dans la SEINE et observeraient l’autre rive, où se situe BOULOGNE, donc.

Mais pour moi qui ai appris à dessiner sans repentirs plastiques, à l’instar des SURREALISTES et de l’écriture automatique, laquelle intègre l’erreur inconsciente en faisant une ressource poétique supplémentaire; par ailleurs, tout en procédant de manière quasi scientifique pour chacun des plans, définissant ainsi les formes de l’extérieur vers l’intérieur – pour le coup , un véritable dilème plastique m’a littéralement dévasté de l’intérieur, lorsque, m’attaquant au ciel, tout m’a semblé s’effondrer, mes belles théorie semblant caduques , sitôt que je plaçais le soleil , en ce même endroit de la bute , que je connais bien pour m’y être souvent reposé là. Soit à droite de la tour , au-dessus de ce petit coin d’herbe longtemps arrosé par le soleil de l’après-midi, dans sa course vers l’ouest. Car, tel que j’avais redéfini la position de la tour dans mon tableau, celle-ci fait face au nord, et du point de vue du spectateur qui, lui, regarde en direction du sud; un soleil si bas sur l’horizon , à cet endroit, ne rendait compte d’aucune réalité ou vraisemblance, ou alors m’étais-je dit, cela relèverait d’un bouleversement de l’axe de la TERRE, pas si hospitalière à en juger par ce qui s’introduisit dans le tableau , à ma plus grande surprise, dés que j’entamais la peinture du ciel.

Et pour cause : qui peint un nuage avec légèreté et grâce, peut représenter les volutes majestueuse d’une cigarette , voir le crépitement du feu, mais se condamne , en voulant définir l’air, puis l’eau, au supplice prométhéen ! Qui, l’âme exaltée par l’intense chaleur de la lumière solaire, maitrise instinctivement l’harmonie des couleurs,selon que sa recherche avance, peut en devenant physicien ou alchimiste, sombrer dans la folie d’un DON QUICHOTTE s’attaquant aux moulins , pour l’heure, infranchissables, de l’ultime connaissance ! En somme, qui n’est pas philosophe ne peut pas peindre et espérer sempiternellement retrouver les sensations picturales propre au génie de l’enfance, tel qu’ainsi entravé dans son action , par le repentir plastique propre aux âmes dites coupable, ayant perdues l’innocence du geste continu.

Cela, je le compris en entamant la peinture du ciel : je n’avais jamais eu un humour si léger donc expurgé d’orgueil soit-il, qui m’eut permis ,autrefois comme là, de carresser naturellement les nuages avec mon pinceau, pour autant étant extrèment sensible à la lumière mes recherches rejoignais celle des alchimistes.

A dire vrai, en plaçant le soleil là où il ne devait être, comme le tableau par sa lumière simule l’après midi et non le matin, j’avais cru franchir les limites d’un tabou, lequel consiste à faire de l’astro-physique dans l’espace du tableau. Tabou que me semblent avoir exploités les peintre de la renaissance en introduisant la perspective donc au_delà du nombre d’or, les mathématiques dans le sein même de la représentation, au grand dame du dogme religieux. En effet, si dans un tableau on sait atteindre une situation d’équilibre entre les quatre éléments (eau,terre, air, feu), il n’y a pas de raisons , sinon idéologiques, pour que l’utilisation de la géométrie permette la découverte de la rotondité de la Terre, celle-ci , objet secondaire du tableau, enchevetrée sous les symbôles mythiques et bibliques , dont le peintre peut se jouer , du moment qu’il cultive un esprit curieux de scientifique.

Aussi, cherchant à produire un ciel où les nuages seraient en étages, la lumière venant s’y infiltrer par endroit, je tentais de mettre à profit la méthode « AY » du plus célèbre des peintres malgache contemporain : JEAN RAVELONA. De sa peinture , il dit lui-même qu’elle cherche à soigner le coeur et qu’il s’agit d’une peinture de l’âme. Y sont souvent dépeint des foules fantomatique, s’avançant vers un horizon spirituel, des êtres dont les membres inférieurs presque effacés se devinent, afin de mieux rendre compte de l’élévation de l’âme, en une ambiance douce et sublime où le ciel beigné de rose ouvre sur l’infini. Cela réalisé, suivant une technique de méditation adaptée à la création, manière d’éveiller, de canaliser puis de projeter l’energie créatrice afin de composer l’oeuvre d’art, tout en stimulant l’aura intérieur, visible dans le style  » AY ». Je désirais donc des nuages à la couleur de la joue fraiche , et n’ayant jamais vraiment remarqué de soleil dans les peintures de JEAN, je tentais la gageur, à sa plus grande désapprobation, comme il me fit remarquer que « le soleil n’est pas le soleil », ce que je ne compris pas et contribua à augmenter mon trouble. JEAN RAVELONA me signifiait en fait, que le soleil, dans l’espace de la toile est le symbole du centre de convergence, le symbole de la lumière des lumières, ou centre de transmission d’énergie… Au demeurant , JEAN m’enjoignait de viser avec le coeur, comme on met le coeur au centre de la pensée. Philosophie optimiste à l’opposé du pessimisme de DUBUFFET, dont l’attention face à la toile , quand bien même elle serait distraite, confuse, caractèristique d’une conscience trouble, en perpetuel mouvement, n’évite pas d’aller jusqu’au bout de la nuit, faute d’être libre d’aimer ou de detester  le concept de DIEU.

Or, pour moi, qui à l’époque de la création de ce tableau, trop heureux d’assister à des miracles , ne croyais pas en DIEU tous les jours de la semaine, peindre mon ciel fut une avalanche de catastrophes ( toutes proportions gardées bien sûr). Je n’y employais pas seulement le rose de VANGOGH, il eut aussi du bleu de prusse, et du vert de VERONESE, avec du cuivre et de l’or pour le coeur de mon soleil, caché derrière les arbres. Ce qui s’en suivit pris l’apparence d’une révélation quasi-mystique . Et si l’infini de l’espace était accessible aux peintre, à l’instar des enfants ou des penssionaires d’asile capable de faire passer dans le pinceau leur circonvolutions interieures, ou tel les DOGONS qui sans user de la mathématique sont capable de déterminer le passage d’une comète, tous les soixante ans , alors même qu’ils n’ont pas nos instruments. Oui, il me semblait qu’était possible de peindre la voute celeste, avec l’oeil du coeur, comme après tout la finitude humaine , même dans le surréel , ne pouvait s’en tenir qu’à l’existant. Autrement dit, il serait possible de peindre ce qu’il y a derrière le soleil, de sonder la voix lactée , de voir au-delà du système solaire, parce que cette capacité est présente en l’Homme depuis la nuit des temps. La culture artistique, réagissant aux avancée techniques des courants artistiques qui la précède, en inventant de nouvelle techniques correspondant à l’air du temps, n’ayant fait que recouvrir de signe l’acquis, et retarder l’effectivité de cette capacité comme je crois que le souligne DUBUFFET. L’humanité aurait donc pu s’en tenir aux peintures rupestres où tous est dit de l’art de peindre et de sa visée ultime pour peu que l’on soit persuadé que cette art est aussi une oeuvre astro-physique symbolisant la position des planètes à travers la représentation de forme humanisées. La culture artistique serait dans cette acceptation, une sorte de spirale que le sens de l’histoire contraindra à revenir à son point de départ, de sorte que sa forme symbolique soit un cercle.

la suite bientôt

Seulement ce tour de force je l’ai manqué dans « paradis du peuple primitif façon art brut ».En effet, c’est en m’appliquant à peindre le ciel et ses nuages sans viser autre chose que la représentation formelle de la volute gazeuse, qu’involontairement , pour ne pas dire inconsciemment sont apparues des formes qui n’avait rien à voir avec des nuages, comme cette barbe qui appelait un visage, celui obsédant de ma superstition, que je me refusait à rendre visible dans ce ciel, comme toute l’harmonie du tableau risquait d’en être affectée. Dieu avait-il sa place dans une création qui se voulait hommage à DUBUFFET et aux peuples animistes ? Mais c’était trop tard, je m’engoufrais dans ce paradoxe. Cherchant un instrument de mesure , je balisait le ciel avec les 7 branches du chandelier…en vain : maintenant apparaissaient des yeux de crocodiles, et en haut à droite du tableau, derrière le paon, sous mon pinceau devenu fou, surgissaient un requin,et en image d’épinale un oiseau à long bec ; tandis que dans le milieu du ciel devenu liquide apparaissait un calice, graal mystique et paroxisme de l’art brut au faîte de la folie.

Cet echec à représenter un ciel banal, m’avait transporté au coeur de mes propres contradictions, et il me fallut bien un mois avant de pouvoir envisager toutes suite à cette peinture. Durant ce temps je fus pris par une activité d’écriture frénétique.Je tentais de préciser l’étendue du concept « économique » relativement au concept »d’art « , tout en étant obsédé par l’idée de faire de l’alphabet phénicien, celui que nous utilisons couramment, l’égal de l’hébreux, dont les signes sont relié aux nombres : en fait je cherchais à représenter chaque nombre par un symbole qui ne serait pas uniquement une vérité formelle, mais tout aussi bien une réalité physique, en une table plus performante que celle que j’utilisais déjà.

Mais je piétinais dans mon ignorance et chaque fois que je pensais avoir trouvé une piste d’intérêt certain, ce qui était certain était l’aggravation de ma perplexité, et l’assurance de ce que , à mon insue, j’étais victime d’une élaboration psychique délirente, par trop d’intuition irrationnelle.

Certes, il pourrait être objecté le rôle majeur et en cela mystérieux de l’intuition dans la decouverte mathématique.Seulement, quand par trop, elle persiste, n’est-elle pas vectrice des interprétations secondaires constitutives de la trame du délire, de l’irrationnel, de la folie en dernière analyse ? Aussi, ne faut-il pas, et cela en contradiction avec la démarche de DUBUFFET, peindre avec une conscience claire et analytique, au moins une fois rendu au pied du ciel, comme la quête de l’infini peut dissocier la pensée ?

Cependant même la logique ne parvint pas à dissiper mon malaise. Et même si mes raisonnement étaient fondés par des prémisses fausses, façonnés par des inductions et des déductions erronnées, liées entre elles par des associations contradictoires, j’echafaudais des systèmes  qui sétendaient sans cesse,  ne laissant à ma pensée aucun répis , altérant même ma perceptipn du temps durant plusieurs semaines : dût-elle être tissée par une certaine logique, la folie était là, en moi, à travers ce que les spécialistes nomment le délire en réseau.

Qu’y a-t-il à en retenir , maintenant que je suis à même de prendre un certain recul. Certainement que la philosophie par amour de la sagesse se doit de combattre la déraison en balisant le champ opératoire de l’illusion d’un réseau de lumière, propre à mettre en exergue la lumière des lumières, ce en redéfinissant ce qu’est le zéro. Car, il s’agit de déterminer les NOMBRES DIVIN,( les SEPHIROTHES dans la KABBALE ), dans notre alphabet, comme il est dit que leur maitrise ouvrira une nouvelle ère dans l’histoire humaine. Ainsi, ces nombres devraient être d’essence musicale, en même temps qu’ils corréspondraient à des lettres particulières formant un ensemble perçu comme la totalité du langage primordiale. Soit celui eminamment poétique des temps premiers que les langues ont recouvert de signes ,obscurcissant son appréhension par la pensée, ainsi contrainte à créer les mathématiques pour découvrir le secret de la vie et donc du temps. Faute de se souvenir de ce langage inné , constitué par des signes si parfaits que chacun d’eux rend compte de la quantité de matière qui le constitue, en même temps que par association aux autres signes , ils ne se contentent pas seulement de nommer les choses, mais permettent précisément de rendre compte de l’essence de ces choses, si précisément que cette essence définie est en rapport étroit avec l’existence de cette chose nommée. Nombre sacrés parce qu’utilisés par le centre organisateur de l’univers et l’être doué d’intelligence et touché par la grâce. Autrement dit : SIGNES SACRES présent à la fois dans l’univers des signes humains et constitutif de la structure elle-même de l’Univers. Signes grace aux quels l’homme communique directement avec le centre organisateur de l’Univers, lequel en réponse réorganise l’Univers un peu comme dans l’univers NEWTONIEN où celui-ci laissait cinq minutes à DIEU pour qu’il remette les planètes en place; ou comme dans le cas du miracle qui ne découlerait de rien d’autre que d’une opération mathématique suprême.

Je me méprend peut-être, mes connaissances en mathématiques sont limitées, mais au XVIéme siècles , lorque NICOLO TARTAGLIA et JEROME CARDAN cherchèrent à résoudre des équations relevant de questions arithmétiques en rapport avec des questions financières ( calcul du taux effectif d’un prêt) , CARDAN utilisa un nombre ( V-1) qui fut qualifié d’imaginaire, car impossible ; nombre qu’au XIXème siècles CARL FRIEDRICH GAUSSE requalifia de nombre complexe, comme il voulait que les mathématiques soient ancrées dans la réalité physique – et bien , l’art brut ne nous apprend-il pas que ces nombres imaginaires impossible, ne le sont que dans notre réalité limité, qu’il se situent dans une sorte d’au-delà du mur des chiffres humain ? Qu’ils participent de l’impensé, de ce lieu vierge, où les signes de l’Univers sont sublimement organisés par une logique subjective relativement à notre maigre point de vue. Nombres imaginaires ou impossible que je verrais bien être les points d’encrage d’un labyrinthe temporel fait de trou noir dont ils seraient typique de leur organisation interne encore inconnue à cette heure. Ainsi le tissage mathématique de la matière connu de l’homme, serait déformé dans les trous noir par une force particulière, precisément faite de nombre imaginaires, à l’image d’une tente fermée en forme de cône , parce que organisée de l’intérieur par un axe centrale, invisible de l’extérieur, mais identifiable de par la forme globale qu’il confère à la toile, ainsi tendue.

Dans le même ordre d’idée, les nombres transcendant de 100 milliard de décimales connues , après la virgule , ne seraient-ils pas des jets d’énergie persistant, présent depuis le BIGBANG jusque dans notre réalité physique , dont la multitude des chiffres après la virgule serait comme une trace laissée, à notre attention, qui si on savait la dénombrée nous mettrait sur la piste du centre organisateur de l’Univers , d’où elle a jailli ?

Mon père dans paris
Mon père dans paris

Partie gauche du tableau en cours
Partie gauche du tableau en cours
partie droite du tableau
partie droite du tableau
haut du tableau
haut du tableau
centre du tableau
centre du tableau
partie droite
partie droite
partie gauche
partie gauche

TOTEM enfin sur pieds
TOTEM enfin sur pieds
composition
composition

DEPUIS MA DERNIERE EXPOSITION A CHATELET, MES RECHERCHES PLASTIQUES SEMBLENT S’ETRE ACHEMINEES VERS UNE INTEGRATION AU SEIN DE L’ESPACE DU TABLEAU DES OBJETS DU QUOTIDIEN DONT J’AI TOUJOURS RECUSE LA PRESENCE , AU MOINS AUTANT PAR CHOIX ethique , que mu par une reelle impossibilite à accepter le READY MADE de MARCEL DUCHAMPS, comme voix artistique authentique et viable, en tant qu’elle me semblait augurer, au-delà d’une reflexion féconde sur l’essence du BEAU, un appauvrissement pour le peintre : contraint pour suivre la tendance contemporaine à mettre en avant le schéma du tableau, en des constructions souvent abstraites et froides , quand l’époque classique situait le schéma dans un au-delà de la forme esthétique, que le spectateur devait retrouver et par ce mouvement de sa réflexion, succédant à la contemplation : accéder à une hiérarchisation des valeurs plaçant le BEAU au niveau du BIEN et le BIEN au niveau du VRAI: soit une CATHARSIS des fêlures humaines jouet de la guerre entre les DIEUX du monde. Au lieu que d’une thématique de  l’ART dit CONTEMPORAIN à distinguer de l’ART MODERNE , première tentative de se délester de l’héritage classique à travers l’IMPRESSIONISME, LE POINTILLISME, LE CUBISME et l’ART ABSRAIT, ART CONTEMPORAIN qui semble vouloir  se délivrer du  beau sujet qu’elle aurait tendance en ce qui concerne la peinture à noyer sous les lignes angoissante de l’architecture, recentrant l’attention du spectateur sur des oeuvres dont il ne reste dans la rétine que le schéma du vide mâtiné de design, ou d’un bouillonnement brouillon dont le spectateur doit convenir implicitement qu’il fait partie de la démarche du peintre et non d’un manque de talent. EN cela on peut avancer que la FIAC ( foire internationale de l’art contemporain) se distingue du salon des indépendants non par le lieu d’exposition : ces deux manifestations se déroulent au GRAND PALAIS , mais par le fait même qu’au salon des indépendants les peintres semblent encore attachés à l’ART MODERNE, peintres dont je ferai partie cette année, l’évènement débutant le 22 NOVEMBRE… Cependant ici je présente un certain nombre de tableaux en cours ou non , dont je me demande s’ils ne sont pas transitoire entre l’art moderne et contemporain, tant porté par une inspiration violente et incontrolable, je me suis laissé allé à décrire des sensations brut causées par des évènements historiques inédits, dont la violence m’interdisait une esthétique classique, et que par pudeur je ne pouvait prétendre créer quelque chose de beau ou de didactique , en outre certaine compositions sont des améliorations de mes tableaux, ou jaillissent d’un temps passé, lorsque ma reflexion picturale je l’avais mise au service de la dénonciation de la shoah ( donc vers 1991). La présentation suivante ouvre tout de même sur le tableau intitulé « voluptés »

composition
détail le mélange contrarié des anges
détail le mélange contrarié des anges
le mélange contrarié des anges
laoucine rêve à la grande bouffe
détail
le fumeur

les suppliciers

ghettos socio-culturels et mégalopoles

ghettos socio-culturels et mégalopoles

les amants de feu

détail les amants de feu
détail les amants de feu
Mort d'un indigné
Mort d’un indigné
Tsunami
Tsunami
l'empire du soleil levant
l’empire du soleil levant
l'empire du soleil levant après modification
l’empire du soleil levant après modification 
l'empire du soleil levant après happening dans paris
l’empire du soleil levant après happening dans paris    
détail
détail
détail haut du tableau
détail haut du tableau
détail bas du tableau
détail bas du tableau  
titre final : les sept piliers de la sagesse
titre final : les sept piliers de la sagesse
voluptés
voluptés
voluptés
voluptés
voluptés
voluptés