Tout d’abord : merci. Merci à tous les utilisateurs de ce site de me permettre de placer ma création au sein de sa propre critique, perpétuellement et, comme maintenant, à chaque étape cruciale de mon parcours d’artiste.

Le blog wordpress du site recense depuis sa création 204 961 commentaires, dont je compte publier prochainement les 181 commentaires actuellement en attente de modération ; en espérant y trouver les pépites qu’inlassablement je recherche dans vos commentaires. Ayant lu entre 1/4 et 1/3 de tous les commentaires , je suis en mesure ici de répondre aux interrogations qui sont revenues le plus souvent dans vos propos ; tout en abordant les thèmes de mes articles qui, en apparence, semblent avoir peu retenu vos attentions, mais dont l’actualité me montre que je n’ai pas eu tort d’essayer de les aborder.

Commençons par la question de l’accessibilité des textes du site à d’éventuels nouveaux lecteurs ( problème des tags, de seo, etc ). Il existe un nouveau logiciel français capable d’optimiser l’accessibilité des idées présentes dans mes articles, sans qu’il soit nécessaire pour autant de recourir à une stratégie de communication conventionnelle, c’est à dire nécessitant de payer des sites spécialisés sensés savoir orienter les flux de visiteurs. Un article écrit par l’informaticienne chargée de l’implantation de ce programme détaillera ce qui m’a été présenté comme un fleuron de la technologie française.

La question de l’affluence que génère déjà le site ( 15 000 ème site le plus visité en FRANCE et 180 000 ème site le plus visité dans le monde sur 20 millions de sites) ; et notamment l’intérêt afin de profiter d’une visibilité que beaucoup d’entre vous pense être une sorte de fenêtre d’opportunité qui va nécessairement se refermer, ce qui implique de développer de nouveaux support informatiques créés sur le modèle de ce site , mais dans une optique plus marchande, cette question est close. OUI, un autre site sera créé. NON, il n’est pas question pour l’heure de créer un nom de domaine qui en m’affranchissant d’un hébergeur me permettrait de diffuser de la publicité ciblée. Et OUI, le cadre juridique est déjà adopté, dans la mesure où cette création de blog, pour être exact, a été rendue possible grâce à la radio française mondiale : R.F.I, qui a organisé un concours de blogging , auquel j’ai participé. Je ne suis pas arrivé suffisamment bien classé pour être concerné par l’objet du concours, mais suffisamment ( dans les 600 premiers) pour avoir l’opportunité de créer un blog. Celui-ci sera confié à l’informaticienne qui mettra en place le logiciel de ce site, avec des missions relatives à l’AFRIQUE , comme le permet l’environnement dans lequel baignera ce blog ( voir http://mondoblog.org/ )

Le site patrick-rako.nuxit.net restera donc inchangé en apparence, les remarques soulevées par l’audit réalisé sur le site n’ayant , pas plus que les questions très justes de certain utilisateurs du site, permis de réduire le champ, ou de trouver des solutions pour réguler les formules mathématiques , débattues ou utilisées dans mes articles. Une quantité certaine, mais très difficile à évaluer, sera ainsi toujours détournée de leur champ opératoire véritables, par les instances (secrètes ou non) chargées de mesurer et d’influencer le contenu d’internet. Quand le champs opératoire naturel des formules mathématiques et des concepts ici déployés concerne seulement la circulation et l’évaluation des idées… J’en ai pris mon parti et ne m’offusque plus de supposer que ce site fait parti des 400 sites français dont les parutions et le fonctionnement sont surveillées par un organisme d’état dédié. En la matière, le régime auquel je suis soumis ayant bien changé depuis l’élection du nouveau Président français, je ne vois pas de raisons de m’étendre plus avant sur la question.

Le financement des phases préparatoires à chaque article devrait lui être assuré, durant cette année 2014, par la vente de mes tableaux aux enchères. Ainsi, depuis hier, les utilisateurs du site : http://artprice.com/ peuvent spéculer sur le tableau original : » l’Allégorie du secret du pouvoir de l’Ecriture « . Proposé à une mise à prix de 2500 euros , l’enchère prendra fin le 05 février 2014.

Ce message concerne donc tous les utilisateurs du site préoccupés par son financement. J’ignore si ainsi je déciderais des amateurs d’art Japonais ou Américains, par la perspective de l’achat de tableaux qu’il faut considérer comme des signes tangibles de l’existence d’un surréalisme Africain , en ce début de XXIème siècle ? Et la surprise peut venir de n’importe-lequel des 5 continents que couvre le site.

A l’occasion de l’enchère ( donc d’ici au 5 février ) paraitra l’exégèse du tableau :  » L’Allégorie du secret du pouvoir de l’Ecriture  » , qui n’est autre que le texte – relatif à la figure du messie – attendu par certains, mais que je ne pouvais diffuser dans un internet ignorant ses modes d’auto-observation et de régulation interne, soit avant que ne soit rendu publique le rôle de la N.S.A dans la communication électronique moderne.

Après la publication de ce texte pourra être envisagée la publication du texte original du projet de recherche  » l’Univers des signes, les Signes de l’Univers  » , dont le site n’a jusqu’à présent montré que la seconde version. Soit celle qui rend compte explicitement de l’intérêt du concept d’ IDEOSTRATEGIE pour tous ministère des armées ayant à réaliser des opérations militaires dans un contexte religieux exacerbé où la dimension conceptuelle peut avoir des répercutions notoires sur le terrain militaire.

L’exemple du cas Syrien renseignera. Le texte intitulé : » Soit la Honte des musulmans, soit la Nadha des femmes  » peut être dépassé. Le peu de commentaires qu’il a suscité parmi les anglophones qui consultent le site, n’a pas amoindri son audience dans les pays du printemps arabe et je crois que les concepts qui y étaient présentés ont en parti trouvés leurs destinataires. Certes, la question de la participation de l’IRAN au sommet de Genève II qui y était soulevée, est maintenant caduque. Mais les récents accords internationaux entre l’Occident et l’IRAN, ont montré l’ouverture des pays occidentaux aux préoccupations du monde chiite, dans un contexte énergétique et politique où la dépendance des ETATS-UNIS vis à vis de pays du Golfe dont l’argent finance l’aspect politique du monde sunnite, est moins forte. Le moment n’était donc pas mal choisi pour publier un texte qui replace la question de la femme au coeur de la réflexion globale dans laquelle s’insère la problématique Chiites / Sunnites. Cette question a eu des prolongements dans deux pays du printemps arabe. En EGYPTE, la nouvelle constitution prévoit maintenant l’égalité de droit entre l’Homme et la Femme. En TUNISIE, la constitution est elle aussi terminée, et son application devrait se faire dans le respect dû aux Femmes. Dans ce contexte internationale, les combattants de l’armée libre de Syrie qui ont bien voulus participer à la conférence de Genève II , sont donc conviés à négocier les conditions militaires qui permettrons l’établissement de zones d’exclusion aérienne, au sein desquelles, l’armée libre sera jugée pour sa capacité à faire respecter le droit international s’appliquant aux blessés de guerre, aux prisonniers de guerre, et aux populations syriennes autochtones. Zones stratégiques dans la poursuite de la guerre. Sachant que le gouvernement de monsieur Hassad , s’il diffère la question de la transition gouvernementale qui sous-tend le sommet, ne peut aussi refuser des compromis qui favoriseraient cette partie de son opposition jugée légitime aux yeux de l’Occident. La question du djihadisme international, de l’évolution au niveau mondial du mouvement des frères musulmans, devant être différée puisque l’IRAN plus directement concernée par ces questions , n’est pas conviée au sommet, et n’a pas donné de signes intelligibles de sa perception de la situation sur le sujet. L’IRAN cependant ne verra confortée sa stature de puissance régionale reconnue, que dans la mesure où elle favorisera l’existence en SYRIE d’un futur gouvernement démocratique… .

Au cours de ces prochains jours, lecteurs des cinq continents, attendez-vous donc à voir ici précisées certaines articulations conceptuelles préfigurant la recherche d’un point de vue consensuel relativement aux questions que soulève l’actualité internationale de cette Guerre de Religion qui, au MOYEN-ORIENT,  et en AFRIQUE , maintenant, a prouvé qu’elle concerne les trois monothéismes ; et dont le Président Français , monsieur Hollande a été bien avisé de discuter avec le Pape François, ce jour, lors de leur rencontre.

Si, après le 5 février , mon tableau n’avait pas trouvé acquéreur, malgré mes efforts pour en justifier l’importance, je ne me découragerais pas. Je suis habitué à financer mes recherches avec peu. Et après tout, cette idée qu’il existe dans le milieu des amateurs d’art un courant engagé ne sera peut-être pas si saugrenue après cette première tentative de cotation de mon travail…

Encore merci à vous tous et vous toutes.

PATRICK RAKOTOASITERA

merci aux internautes d’avoir été patients : le blog fonctionne à nouveau normalement. Vous pouvez à loisir cliquer sur la rubrique de votre choix , ou laisser un message en réagissant aux articles qui vous interpellent. Bientôt de nouveaux articles, dont un texte sur les modes de vie futurs grâce à un travail d’anticipation basé sur les développement que peuvent prendre les techniques de la biologie de synthèse notamment. A cette occasion sera inauguré une nouvelle rubrique axée sur la science , ses développements et ses dérives possibles, donnant lieu à des articles de science-fiction, ou du moins de sciences anticipation destinés à rendre compte de la structure industrielle, informatique, électronique  et biologique dont l’homme s’entoure partout sur Terre au point qu’on puisse imaginer que cette superstructures sera un jour douée d’une conscience globale…. Donc pour la rentrée : un peu plus de sciences et surtout , l’intervention ici d’autres blogueurs désireux de s’associer à ma démarche en apportant un foisonnement de point de vue. Le ton sera toujours empreint de surréalisme post-moderne, soit à mon sens cette capacité d’élargir la conscience individuelle à des univers différents peut-être contradictoires mais toujours abordés dans leur complexité par le biais des sciences humaines , là de la science tout court et avec ce grain folie qui fait les propos révoltés, engagés et en marche vers des idéaux de beauté. un des blogueur qui aura l’occasion de se présenter lui-même tempèrera mon penchant inassouvi pour les religions du monde en développant les thèmes de la philosophie avec le souci d’être succin mais aussi exhaustif en une approche historique propre à nous remettre les idées en place. Participera également le blogueur « anofraise » qui du haut de sa jeunesse nous fera partager avec ces remarques acerbes la mentalité et les rêves des – de 26 ans. Faire oeuvre de surréalisme post-moderne suppose à mon sens de continuer à débattre d’art et des grands sujets d’actualité, mais il faut croire que ne nuira pas un peu de respirations parmi toutes nos élucubration, que devrait créer Jaona  avec sa rubrique « musique » et plus généralement ses interventions pour nous parler des modes de divertissement de nos sociétés.

Merci aux internautes d’être resté fidèle à l’esprit de ce site : informer et réfléchir en s’engageant, s’engager en informant et en proposant des pistes de réflexion idoines à débroussailler les sujets complexes en cherchant à demeurer fidèle aux beautés que la Terre nous offre encore.

En cinquante ans, la nécessaire adaptation du salariat au développement mondial des stratégies industrielles et financières internationales a bouleverser jusqu’au mode de consommation du citoyen français. Ou peut-être est-ce le mode de consommation qui est le grand responsable de ces stratégies industrielles et financières ? Car, dorénavant le citoyen est dépendant de la perpétuation du système de production industriel de la filière agroalimentaire qui le nourrit. Comme à un échelon collectif, le destin financier de la France, à l’instar de celui des autres états, est, lui, dépendant d’un mode de gestion financière caractérisé par un système d’internationalisation des risques financiers, supportés en dernière analyse par le salarié lui-même.

Dit autrement : en cinquante ans, le mode de vie et de consommation de masse aura été si systématiquement adopté et formaté de par le monde, que le revenu de l’Homme du début du XXIème siècle, comme l’autonomie financière du pays qui l’abrite, sont strictement déterminés par des stratégies industrielles et financières qui semblent devoir leur échaper. Et si impérieusement que ces stratégies favorisent l’enrichissement d’une oligarchie mondiale composée de dynasties d’industriels, de magnats de l’énergie, de cercles d’actionnaires en tous genres. Lesquels sont en apparence d’autant moins concernés par le développement d’une nation ou d’une autre que leur empire terrestre chevauche les richesses de plusieurs pays, dont le niveau de dépendance au système économique international interdit la possibilité pour leur classe politique nationale ( quelle que soit sa tendance) de voter et d’appliquer les lois qui protègeraient leurs citoyens.

Or, si disparates soient-ils de par leur origine religieuse, ethnique; si différentes soient les affinités historiques des pays alliés dont ils sont issus, ce qui les détermines en groupes rivaux, les membres de cette oligarchie s’accordent sur le postulat de la nécessité d’une hégémonie collective sur le monde qui soit pérennante. Comme ces hommes et ces femmes semblent capable, afin de se maintenir radicalement, de se combattre , en tous les cas de ne pas empêcher la destruction partielle et redoutée du système économique actuel, si tel est le prix du maintien de la domination de leur membres les plus redoutables. Système économique qui aura, en un demi siècle, réussi à relever tant bien que mal le niveau de vie mondial, faisant reculer au moins partiellement la pauvreté endémique ( même si l’avidité de cette oligarchie a fait progresser artificiellement la misère dans les pays industrialisés eux-même ces dernières années) ; système ayant contenu les conflits traditionnels entre états par un maillage économique mondial vecteur de commerce et de paix relative. Mais notamment en Europe et potentiellement partout où les agissements de cette oligarchie induira une crise de la gouvernance ( conséquence inévitables du modèle de consommation sur lequel s’est fondé leur emprise mondiale) , il semble que soit déjà atteint ce stade paroxystique où la subordination de la loi démocratique à la loi économique dévoyée, a si bien décrédibilisé la fonction politique, si bien dévalorisé le travail salarié, si bien appauvri la qualité du bien de consommation, si bien épuisé les ressources du monde – que pour contrecarrer la révolte des salariés et déjouer les mécanismes institutionnels de taxation des gros avoirs financiers, cette oligarchie mondiale sera tentée de laisser s’instaurer les conditions idéales d’une relance économique internationale effective seulement après une révolution ou plutôt une guerre majeure. Dessein que servirait la confrontation de n’importe quelle idéologie contraire : le monde musulman contre le monde occidental, les anciens pays industrialisés contre les pays émergents, les U.S.A contre la Chine, etc … Du moment que la destruction soit suivie d’une reconstruction des économies alors dévastées. Comme alors s’agira-t-il d’édifier un nouveau et pourtant identique système économique dominé par cette partie de l’oligarchie qui aura vaincue ses concurrents.

L’impératif de l’accumulation du capital et le dogme fou de sa nécessaire rentabilité maximale est bien à l’origine des manœuvres incessantes de concentration-fusion, redéploiement de l’activité industrielle, et revente des activités les moins rémunératrices, au sein des grands groupes que leurs membres se partagent. Le tout, financé par la démultiplication des montages financiers sur les marchés à risques si rémunérateurs, et dont les pertes sont jusque là toujours compensées par l’intervention coupables des états désireux de maintenir le système financier international tel quel. Tandis que les collusions particulières entre économique et politique nécessaires à cette stratégie mondiale , auront été accentuées à mesure que s’opérait un repli communautaire au sein des pays eux même. Repli corollaire de l’affaiblissement des états, de l’affaiblissement de la cohésion nationale mise à mal. Par suite d’un accaparement mondial des richesses qui a contraint les états a écorner leur projet social, faute d’argent. Qui a provoquer l’endettement des ménages désireux de maintenir leur niveau de vie par le recours de l’emprunt. Qui a ruiné le petit entrepreneuriat sur qui aura pesé le véritable poids de l’impôt collectif. Petit entrepreneuriat seul véritable créateur d’emploi. Celui auquel le système bancaire dévoyé n’accorde déjà plus le financement nécessaire au développement de son activité.

Pour dire vrai, à l’égard d’une situation économique et politique mondiale qui menace d’aboutir à la destruction du système économique actuel, et plus spécifiquement à la destruction du système démocratique fondé sur l’intervention d’un état-nation déjà plus capable de répondre correctement au souci social de la juste redistribution des richesses ; destruction qu’on pourrait nommer  » l’écroulement infini du capitalisme » comme l’oligarchie dominante a déjà prévu d’investir ses avoirs dans les systèmes économiques qui survivront – le cas de la France est emblématique.

Depuis trente ans, la politique économique et financière de la France a correspondu à un dogme économique et international suivant lequel les Etats devaient promulguer des lois de dérégulation financière qui ont finalement favorisé l’émergence d’un système financier de l’ombre. Réputé incontrôlable, et dont l’origine des avoirs qu’il capitalise sont in-traçables, mal imposable. Avoirs, dont il est sûr à ce jour, qu’ils sont le moyen par lequel l’économie souterraine issue des commerces illégaux ou de la collecte des évasions fiscales par les paradis fiscaux, se retrouvent légalement investis sur des marchés financiers pesant directement sur le destin des Etats. Car tel est le deuxième volet du dogme financier qu’a suivi la France : réduire la fiscalité pesant sur les grandes multinationales. Et financer le déficit de ses recettes dû à cette défiscalisation du capital, par le recours d’emprunts sur les marchés. Une manière de payer à crédit le bâton qui vous battra. Car additionné à une politique économique passive, c’est-à-dire laissant libre cours aux actionnaires de remodeler le tissu industriel, en démultipliant les gains de leurs dividendes par le levier de la délocalisation notamment, c’était encourir le risque politique insoupçonné d’une crise durable de la gouvernance.

En effet, un an après son élection favorisé par le rejet de la politique de son prédécesseur; jugé alors partial, inique, et sectaire, François Hollande semble lui aussi incapable de trouver grâce aux yeux des Français. Pourquoi ? Et comment la prolongation d’une telle situation politique peut elle mener la France et les pays européens englués dans une situation économico-politique similaire sur le chemin de la révolte ?

Il faut dire tout d’abord, qu’au delà d’une réelle difficulté à communiquer à la nation française un élan, ou l’envie d’affronter le XXIème siècle avec la vigueur d’un pays à la grande Histoire, que ce qui reste de clairvoyance à la discipline économique dont la faillite intellectuelle est pourtant patente depuis quinze ans, devrait faire dire aux économistes combien François Hollande se fourvoie en voulant fonder la relance économique française sur les principes asphyxiant d’une politique économique aux relents d’austérité, en croyant aux chimères d’une croissance impossible en l’état.

Ce que j’annonçais dans ma précédente lettre à François Hollande fait en effet maintenant consensus dans la communauté économique : la restriction budgétaire, l’affaiblissement programmé des dépenses sociales, pèsent directement sur le budget des ménages. Donc sur la consommation, ce qui explique en partie la paralysie de la machine économique, et l’atomisation de la croissance. Croissance dont par ailleurs, il faut se demander de quelle nature elle peut être. La finitude des ressources interdit de penser que la production puisse être en perpétuelle croissance. Car la croissance de l’économie, où l’augmentation des bénéfices des entreprises dans un monde dont la raréfaction des matières premières entraîne leur renchérissement, ne peut être qu’une croissance des prix des produits vendus, provoquée par la stagnation de la production à terme. Ce qui en connaissance de cause motive les politiques industrielles d’obsolescence programmée des produits vendus. A dessein de maintenir et d’accroître artificiellement les niveaux de production. Politique industrielle insoutenable sans l’instauration d’une économie du recyclage, et parallèlement, sans l’accentuation des politiques sociales des Etats, pour contenir l’effritement du budget des ménages qu’impliquent de telles dépenses programmées. Où l’on voit ainsi, l’absurdité qu’il y a à attendre la croissance, dans un pays dont les ménages sont fournis en biens d’équipement, disposent d’un revenu stagnant, pays quasiment sans sources d’énergie exploitables sur son sol, pays situé sur ce versant du monde dont l’hégémonie économique semble prendre fin en ce début de XXIème siècle.

Pire : au delà de la conscience collective française d’une impasse économique dans laquelle serait la France, l’impopularité de François Hollande tient également à son incapacité à adopter des mesures même symboliques pour apaiser le sentiment d’injustice que provoque l’inégalité effective qui s’est accrue au sein de la société française. En France, comme dans le reste de l’Europe, une oligarchie détient dans ses mains d’actionnaires l’essentiel du tissu industriel français. Et comme dans le reste du monde, ces possédants échappent à l’imposition nationale en devenant des exilés fiscaux; sans qu’aucune politique n’ait réussie à inverser cette tendance. La taxation de cette économie virtuelle comme la régularisation annoncée du monde de la finance n’ont ainsi pas estompé les soupçons d’incompétence, voire de trahison ressentis par le salarié.

Quant aux retraités dont il est coutume de dire qu’en France leur rôle est décisif lors de l’élection présidentielle, ils feront peut-être pencher la balance en faveur d’un vote nationaliste d’extrême-droite. Avec d’autant moins de remords que le système de retraite par répartition, instaurant de fait une amputation du revenu pour le retraité, plus l’implacable dureté du monde du travail envers les plus de 50 ans, a vu apparaître une nouvelle catégorie de pauvres. Pré-retraités au chômage et retraités au revenu insuffisant obligés de prétendre à des emplois sous-payés. Constituer un nouveau vivier d’opposants à une Europe de la monnaie unique dont les bénéfices pour le moins n’auront pas été d’amoindrir le coût de la vie, mais l’occasion d’une hausse généralisée des prix, impliquant une guerre commerciale dans tous les secteurs. Suivi de la mort de l’éthique du commerce chère aux générations que la jeunesse a fui.

De la génération la plus jeune, il faut rappeler que, soumise déjà à une reconduction du destin social familial, cette génération n’ignore pas qu’elle risque de surcroit d’avoir un niveau de vie inférieur à celui de ses parents. Peut-être est-ce là une des raisons du résultat surprenant du sondage concernant les 18-25 ans, organisé lors de l’élection de Hollande, lequel indiquait que plus de 30% de cette classe d’âge se disait prête elle aussi, à voter pour le parti d’extrême-droite qu’elle considérait « dé-diabolisé »

A contrario, le nivellement du taux de chômage à la hauteur du taux record atteint lors de la fin des années 90, n’a pas fait grossir le rang des syndicats ; ni mobilisé lors des dernières manifestations au-delà de la base militante. Au mieux pouvait-on sentir dans les rangs un frémissement, l’espoir, la croyance en une mobilisation possible de toute l’opinion publique. L’ immolation récente d’un chômeur en fin de droit n’a pas elle-non plus fédérée l’indignation collective. Le fait-divers n’a pas même un temps soit peu , truster les unes des journaux. L’augmentation en dizaine de pour cent de la demande de nourriture gratuite distribuée par les associations caritatives , vrai marqueur de l’augmentation de la misère en France, n’a pas causé d’émeutes de la faim cet hivers. En 89, ( 1789 ) l’augmentation du prix du pain, certes,
alors nourriture de base, suffisait à provoquer la révolte des Parisiens. Depuis 10 ans que le coût de la nourriture augmente d’une année sur l’autre, d’un magasin à l’autre, d’un quartier l’autre, c’est à se demander ce qui pourrait bien pousser le français du XXIème siècle à la révolte, tant l’atonie collective est patente. Il semble donc bien que le sursaut collectif français doive passer par un vote inhabituel.

L’échec de François Hollande, l’échec du gouvernement socialiste augure donc, si un remaniement ministériel n’en change pas la donne, un cataclysme politique en 2017 ; dont la caractéristique consistera à la consécration des extrêmes par les urnes. Revirement à l’extrême gauche ou à l’extrême droite qui risque de décomplexer le vote extrême en Europe, et dont on peut prédire qu’il emporterait avec lui le radeau de la zone Euro, déjà ballotant d’une critique à l’autre.

Mais cette triste hypothèse ( à minorer tout de même si l’extrême gauche prend le pouvoir : c’est à souligner ) ne constituera jamais que l’occasion attendue par l’oligarchie du monde pour accélérer la destruction partielle de l’économie mondiale nécessaire à toutes reconstruction, ou consolidation d’une zone économique dominante et,
politiquement sous contrôle. Le transfert des avoirs financiers faisant partie du jeux complexe d’accaparement des terres arables , des sols riches en énergie, des entreprises d’une même filière – auquel sempiternellement se prête sans vergogne cette oligarchie économique et financière.

Alors que reste-il au citoyen en ce début de siècle par delà la certitude que la société qui l’abrite ne se révoltera pas pour conquérir sa liberté sinon par suite d’un chômage touchant plus de 20% de la population active ? Sinon à la condition elle aussi peu probable du dérèglement d’une matrice économique informatique ruinant en une seule journée des milliers d’entreprises ? Sinon à la condition déjà plus plausible de l’épuisement subite de plusieurs zones de pêche, cumulé avec une sécheresse inédite induisant et une révolution alimentaire et une révolution tout court … sinon … que reste-il en dehors d’un vote présidentiel de tous les dangers, tentation du pire qui ne mènera qu’au pire, oui, que reste-il au citoyen en quoi croire ?

A n’en pas douter doit demeurer en chacun, ou plutôt s’instaurer la conscience claire que notre mode de vie comme le mode de vie de notre société ne sera révolutionné qu’à la condition sinequanon que d’abord le mode de consommation industriel, auquel chaque consommateur-citoyen apporte son obole, soit infléchi là où il ne s’agit que d’une dérive économique et morale.

Car avec certitude aucune révolution sociale n’ébranlerait plus le système économique corrompu qui gouverne le monde qu’une  » révolution des assiettes « , suite et avant-gout de ce que pourrait être le prolongement du mouvement des indignés. A l’échelle individuelle et familiale cette révolution est déjà praticable pour les revenus moyens et les personnes de bonne volonté prêtes à consacrer un peu plus de temps à cuisiner, en privilégiant les produits le moins manipulés industriellement, produits de saison, et le plus possible provenant d’une filière courte d’acheminement ; cela, en suivant un régime alimentaire moins protéinique. A considérer le succès des émissions culinaires, le dégoût qu’a inspiré aux Européens le scandale d’une filière agroalimentaire industrielle corrompue proposant à la consommation publique ce qu’il y a de pire du moment qu’un goût acceptable est chimiquement garanti, il y a des raisons de penser que cette révolution est en marche.

Et tant pis, tant pis s’il est peut-être déjà trop tard. Tant pis si l’oligarchie a déjà devancé ce retour à l’authentique en tentant d’asservir les paysans du monde entier par l’instauration de brevets sur les légumes, la nécessité qui leur est imposée d’acheter des semences dont auparavant ils disposaient librement.

Tous dévoiement de la filière alimentaire devraient être l’occasion d’un combat politique et en aval, d’un sacerdoce citoyen. Il en va ainsi des farines animales que l’Europe a décidé de recycler dans la filière aquacole en l’autorisant dans la nourriture des poissons d’élevages. Cette pratique inique et dangereuse comme le recyclage de la viande avariée dans la filière surgelée, n’auraient pas de raison d’être sans le manque de vigilance du consommateur. Sans le coupable assentiment de notre fainéantise. Et certes, la plus part du temps, sans la nécessité imposée aux moins bien lotis de consommer ce qui coûte le moins cher. Il demeure vrai cependant la plus part du temps que cuisiner un plat est quantitativement et qualitativement plus profitable que de l’acheter tout fait.

Alors qu’attendons nous pour nous révolter ?
Qu’attendez-vous cher consommateur ?

Le XXIème siècle a commencé par le partage mondial de l’information, et c’est par la démocratisation des moyens de communication que s’échangeront les idées qui consacreront la démocratisation des moyens de production, ou l’hégémonie d’une oligarchie sur la Terre pour encore trois cents ans … .

Pas de panique, Patrick a enfin pu me joindre 🙂 Nous avons regardé ensemble les problèmes de liens et de permaliens que son Blog subit.

Tous les articles écrits par Patrick sont bel et bien présents sur le Serveur mais ne sont plus accessibles faute de liaisons valides (URL) vers ces pages.

Tout devrait rentrer dans l’ordre très prochainement.

Webement vôtre…


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On/Off, Administrateur de http://patrick-rako.nuxit.net

Pour une raison technique encore non identifiée, le blog de mon site est incomplet, les articles plus anciens inaccessibles. L’administrateur du site n’ayant pu encore se pencher sur la question, je prie les lecteurs de bien vouloir être patients, d’ici à la fin des élections présidentielles américaines le problème devrait trouver  solution. En attendant, loisir vous est donné de lire ou relire ma production littéraire ici même avec « le mélange contrarié des anges », dont va paraitre le prochain chapitre; ou dans la rubrique « ses écrits » qui présente des extraits de plusieurs autres de mes livres.

A noter que je peaufine un texte interactif sur un commentaire de tableau qui traite du secret du pouvoir de l’écriture à travers la figure du héros littéraire et de son rapport avec le messie hébraïque. Et si mon blog ne dysfonctionne pas peut-être aurais-je le temps d’y publier avant les élections un article polémique ayant pour thème :  » États-Unis : démocratie ou oligarchie ? « . En attendant, et quand bien même la non mise à jour des fonction de WordPress aurait entrainé ces limitations d’utilisation du blog, je m’étonne que ne demeure lisible et en intégralité que les chapitres du « mélange contrarié des anges » , le livre qui si on ne le lit pas entièrement, mais seulement certains chapitres, peut – j’en ai conscience – faire douter de l’intégrité de mon travail en général, et me faire passer pour quelqu’un de raciste, en particulier. Ce qui serait le comble pour un livre destiné aux adulescents et à la nécessaire ouverture des cultures les unes aux autres pour qu’advienne le mélange des  » anges ».

bien à vous tous.

Patrick Rakotoasitera

Chapitre II : argent : 10000 kilogramme par mètre Cube

Il y a une chose Lou, qui d’ici vingt ans devrait encore exister, du moins si ce n’est pas la seule chose qui reste à manger : je veux parler de l’argent, ce fragment de verbe désenchanté  dont tout le monde parle aujourd’hui sur terre. Les hommes en sont avides, les femmes friandes, pour la raison que la possession de ces fragments assure un divin statut. Car ils sont ,ni plus ni moins ,que le corps de Dieu : ils permettent d’acquérir, de manger tout ce qu’il a créé, en évoluant parmi d’autres Dieu et Déesses de même niveau. Il est dit dans la bible que les fils de Dieu aimèrent les filles des hommes. Telles que sont devenues les uns et les autres depuis, tu as du te rendre compte que c’est plutôt l’inverse qui est exact. Le fric des Dieux est de la poudre aux yeux ! Ne me dis pas : il faut bien se maquiller… ta moralité m’impressionnerait.

A côté de ces Dieux, maître des instruments de production et de ces hommes esclaves de leurs dettes, se distinguent une troisième catégorie : les héros. Déjà plus des hommes, presque des Dieux ; mieux que des Dieux, encore des hommes- les héros tirent les uns et les autres vers un idéal commun : la célébrité, l’impunité, le fric, le clonage de soi même , et le talent de gérer ces cinq composantes de la légende du héro. J’ignore si ton époque montre d’elle, à la télévision, un résidu de civilisation, un concentré de niaiseries et de crimes – si tu le supporte aussi peu que moi-même ; si malgré tout, les artistes – une catégorie de héros – enchantent ton oreille, régalent ta pensée de mots et de visions suffisamment sublimes pour t’aider à survivre, à bord du rafiot éventré, sans capitaine,  rempli d’esclaves qu’est l’humanité moderne ? Peut être es tu sur le ponton, allongée sur un transat, Déesse toi-même  en compagnie des Dieux ? Ou perdue en fond de cale, parmi les grouillants esclaves ?

Plus sûrement tu es une jeune fille charmante. Tu chantes quand tu es heureuse. Les garçons, des gredins, se retournent sur ton passage. Tu parts en vacances depuis que tu es petite. Ton expérience de la collectivité t’a dotée d’une confiance en toi certaine. Tu illumines la vie de ton entourage avec tes yeux de vingt ans. Tes parents sont vieux. Parfois, tu te demandes même s’ils ont jamais été jeunes. Ils t’aident quand même à poursuivre tes études ou soutiennent tes ambitions d’artiste. Leur éducation t’a pourvue de l’indépendance des jeunes filles bourgeoise, et dotée de la politesse des gens de classe moyenne. Du reste, tu en connais les limites, en respectes les usages quand cela te sert. Une partie de toi se bat peut-être contre ce réseau de convenances que tu trouves ridicules et les rebelles t’attirent. Ou alors, tu as acceptée de ne pas t’identifier à une fille de mauvais genre et situes ton personnage dans un rêve chic et décontracté … et les rebelles t’attirent quand même. L’esprit naturellement ouvert sur une société multiculturelle : tu connais un garçon que tu fréquentes et il peut être blanc, noir, jaune ou basané, avoir les cheveux verts ça n’a pas d’importances. S’il a les cheveux verts c’est mieux même : c’est à la mode. Une seule chose compte : avec lui prend corps le concept le plus important qui trône dans tes cellules : l’amour. Ce n’est peut-être pas le bon ni le seul, mais enfin tu aimes aimer et être aimée. Ou alors je ne comprends rien à la jeunesse, et l’amour vous emmerde, et il ne reste plus rien de l’amour. Passons… je t’imagine tonique et active comme ta mère, pas molle et paresseuse, ce qui n’est pas un jugement de valeur pour moi ni autre chose qu’une remarque générale.De plus: J’en suis sûr ,ta vivacité d’esprit, servie par un milieu socioculturel favorisé, ajouté à tes nombreux voyages, cela doit rendre ta conversation agréable et intéressante. Ce qui ne t’empêche pas de t’enticher de garçons sans cultures dont on ne sait que faire en position verticale. Des rebelles contemporains sans doutes ? D’un autre côté, ton père et ses quarante paires de chaussures, le fait que tu sois une fille, t’inclinent à aimer les fringues et surveiller particulièrement ton look. Tu parles chiffons et strings aussi bien que de Baudelaire, peut-être mieux. Ce n’est pas grave : Baudelaire aurait rêve porter des strings. Il avait les cheveux teints en vert à un moment : c’est dire combien un dessous de ton époque lui aurait convenu… .

Je ne me trompe pas en disant que tu vis dans une société dont prés de la moitié des membres ont grosso modo l’âge de tes parents ou plus, si les données statistiques de vieillissement de la population n’ont pas été inversées d’ici la. Si je peux me permettre un conseil, au delà de la barrière de l’âge, de la condition sociale et religieuse, ton discernement doit être orienté par le degré de connerie. La connerie est universelle et quand à son degré, c’est comme l’alcool : certains ont dépassé les 90 degré et au delà c’est vénéneux. Evidemment : un con ça peut distraire et faire la conne ça peut détendre. Le sachant : trouves toi d’autres distractions et concernant la détente : jamais après minuit, entourée de loup mal fâmés, même s’ils portent des costards : tu serais leur distraction pour le coup. Au sujet du rapport jeunes- vieux, en ta défaveur comme tu fais partie de la catégorie la moins déconfite, généralement celle qui n’a pas le pouvoir – j’ose espérer que tes parents et leur génération se rappelleront les conneries qu’ils ont pu faire, sans avoir à retourner leur veste à l’approche de la cinquantaine, comme il semble que c’est le cas de la génération de ton grand père  laquelle – après avoir fait presque la révolution (tu sais, mai 68, les barricades, les grèves, un président dans la panique qui met 60 million de francs de côté histoire d’instituer un gouvernement à l’étranger ) ; après avoir fait allègrement  l’amour à quatre pattes dans les champs, le nez dans les champignons rigolos ; après s’être inventée de nouveaux héros : les Dieux du rock’ n’roll, une nouvelle nourriture spirituelle : la nausée d’un monde injuste – génération qui finit, à mon époque, suffoquée par la dite culture jeune qui avait fait son panache et son originalité, et dont elle avait été la première instigatrice – génération qui se révèle érintée de travail ou de chômage, malade, aigrie d’impuissance, pas moins dupée qu’avant la révolte par  une machine que les forces de sa jeunesse ont quand même optimisées et que, dans les derniers moments de lucidité de sa vieillesse, elle pense peut-être encore pouvoir diriger autrement que vers le mur… .

Machine éventrée dans laquelle tu es, toi, jeune et belle,encore curieuse de toute cette taule, ces boutons, cette électronique, ces sons synthétiques… Mais, surprise, je crois, par ce mouvement de l’océan agitant la carlingue aménagée pour flotter, décontenancée par une voix inhabituelle venant peut-être des machineries.Ce ne sont pas les turbines, les compresseurs, les visses qui tombent, les poulies, les roues dentées, l’anatomie gastrique du monstre en décomposition qui se font entendre de toi. L’univers sonore ,mécanique , électronique, quantique, antisceptique, t’est familier : écoutes mieux, il s’agit d’autre chose. Depuis les soutes un esclave a crié, et tous les pouilleux se sont mis à hurler cette nuit… .

En bas, on a cru qu’il n’y aurait pas assez de billets de banques pour tout le monde. Pour les contenter, les agents ont recyclés tous les livres en biftons, histoire de leur faire plaisir. Les ballots de frics, en chutant, ont écrasé dix esclaves. Cependant, tous étaient soulagés et le calme est revenu. Sur le ponton, des Dieux affirment qu’on tient le bon bout. Il n’y a qu’à inventer plus de fric ! De toutes manières, ils savent, au fond d’eux, qu’il n’y a pas de capitaine, pas d’itinéraire, pas de retour en arrière, pas d’échouage possible. S’il coule, on dit que le bateau est un sous-marin, point barre ! avance hilare une déesse. Mais l’un des Dieux a levé les bras. Il déclare aux autres combien il est nécessaire d’aimer, même sur un lit de poussière, quand bien même il ferait noir au milieu de l’océan. Tous approuvent cet élan poétique en riant. Les coupes s’entrechoquent. C’est décidé : la prochaine fois les Dieux feront la promotion de l’amour en tablant sur un rabais fédérateur. Il n’est pas question de lâcher un dollar, fut-il faux ! En route vers Macao mes amis !

Sans être en mesure de prouver quoi que ce soit, la mésaventure qui m’arriva , après l’écriture de la lettre à FRANCOIS HOLLANDE m’a conduit à considérer d’un oeil interrogateur ce qui s’est produis, toutes proportions gardée, pour le site de CHARLIE HEBDO, au point de ne plus être tout à fait certain, si je l’étais quant à la signature ISLAMISTE de l’attentat dont les locaux avaient été victime , qu’il en fut de même quant au piratage de leur site.

Si mon témoignage peut prêter à caution, étant reconnu fou par la médecine , je suis , en effet, plus qu’un autre enclin aux hallucinations, cependant même que les médicaments en ont estompés tous soubresauts jusqu’à maintenant, et tant que je me conformerai au respect de leur prescription : il est des coincidences étrange qui à posteriori pourraient ne pas en être.

Ainsi, il m’était déjà arrivé alors que j’écrivais des articles sur mon blog , lorsque je désirais les enregistrer , de ne pas y parvenir , sur le moment, ce particulièrement, quand l’actualité de l’article était au moins aussi vérifiable que l’article sans concessions pour l’équipe dirigeante en place. Je me souviens d’un billet d’humeur, lors du déclenchement de l’aide française à la révolution lybienne, qui se voulait sarcastique et suspicieux , relativement au contrat de vente d’arme qui avait eu lieu , quelques mois auparavant : impossible de le publier… du reste , le ton étant vraiment trop véhément je n’ai jamais , par la suite cherché à le rendre publique.

Coincidence, coincidence, quand tu nous tiens …. que ne nous fais – tu pas imaginer. Car quoi penser ? Alors que je décide de ne plus écrire à Nicolas SARKOZY et tente de me « twitter » avec HOLLANDE pour lui faire parvenir le début de ma lettre avec un lien , tout se passait normalement, puis , sitôt inscrit , plus rien, impossible d’accéder à ma messagerie « hotmail ». J’essaie d’avoir un nouveau mot de passe, « hotmail » me fait savoir qu’il enverra les informations vers une messagerie que je ne connais pas. Je signale l’usurpation : ma messagerie n’existe plus me dit l’imbécile ordinateur… Alors coincidence ou non … à vous d’en juger…Et pourvu que je puisse publier cet article , car, décidément et l’affaire « STRAUSS KHAN » , ne risque pas d’épuiser toutes les conjectures de l’assertion suivante :  » en période d’élection , la politique , c’est l’art du coup bas , sans en avoir l’air… ».

addendum du 6novembre : ma messagerie est rétablie …. drôle d’histoire !