Journal Fou
Katia Borderlyn
Le tour de la terre. Le sol sous nos pieds tourne à des milliers de kilomètres à l’heure. La planète entière fonce autour du soleil à soixante-sept mille kilomètres à l’heure. Et je peux le sentir. Nous tombons dans l’espace, toi et moi, accrochés à la peau de ce petit monde. Et si nous lâchons, c’est ce que je suis.
Carvalho
On était là comme deux gamins assis sous les étoiles devant nous les lumières devile danser jusque dans nos yeux on regarder l’horizon comme pour se dire que plus loin quelque chose nous attendait des joints à la main ont laissé la musique parler pour nous on se regardait de temps en temps comme pour se dire que l’on s’aimait j’me suis demandé a quoi ressemblerait ma vie si le temps venait à s’arrêter maintenant ce soir-là nous avions vu la même étoile filante les yeux rivés vers la galaxie je me suis sans cesse demander ce à quoi ressemblait son souhait quand je me suis allongé sur le sol j’ai vu la lune la lune et l’univers je me suis sentie minuscule à croire que ma place sur cette planète ne servait pas à grand-chose j’étais juste la effrayé par le monde est amoureuse de lui dans son regard je me sentais importante comme si j’étais cette personne pour laquelle il vivait mais comment s’accrocher à quelqu’un qui se sent démuni comment aimer ce qu’on peut perdre à tout moment comment ne pas avoir peur de souffrir c’est en voyant que même sans avoir une seule réponse j’ai su que c’était possible j’aimerais parfois être comme lui avoir des rêves plein la tête il est venu s’installer au-dessus de tout mon être pour me dire droit dans les yeux qu’il m’aimait de tout son cœur j’aimerais pourtant qu’il sache que le moindre de ses gestes peut décider de mes humeurs et que ma tête ne cesse de me parler de lui est-ce que parfois je lui manque est-ce qu’il se souviendra toujours de moi est-ce que au moins il se rend compte de la valeur que je porte a ses mots j’ai eu le temps de lui sourire avant qu’il ne dépose ses lèvres sur les miennes et que mon cœur grave ce si beau souvenir au creux de tout mon être |
The Amazons @ La Mécanique Ondulatoire – le 17 février 2017
Nous avions découvert La Mécanique Ondulatoire à l’occasion du fantastique concert du groupe canadien Dilly Dally. Depuis ce jour, nous tenons à l’oeil ce bar du quartier Bastille où se produisent DJ et groupes.
Ce soir nous avons pu voir dans cette petite cave du passage Thiéré le groupe britannique The Amazons. Ils sont originaires de Reading, et sont menés par le chanteur-guitariste Matt Thompson.
Pendant le début du concert nous nous sommes demandés s’ils étaient américains ou bien anglais. Nous avons eu un moment d’hésitation, dû au côté héroïque et lyrique de leur musique. C’est du rock puissant et sauvage, très clairement électrique, et qui se promène entre le stoner, l’indé 2016 et les Arctic Monkeys. C’était là leur première sortie hors de Grande-Bretagne et ils nous ont fait l’honneur de commencer par Paris. Cela fait plaisir d’entendre du vrai rock à cheveux longs après un hiver qui nous a fait douter de la pérennité de notre musique préférée : nous avons tenu bon, et en 2017 le rock existe toujours, même si c’est au fond des caves que ça se passe. Pour répondre à notre question, The Amazons sont indubitablement anglais, comme le montrent leurs mélodies. S’ils ne brillent pas par l’originalité, ils ont des titres forts comme Little Something, Black Magic et surtout l’excellent In My Mind qui ferait un bon single radiophonique et qui est une vraie bombe. Nous nous sommes régalés et ce concert était finalement trop court. On notera au passage la première partie plutôt sympa de l’artiste Clint Slate, qui gagne à se produire seul avec une guitare accoustique qu’il sait faire sonner, plûtot que de se perdre en projets tirés par les cheveux.
Par P. Bretel
Toybloid – Le Plan (Ris Orangis, paris sud) – Par Patrick Bretelle
Nous nous sommes aventurés en banlieue parisienne pour voir un groupe que nous avions raté lors de leur concert à Paris Intra-Muros. Cette séance de rattrapage ne fut pas inutile. Toybloid, c’est tout simplement une bombe !
Mais parlons tout d’abord de la première partie, qui était de qualité : Katerine Rose, une chanteuse-guitariste franco -allemande. Elle parvient à tenir la scène toute seule avec sa voix superbe, veloutée et sensuelle, accompagnée seulement d’une guitare électrique et d’une boite-à-rythmes. C’est du pur indé, envoûtant et esthétique, et qui nous semblait tout particulièrement destiné par le hasard de la programmation. C’est une performance toute en finesse et en émotion, et nous espérons entendre reparler de cette artiste.
Toybloid, qui était en tête d’affiche, a en commun avec Katerine Rose la qualité vocale. Certes ce jeune groupe parisien n’a rien inventé, il fait du Joan Jett, mais nous n’en demandons pas tant. C’est déjà miraculeux de voir une telle qualité musicale de la part d’un groupe parisien et chez des gens aussi jeunes. Car les Toybloid sont très jeunes. Ce groupe a un réél talent, et nous a tapé dans l’oreille avec son single « If Yoy dare ». Mais Toybloid n’est pas le groupe d’une seule chanson, et son rpéertoire contient d’autres hits potentiels. La ryhtmique nous fait penser à Mademoiselle K et pourrait être plus puissante. Mais malgré des défauts de jeunesse (ce n’est que leur premier album) ils dépssent d’une tête bien des groupes plus avancés en âge. Ce power-trio propose un pur moment de fun et d’energie, et réalise ce qu’on demande depuis toujours à des français : faire aussi bien que les anglo-saxons. Toybloid a une vraie chanteuse, ce qui nous change de tous les braillards que nous avons pu entendre lors des générations précédentes de groupes français. Bref un bon concert d’un bon groupe, et leur passage dans cette salle à la réputation affirmée est un signe de reconnaissance, car ce n’est pas n’importe qui qui joue à Ris-Orangis. Nous aimerions que ce groupe ne soir pas un cas isolé, et qu’il y ait une vague de groupes français de qualité. Nous sommes à l’affut de ce genre de choses.
Pour une fois le contrat entre le groupe et les fans de rock est rempli. N’hésitez pas à aller voir Toybloid s’ils passent dans votre région, ça vaut le déplacement. Ils seront à la Maroquinerie à Paris le 5 novembre prochain.