" L'allégorie du secret du pouvoir de l'écriture"

« L’Allégorie du Secret du Pouvoir de l’Ecriture »

l’exégèse de ce tableau comportera deux parties, comme ce tableau se veut la trace d’un entre-deux monde, celui commun à l’OCCIDENT et à l’AFRIQUE. Cette première partie concernera l’OCCIDENT et se rapporte à la partie droite du tableau, laquelle est un dessin automatique réalisé à partir de dessins éparses  copiant des statues ou des motifs présent sur des sites archéologiques, tous tirés d’une anthologie sur les représentations du monde antique et Égyptien. Le dessin obtenu est ALLEGORIQUE dans la mesure où les éléments dont il est constitué sont assemblés de telle sorte que dans le tableau, ils semblent raconter une histoire dont on peut tirer un enseignement. Si cet enseignement pouvait avoir des destinataires , je dirais , sans hésitations, que seraient prioritairement concernés les êtres qui se revendiquent d’un des trois monothéisme : les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans ; l’autre partie du tableau , celle « Africaine » devant ouvrir sur une exégèse complémentaire. Car le tableau  » l’Allégorie du Secret du Pouvoir de l’Ecriture » ne serait qu’un dessin automatique sur l’Egypte antique , si à travers la représentation de la figure du PHARAON et du SCRIBE , il ne posait la question :  » qui dirige le monde, aujourd’hui comme hier, en ces endroits où fait rage la guerre des INTELLECTUELS contre le pouvoir absolu ? « . ET :  » quel est ce support : l’Ecriture , sur laquelle se sont toujours appuyés les intellectuels afin de vaincre ?  » . Et enfin :  » concernant l’espace moderne, le HERO ABSOLU, soit le MESSIE dont la figure est dessinée en creux par les ECRITURES, quels rapports entretiendra-t-il avec l’ Ecriture INFORMATIQUE ? « .

Analyse de cette photo à partir du SCRIBE :

Dans l’Égypte Antique, le polythéisme est l’occasion de consacrer des espaces architecturaux entier à la glorification d’une divinité ; et l’occasion pour ceux qui gèrent l’économie du culte de ces 2000 Dieux, environ, de les rendre accessibles aux croyants, grâce à la vente en masse des offrandes : les embaumements d’animaux, de l’aigle à l’Ibis, à la momie de chat , que le pèlerin laisse en offrande dans le temple. Tandis que les Hiéroglyphes peints peuvent être des pensées en image. Et les scènes visibles notamment dans les tombes des pharaons, des images ou hiéroglyphes agrandis , se lisant sur des verticales, comme sur des colonnes , à l’instar des  Hiéroglyphes dits linéaires. Pour cette raison, le tableau se lit verticalement et horizontalement de droite à gauche pour cette partie de l’allégorie.

De droite à gauche, sont observables des poissons, au dessus de l’eau : une embarcation sur laquelle un chasseur de canards, retenant enserré dans sa main une poignée d’oiseaux, au milieu d’une envolée d’autres oiseaux et d’insectes , qui se prolonge sur la gauche du tableau. Cette scène de chasse connue des archéologues est l’interprétation d’une fresque.

Dans le tableau, cette scène de chasse semble sortir de la tête d’un scribe ressemblant au « scribe accroupi du Louvre ». Et en effet, outre sa tête manquante, mon scribe se rapproche assez du « scribe du Louvre », de la Vème dynastie, période où le peintre comme le sculpteur sont anonymes.

Le scribe, lui a un maitre qui se charge de lui donner du travail , ou alors, est-il Hiérogrammate : un scribe au service du temple. Soit une sorte de prêtre capable d’interpréter les textes sacrés.

A gauche du scribe, et comme si le scribe se cachait dans son ombre, se tient THôT, le Dieu de l’Ecriture, ici représenté sous l’apparence d’un cynocéphale : un singe au museau fortement allongé dont le crâne est surmonté de l’oeuf de la connaissance. L’image est inspirée d’une sculpture de l’époque de la XIX ème dynastie, soit 1305 – 1196 avant JESUS-Christ ; dont on sait qu’elle incarnait le Dieu du Savoir.

Le deuxième singe, lui non fardé d’oripeaux, il ne m’est pas possible d’en retracer l’origine historique, car à vrai dire j’ignore même si je l’ai emprunté à l’iconographie Égyptienne. Une fois revenu à un état de conscience normale , le dessin fini, il m’apparut comme une évidence que ce singe devait symboliser la cours du pharaon , ou la société qui gravite autour du pouvoir centrale, cour faite de suiveurs au point d’être des singes. Bien sûr, on peut interpréter aussi que cet autre singe symbolise l’inconscient si indocile, prompt à aller d’un sujet à l’ autre, prompt à bondir d’une métaphore à l’autre … Je retiens quant à moi que ce singe est directement lié à l’autre personnage de cette allégorie : le pharaon lui-même.

Analyse de cette photo à partir du Pharaon :

Nous ne parlerons pas encore de la raison pour laquelle l’envolée d’oiseaux de la scène de chasse citée plus haut, se prolonge jusque dans la partie gauche du tableau, celle « Africaine », avec un Ibis et un flamant rose volant au-dessus de l’océan, sinon à dire que nous réservons l’étude du personnage historique et légendaire , IMHOTEP, dont l’Ibis est le symbole , à cette autre exégèse dont le but sera de dépasser la problématique purement occidentale de cette exégèse , elle , centrée autour de quatre personnages historiques et légendaires, que nous aborderons plus loin : MOISE, SOCRATE, JESUS et MAHOMMET.

Revenons à l’autre personnage de cette allégorie, le pharaon. Plusieurs indices trahissent la modernité d’une représentation de pharaon qui aurait été impossible dans l’Egypte antique. Certes, je me suis inspiré de la statue du roi THOUTMOSIX III , de la XVIIIème dynastie, soit la période allant de 1554 à 1305 avant JESUS-CHRIST. Mais , le représenter de face, avec des pieds placés parallèlement l’un à l’autre , comme le veut l’anatomie voir la soi-disante  perspective occidentale , en faisant aussi se prolonger ses jambes par des colonnes , comme si cette figure  de l’autorité centrale était rivée au sol , toutes ces interprétations contemporaines sont autant de possibilités esthétiques que l’époque de THOUTMOSIX III n’aurait jamais accordées à aucun peintre.

Un indice présent au niveau du visage du pharaon, nous permet véritablement de nous écarter d’une analyse purement historique de l’ensemble du dessin automatique car il n’aura pas échappé qu’il est constitué d’anachronismes. Il s’agit du hiéroglyphe qui épouse le visage effacé de THOUTMOSIX III. En lequel on aura reconnu : un cartouche, soit dans l’Ecriture Hiéroglyphe, le symbole ou plutôt l’ornement qui devait recevoir le nom du roi. « L’Allégorie du Secret du Pouvoir de l’Ecriture » commence avec cette irrévérence faite au pharaon dont le visage n’est qu’un élément d’Ecriture , comme pour nous signifier cette vérité de l’Egypte Antique : l ‘ ECRITURE est aussi certainement sacrée que le pharaon , lui-même est un Dieu vivant !

Juste au-dessus du pharaon tenant dans ses serres le cartouche,un oiseau stylisé se distingue parmi toute la nuée , on  reconnait un faucon, il s’agit d’HORUS. Or, si le faucon ajoute à cette composition plastique un thème centrale et propre à l’iconographie Egyptienne : la notion de rang ou de victoire, chère à une Egypte dont THEBES est non seulement la capitale , mais plus encore un point de repère centrale pour le monde , sous la XVIIIème dynastie de pharaon – ce qui en dit long sur le pouvoir du maitre du monde qu’est le pharaon – HORUS peut aussi nous renseigner sur la dimension verticale du Pouvoir Temporel d’alors, et de ce que cela signifie du point de vue de l’Ecriture.

Tour à tour : Dieu céleste, divinité pharaonique, ou symbole du souverain combattant pour son empire : l’empire du monde. HORUS est le fils d’ISIS et d’OSIRIS. C’est un Dieu dont la caractéristique tient à sa tête de faucon , et dont le propre est de lutter pour l’avènement de la Lumière contre les Ténèbres. Car, ce prince des oiseaux, lorsqu’il n’est pas seulement un homme surmonté d’une tête de faucon, est l’attribut même du Dieu Rê , symbole du Soleil, lui-même, chez les Egyptiens.

Sans qu’il soit possible ici d’étudier cette comparaison iconographique : il est à noter que cette particularité du faucon à incarner l’astre solaire existe également chez les INCAS d’ AMERIQUE du sud … Je dirais de la présence d’ HORUS au-dessus du Pharaon , du lien qui s’établit entre eux à travers l’Ecriture hiéroglyphique , que cela incite à penser que l’ECRITURE participe à ce combat contre les Ténèbres. Mieux : également émanation de l’astre solaire, L’ECRITURE est au coeur d’un système tant social que spirituel , qui établit à côté de la réalité physique une réalité spirituelle primordiale où agissent les forces des Ténèbres et les forces de la Lumière. Or si l’on peut dans cette perspective soutenir que toute ECRITURE dépend de l’expérience directe d’une société avec l’INFINI , il appaire que l’expérience des Hommes de cette nation la plus puissante du monde, les a conduit à considérer un des leurs, le pharaon, comme un Dieu incarné, jouissant d’un Langage Divin, lui permettant de communiquer avec les autres Dieux, dont le propre n’est pas d’être à l’image de l’Homme , mais des autres animaux qui peuplent la NATURE.

L’origine de l’ECRITURE est liée au mythe de THOT le Dieu de l’ECRITURE bien sûr , mais l’origine magique du nom du pharaon permet de comprendre pourquoi toute ECRITURE s’inscrit sur le mode de la présence , ou de l’illusion de la présence. Alors même que l’ECRITURE peut être considérée non comme l’inscription sur un support du LANGAGE HUMAIN, lui-même trace ou preuve de la présence des SENTIMENTS HUMAINS , mais d’abord comme la preuve de la présence d’un monde invisible auquel sont soumises les forces de la NATURE. Ainsi, la légende raconte comment le nom du pharaon apparait magiquement sitôt que l’on trempe une branche de l’arbre magique dans de l’encre. Dans le tableau, cet arbre que bien évidemment je n’ai pu qu’imaginé ( et certainement naïvement), le singe sur sa droite semble profiter de son ombre, tandis que sur sa gauche se tient le pharaon, dont sa main gauche tient de l’encre où trempe la branche de l’arbre.

Par là, il est question de souligner le rapport extraordinaire des Egyptiens avec leur Nature. Car certainement, la présence d’un arbre magique sur Terre, un arbre capable d’écrire, indique que pour l’Homme de ces temps, c’est bien toute la CREATION qui est divine. Et qu’à travers la saisie du LANGAGE , c’est toute la NATURE qui apparait comme recouverte d’une forêt de SIGNES MAGIQUE, dont l’ECRITURE utilisée par les HOMMES permet d’en comprendre le sens secret. Car l’ECRITURE montre à quelle force de la NATURE correspond chaque DIVINITE qui la dirige, tout en étant elle-même une force de la NATURE, à laquelle on voue un culte Idolâtre.

L’ESPRIT humain, lorsque l’Egypte était la plus grande nation du monde, en trouvant un lieu où s’exprimer, où figer dans le temps le mouvement de sa pensée – grâce à l’ECRITURE – pouvait accéder au LANGAGE Révélé.

L’ésotérisme JUIF d’abord , puis MUSULMAN distinguera même DIEU, le Maitre des cieux et des Terres, dans le langage lui-même.

Du polythéisme au monothéisme, il s’agira de montrer comment en la personne historique de SOCRATE, figure du monde hellénique, l’opposition entre le pharaon et le scribe a rendue digne pour les HOMMES le HERO Humain. Comment de SOCRATE à JESUS, le HERO Humain s’est élevé jusqu’à la figure du MESSIE, et comment depuis cette figure contestée, l’HUMANITE n’a cessée de  rêver d’un MESSIE dont l’existence soit l’émanation des ECRITURES SAINTES.

Aussi en ouvrant sur un syncrétisme des trois monothéismes, il s’agira de savoir si l’ECRITURE MODERNE a toujours un lien avec l’ECRITURE voir les ECRITURES saintes ou non. Elle qui, à l’ère de millions d’ opérations boursière, journalières ; à l’ère, de millions de lignes d’ Ecriture informatique – est devenue comme mouvante, perpétuellement détentrice d’une quantité d’information sur-humaine, accessible pourtant à l’Homme dans le temps réel de l’évènement, en un flux de COMMUNICATION NUMERIQUE qui fit apparaitre un troisième RÉCEPTEUR du LANGAGE en sus de l’HUMAIN et de la NATURE : L’ ORDINATEUR. ORDINATEUR, capable potentiellement d’assimiler les qualités de l’ INTELLIGENCE ORGANIQUE qui s’incarne notamment en l’être Humain, quand bien même cela est supposé passer par un rouage administratif bien Humain , lui.

Les chapitres qui suivent s’intitulent donc :

LE SCRIBE ET LE PHARAON

ECRITURE ET MONOTHEISME

MOISE LE SCRIBE ULTIME

ECRITURE ET HEROS LITTERAIRE

SOCRATE A CHANGE LE VIN EN EAU, JESUS L’EAU EN VIN

DU HERO LITTERAIRE AU MESSIE

MAHOMMET FRERE de MOISE ?

350 ans pour attendre le MESSIE ?

CONCLUSION : L’AFRIQUE DANS CETTE PROBLEMATIQUE OCCIDENTALE

( à suivre)

LE SCRIBE ET LE PHARAON

Dans l’Egypte Antique , les Scribes forment un rouage administratif essentiel au bon fonctionnement de l’empire terrestre du Pharaon. Au point qu’il ait pu être supposé que l’ECRITURE y serait née, mue par un souci comptable.

Les Hiéroglyphes auraient été d’abord ces signes inscrits sur les outres-scellées , indiquant par leur dessin : quelles quantités et quelles matière première , consacrant l’impôt , y était acquittées à l’intérieur de l’ outre-scellée. Impôt, dont grâce à ces sortes d’énormes vase scellés , l’acheminement vers le pouvoir central est rendu par la même plus sûr. L’ Ecriture Comptable permettant par ailleurs, la tenue des comptes de l’empire, et le renforcement du contrôle du Pharaon sur ses administrés.

Cette hypothèse est peut-être véridique. Cependant, il n’est nécessaire que de considérer le statut du Scribe et ses travaux, pour mesurer combien l’ECRITURE , si elle fut dévolue aux besognes comptables, fut plus essentiellement ( cela signifie juste après , ou en même temps qu’une Ecriture Comptable ), le lieu de dépôt des Textes Sacrés que formaient le récit de la Cosmogonie Egyptienne. D’ailleurs cette assignation de l’ECRITURE au Sacré, concernent les travaux des Hiérogrammates. Par opposition aux simples Scribes soumis aux ordres de leurs maitres privés. cette sorte de Scribe  au service du Temple, est l’élite intellectuelle de l’Egypte dont dépend l’institution religieuse. Celle qui règle la vie religieuse de la société, grâce à la maitrise des modalités du rituel et l’interprétation des Textes sacrés , dépositaire qu’elle est des mythes fondateurs.

Mis en avant dans le tableau , le mythe de la révélation magique du nom du Pharaon , lequel serait révélé par l’intermédiaire d’un Arbre Sacré dont une des branches trempée dans l’encre déterminerait le Nom , et à travers lui : les ascendants divins du Pharaon – l’existence de ce mythe dans l’Egypte Antique signifie assez bien à quel point l’ECRITURE est aussi sacrée que le Pharaon est un Dieu vivant. Cela même si existe ou a pré-existé une Ecriture Profane.

C’est ce qu’indique le visage effacé du Pharaon et remplacé « seulement » par le signe qu’on a appelé : un cartouche. Et dont le propre est d’être l’ornement où l’on inscrit un Nom de Pharaon . Cela décrit assez combien  » il n’est rien dans l’Univers qui ne soit écriture « , à l’instar de l’ésotérisme Musulman , dont il faut noter qu’ à l’époque Antique évidemment, il n’est pas constitué encore.

Car l’Egypte Antique ne sera pas Monothéiste à l’exception du règne d’AMENOTHEPE devenu AKHENATON. Autre différence, le Polythéisme Egyptien  consacre une vision du monde , d’une part, suivant laquelle la Nature Humaine n’est pas supérieure à la Nature Animale.

L’exemple du prince des oiseaux , le faucon, est instructif à cet égard. Puisque le faucon est considéré comme le Symbole du Soleil, sa présence physique incline au respect, tant il est associé au Dieu Rê… Dans l’Egypte Antique , on voue aussi un culte à l’ ibis , au taureau , aux crocodiles, au chat. Et même si l’Homme fait de la plupart de ces animaux un commerce de masse , grâce à la momification à grande échelle des espèces sacrées les plus communes ou imitables : il est des animaux aux quels aucun Homme ne peut porter atteinte , sans être frappé de mort en retour.

Le pouvoir que confère le SAVOIR confirme l’ascendance de la NATURE. Le Dieu des Scribes, le Dieu du SAVOIR lui-même , THôT, est un cynocéphale : un singe au museau fortement allongé ( représenté ,dans le tableau , surmonté de l’Oeuf de la connaissance ) .

Par ailleurs, si ce polythéisme ressemble à une dispersion des pouvoirs , la société Egyptienne antique voit ses forces vives converger vers le sommet de la structure pyramidale de son organisation sociale ; et pauvres semblent les ressources contestataires de l’ Intellectuel Scribe face au Pharaon considéré , à priori, comme la source unique du BIEN , car, source, à postériori, de l’Ordre sur Terre.

Tant que l’intégrité territoriale de l’empire est maintenu, la capitale ( par exemple Thèbes sous la XVIIIème dynastie ) peut non seulement être un centre économico-religieux essentiel pour l’ égyptien et rayonner au-delà des frontières de l’empire tel un repère centrale pour le Monde.

L’individu y vit en harmonie avec la NATURE dont il prie les Dieux de lui accorder la fertilité de sols qu’il cultive , ou la réussite du commerce dont il est l’artisan. Si par sa maitrise de l’ECRITURE le Scribe n’a pas vraiment le loisir de déterminer , ailleurs que dans le Récit du Mythe  la Figure du Héro , selon une finalité éthique codée. Car la Morale , mesure par excellence de nos actes , dépend du Mythe ; tandis que le BIEN lui-même est assimilé au Pharaon en personne , comme il a le statut d’une sorte de Cause première incarnée, si l’on peut dire. Et bien : dire par l’Image que les Hiéroglyphes sont la production d’un LANGAGE DIVIN , qui en cela justifie la position sociale avantageuse des Scribes du Temple – cela ouvre déjà des espaces intellectuels où peut s’abriter le dépassement des apparences , propre à remettre en cause le Pouvoir unique et universel du Pharaon si craint .

ECRITURE ET MONOTHEISME

Il n’est pas indifférent de savoir à propos de MOÏSE – dont le dernier des cinq livres « dit » de MOÏSE rappelle , dans  la BIBLE HEBRAÏQUE : » Et il ne s’est plus levé de prophète en Israel comme MOCHé, que Dieu ait connu face à face  » ( DEUTERONOME 34,10) – que ce MOCHé est MOÏSE . Or, il n’est pas indifférent de savoir qu’il fut élevé auprès du Pharaon au rang de petit-fils adoptif du Pharaon et grandit à la fois dans la croyance égyptienne du caractère sacré de l’ Ecriture Hiérogrammatique , mais fut élevé par l’enseignement que lui prodigua sa propre mère . Certes sous couvert de n’être perçue aux yeux de l’entourage égyptien de MOÏSE que pour une employée du Pharaon, comme elle ne peut étant juive révéler son lien de parenté, elle réussira malgré l’enseignement qu’il reçut sur la cosmogonie égyptienne, à imprégner son fils , à la fois aussi, de la signification profonde de ce qu’implique d’être juif depuis ABRAHAM : avoir réalisé le choix ultime et libre pour un Homme de vivre pour la Réalité de DIEU. Et de mourir si nécessaire , plutôt que de renoncer à accéder au coeur de la VéRIté.

O que la VéRité peut paraitre ardue comme le MONT SINAÏ quand on ne sait pas où rencontrer DIEU !  Car quoi ? MOÏSE n’est pas encore le PROPHETE après qui l’on saura ce qu’être Juif recouvre comme réalités : celle d’appartenir à un Peuple , celle d’appartenir à une Nation distincte parmi les autres, sur une Terre réelle, dans une Langue bénie capable de rendre compte de l’Histoire de son Peuple , comme de participer de la Mission Universelle qui lui incombera jusqu’à la fin des Temps. Non MOÏSE ne sait pas comment être Juif, il n’est pas encore celui qui sous la dictée de DIEU , recueillera pendant 40 ans ce qui restera comme les 5 premiers livres composant la TORA ,le début de la BIBLE, en somme. Il n’est pas encore celui en qui DIEU confia l’ art de l’enseignement d’une interprétation de ce que le Peuple juif a reçu et peut comprendre de cette Parole de DIEU saisie en Hébreu , en pénétrant au-delà du Texte les Significations les plus profondément enfouies de Mots dont il faut connaitre les sens , en même temps que la valeur des lettres qui le composent pour avoir accès à la mécanique secrète de l’Univers , comme le MESSIE devra être en mesure de pouvoir la réaliser. Mais MOÏSE n’est pas le MESSIE ! sa langue n’est-elle pas l’égyptien ? son grand-père, certes adoptif, n’ est-t-il pas le Dieu incarné nommé Pharaon, chef politique d’une Religion d’Etat, la plus puissante du Monde ? or sur cette Terre d’Egypte : les quelques 3 million de Juifs y ont le statut d’esclave, maintenant. Alors s’il croit sa mère de tout son désespoir et  que d’un instinct rageur , il est prêt à mourir pour vivre la Réalité de DIEU, que signifie cette phrase énigmatique que lui a enseignée sa mère, qui la tient, en dernière analyse d’ABRAHAM lui-même , car c’est ce qu’il a enseigné à sa descendance , pour signifier l’étendue à peine concevable des prolongements spirituels et temporels qu’implique l’ Alliance éternelle conclue entre les Juifs et Dieu ?

Pour vivre la Réalité de DIEU ? Il y aurait  plusieurs Réalités en dehors de la Réalité de DIEU, et le Monde réel serait caché par l’Illusion de ces fausses Réalités ? Les quelles ? Est-ce en rapport avec la religion Egyptienne dont la Réalité des Dieux ne vaudrait pas un instant de vie de ou dans la Réalité de DIEU ? Et « mourir si nécessaire »  cela signifie-t-il que puisque c’est pour vivre la Réalité de DIEU, que même mort il y a une Réalité de DIEU à vivre ? Quel est ce DIEU que je ne reconnais pas parmi les Dieux d’Egypte , capable de ce prodige ? Choisir ? Mais quel est ce DIEU que l’on choisit ? Car finalement : que réclame ce Choix au fond ? Qu’implique d’autre ce Choix qu’il n’y en ait qu’un ? UN que je suis libre de choisir ? Libre ? mais qu’est-ce que la Liberté au fond ? Qu’est-ce que l’ Histoire d’un Homme ou de plusieurs qui ont choisis ? DIEU me l’enseignera-t-il ? Rencontrerai- je DIEU ? moi qui n’ai pas de Visions que je puisse écrire ? Moi, MOÏSE qui ne sait faire bien qu’ Ecouter, Travailler, Méditer, Réfléchir , DIEU me fera-t-il son PROPHETE , quand je suis déjà le petit-fils d’un Homme que les autres Hommes prennent pour un Dieu ?

MOÏSE aura ouvert presque toutes les portes de l’Esprit qui mènent aux points de convergence de la réalité spirituelle avec la réalité physique. « Espaces » qu’il est ardu de qualifier comme ils sont domaines de la pensée autant que participant de l’empire de l’ECRITURE HEBRAÏQUE, D’un DIEU qui ne serait pas à rechercher dans le monde interstellaire, mais dans les replis délicats du Langage lui-même. Or, cette divinisation des Lettres commune également à l’Ecriture Hiérogrammatique, est fondamentale pour le mytsicisme juif de la première religion monothéiste durable , et se retrouvera dans le troisième monothéisme à travers l’ésotérisme musulman. Mais ce qui les distingue de la voie d’une représentation du monde dont les forces qui le compose pourrait être assimilées à autant de Dieux dont le seul culte suffirait à s’attirer la clémence, est la place de l’HOMME dans la création.

DIEU l’apprend à MOÏSE. Le Langage comme le corps de l’HOMME ne découlent-ils pas du VERBE de DIEU à qui il suffit de dire le Monde pour qu’il soit créé ? Et cette Création l’ Homme et la Femme n’ont-il pas reçu de Dieu le pouvoir d’ en nommer à leur tour les créatures  , comme si la Nature ne pouvait qu’être confiée à la responsabilité de l’Humain ?

Aussi L’Humain en matérialisant et en Humanisant les forces qui régissent les lois de la Nature , au point de rendre un culte à ce qui aurait dû demeurer des conjectures intellectuelles ne s’enchaine-t-il pas à une vision du Monde qui certes peut mener sur la voie de la magie,celle qui n’est pas une illusion physique et permet néanmoins de découvrir des continuum entre l’espace spirituel et la réalité physique, mais que n’emprunterait pas le MESSIE ? Cette vision de l’Univers ne mobilisant que trop les forces chthoniennes ou disons des ténèbres, et trop peu les forces de la Lumière.

La Lumière que L’ECRITURE Monothéiste place dans chaque Lettre de chaque Mots du Livre révélé de sorte qu’en sourde , les principes de vie propre à ordonner correctement les valeurs morales suprêmes qui sont celles d’abord auxquelles DIEU se conforme lui-même. Parce qu’il doit en jaillir le véritable ordonnancement des Concepts , à savoir la valeur suprême accordée au respect de la VIE , dont découle la recherche en toutes situations de la PAIX, qui ne peut s’établir que dans le règne authentique de la JUSTICE ; cette dernière rapportée à la primauté de la VIE , devant fonder le sentiment de Responsabilité sociale individuelle et collective envers Faibles et pauvres . Parce que ces valeurs non d’un peuple mais d’une Humanité doivent sans cesse  être réactualisées puisque participant d’un choix conscient et volontaire , et non d’un réflexe seulement naturel en l’HOMME. Cela instaurera un rapport tout particulier entre l’HOMME et les ECRITURES SAINTES dans les Monothéismes , dont MOÏSE sera le premier à préciser les modalités à travers la distinction entre la LOI ECRITE et la LOI ORALE.

Une partie de ce que veut dire DIEU est écrite , ce qui , après l’accumulation des ECRITURES SAINTES du millier de PROPHETES Homme et femme dont fait parti MOÏSE , donnera lieu 900 ans après lui à la composition de la BIBLE HEBRAÏQUE par la Grande Assemblée, composée de personnalités juives ayant orientées les grandes décisions de la communauté juive, soit entre 410 et 310 avant JESUS CHRIST.

Mais faut-il appuyer sur ce qu’il en est de la LOI ORALE, laquelle ayant été offerte au peuple juif avant la LOI ECRITE, dit comment être juif. Car elle établit un SAVOIR spécifique à transmettre d’une génération à l’autre , mais tout également qui doit opérer l’actualisation de la présence de DIEU pour chaque instant de la vie de sa communauté,en mettant en jeu le LANGAGE orale. Le seul parce que non figé , capable d’apporter la certitude à celui qui se fait médiateur de  la LOI de DIEU, que son interlocuteur a compris et est en mesure d’engager sa volonté pour se conformer à la loi.

Cette distinction entre l’oral et l’écrit , précise finalement ce qu’est L’ECRITURE assez bien. L’oral est indispensable comme si l’ ECRITURE devait par une sorte de lecture-prière littéralement être agie pour que cette médiation écrite de l’action de DIEU soit le support de la voie du BIEN. Celui-ci étant la connaissance de DIEU en tant que cause de la cause , soit ce qui se situe de manière permanente sous la causalité physique, réelle, spirituelle , sans pour extraordinaire que cela puisse être, interférer sur le Libre-arbitre de l’HOMME dont les actes de Bonté participent par ailleurs à l’équilibre du Monde à un point insoupçonnable. Voilà ce que comprend MOÏSE . Aussi être Libre pour le JUDAÏSME ne peut pas s’entendre autrement que comme le Choix du BIEN à perpétuer dans un Monde physique où toutes choses, tous êtres, tous évènements étant soumis au plan de DIEU , le MAL ne peut être que la négligence du BIEN par l’HOMME dont le JUDAÏSME révèle la mission : perfectionner le monde physique par définition imparfait. Voilà qu’un sens est donné à l’Histoire humaine …

MOÏSE LE SCRIBE ULTIME

Je n’abonderai pas dans le sens des dernières recherches présentées au collège de France qui après une étude minutieuse de l’Hébreu et chaque fois que possible en confrontant la donnée biblique avec le matériel archéologique , restitue la dimension légendaire de MOÏSE sans parvenir à la certitude de son existence historique.Car finalement si l’EXODE a peut-être eu lieu entre 1314 et 1313 avant JESUS-CHRIST. Si des documents historiques (  » les papyrus d’Ipouer  » ) permettent de croire que des bouleversements se sont effectivement produit en Egypte après RAMSES qui pourraient correspondre aux plaies d’Egypte, et situerait le ou les Pharaons à qui MOÏSE a du s’opposer en la personne de SETI , RAMSES , RAMSES II peut-être ?, concernant le Pharaon grand constructeur qui aurait eu besoin de la main-d’œuvre des Juifs pour bâtir la ville de PITOM et RAMSES citée dans EXODE 1,11 , et dont les 116 ans nécessaires à leur construction implique que ce qui ce joua entre les Juifs et l’Egypte occupa sans doutes plusieurs Pharaons. Le premier document qui mentionne l’existence d’ISRAËL ( appelé « la stèle d’ISRAËL) est la chronique d’une guerre menée par l’Egypte sous le successseur de RAMSES , MINEPTAH qu’on date de la fin du XIIIème siècle avant JESUS-CHRIST , ce qui situerait l’EXODE à une date antérieure à 1190 avant JESUS-CHRIST, donc effectivement peut-être au XIV ème siècle avant JESUS-CHRIST. Mais point de trace de l’existence de MOÏSE sinon une certitude : il s’est bien produit quelque chose entre les juifs et l’empire Egyptien qui donna naissance à un nouveau « pays », certes minuscule, ISRAËL.

Les circonvolutions psychologiques que j’ai tenté de reproduire plus haut par leur cohérence relativement à ce qui est dit des capacités de MOÏSE, extrêmement attentif aux choses  au point d’être assez doué pour recevoir l’enseignement complexe cité plus haut ; mauvais orateur , pas parce qu’il souffre d’un défaut d’élocution, mais parce qu’en lui devaient se bousculer les idées, et que sa situation familiale si complexe avait du faire de lui un Homme qui même après la révélation serait toujours en proie au doute : ces épaisseurs psychologiques sont si crédibles à mon sens que je ne doute de la nécessite de l’existence historique d’un tel Homme, pour expliquer non pas la réussite , mais la possibilité même de la velléité de simples esclaves contre tout un empire. Les grandes révolutions en dernière analyse étant toujours le fait d’un petit nombre suffisamment motivés pour emporter dans le sens de leurs rêves les foules qui font qu’une révolution est possible.

De tous les PROPHETES, il se distingue non par une imagination exceptionnelle qui le prédisposerait à recevoir des visions, mais par une rationalité exceptionnelle soutenue par un tempérament sanguin capable de lui faire commettre des actes qu’on jugerait maintenant irrationnels en ce qu’ils pourraient dépasser la mesure.

Sous son ministère aura lieu l’évènement le plus incroyable au regard de la façon dont DIEU se manifeste aux HOMMES dans le Monothéisme. C’est à dire que le plus souvent l’apparition de DIEU est soit un signe inhabituel ( un buisson ardent qui ne se consume pas) , soit médiatisée par un de ses envoyé ( l’ Ange GABRIEL pour MOHAMMAD ) et celle-ci concerne un témoin de DIEU , ou un PROPHETE . Or l’apparition au MONT SINAÏ de DIEU lui-même eu pour témoin toute la communauté qu’avait emmené avec lui MOÏSE qui pour de bon l’entendit parler.

Par ailleurs l’ARCHE D’ALLIANCE que ces hommes et ces Femmes transportent avec eux dans le désert, certains archéologue ont avancés qu’elle devait contenir une machine suffisamment sophistiquée pour produire un courant capable de bruler toute personne imprudente dans sa manipulation. Et l’hypothèse qu’elle ait pu être dérobée aux Egyptiens est séduisante. Elle relève d’un cran le niveau technologique supposé des Egyptiens. Explique l’acharnement du pharaon a poursuivre les fuyards. Et enfin , donne une piste concrète pour comprendre ce désir Divin  » Il faut pour moi un sanctuaire et j’habiterai parmi eux  » ( EXODE 25,8) , car cette machine aurait été suffisamment bien conçue pour produire une nuée dans la nappe gazeuse de laquelle DIEU se serait senti suffisamment à son aise pour en faire le siège physique de sa présence sur Terre. Il en découlera la construction du fameux temple de JERUSALEM en 825 avant JESUS-CHRIST par SALOMON, le fils de DAVID, lequel temple, encore à cette époque, devait être habité par cette nuée. Ce jusqu’ en 422 avant JESUS-CHRIST , date de sa destruction par les babyloniens. Date après laquelle la BIBLE HEBRAÏQUE ne recense plus de miracles.

Un évènement d’importance encore de la vie de MOÏSE éclaire une notion ( en la précisant ) qui sera cruciale pour le troisième monothéisme, l’ISLAM , la notion d’Idolatrie.

En effet, ce DIEU unique qui n’a ni égal, ni n’est mieux représenté que par le détour abstrait des Mots qu’il a écrit, proscrit toutes idoles , et classe l’idolâtrie parmi les actes interdits et répréhensibles. L’acte d’Association chez les musulmans est ainsi particulièrement surveillé. N’existant  de DIEU que DIEU , lui associer quelque chose qui n’est pas lui, soit presque tout , est le propre de la façon biaisée de penser de l’impie. Et l’on sait quel sort peut s’abattre sur celui ou celle qualifié ainsi, dans le monde musulman .

Or, MOÏSE, excédé par son peuple, dans un mouvement de colère furieuse ,  » vous êtes des rebelles » hurle-t-il, en vient à frapper ce même rocher que DIEU venait de demander de considérer, au point de s’adresser à lui pour obtenir cette eau qui, alors, manque cruellement dans le désert où ont errer les compagnons de MOÏSE. La sentence de DIEU sans appel est immédiate ;  » Parce que tu n’as pas cru en moi, tu n’entreras pas en ERETS YISRAEL avec le peuple juif. Et de fait MOÏSE mourra avant d’avoir posé le pied sur la Terre Promise. Pourquoi ?

Parce qu’on ne peut pas juger autrui et dans le même temps se laisser gagner par la fureur de la colère au point de le tuer par exemple , sans être soi-même coupable d’Idolatrie et quand bien même autrui nous aurait paru avoir commis une association. Perdre son sang froid revient à nier que tout ce qui arrive , arrive pour notre bien, et non pour l’épanchement de nos sentiments les plus vils.

L’occasion pour MOÏSE  d’élevé sa pensée jusqu’au seuil qui distingue le MESSIE est irrémédiablement manquée. Pourtant que n’en est-il pas proche, lui qui sais pourquoi l’ECRITURE est la médiatrice des rapports entre l’HOMME et la NATURE. Lui qui sait que le LANGAGE de la CREATION ou NATURE est comme interposé entre l’HOMME et son CREATEUR. Lui qui sais pour quelles raisons cela a impliqué la finitude humaine. Lui qui en sait l’explication , le moyen d’en comprendre le subtil mécanisme. Mais qui ignore comment se positionner intérieurement par rapport à son savoir, car apparemment celui-ci n’entre pas en résonance comme il faut avec ses qualités humaines, pour qu’il pu créer ce qu’il sait que le MESSIE est capable de créer.

MOÏSE dans son discours d’ adieu rappelle au peuple d’ISRAEL qu’il ne doit jamais cesser d’observer la TORA. Qu’en cela si le Peuple Juif observe les lois entre l’Homme et DIEU et entre L’Homme et son Prochain : ISRAEL sera en Paix avec les autres nations. Mais quelle que soit leur prospérité, que les Juifs oublient que leur Peuple vit pour changer le Monde et le conduire à la paix des nations, et dit MOÏSE c’est la Terre qui vous vomira, vous serez attaqués par vos ennemis et exposés à des souffrances grandissantes.

ECRITURE et HEROS LITTERAIRE :

Dans le tableau, le scribe sans tête est inspiré du « scribe accroupi » du Louvre. Il date de la Vème dynastie, soit d’une période entre 2500 et 2300 avant JESUS-CHRIST. Or à cette période, le peintre comme le sculpteur sont les anonymes d’un Art Etatique tout puissant. Dans la période qui nous occupe : l’Antiquité Grecque, soit 2000 ans après – et alors que l’histoire de la Grèce commence XVIII siècles avant JESUS-CHRIST, à l’époque où est censé vivre ABRAHAM – donc cette fois V siècles avant JESUS-CHRIST, l’artiste est aussi fameux que l’art avec lequel il sculpte les Dieux. On est loin du peintre et du sculpteur anonyme. L’artiste grecque sculpte au plus près du réalisme anatomique de l’HOMME idéalisé comme les Dieux sont à l’image de l’HOMME.

Il faut dire que c’est l’âge d’or de la culture Grecque Classique qui voit naitre le concept de DEMOCRATIE. D’une culture qui aurait vocation à être la Culture Universelle de l’Humanité. C’est l’époque d’ARISTOTE de SOCRATE et PLATON. Et SOCRATE est celui après qui la notion de « Concepts » régulateurs de la Pensée sera conçue suffisamment décolée de sa provenance divine, pour laisser entrevoir , même s’il ne maitrise pas son Destin, Le Pouvoir de l’Individu sur sa propre Pensée. Ainsi que la Liberté et l’Indépendance de sa réflexion que permet l’exercice des Sciences . Les quelles sont alors indistinctes de la Philosophie.

Il n’est pas indifférent de constater comment le champ intellectuel ouvert par la Philosophie grecque, cette religion de l’HOMME dont les rapports à la Religion ne sont pas préétablis; il n’est pas indifférent de constater que cette ouverture se fit dans une Ecriture Profane. Et que cette Ecriture Profane a vu naitre le Héro Littéraire Occidentale directement héritier du Héro Mythologique, dans une société polythéiste. Que ce Polythéisme est le ciment d’une unité culturelle partagée par plusieurs Etat-Cité , dans l’ère géographique Grecque et Macédonienne. Car finalement, la Philosophie en ressortira grandie de la mission d’apporter à l’HOMME la meilleure forme de Gouvernement qui soit : la DEMOCRATIE, pour une ère géographique ou comme dans le reste du Monde règne encore l’Esclavage.

Car en 408 avant JESUS-CHRIST, lorsque le jeune PLATON rencontre le célèbre SOCRATE , Athène vit sous une Tyrannie. Et c’est aussi un tyran qui a pour ainsi dire instrumentalisé DYONOSOS , Dieu Grecque dont l’origine Egyptienne est connue. De sorte que la cérémonie qui le fait advenir, au lieu de se dérouler l’après-midi, en petit comité, lors de « Symposion » ; se produise dans un théatre, devant toute une assemblée de grecques. Cet évènement dont SOCRATE est contemporain des effets, puisque cela a conduit à la naissance de la Tragédie, va aussi se développer sur le modèle d’une Ecriture Profane qui si elle s’attache à la Tragédie divine, au début, le fait en un rituel qui dit bien que l’ECRITURE n’est qu’un support, et que la dimension d’un Oral rendu sacré par rituel, restitue une vérité qui aura tendance à s’occuper de plus en plus de l’HOMME . Racontant au-delà de la dépendance directe avec le plan divin du Héro, l’étroite relation de l’action individuelle et des passions qui la motivent. Ecriture Profane qui sous l’action des Philosophes ne sera plus que l’écriture de l’individualité d’une réflexion qui cherche l’Universalité , par la mise à nue des Concepts , nouveaux comme anciens, qui régissent l’HOMME et expliquent les Lois de la Nature. L’Ecrivain est né , talonné par un Hero Littéraire qui aura à se démarquer de la dimension mythologique.

Dans cet univers intellectuel, SOCRATE occupe une place d’exception , Pas parce qu’il s’agit d’un Homme dont l’existence historique n’est pas niable. Mais parce que toute l’ambiguïté  qu’impose de prendre en considération sa légende, permet de croire qu’il avait le même rapport aux Textes Sacrés que les grands illettrés, de MOHAMMAD au grand mystique RAMâKRISNHA , et était de ceux qui perçoivent les Réalités Divines immédiatement et surtout , libérés des chaînes du littéralisme et de la Forme. Il est notable que SOCRATE n’ait rien écrit , tout comme JESUS-CHRIST. Mais que comme pour tous ces HOMMES , ce soit l’ECRITURE qui fixe leur paroles supposées ; ou si l’on prend un point de vue Monothéiste : il est notable que leurs paroles soient l’ECRITURE de DIEU.

SOCRATE a changé le Vin en Eau , JESUS-CHRIST a changé l’Eau en Vin :

SOCRATE n’est pas un prophète. La Philosophie qu’il professe touche au religieux, cependant, en ce que SOCRATE parle de cette voix qui l’incite à questionner les athéniens dans la rue, voix dont il sent nettement l’ascendance divine. Mais SOCRATE substitue plutôt à la hiérarchie des Dieux Grecques, des concepts tels que  » les Nuées », « la Langue », « le vide ». Il est l’archétype même du Héro Littéraire, car n’ayant rien écrit , son oeuvre philosophique nous a été transmise par ses disciples. Or, dans ces écrits, SOCRATE est un personnage Littéraire dont l’aura est discutée. SOCRATE, le philosophe athénien était cependant si connu que même des pièces de théâtre rendaient compte de l’existence du personnage.

Homme et pas DIEU, sa vie au service de valeurs suprêmes précèdera leur mise en récit dialogués sous la plume de PLATON qui, après la mort de son maitre en 399 avant JESUS-CHRIST, déçu par la Démocratie qui l’avait mis à mort, s’exile , devient esclave et racheté par un ami, fonde finalement l’Académie, l’école de Philosophie qui se veut héritière de SOCRATE.

Si SOCRATE est l’archétype du Héro Littéraire, PLATON est l’archétype de l’Ecrivain Moderne . Distinct du scribe par son application à n’être pas le comptable d’un culte. Il est habité par la personne de son maitre en Philosophie au point d’en faire le Héro Littéraire de son oeuvre écrite. Celle-ci non entièrement fictionnelle assigne à l’Ecriture la fonction de vecteur par lequel la rumeur publique infondée est stoppée ; et la recherche de la Vérité , établit tel un ressort littéraire.

Bien sûr PLATON n’assigne pas à l’ECRITURE une fonction sacrée, il aurait plutôt tendance à condamner l’Ecrit. Faisant allusion à des connaissances secrètes et une connaissance plus fondamentale qui font partie de son enseignement Oral.Dans cet enseignement Oral, PLATON aborde la Mathématique, le Nombre, la Géométrie, l’Astronomie et centre son discours sur la notion fondamentale qu’est le BIEN. Peut-être enseigne-t-il que la Création se fit suivant une mesure que l’on peut deviner derrière l’unité proportionnelle du monde visible et corporel. Le TEMPS y aurait été fabriqué sur le modèle du Nombre, ainsi imiterait-il l’éternité dans la mesure où il se mouvrait en cercle suivant en cela la capacité des Nombres ….

La MAÏEUTIQUE du bon vivant et disgracieux SOCRATE relève de ce genre d’apprentissage Oral. C’est le questionnement par la parole interrogatrice qui permet littéralement d’accoucher l’âme et de révéler le sujet à lui-même , sans le secours des Dieux.

SOCRATE insidieusement est celui par lequel de nouveaux rapports entre les HOMMES et les Dieux  font jour. Ainsi une des oeuvres maitresses de PLATON ;  » le Banquet » révèle -t-elle le moyen explicite par lequel la cérémonie du symposion fut éludée. Cérémonie dont on a déjà dit qu’elle réunissait les athéniens l’après-midi, autour de convives assemblés pour célébrer DYONISOS. L’absorption de son essence grâce au vin, permettait de faire advenir la Divinité . Elle s’emparait des convives dont la pensée accédait au niveau de l’inspiration divine, ce qui libérait la Parole, permettait l’épanchement poétique, et sous l’hospice des Dieux, l’abord de la plupart des sujets de société.

SOCRATE lui subordonne l’Inspiration poétique et l’improvisation de la Parole juste à l’impératif : » connais-toi toi même !  » . Sous entendu lourd de transgression implicite dans une société religieuse, qui implique que l’HOMME doive se connaitre au moins aussi bien que les Dieux qui maitrisent l’Invisible le connaissent. Le  » connais-toi toi même !  » , établit au coeur de la mécanique Philosophique  la Raison Humaine comme pierre angulaire de la Liberté . Et le dialogue juste entre les HOMMES , non imposé, librement consenti, le but de la Philosophie : soit à travers l’accouchement de l’âme : la réalisation de l’HOMME comme but ultime.

Le « Banquet » qui intrigua tant la rumeur publique athénienne, se fera donc sans l’aide de DYONISOS , sans le recours au rituel du vin ! Le concept d’AMOUR qui sera débattu au cours d’une succession de discours le sera sans que les convives présent autour de SOCRATE ne soient enivrés. Il s’agira pour les convives de démêler les composantes mythiques de cette force, ce désir violent  qui peut prendre tant de formes pour s’emparer de l’âme ou du corps, AMOUR ou forme de possession et de délire divin qui touche le Philosophe lui-même quand il est attaché à une Idée ou Concept. Du plus bestial au plus subtil, l’AMOUR est capable de maintenir intacte l’espérance des épouses au coeur de la fidélité , en l’absence même de l’être aimé. Capable de motiver la quête des Héros , leur mépris du danger. Instance de l’âme irrépressible aussi , au point de pousser les Dieux à la métamorphose pour être satisfaite.  Mais si le Philosophe est aussi sous l’emprise de l’AMOUR , celui-ci se distingue de l’Amour bestial par cette caractéristique : sa capacité à contempler le BEAU.

Transfiguré sous la plume de l’Ecrivain PLATON, SOCRATE débroussaille les chemins de la future Liberté Humaine. Il établie  que la Cité juste doit être fondée sur le modèle du Bien en soi. Et que le BIEN comme le BEAU et le VRAI sont les Réalités non sensibles que doit appréhender l’intellect de l’âme, car la réalité intelligible, comme elle  est au-delà du caractère éphémère du monde, constitue un objet idéal pour une connaissance vrai.

Ainsi le BIEN, le BEAU ces formes suprêmes sont-elles extérieures à l’HOMME. Ils font parti  du ciel des Idées éternelles dont l’HOMME ne doit pas ignorer l’existence propre. Parce que bien mieux que la connaissance des Dieux , avec le BEAU qui élève les sentiments humain, quand il est déterminé par le BIEN, lui-même indissociable du VRAI : la Connaissance intuitionne l’existence d’une sorte de Mur Mathématique des Idées éternelles , au-delà duquel les âmes se souviennent de qui elles étaient. Comme si tout un pan de connaissance acquis en dehors du séjour dans notre corps s’était perdu lors de la réincorporation de notre âme dans notre corps.

PLATON en arrivera même à concevoir l’existence d’un Démiurge distinct des Dieux, ayant procédé à une mise en ordre de l’Univers en un tout organisé. Mais faudra-t-il attendre un peu plus de trois siècles pour voir un Homme dépasser le Mur Mathématique interposé entre la Connaissance Humaine et la Connaissance Divine.Et cela arrivera non en terre Grecque mais en ISRAEL. Après que PLATON ait accueillit ARISTOTE dans son académie , après que celui-ci ait été le précepteur d’ALEXANDRE le GRAND. Et tandis qu’en 312 avant JESUS-CHRIST, ayant conquis l’empire Perse , les Grecques occupent ISRAEL, un évènement incroyable sauve le Temple de JERUSALEM. ALEXANDRE le GRAND, alors que le dernier des Membres de la Grande Assemblée vient lui demander clémence, se prosterne devant CHIM’ON HA-TSADDIK, le patriarche juif. Car il reconnait en cet homme , celui qui hante ses rêves. JERUSALEM est épargnée encore durant 165 ans. Et en 167 avant JESUS-CHRIST , aura lieu  » la révolte des Maccabees » , la première guerre de religion de l’histoire qui verra s’affronter les valeurs spirituelles juives contre celles des grecques, guerre que gagnera ISRAEL. En 63 avant JESUS-CHRIST, l’empire grecque est a l’agonie, ISRAEL confit son destin a ROME. L’empire est encore agité du souvenir de SPARTACUS , le chef des esclaves révolté qui a défié ROME.

Et voilà qu’un HOMME par une nouvelle célébration, « les noces de CANNA » , accomplit le prodige de changer l’eau en vin. Miracle qui laissant intact la circulation de la Liberté Humaine là où se situe de manière stable sous la cause , le BEAU, le BIEN et le VRAI – célèbre la révélation et l’accomplissement du lien de toute l’HUMANITE à son Créateur. En réactualisant l’oeuvre du nectar divin ; lequel symbolise combien tout en demeurant au-delà du Mur des Mathématiques , mais tout en étant inscrit de manière durable sous la cause du BEAU, du BIEN et du VRAI – trône la première et irréductible cause : DIEU l’unique.

Du HERO LITTERAIRE au MESSIE :

Ce n’est pas la parfaite coïncidence de son histoire familiale avec les prophéties des ECRITURES Saintes de la communauté juive dont il est issu – l’ascendance familiale de JESUS conforme avec ce qui avait été prophétisé ou son lieu de naissance , que ses parents privilégièrent pour respecter l’accomplissement des ECRITURES – qui font de JESUS le MESSIE capable de transcender le Mur des Mathématiques , et ainsi de recevoir de DIEU la révélation de qui était son âme.

Pour une part sans doute proportionnellement égale JESUS est devenu le JESUS biblique , après un chemin d’apprentissage religieux et philosophique dont on sait peu de choses. IL a reçu le savoir Egyptien, un temps et en terre d’Egypte. ET son enseignement religieux hébraïque additionné à une exceptionnelle ouverture d’esprit aux savoirs de son époque qui dût le mettre en contact avec la Philosophie Grecque propagée dans tout l’empire romain d’alors, fait de lui : un esprit saint dans un corps saint qui , encore enfant attira l’attention,  par la trés haute pertinence de son questionnement devant une assemblée de savants – est-il relaté. La BIBLE ne dit pas si après cette première confrontation au savoir de son époque, JESUS dépassa le doute du cogito pour qu’en lui s’instaure la félicité durable de la conviction de l’origine de l’étant de son âme , félicité soeur de la certitude qui en découle d’accomplir sa vie conformément à la finalité du geste éthique : le BIEN de DIEU ; par DIEU et comme « en » DIEU.

Car si JESUS n’ignore pas depuis SOCRATE que le BEAU est un des trois formes suprême, il sait d’un enseignement qui remonte à MOÏSE et dont la forme la plus aboutie sera véhiculée par le mysticisme juif  cent ans après la naissance de JESUS-CHRIST, dans la KABBALE- il sait par ce savoir qui remonte à MOÏSE , que le BEAU ou la BEAUTé est la sixième émanation du flux divin , jaillit lors de la Genèse et comme figé depuis sous la réalité de la Création, et déterminant la cause de l’émerveillement de l’être devant l’évidence intuitive de tout ce qui peut et apparait comme BEAU. Le BEAU déterminant selon la conception contemporaine éclairée : la perfection invisible de la forme visible des êtres et des choses , lorsque l’on sait les liens intimes qui unissent le BEAU et le BIEN , ou le BEAU et DIEU. Aussi le BEAU n’est-il pas sacré mais le Sacré est-il BEAU !

Mais qu’en est-il du MAL, cette notion qui avec le Christianisme prendra une nouvelle épaisseur signifiant que le MAL existe même si existe seulement le plan de DIEU ? MAL que l’on peut rattacher au BEAU , par exemple lorsqu’un discours n’a que l’apparence de la perfection de la forme afin de tromper et par là d’accomplir le mal. Par quels mystères DIEU, l’unique source du BIEN, créateur de toutes choses , a-t-il pu laisser le MAL être et prospérer dans sa Création ? Du point de vue géopolitique d’alors : que n’accomplissent pas les juifs pour que leur royaume , le royaume du peuple élu de DIEU, ne subisse pas et ne soit pas englouti par l’assaut du mal ; déjà caractérisé par le maintien des juifs sous le joug de l’envahisseur romain, propagateur du règne des idoles à travers un Polythéisme hybride au Polythéisme Grecque notamment et dont on peut dire qu’il concerne plus de 20 000 Dieux ?

La religion Hébraïque fournira à JESUS ses réponses et le mettra en prise avec un savoir dont on ignore comment il arriva jusqu’à lui, car cet enseignement qui se transmet oralement depuis MOÏSE , de maitre à élève, a établit une lignée de Rabbin juif détenteur d’un savoir qui  explore les modes d’être du MESSIE, sans que l’on sache qui a pu l’enseigner à JESUS et alors que la personne même de JESUS semble correspondre avec ces enseignements.

JESUS sait que les Lettres de la BIBLE HEBRAIQUE  correspondent à des valeurs numériques  et que la perfection mathématique des lois de l’Univers , laisse deviner que DIEU est distinguable dans le Langage lui-même. Il fait parti de ces prophètes qui savent sentir la présence de la Lumière au coeur de la matière depuis la Genèse. Une lumière que L’esotérisme juif décrit comme descendant dans les émanations du flux divin. Emanations caractérisée par ce qui sera nommé  » les séfiroths « , lesquels sont des sortes de réceptacles de cette Lumière. Celle-ci descend en eux, se reflecte dans les réceptacles inférieurs, puis les lumières reviennent du bas vers le haut, à l’intérieur des séfiroths et d’un séfiroth à l’autre. Tout cela en un mouvement perpétuel , ciment de la structure de l’Univers. C’est la captation de l’énergie de cette lumière qui semble affranchir JESUS des lois physiques de l’Univers  en maintenant son esprit ouvert à l’Esprit de tous les temps, en le maintenant dans la Vérité du Langage révélé de la Création où tout étant issu du Verbe , le monde est recouvert d’une ECRITURE secrète déchiffrable seulement par les Prophètes. JESUS déjà a atteint le YEH’IDAH, soit la cinquième et plus haute distinction de l’âme dont on ne constate la présence que chez le MESSIE.

La présence du MAL sur Terre n’est pas paradoxale, elle ne contredit pas la puissance Divine. Et JESUS semble capable non seulement de circonscrire le MAL en le localisant , et aussi réussit-il à procéder à son éviction autour de lui. IL peut enseigner combien DIEU n’a pas créé  l’Univers suivant son infinité propre, mais par des effets finis, localisés dans le Temps et en des espaces limités. Il faut , dans ce sens , imaginer que le VERBE de DIEU au moment de créer le Monde, serait passé comme à travers un mince tunnel, puis que le VERBE aurait laissé dans la Création des étincelles de lui, sans que cet influx de l’énergie Divine au coeur de la matière suffise à la perfection de la Création, puisque précisément ceci doit être l’oeuvre de l’Humain. Le libre-arbitre accordé à l’HOMME  est motivé par la mission que DIEU assigne à qui voudra. Le MAL, selon cette compréhension, n’est donc pas qu’une dette contractée par l’Humain, il s’agit d’une sorte de cercle vicieux interne à la mécanique de l’Univers qui empêche la réorganisation des étincelles Divine dans la gangue matérielle, soit ni plus ni moins que le rachat de la Création par le MESSIE. Car DIEU est dans la Création sans que la Création soit DIEU.

Les commentateurs de l’action de JESUS, soulignent souvent l’Esprit raisonnable, le Coeur courageux dominé par la vertu de la tempérance, d’un CHRIST habité par le sentiment de justice. Les capacités ou pouvoirs que l’on reconnait habituellement au CHRIST sont, dans ce sens, le résultat d’un savoir Divin qui s’épanouit dans l’intelligence vive d’une âme limpide dont les actions semblent réussir à agir sur l’architecture en séfiroth de l’Univers , suffisamment , pour que les « canaux d’énergie Divine » transmettent au monde l’influx Divin, à travers notamment la réalisation de miracles ( sur lesquels nous reviendrons). Maintenant son âme au niveau de l’émanation suprême du flux Divin : soit au niveau de  » KETHER », séfiroth au 620 colonnes de Lumière, le Christ roi accède à une perception supérieure des Terres et des Cieux de DIEU. Instantanément lui apparaissent  déchiffrés la forêt de signes magiques qui recouvre la NATURE. IL distingue les êtres invisibles qui peuplent la Création. Tel un enfant capable de percevoir les mouvements de pensée de sa mère, JESUS semble capable d’entendre la formulation intime de la pensée d’autrui. Il y a que grâce à sa fine compréhension du LANGAGE Divin, le CHRIST s’est rendu maitre de toutes les modalités de la Communication. Il reconnait les Signes de DIEU, des Démons, des Héros, des habitants de l’enfer comme les Signes Humains ou générés par la NATURE ; tandis qu’un seul de ses Signes suffit à réorganiser la Communication verticalement dans le sens d’une élévation de l’âme.

Plus haut que SOCRATE dans la connaissance des mondes, le CHRIST semble prendre au pied de la lettre l’universalité de la mission Terrestre qui incombe au peuple Juif jusqu’à la fin des temps, en offrant un message à caractère universel ayant vocation à concerner une Humanité une et indivisible qui préfigure l’universalité de la mission du peuple élu. Ainsi révèle-t-il à l’Humanité que l’âme inaltérable de l’HOMME est constituée des Lumières émanées du VERBE. Et que dans l’Humain , l’âme cohabite avec le Corps, la Pensée et l’Esprit. Tandis que le MAL ne s’insinue dans l’Esprit que pour autant qu’il est ce que la pensée rapporte sur le chemin qui la sépare du Moi à l’objet de sa recherche. Ainsi la Pensée pervertie rapporte au Moi l’attachement au mal que lui ont communiqués les Esprits pervertis que son égarement lui a fait rencontrer, comme il se faut que la Création soit aussi habitée par des Etres Célestes ayant renoncé à DIEU. Un des processus de la maladie aurait ainsi pour origine les êtres invisibles rencontrés sur le mauvais chemin qui assaillent le corps , peuvent affecter la raison, jetant le Corps dans les affres de la maladie. Charge par la suite au CHRIST d’extirper le MAL des corps atteints, et que ce MAL se nomme BAAL, BELZEBOUL ou SATAN est secondaire. N’importe que la compréhension du Mal en tant que prix du pêché, prix d’une quête où la pensée poursuit son propre pêché. Et cela peut prendre la forme d’une parole mauvaise ou non réfléchie, ou être le fait d’une action mauvaise présente ou passée de l’Homme qui le poursuit. Or même les croyants, insiste-t-il, peuvent, songeant pourtant à faire le BIEN, être dans le pêché. Le respect des dogmes de la coutume religieuse, mal comprise , sous couvert de la quête par la Pensée de l’action pieuse, peut révéler en réalité, et alors que la coutume semblerait en apparence respectée, un manquement fondamental envers DIEU. Le CHRIST nous met en garde contre toutes coutumes dont l’application littérale viendrait contredire l’intérêt premier de DIEU pour la Vie.

Ayant pénétré plus loin que SOCRATE dans l’invisible, JESUS ne cherche pas à introspecter les constituants mythique du concept d’AMOUR. Car l’AMOUR pour lui est l’autre nom du VERBE Créateur. Sa qualité intime dont il enjoint les Hommes  et les Femmes à créer des relations humaines faite d’un lien de même essence : car « DIEU est amour ». Et si le but est également la réalisation de l’HOMME : c’est s’appuyer sur la Raison de la Raison que de faire de l’acte de connaitre un acte d’ AMOUR véritable. Car celui-ci devrait nous faire entendre combien le pleine Liberté humaine s’épanouit seulement dans le geste superposé de l’adoration de DIEU.

IL se sera écoulé V siècles de SOCRATE à JESUS , l’un comme l’autre, fondamental pour la compréhension de l’évolution de la Pensée occidentale et même mondiale, n’auront rien écrit. JESUS , d’après les commentaires des autres Surréaliste, aurait lui été vu , au loin, un jour, traçant quelque chose sur le sable qu’il effaça , ou que la langue de la mer se chargea d’effacer… Mais bel et bien , de SOCRATE à JESUS, on peut dire que l’HOMME a été en chemin  de la figure du HERO LITTERAIRE à celle du MESSIE INCARNé.

Le premier, SOCRATE,accusé de corrompre la jeunesse, est jugé et condamné au suicide par la cigüe, un poison mortel, en 399 avant JESUS-CHRIST. Les Philosophes qui lui succèderont interprèteront l’acceptation de SOCRATE de ne pas échapper à sa condamnation à mort, comme l’acte de naissance de la Philosophie moderne, et comme la consécration de la figure du Philosophe qui montre l’assise éternelle des Idées qu’il met en avant, et dont la défense  implique l’acceptation de la mort injuste si nécessaire. Lors de son procès, SOCRATE démontre le manque de fondement des accusations qui pèsent sur l’intégrité morale de sa personne. La sentence prononcée ne s’en révèle que plus une injustice légale. Mais ne pas échapper à la mort , revient à inscrire symboliquement les Lois dont SOCRATE défend la justesse, dans le respect des Lois de la cité athénienne, dussent-elles lui être défavorables.Car il sait que la description qu’il fait de l’Univers peut être le futur fondement de l’élévation des individus et des sociétés.

Le second, JESUS, arrêté sans motif légal est accusé de blasphème pour avoir déclaré être le MESSIE, et jugé pour trahison contre ROME, ses accusateurs ayant soutenu que le nom de CHRIST signifiait la revendication d’une royauté s’opposant donc par nature au pouvoir de ROME. IL meurt par la crucifixion habituellement réservée aux plus indignes êtres désignés par la société. Peine perdue, la conscience collective, à peine cinquante ans après sa mort, désigne en JESUS fils de MARIE, le CHRIST, soit l’autre nom du MESSIE HEBRAÏQUE.

Un peu plus de V siècle après, naitra le troisième Monothéisme sous l’impulsion de MAHOMMET, le Prophète de DIEU qui mettra en avant l’unicité des ECRITURES SAINTES, de la BIBLE HEBRAÏQUE à la BIBLE ou EVANGILES, jusqu’au CORAN. OR si l’on sait que le JUDAÏSME ne reconnait pas en JESUS la figure du MESSIE, l’ISLAM reconnait en lui le seul Prophète parmi les prophètes qui ne soit pas humainement mort. Car il est le MESSIE incarné déjà venu que les Musulmans attendent de revoir à l’heure de l’achèvement des Temps.

Un autre livre à l’origine d’un mouvement religieux minoritaire dans le Christianisme, le LIVRE de MORMON est à mentionner non parce qu’il apporte des preuves de l’historicité de JESUS, mais parce qu’il amplifie encore le mystère relatif à JESUS, en permettant un aperçu original de ce que pourra être ou de ce qu’est la mission du CHRIST. Celui-ci ressuscité après la crucifixion serait apparu à plus d’une centaine de fidèles et aurait accordé à trois de ses apôtres, sans que l’on sache lesquels, de demeurer sur Terre jusqu’à la rédemption ultime, mais sans que l’éternité terrestre qui leur fut accordée par le CHRIST correspondit parfaitement à l’éternité promise aux croyants…

Quelle attitude de pensée adopter relativement à ces phénomènes qui outrepassent nettement tout ce qu’on sait qu’un être Humain est capable de faire ? Que penser même de la résurrection de JESUS-CHRIST, ou de son éventuel remplacement sur la croix par un autre apôtre en qui la foule aurait cru voir le CHRIST, hypothèse qui signifie ni plus ni moins que JESUS a rejoint les Cieux en étant vivant ?

Si ici a été détaillé le chemin spirituel qu’aurait emprunté JESUS pour accéder à l’Invisible, chemin accessible aux HOMMES sensibles à la prophétie, de là à concevoir que cela puisse conduire un humain à maitriser les 7 pouvoirs, et tout en commandant aux éléments puisse lui permettre d’échapper à la mort : Il y a un faussé rationnel que seul peut combler la certitude de la foi et une meilleur connaissance du Cosmos.

MAHOMMET frère de MOÏSE ?

mes notes sur ce chapitre sont encore incomplètes et il me faut attendre l’aide d’un ami connaisseur des concepts Islamique afin que je sois certain que leur présentation génère une traduction qui mise en perspective avec tous les concepts que j’ai déjà présenté fera bien effet de résonance. Le chapitre revenant sur la question de l’historicité de la personne de JESUS, s’appuiera sur le personnage historique dont l’existence est elle incontestable : l’Apôtre PAUL. Seront évoquées les relations historiques entre le JUDAÏSME, le CHRISTIANISME puis L’ISLAM, sous l’angle d’un monde qui s’il ne reconnait pas unanimement le CHRIST, celui-ci n’aura  cessé depuis sa venue de susciter des vocations messianiques dont aucune ne s’est révélée égaler celle du CHRIST. Les spécificités du prophète dont les traces de l’action historique sont peut-être les mieux à même de réconcilier Histoire et Prophétie, seront abordées avec le protrait de MAHOMMET qui aussi devrait mettre en perspective  les miracles des différents prophètes en insistant sur l’unicité des ECRITURES SAINTES et la particularité de la révélation de MAHOMMET, quel savoir sur le monde apporte-elle en effet ? Et comment peut se combiner cette révélation avec la persistance de la mission du peuple Juif ?

350 ans pour attendre le MESSIE ? :

(à suivre)

Titre:  » L’Allégorie du secret du pouvoir de l’Ecriture »

Dimension : 87 X 120 CM , tableau non encadré

Particularité : Tableau ayant reçu le PRIX DES ARTISTES en 2008, lors du salon Afro_caribéen de GRIGNY

Durée de l’enchère : à partir du 22 janvier  à 12 H 29 , jusqu’au 5 février  à 12 H 29 ( GMT-I)

Mise à prix : 2500 euros

Ce tableau dont l’exégèse sera publiée ici prochainement est d’autant plus important dans le petit historique de mon travail, que réalisé en 1995, je n’ai cessé de le présenter dans divers salons depuis, comme la meilleure trace d’un surréalisme à l’Africaine, qui en visant une esthétique aussi soignée que celle de mon mentor plastique en surréalisme : SALVADOR DALI , se distingue par ses visées . En effet, si chacune de mes créations est la TRACE d’une vision qui s’est imposée à moi à un moment particulier de mon parcours psychique et spirituel, Tableaux et sculptures ont , dans mon travail, la même fonction que des portes donnant accès à un entre-deux monde, celui du point de vue surréaliste duquel l’ AFRIQUE et l’OCCIDENT mettent en commun le matériel inconscient ou non de leur culture réciproque, sur un support où d’emblée la question de l’existence même d’une philosophie proprement africaine est dépassée, justement parce que le prisme surréaliste est toujours capable de rendre visible la dimension universelle de n’importe quel symbole de n’importe quelle culture, en offrant au monde les bribes d’une philosophie dont l’universalité tient à la rigueur et à l’opiniâtreté avec laquelle elle présuppose l’existence de philosophies ancestrale dont la recherche des enseignements qu’elles ont proposé ou qu’elles proposent, est perçue comme la seule voie qui permettra à l’HOMME MODERNE -parmi le fourmillement d’objets interconnectés de toutes sorte qui l’entoure et ne cessera de façonner sa manière de penser- la seule voie qui lui permettra de décoder la dimension inconsciente présidant à la création de n’importe quel objet , comme le seul exercice mentale capable de faire percevoir la dimension consciente et inconsciente de n’importe quel réseau dont L’HOMME MODERNE est obligé de se servir pour accomplir sa vie de citoyen.

Dans cette optique ,  » L’Allégorie du Secret du Pouvoir de l’Ecriture », en mettant en scène , par le truchement du dessin automatique, un matériel issu de l’iconographie religieuse Egyptienne, replace la question philosophique du rapport des intellectuels au Pouvoir, dans un contexte historique Allégorique, à partir duquel il est possible d’interroger la notion d’ECRITURE sans se restreindre à une société particulière. Les personnes qui voudront bien lire l’exégèse de ce tableau, seront ainsi sans doute interloquée de voir qu’à partir d’une reflexion sur l’ECRITURE PROFANE et l’ECRITURE SACREE , se dessine une nouvelle appréhension de la FIGURE DU MESSIE qui au-delà de la question religieuse permet d’évaluer les caractéristique des futurs HEROS ( ou plus) que notre civilisation humaine va engendrer au XXIème siècle notamment.

Bonne future lecture.

PATRICK RAKOTOASITERA

En plus des textes déjà prévus, d’ici au 11 FEVRIER peut-être un article sur  les conclusions de DAVOS 2014.

11 FEVRIER 2014 : rencontre HOLLANDE / OBAMA. Monsieur HOLLANDE précisera la cohérence de la FRANCE qui après les accords d’associations entre la FRANCE et la RUSSIE ( après le MARDI 28 JANVIER lors du SOMMET EUROPE / RUSSIE ) – sera à même de débattre avec les ETATS-UNIS de la nécessité de la mise au service de l’économie réelle du monde de la finance, en vue de consolider une structure internationale d’échanges intercontinentaux propre à répondre aux objectifs du millénaire auxquels est soumise l’ ONU , déjà.

Le 19 FEVRIER 2014, le conseil des ministres FRANCO-ALLEMAND sera l’occasion de rappeler l’importance de l’élection européenne. C’est en effet en février que seront précisées les compétences du futur PRESIDENT de l’EUROPE, à travers l’exemple des préoccupations FRANCO-ALLEMANDE :

– A travers la nécessité de leur convergence économique et sociale , en vue de l’instauration d’un salaire minimum pour les travailleurs européens ( enfin FRANCO-ALLEMAND pour l’heure )

– Puis, la création d’une grande entreprise FRANCO-ALLEMANDE de l’énergie préfigurant une politique EUROPEENNE de la transition énergétique

– Et le bilan de l’association des forces armées FRANCO-ALLEMANDE , sur lequel s’appuiera monsieur HOLLANDE pour préciser la position de la FRANCE relativement aux dossiers prioritaires de l’EUROPE en matière de défense et d’union économique et monétaire.

FIN FEVRIER, le 1er rapport sur le mode de financement de la Sécurité Sociale par le Haut conseil du mode de financement de la protection sociale , sera l’occasion , après les assises de la Fiscalité des entreprises Françaises , animées par le 1er ministre JEAN-MARC AYRAULT , FIN JANVIER ; pour monsieur HOLLANDE de rendre publiques les premières avancées du Conseil Stratégique qu’il préside chaque mois , en précisant si d’une part la baisse des charges sociales relative aux cotisations familiales payées par les entreprises Françaises est effective, quelles politiques publiques sont concernées en contre partie par cette réduction des dépenses de l’ Etat Français ? ( un texte relatif , reprenant politique publique par politique publique les orientations décidées ou à décider devrait paraitre ici en MARS )

EN MARS, en parallèle du Conseil Economique EUROPEEN , paraitra ici aussi une reflexion sur l’EUROPE et le Monde globale destinée à clarifier le programme politique commun mené par le futur PRESIDENT de la Commission Européenne ( pays concernés : EUROPE, RUSSIE, TURQUIE, UKRAINE , MAGHREB, AFRIQUE SUBSAHARIENNE ). Il s’agira de préciser le contexte macro-économique international lors du 2ème train de mesures de simplification qui sera mis en place EN AVRIL par Mr HOLLANDE, dans le but de faciliter en FRANCE la reprise de l’Investissement des entreprises et la baisse de l’épargne de précaution des ménages Français , significative du rétablissement de la confiance des ménages. Le Gouvernement Français rédigera un document officiel engageant la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée Nationale qui précisera les conclusions de la Grande Conférence Sociale de PRINTEMPS , ayant confronté les points de vue de l’Etat, les Collectivités Locales, les partenaires sociaux ( Entreprises et Syndicats ) , en précisant la nature du compromis social relatif à l’Emploi des Français , ainsi obtenu. Sera voté également la loi de programmation des finances publiques et sociales de la FRANCE concernant la période 2015-2017.

EN AVRIL donc, après la Lettre de Cadrage du 1er Ministre Français , relative au volume des dépenses de la FRANCE, d’une part concernant l’Etat , puis les Collectivités Françaises , Mr Hollande sera en mesure de dévoiler les grandes directives du Concours de L ‘Innovation  que la FRANCE lancera à l’échelle mondiale de sorte que , dans le cadre des objectifs du millénaires , se précise l’action de la FRANCE, les moyens qu’elle est prête à mettre en oeuvre pour ce qui se dessine comme un projet Français pour le monde globale , orienté par la perspective de la Conférence de PARIS sur le climat en 2015.

Diffusées sur ce site , ces informations je l’espère trouveront audience au niveau Europeen tout d’abord, afin que le 25 MAI , jour des élections Européennes, chaque Européen ait eu à choisir en connaissance de cause et en âme et conscience.

Tout d’abord : merci. Merci à tous les utilisateurs de ce site de me permettre de placer ma création au sein de sa propre critique, perpétuellement et, comme maintenant, à chaque étape cruciale de mon parcours d’artiste.

Le blog wordpress du site recense depuis sa création 204 961 commentaires, dont je compte publier prochainement les 181 commentaires actuellement en attente de modération ; en espérant y trouver les pépites qu’inlassablement je recherche dans vos commentaires. Ayant lu entre 1/4 et 1/3 de tous les commentaires , je suis en mesure ici de répondre aux interrogations qui sont revenues le plus souvent dans vos propos ; tout en abordant les thèmes de mes articles qui, en apparence, semblent avoir peu retenu vos attentions, mais dont l’actualité me montre que je n’ai pas eu tort d’essayer de les aborder.

Commençons par la question de l’accessibilité des textes du site à d’éventuels nouveaux lecteurs ( problème des tags, de seo, etc ). Il existe un nouveau logiciel français capable d’optimiser l’accessibilité des idées présentes dans mes articles, sans qu’il soit nécessaire pour autant de recourir à une stratégie de communication conventionnelle, c’est à dire nécessitant de payer des sites spécialisés sensés savoir orienter les flux de visiteurs. Un article écrit par l’informaticienne chargée de l’implantation de ce programme détaillera ce qui m’a été présenté comme un fleuron de la technologie française.

La question de l’affluence que génère déjà le site ( 15 000 ème site le plus visité en FRANCE et 180 000 ème site le plus visité dans le monde sur 20 millions de sites) ; et notamment l’intérêt afin de profiter d’une visibilité que beaucoup d’entre vous pense être une sorte de fenêtre d’opportunité qui va nécessairement se refermer, ce qui implique de développer de nouveaux support informatiques créés sur le modèle de ce site , mais dans une optique plus marchande, cette question est close. OUI, un autre site sera créé. NON, il n’est pas question pour l’heure de créer un nom de domaine qui en m’affranchissant d’un hébergeur me permettrait de diffuser de la publicité ciblée. Et OUI, le cadre juridique est déjà adopté, dans la mesure où cette création de blog, pour être exact, a été rendue possible grâce à la radio française mondiale : R.F.I, qui a organisé un concours de blogging , auquel j’ai participé. Je ne suis pas arrivé suffisamment bien classé pour être concerné par l’objet du concours, mais suffisamment ( dans les 600 premiers) pour avoir l’opportunité de créer un blog. Celui-ci sera confié à l’informaticienne qui mettra en place le logiciel de ce site, avec des missions relatives à l’AFRIQUE , comme le permet l’environnement dans lequel baignera ce blog ( voir http://mondoblog.org/ )

Le site patrick-rako.nuxit.net restera donc inchangé en apparence, les remarques soulevées par l’audit réalisé sur le site n’ayant , pas plus que les questions très justes de certain utilisateurs du site, permis de réduire le champ, ou de trouver des solutions pour réguler les formules mathématiques , débattues ou utilisées dans mes articles. Une quantité certaine, mais très difficile à évaluer, sera ainsi toujours détournée de leur champ opératoire véritables, par les instances (secrètes ou non) chargées de mesurer et d’influencer le contenu d’internet. Quand le champs opératoire naturel des formules mathématiques et des concepts ici déployés concerne seulement la circulation et l’évaluation des idées… J’en ai pris mon parti et ne m’offusque plus de supposer que ce site fait parti des 400 sites français dont les parutions et le fonctionnement sont surveillées par un organisme d’état dédié. En la matière, le régime auquel je suis soumis ayant bien changé depuis l’élection du nouveau Président français, je ne vois pas de raisons de m’étendre plus avant sur la question.

Le financement des phases préparatoires à chaque article devrait lui être assuré, durant cette année 2014, par la vente de mes tableaux aux enchères. Ainsi, depuis hier, les utilisateurs du site : http://artprice.com/ peuvent spéculer sur le tableau original : » l’Allégorie du secret du pouvoir de l’Ecriture « . Proposé à une mise à prix de 2500 euros , l’enchère prendra fin le 05 février 2014.

Ce message concerne donc tous les utilisateurs du site préoccupés par son financement. J’ignore si ainsi je déciderais des amateurs d’art Japonais ou Américains, par la perspective de l’achat de tableaux qu’il faut considérer comme des signes tangibles de l’existence d’un surréalisme Africain , en ce début de XXIème siècle ? Et la surprise peut venir de n’importe-lequel des 5 continents que couvre le site.

A l’occasion de l’enchère ( donc d’ici au 5 février ) paraitra l’exégèse du tableau :  » L’Allégorie du secret du pouvoir de l’Ecriture  » , qui n’est autre que le texte – relatif à la figure du messie – attendu par certains, mais que je ne pouvais diffuser dans un internet ignorant ses modes d’auto-observation et de régulation interne, soit avant que ne soit rendu publique le rôle de la N.S.A dans la communication électronique moderne.

Après la publication de ce texte pourra être envisagée la publication du texte original du projet de recherche  » l’Univers des signes, les Signes de l’Univers  » , dont le site n’a jusqu’à présent montré que la seconde version. Soit celle qui rend compte explicitement de l’intérêt du concept d’ IDEOSTRATEGIE pour tous ministère des armées ayant à réaliser des opérations militaires dans un contexte religieux exacerbé où la dimension conceptuelle peut avoir des répercutions notoires sur le terrain militaire.

L’exemple du cas Syrien renseignera. Le texte intitulé : » Soit la Honte des musulmans, soit la Nadha des femmes  » peut être dépassé. Le peu de commentaires qu’il a suscité parmi les anglophones qui consultent le site, n’a pas amoindri son audience dans les pays du printemps arabe et je crois que les concepts qui y étaient présentés ont en parti trouvés leurs destinataires. Certes, la question de la participation de l’IRAN au sommet de Genève II qui y était soulevée, est maintenant caduque. Mais les récents accords internationaux entre l’Occident et l’IRAN, ont montré l’ouverture des pays occidentaux aux préoccupations du monde chiite, dans un contexte énergétique et politique où la dépendance des ETATS-UNIS vis à vis de pays du Golfe dont l’argent finance l’aspect politique du monde sunnite, est moins forte. Le moment n’était donc pas mal choisi pour publier un texte qui replace la question de la femme au coeur de la réflexion globale dans laquelle s’insère la problématique Chiites / Sunnites. Cette question a eu des prolongements dans deux pays du printemps arabe. En EGYPTE, la nouvelle constitution prévoit maintenant l’égalité de droit entre l’Homme et la Femme. En TUNISIE, la constitution est elle aussi terminée, et son application devrait se faire dans le respect dû aux Femmes. Dans ce contexte internationale, les combattants de l’armée libre de Syrie qui ont bien voulus participer à la conférence de Genève II , sont donc conviés à négocier les conditions militaires qui permettrons l’établissement de zones d’exclusion aérienne, au sein desquelles, l’armée libre sera jugée pour sa capacité à faire respecter le droit international s’appliquant aux blessés de guerre, aux prisonniers de guerre, et aux populations syriennes autochtones. Zones stratégiques dans la poursuite de la guerre. Sachant que le gouvernement de monsieur Hassad , s’il diffère la question de la transition gouvernementale qui sous-tend le sommet, ne peut aussi refuser des compromis qui favoriseraient cette partie de son opposition jugée légitime aux yeux de l’Occident. La question du djihadisme international, de l’évolution au niveau mondial du mouvement des frères musulmans, devant être différée puisque l’IRAN plus directement concernée par ces questions , n’est pas conviée au sommet, et n’a pas donné de signes intelligibles de sa perception de la situation sur le sujet. L’IRAN cependant ne verra confortée sa stature de puissance régionale reconnue, que dans la mesure où elle favorisera l’existence en SYRIE d’un futur gouvernement démocratique… .

Au cours de ces prochains jours, lecteurs des cinq continents, attendez-vous donc à voir ici précisées certaines articulations conceptuelles préfigurant la recherche d’un point de vue consensuel relativement aux questions que soulève l’actualité internationale de cette Guerre de Religion qui, au MOYEN-ORIENT,  et en AFRIQUE , maintenant, a prouvé qu’elle concerne les trois monothéismes ; et dont le Président Français , monsieur Hollande a été bien avisé de discuter avec le Pape François, ce jour, lors de leur rencontre.

Si, après le 5 février , mon tableau n’avait pas trouvé acquéreur, malgré mes efforts pour en justifier l’importance, je ne me découragerais pas. Je suis habitué à financer mes recherches avec peu. Et après tout, cette idée qu’il existe dans le milieu des amateurs d’art un courant engagé ne sera peut-être pas si saugrenue après cette première tentative de cotation de mon travail…

Encore merci à vous tous et vous toutes.

PATRICK RAKOTOASITERA

Bonjour ROSE ,

cette lettre électronique que tu recevras sur ton portable ce 22 janvier 2014 n’est pas une blague : je suis un de tes descendants et je t’écris alors que je vis en l’an 2270. Cela te parait incroyable? Aussi, écoute attentivement ce que je vais te dire.

Le monde a bien changé si j’en juge par les bibliothèques électroniques qui permettent de compulser les données relatives à ton époque. Désormais et en matière de préfiguration des voyages dans le temps, il est possible d’envoyer des données numériques jusqu’au XXème siècle, soit jusqu’au moment où les télécommunications numériques étaient un moyen de communication de masse opérationnel. Poster un message destiné à une période plus lointaine n’est pas possible. Ou disons en la matière que seuls les progrès de la Science, en réalisant la téléportation d’êtres vivants , devraient permettre une communication avec les époques antérieures.

Sache que pour l’instant, tu vis dans un monde électromagnétique : ton téléphone, tes transmissions bancaires informatiques , au-dessus de toi : les satellites de télécommunication, d’observation météo, les satellites espions même – utilisent les ondes électromagnétiques.  C’est encore le cas. Cependant, ce qui a supplanté ce mode de communication dans le monde dont j’aimerais te parler, c’est la communication par bond dans l’espace que vous appelez  » TELE-PORTATION » dans vos films. Là , c’est comme si les ondes transperçaient l’espace pour réapparaitre au même moment dans un autre lieu. Les objets en bois, en fer, ou plus généralement issus des minéraux ; ainsi que les fruits, légumes et les ogémantiques ( de nouvelles sortes de fruits ou légumes produits grâce à des cellules  inconnues avant leur création ) – sont télé-transportables. Actuellement, cela permet de réserver les transports maritime à ce qui coute trop cher à téléporter. Mais des programmes cybernétiques et les chercheurs en charge d’explorer cette partie de la Science, font espérer que bientôt il sera courant de télé-transporter des humains. Par voie de conséquence: sitôt ce seuil technologique atteint, devraient débuter les voyages de mes contemporains  vers d’autres époques. Pour l’heure si seul le voyage de données électroniques dans l’espace-temps est un acquis , je sais que doit être tenté bientôt le voyage d’objets solides vers le XXème siècle, ou le début du XXIème siècle.

Sache que ces recherches ont débutées à ton époque et qu’il s’agissait alors de faire voyager des ondes sur quelques cinquantaine de Kilomètre, puis des cristaux et jusqu’à des cellules complexes. Ton époque aura été pionnière également concernant la BIOLOGIE de SYNTHÈSE. Je n’ai pas le droit de te renseigner plus avant sur les bouleversements dont tu vas être la contemporaine, il est un fait avéré pour autant : aujourd’hui la création d’êtres vivants issus de la biologie de synthèse est courante. Mon voisin qui fait parti de l’administration est un « être synthétique » comme on dit maintenant. La plupart des militaires de notre armée ont les même caractéristiques. Ce qui d’une certaine manière est pratique, puisque n’ayant ni père, ni mère, et étant issus d’embryons de synthèses : ils sont génétiquement déterminés pour occuper des fonctions particulières. Le débat qui agite notre société ces temps-ci , tient à l’égalité des droits qu’ils réclament en matière de procréation. Car, jusqu’à présent, la loi  limitait cette population en autorisant seulement la création d’être synthétiques stériles, ou dont la lignée serait dégénérescente. Pour ma part, quand bien même je redoute la création d’une sorte de caste, je ne pense pas que la situation empirerait si on les y autorisait.

En ce qui me concerne, je suis un homme de la deuxième génération, c’est à dire : augmenté par la machine. Comme tous les citoyens de première classe, il m’a été transmis à ma naissance un implant cybernétique, lequel me permet d’être connecté en permanence à l’environnement intelligent qui nous entoure. Cet implant me donne accès au cyberespace commercial vis à vis duquel il fonctionne comme une clef qui me permet d’accéder au 1/3 de ma personne : soit mon compte. Lorsqu’un médecin m’osculte avec son stéthoscope électronique, il se connecte à mon implant et ce dernier lui transmet des données en temps réel relatives à mes fonctions biologiques. En même temps qu’un générateur de codes personnels pour l’entrée de ma demeure, cette interface communique avec l’entité bio-électronique globale , laquelle, je te le signale , décode actuellement les données que tu lis afin d’être certaine d’avoir trouvé la bonne destinataire de cette lettre. Cette interface en moi est ce qui me donne accès à certain lieux, certains loisirs, et en plus de certains transports, à certaines protections personnelles et collectives.

Faut-il le préciser : tout est interconnecté dans les mégalopoles actuelles. Ainsi du réseau de transport collectif. Précisons tout de même que l’essence est une ressource que les sociétés avancées ont délaissée au profit du transport par sustentation magnétique. Les rues des villes et les voies de communication qu’empruntent les « véhicules automatiques inter-cité » , utilisent ce procédé : « une voiture avec des roues » est un vieil objet pour nous.

Autre domaine technologique vecteur de la communication directe que nous entretenons avec l’entité bio-électronique qui collabore au bon fonctionnement de la société moderne : tout ce qui est relatif à la domotique : par exemple  » la télé » ; enfin pas la votre, la notre. Car quand j’ai téléchargé un module informatif sur ton époque ( par le  moyen d’un vaporisateur nano-biologique : c’est à dire qui par voie orale envoie des cellules programmées pour se différencier en neurones colonisateurs porteurs de l’information téléchargée ) j’ai vu ce que vous avez appelée la « télévision ». Ça m’a amusée. A la rigueur je préfère voir les tubes cathodiques utilisés pour faire des radios… Enfin ce n’est pas le sujet. Et j’ai un exemple pour te faire partager l’impression que je ressens lorsque je compare « votre » télévision avec les moyens modernes de communication.

Si j’ai ri en apprenant que l’ancêtre du jeu vidéo a d’abord été ce jeu de tennis improbable où l’on voyait sur l’écran deux barres se faisant face, séparées par une ligne verticale et se renvoyant un grossier point lumineux en pixel. Si tu peux comparer avec la sophistication des jeux électroniques vendus sur le marché depuis, imagines donc que ma « télé » est une « boite » à hologramme, grâce à laquelle me sont restituées des images en 5 dimensions, toutes douées d’un potentiel inter-actif. Cette télé n’a donc plus rien à voir avec son ancêtre cathodique ou numérique : elle est officiellement en interconnexion avec l’entité mondiale.

Cette entité qui régule chaque connexion électronique est intelligente, consciente et mondiale, dans la mesure où toutes les mégalopoles en ont développé une en fonction des conceptions qu’elles avaient de la DEMOCRATIE. La plus discrète et non douée d’interface vocale intelligente officielle est en Europe. Elle génère des algorithmes autonomes destinés à réguler le circuit de transport sans volant et assisté par ordinateur. Là-bas, l’entité électronique se charge de la gestion de l’eau, des déchets, et des travaux d’infrastructure , en déployant des robots-ouvriers dévolus à la résolution des pannes du système, des travaux d’entretien et d’amélioration. Les données qu’elle collecte sur les individus sont centralisées et exploitées en collaboration avec les forces de l’ordre. Il n’y existe pas comme aux Etats-Unis , de robots-policiers  qui soient l’émanation directe dans le champ social de l’influence de cette entité. Le pays où la parité Homme / Machine est la plus avancée est le Japon. Après le XXème siècle, le Japon a résolvé son problème de vieillissement de la population en plusieurs étapes : une robotisation massive des fonctions administratives, et la création d’êtres hybrides, à la fois porteurs du capital génétique japonais et machine à part entière ayant le statut de citoyen. On peut réellement parler à leur sujet de robot-humain , et pas d’Homme augmenté par la machine comme ici. En revanche, la part des 100 % humain y est encore plus minoritaire qu’aux Etats-Unis. Du reste, si tu veux trouver un humain sans implant cybernétique, dans notre grande nation, il suffit de se rendre dans les bidonvilles qui jouxtent les mégalopoles pour y découvrir un mode de vie d’un autre temps indigne d’un citoyen de première classe.

Mais de mon point de vue : toutes ces différenciations que l’on fait entre les formes d’humanité sont malsaines et troublent le fonctionnement des nations du monde. Je te dis cela comme ma vie est menacée par la maladie de notre siècle. Or, depuis que j’en suis atteint la complexité de mon monde m’apparait relative. J’ai l’ I.D.P , l’ Immunodéficience Désoxyribose Processus. Il s’agit d’un virus, entre autre sexuellement transmissible, dont la composante nanotechnologique travaille a modifier le code génétique, ce qui produit des aberrations génétiques dans le corps, lequel, déjà affaibli en ses défenses immunitaires, est ainsi inexorablement précipité vers la mort. Non seulement avant, tu attrapes toutes les maladies , mais également, ton corps mute durant toute la maladie.

Bien sûr: sitôt que l’un de mes membres ou plusieurs seront condamnés, je porterai des prothèses commandées par le cerveau. Bien sûr : cette modification des gênes en masse que je subis est soignée par des programmes de clonage des tissus cellulaires reconstructifs sains … Mais même le macro-organisme mondiale biologique et informatique doit combattre ce virus. Or, si cet nouvelle particularité le rapproche de n’importe quel organisme vivant en le contraignant à lutter contre la mort, à mon niveau l’espoir est ténu. C’est pour cette raison que je veux te faire un signe qui à travers toi pourra me prolonger, si je puis dire… .

Je comprends mieux à présent . Le concurrent de ce que vous appelez  » WIFI » , transportant plus de données grâce au courant alternatif , et cette capacité à stocker des informations dans la lumière elle-même , en un langage universel, a permis d’envoyer des messages au-delà de la matière noire. Les algorithmes autonomes des ordinateurs ont réussis à calculer les paramètres des sauts dans le temps , depuis cette découverte. Et c’est la réédition de l’inverseur de gravité qui a permis d’en comprendre le mécanisme…

Tout cela si troublant soit-il a un sens, ROSE , et même si je n’ai guère le droit de t’en dire beaucoup plus, saches que j’espère vivre jusqu’au jour où je pourrais te rencontrer.

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SI vous désirez que la suite de la lettre de l’Homme du XXIIIème siècle aborde des sujets qui vous tiennent à coeur laissez un message relatif aux sujets que vous souhaiteriez voir traité…

Pour sa première intervention sur ce site @nofraise, le jeune blogueur a décidé de réaliser un dossier sur son pays d’origine, la Norvège, en abordant la question de l’exploitation du pétrole, ressource essentielle dans l’économie de ce pays nordique.

La gestion unique des ressources pétrolières par l’Etat norvégien 

Sommaire
Introduction
I/ Gestion du pétrole norvégien à l’heure actuelle [étude rédigée en 2008]
a)      Ressources pétrolières
b)      Part de l’activité pétrolière dans l’économie norvégienne
c)      Licences et infrastructures
d)      Relations avec l’extérieur

II/ Projets pour l’avenir
a)      Solution politique
b)      Solution sociale
c)      Solution écologique

Conclusion

Sources

INTRODUCTION

Dans le cadre de ma formation en BTS Commerce International, j’ai réalisé un stage de juin en août 2007 à Stavanger dans une multinationale, Laerdal AS, pionnière et parmi les leaders du secteur des équipements de premier secours. Le chiffre d’affaires de l’entreprise était de 2 B$ en 2006. Elle possède trois filiales de production : à Stavanger, en Norvège, la maison-mère, où j’ai traité les commandes de l’entreprise au service ventes, une au Texas, et à Suzhou en Chine. La firme compte environ 400 employés à Stavanger, environ 1000 à travers le monde.

Stavanger, capitale européenne de la Culture en 2008, se distingue  depuis longtemps par ses activités de pêche mais c’est surtout la ville qui représente le mieux l’essor pétrolier que connaît la Norvège depuis l’après-guerre car c’est là que se sont installés les ingénieurs en charge de la construction de la première plate-forme pétrolière de Norvège, Ekofisk, en 1971. L’attraction principale de la ville est son musée du pétrole. Une grande foreuse trône à l’entrée du port qui est le centre de la ville. J’ai lu des écrits dans la presse et entendu des conversations sur le sujet si bien que le pétrole s’est imposé naturellement comme thème de ma note de synthèse.
De là m’est apparu une problématique : quel enjeu représente le pétrole, énergie non-renouvelable, pour la Norvège d’ici les prochaines décennies ?
I/ Gestion du pétrole norvégien
Comment se manifeste la richesse pétrolière norvégienne                  à l’heure actuelle  ?

a)  Ressources pétrolières

Le pétrole est une source d’énergie non-renouvelable. Il convient donc d’étudier les ressources pétrolières norvégiennes exploitées et disponibles.
Il y a 50 sites d’exploitation off-shore au large des côtes norvégiennes.
En 2007, la production journalière de pétrole était de 2 250 000 barils par jour.
La production exploitée à ce jour est de 19 293 millions de barils.
La production restant à exploiter est estimée à 18 662 millions de barils.
Selon un rapport de l’OCDE datant de 2007, on estime que 35% seulement des ressources pétrolières norvégiennes ont été extraites alors que la production a commencé depuis 1971.
Il reste en effet de nombreux gisements à découvrir d’autant plus que la hausse du prix du baril permet d’explorer des gisements jugés jusqu’à maintenant non rentables.
Le point culminant de la production pétrolière serait atteint en 2011.
Enfin, nous pouvons évoquer les technologies d’ « Improved Oil Recovery » (IOR) propres à la Norvège qui ont été mises en place aux alentours de 1990.
Il s’agit d’utiliser des technologies de récupération assistées. Les technologies IOR les plus répandues sont l’injection d’eau ou de gaz à travers les puits pour contrecarrer la diminution de la pression dans les gisements résultant  de leur extraction. Dans les années 1990, ces technologies ont permis une augmentation de la production de 530 millions de m3 de pétrole.
L’application de ces technologies aux exploitations non encore équipées devrait apporter dans la décennie courante une augmentation de production de 1 milliard de m3.

b)   Part de l’activité pétrolière dans l’économie norvégienne
Elle est substantielle.

Elle représentait un quart du PIB en 2005 (qui représentait en totalité  1 906 milliards de couronnes norvégiennes, et en 2012 : 499,7 milliards USD) et comptait pour un tiers des revenus de l’Etat (à travers les taxes sur les compagnies pétrolières, la taxe carbone, ses parts dans la compagnie d’Etat StatoilHydro,…).
80 000 Norvégiens travaillent actuellement dans l’industrie pétrolière soit environ 2% de la population du pays (plus, si on ne tient compte que de la population active). De plus, de nombreux autres secteurs d’activité sur le continent dépendent de l’exploitation off-shore du pétrole.
Les exportations de pétrole représentent 52% du total des exportations norvégiennes. Le montant des investissements vers le secteur pétrolier est de 80 milliards NOK (couronnes norvégiennes). Le secteur pétrolier est 35 fois plus important que celui de la pêche.
Très tôt, la Norvège a organisé une « séparation des pouvoirs » pour son activité pétrolière : le Ministère du Pétrole et de l’Industrie s’intéresse à la législation, la planification des investissements et l’octroi des licences tandis que la technologie et la réglementation sont du domaine du Norwegian Petroleum Directorate (NPD). La gestion des intérêts commerciaux est à l’origine de la création de la compagnie d’Etat, Statoil, depuis peu fusionnée avec Norsk Hydro.
Tous les documents relatifs à l’économie pétrolière sont rendus publics. Cette transparence bénéficie à la presse et, in fine, à la population.
C’est une illustration que l’économie pétrolière doit bénéficier à « tout le peuple » selon un slogan en vogue dès les années 70.

c)       Licences et infrastructures

L’octroi des licences est important dans la réussite de la Norvège dans la gestion de ses ressources pétrolières.
C’est au cours des « licensing rounds » qu’est décidée la répartition des tâches autour des nouveaux gisements parmi les candidats. Un opérateur est nommé : c’est cette compagnie qui sera nommée à la tête de l’exploitation. D’autres compagnies participeront en temps que partenaires à sa mise en place et en tireront aussi des bénéfices.
L’octroi des licences est d’avantage motivé par les programmes et les engagements pris que par la surenchère monétaire. La nomination de l’opérateur doit être approuvée par le gouvernement de la Norvège. La compétition positive entre les candidats apporte certes des conditions de vente optimales mais aussi un plus grand taux de découvertes, de meilleures technologies avec des infrastructures adaptées à chaque gisement et aux conditions difficiles de l’exploitation en Mer du Nord.

Si, à l’origine de l’ère pétrolière norvégienne, les opérateurs nommés étaient de grandes compagnies étrangères, c’est aujourd’hui la compagnie nationale, StatoilHydro, qui est quasiment toujours désignée comme opérateur.

d)  Relations avec l’extérieur

La majeure partie des ressources exploitées est destinée à l’exportation. Quelle en est la raison ?

La Norvège est le 8ème producteur de pétrole mais le 3ème exportateur derrière l’Arabie Saoudite et la Russie.
Ces données peuvent s’expliquer par le fait qu’en 2005, par exemple, il a été produit 250 millions de m3 de pétrole soit l’équivalent des besoins de 100 millions de foyers norvégiens. Or, la Norvège compte un peu plus de 4 millions d’habitants. Sa production est donc largement suffisante pour sa consommation.
Les USA, le Mexique, la Chine et le Canada qui précèdent la Norvège en production de pétrole sont des pays aux populations beaucoup plus importantes et donc moins auto-suffisantes que cette dernière. Même constat pour l’Iran qui souffre en outre de relations extérieures complexes.
La Norvège exportait 2,74 millions de barils par jour en 2005. Notons que la Norvège est le 1er fournisseur de la France en énergie.

Nous avons pu constater que la Norvège tire un grand bénéfice à l’heure actuelle de ses ressources pétrolières, très importantes pour une population relativement peu élevée. 

Mais comment pérenniser ces apports énormes sur le long terme sachant que le pétrole est une énergie non-renouvelable ?

Il y a plusieurs projets mis en place : politiques, sociaux et écologiques.

II/ Projets pour l’avenir

Le gouvernement norvégien a mis en place des projets qui le démarquent des autres géants pétroliers ne se basant que sur une recherche de profits immédiats sans rechercher les moyens de prolonger leur durée de vie par des politiques efficaces sur le long terme.

a)       Solution politique

Le gouvernement actuel a mis en place une « doctrine » pour renforcer sa politique pétrolière sur le plan mondial.
Le gouvernement a conduit récemment les deux grandes compagnies norvégiennes, Statoil et Norsk Hydro, à fusionner pour devenir un groupe mondial de premier plan : StatoilHydro. Ce faisant, le gouvernement norvégien entend être plus actif à l’étranger ; ceci s’est traduit récemment par l’entrée de StatoilHydro dans une joint-venture avec le Russe Gasprom (et le Français Total) pour le développement d’un gisement gazier situé dans l’Océan Arctique au large de la Sibérie et dont la production sera transformée en GNL (Gaz Naturel Liquéfié) dans une usine de liquéfaction à terre. Pour se faire, StatoilHydro a pu se prévaloir d’un schéma de développement équivalent du champ de Snöhvit en Mer de Barents norvégienne, récemment mis en production.
Il y a également aujourd’hui une multiplication des prises de participation de l’Etat dans les grandes entreprises parapétrolières privées, entrepreneurs norvégiens travaillant également à l’international sur des projets dans d’autres pays pétroliers. Désormais, l’Etat propose aux acteurs privés des « pactes » où il est prêt à supporter les risques. Ainsi, l’Etat a pris des parts dans l’entreprise de travaux pétroliers Aker Kvaerner, au risque de réduire la concurrence dans le domaine parapétrolier.

b)      Solution sociale

Un fonds alimenté par les revenus que l’Etat perçoit grâce au pétrole a été crée pour assurer une équité intergénérationnelle lorsque les réserves de pétrole seront épuisées.
Le fonds pétrolier, « Oljefondet » ou « Petroleum Fund », crée en 1990 par l’Assemblée Législative, est devenu depuis 1996 le « General Pension Fund – Global ». Voyons pourquoi :
D’une part, le taux de fécondité est d’environ 1,9 enfant par femme, ce qui traduit un certain dynamisme démographique. D’autre part, l’âge de retraite est fixé à 67 ans, ce qui est relativement élevé. Cependant, selon les prévisions des autorités norvégiennes, on devrait passer de 2,6 cotisants pour un retraité actuellement à 1,6 d’ici 2040. C’est pour éviter cette inégalité intergénérationnelle qu’existe le fonds de pension, instrument de stabilisation budgétaire et de transparence dans l’affectation des recettes pétrolières qui devrait permettre de préfinancer l’augmentation du coût du système des retraites sans devoir augmenter les prélèvements.
Le fonds puise ses réserves à partir de l’impôt sur le revenu des compagnies pétrolières, du prix d’attribution des licences pétrolières et des parts que détient l’Etat norvégien dans le groupe StatoilHydro. D’après le discours du gouverneur Sven Gjedrem à la conférence « Investing for the future » début janvier 2008, le fonds, actuellement estimé à 350 M$, couvrira, dans 50 ans, 60% des besoins de trésorerie liés aux retraites.
Le fonds est le premier fonds européen et le deuxième mondial après le Government Pension Investment Fund (GPIF) japonais. En moyenne, chaque semaine, ce sont 1 milliard de dollars qui se rajoutent au fonds. Depuis 1998, l’Etat peut investir jusqu’à 50% du fonds en bourse (en fait 40% en 2003), le Ministère des Finances étant chargé d’établir les grandes orientations pour ces investissements que la Banque Centrale appliquera. La diversité des placements (sur près de 75 000 entreprises) et l’aspect durable des investissements est un gage de sécurité pour ceux-ci.

Certains Norvégiens voudraient voir l’Etat utiliser une plus grande part des revenus pétroliers dans son budget plutôt que dans le fonds. Il est difficile pour eux de voir les files d’attente pour les crèches et les hôpitaux s’allonger, le domaine de la santé étant particulièrement sensible. D’autres répliquent que plus de dépenses publiques entraîneraient une surchauffe de l’économie, une augmentation de l’inflation, voire une hausse du chômage et le ralentissement du dynamisme économique et des initiatives privées. Et ce serait oublier les promesses d’une équité intergénérationnelle…

c)     Solution écologique

La Norvège et son industrie pétrolière s’intéresse aux énergies renouvelables afin de compléter l’apport énergétique norvégien.
StatoilHydro a investi en 2008 75M NOK dans la compagnie norvégienne d’éoliennes Sway. Cette dernière installe des éoliennes off-shore. Le vent est puissant et continu au large des côtes norvégiennes, ce qui constitue un grand potentiel énergétique.
Il faudrait 100 000 éoliennes pour remplacer la production énergétique journalière norvégienne de pétrole et de gaz. Le nombre déjà installé constitue donc juste un complément pour le moment aux énergies non-renouvelables et destiné uniquement au marché norvégien.
Des avancées technologiques permettront cependant des débouchés plus importants.

CONCLUSION

Le système de gouvernance hautement développé de la Norvège est la clé de voûte de sa gestion de ses ressources pétrolières couronnée  de succès. Les femmes et hommes politiques norvégiens ont su se mettre d’accord sur les outils et les réformes à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs à long terme de développement de l’économie norvégienne et de sa société. Le slogan pour l’exploitation des richesses « pour le bénéfice de tout le peuple » est devenu une réalité. Le fonds pétrolier a largement contribué à atteindre ce but.

Cette réussite se base donc sur le consensus politique qui a amené tous les gouvernements successifs à combiner pression pour exploiter toujours plus de pétrole et plus vite et préservation de la société des chocs sur l’économie et la façon de vivre norvégiennes que cette stimulation entraîne.

ARTICLE ECRIT par @nofraise

SOURCES

  • FACTS – The Norwegian Petroleum Sector document du NPD
  • MANAGING PETROLEUM RESOURCES – The «Norwegian Model» de Farouk Al-Kasim ; edition : Oxford Institute for Energy Studies
  • Plaquette du Musée du Pétrole à Stagvanger
  • ETUDE ECONOMIQUE DE LA NORVEGE 2005 publication de l’OCDE
  • Stoltenberg-Doktrinen ( «La doctrine Stoltenberg») tiré du journal Verdens Gang (VG) paru le 30 juillet 2007
  • La Norvège et son or noir L’Express du 18/09/2007

ADDENDUM de Patrick Rakotoasitera

Que rajouter au brillant et exhaustif article de @nofraise ? Peut-être faut-il insister sur la note de synthèse, laquelle rappelle qu’en Norvège le slogan pour l’exploitation des richesses se fait  » pour le bénéfice de tout le peuple  » , en précisant la période où a régné ce consensus : celui de la social-démocratie. En une phrase, pour reprendre le jeu de mot de l’écrivain JAN KJAERSTAD : il s’agit de la période où le parti travailliste norvégien ( det noske arbeiderpartie – en abrégé : DNA ) était ni plus ni moins que l’ADN de la Norvège.

Un ADN porteur de sens pour les 4 millions de Norvégiens depuis l’après-guerre. Tandis qu’aujourd’hui, et à ce titre les attentats perpétrés contre la jeunesse du parti travailliste par le nationaliste d’extrême droite BREIVIC sont symptomatique d’un véritable malaise – il semble qu’ à l’idéal d’une répartition équitable des richesses en vue d’assurer l’avenir des futures générations, se soit substitué un modèle d’accumulation des richesses et des gains financiers tout azimut , en vue d’une redistribution immédiate. Or, ce changement de modèle s’est imposé sous l’impulsion notoire du parti du progrès, le parti populiste norvégien qui, après la victoire récente de l’opposition de droite, devrait entrer au gouvernement.

Malheureusement ,   » le tout , tout de suite  » , soit  l’importance accordée à la liberté individuelle de jouir de facto des bénéfices d’une croissance continue , semble avoir relégué les autres fonctions vitales que doit assurer la société – l’éducation, la santé, les soins aux personnes âgées, et le domaine des infrastructures notamment – à des activités devant répondre prioritairement à des exigences de gains financiers. Où l’on constate en la matière une sorte de faillite morale dont n’est pas exempte le reste de l’Europe, minée par les même populisme, toute soumise qu’elle semble être aussi aux même impératifs financiers.

Exit en Norvège comme ailleurs les questions écologiques, le problème que posera la période post-pétrole, exit les vœux pieux d’une économie propre ! La coalition à laquelle participaient les verts a été largement balayée aux dernières élections .  La tendance est européenne, qui propulse dans les sondages les partis populistes de tout bord , pour ne pas dire d’extrême-droite. Ainsi de l’Italie à la Grèce, en passant par l’Autriche, déjà en Grande Bretagne et bientôt peut-être en France, l’air du temps est aux discours prônant le repli communautaire, une redistribution des richesses immédiates et ciblées, un retour au protectionnisme. Et le discours fait mouche au sein de populations que les motivations unilatérales d’une financiarisation de l’économie, ont acculé aux portes d’une misère grandissante.

Mais pourquoi la Norvège au fait ? Ses ressources en pétrole font d’elle un pays riche qui occupe le 2ème rang mondiale du PNB par habitants… Il faut donc croire que cet idéal nouveau qui a relégué au second rang les principes moraux de l’égalité, la justice, et la solidarité au profit d’une liberté essentiellement financière, soit aussi l’autre fondement de ce discours d’extrême-droite qui gangrène l’Europe : ainsi, sous-jacent à la préférence nationale et au rejet de l’étranger, l’individualisme forcené est un sous-entendu qu’il n’est surtout pas question de remettre en cause.

En France l’influence des postulats d’extrême-droite dans la vie politique française est lui aussi notoire. On sait que le parti d’extrême-droite y est déjà arrivé au second tour d’une élection présidentielle. Avec un gouvernement de gauche de plus en plus décrié, un Président dont la politique est très mal acceptée au sein de la population française, c’est bien la prolongation de ces politiques néo-libérale jugées surannées et préjudiciables qui semble devoir annoncer de futurs bons scores pour le parti d’extrême-droite. Comme si du socialisme libérale au capitalisme de droite l’absence de voie intermédiaire créait un boulevard vers le pouvoir pour le populisme.

En outre, au-delà d’un vide idéologique qui conforte ce populisme plusieurs facteurs concourent au ras le bol des populations. Le bouleversement économique des modes de production et de distribution qui remodèle le tissus industriel de l’Europe comme du monde , génère un surcroit de tensions sociales , de par la précarité du travail qu’il impose et l’inégalité croissante des revenus qu’il accentue. Tout en favorisant une crise durable de la gouvernance en Europe pour des partis traditionnels incapables de se démarquer d’un pouvoir financier sans principes. Le malaise est d’autant plus important dans les grandes villes que le métissage et le caractère pluri-ethnique des populations dénoncé par l’extrême droite à mot couvert ou non , est une réalité de la mondialisation.

Certaines vérités sont donc à rappeler à tous ceux que le vote extrême tente. Les bouleversements sociaux et économiques que nous vivons n’ont pas pour origine unique les dits « étrangers » que les tensions sur le marché du travail n’épargnent d’ailleurs pas. L’extrême droite a beau jeu de canaliser la frustration des électeurs sur la question, elle n’est pas plus capable que les autres partis de dire comment elle compte modérer l’ hégémonie de ces grands groupes industriels dont l’impôt échappe à l’ Etat, tandis que leur position internationale accentue la concurrence entre salarié, en propageant un modèle social fondé sur la coexistence de l’inégalité et la précarité. Pas un mot non plus sur notre mode de vie responsable d’un épuisement annoncé des ressources de la Terre et de l’aggravation du dérèglement climatique qui tôt ou tard se rappellera bruyamment à nous…

Là où la concentration des moyens de production dans les mains d’une élite mobilisait la conscience internationale de la classe ouvrière au début du XXème siècle, cent ans plus tard, tandis que le processus est comparable l’individualisme forcené est devenu roi ; et malgré les enseignements de l’histoire, l’Europe lors de l’élection prochaine de son président , risque de donner à voir le triste plébiscite des partis d’extrême droite.

Les cinq personnages de mon dernier tableau une fois peints, il me fallait les installer dans un décors de plein air dont le propre était de devoir être grandiose selon l’idée que j’en avais. A cette fin il m’a été nécessaire d’en dissocier les éléments de composition lorsque je les ai brossés pour me concentrer mieux d’abord sur le ciel, puis progressivement sur les autres parties : les rochers du fond , la mer et la plage au premier plan. Voici le travail réalisé sur le ciel dont la caractéristique est d’être quasiment panoramique avec des nuages tantôt très détaillés, tantôt brossés pour donner une impression de densité, tantôt réalisés dans le souci d’une cohérence d’ensemble…

le rocher est, lui, peint avec de grand aplats conférant à la composition un quatrième plan plus où moins flou donnant à voir de la roche plus une impression qu’une performance plastique.

La mer réalisée quasiment sans modèle a été peinte par couches successives et juxtaposées en des nuances de bleu et de vert mêlés, rehaussé de jaune pour figurer les entrelacs de lumière du soleil se reflétant sur les flots.

Le sable du premier plan fut d’une exécution laborieuse et il me fallut après une première tentative , le recommencer tant la première fois mon sable criard défigurait l’ensemble de la composition qu’il déséquilibrait tant il était psychédélique pour ainsi dire. Le voici suivi du rendu final:

Voici maintenant la même série de photos évolutive relative cette fois à la partie gauche du tableau où sont présent la femme d’Abraham et son dernier fils:

Le tableau peut être maintenant appréhendé dans sa globalité et dans sa version finale…

merci aux internautes d’avoir été patients : le blog fonctionne à nouveau normalement. Vous pouvez à loisir cliquer sur la rubrique de votre choix , ou laisser un message en réagissant aux articles qui vous interpellent. Bientôt de nouveaux articles, dont un texte sur les modes de vie futurs grâce à un travail d’anticipation basé sur les développement que peuvent prendre les techniques de la biologie de synthèse notamment. A cette occasion sera inauguré une nouvelle rubrique axée sur la science , ses développements et ses dérives possibles, donnant lieu à des articles de science-fiction, ou du moins de sciences anticipation destinés à rendre compte de la structure industrielle, informatique, électronique  et biologique dont l’homme s’entoure partout sur Terre au point qu’on puisse imaginer que cette superstructures sera un jour douée d’une conscience globale…. Donc pour la rentrée : un peu plus de sciences et surtout , l’intervention ici d’autres blogueurs désireux de s’associer à ma démarche en apportant un foisonnement de point de vue. Le ton sera toujours empreint de surréalisme post-moderne, soit à mon sens cette capacité d’élargir la conscience individuelle à des univers différents peut-être contradictoires mais toujours abordés dans leur complexité par le biais des sciences humaines , là de la science tout court et avec ce grain folie qui fait les propos révoltés, engagés et en marche vers des idéaux de beauté. un des blogueur qui aura l’occasion de se présenter lui-même tempèrera mon penchant inassouvi pour les religions du monde en développant les thèmes de la philosophie avec le souci d’être succin mais aussi exhaustif en une approche historique propre à nous remettre les idées en place. Participera également le blogueur « anofraise » qui du haut de sa jeunesse nous fera partager avec ces remarques acerbes la mentalité et les rêves des – de 26 ans. Faire oeuvre de surréalisme post-moderne suppose à mon sens de continuer à débattre d’art et des grands sujets d’actualité, mais il faut croire que ne nuira pas un peu de respirations parmi toutes nos élucubration, que devrait créer Jaona  avec sa rubrique « musique » et plus généralement ses interventions pour nous parler des modes de divertissement de nos sociétés.

Merci aux internautes d’être resté fidèle à l’esprit de ce site : informer et réfléchir en s’engageant, s’engager en informant et en proposant des pistes de réflexion idoines à débroussailler les sujets complexes en cherchant à demeurer fidèle aux beautés que la Terre nous offre encore.

lettre adressée au nouveau Président de l’Iran destinée à expliquer le rôle que peut prendre l’Iran dans la prise de conscience pour les combattants internationaux de Syrie de ce que le rêve de l’Ouma implique qu’aucune des composante de l’ouma ne soit lésée fut-ce celle de l’adversaire et pourtant frère.

SOIT LA HONTE DES MUSULMANS
SOIT LA NAHDA DES FEMMES

Est-il raisonnable de s’indigner de la dégradation de la condition des femmes dans le monde musulmans après le printemps arabe, quand le Proche-Orient menace d’être dévasté par l’exacerbation au sein de l’Islam de la rivalité entre Sunnites et Chiites engagés dans un processus de guerre sans merci dans l’isthme Syrien, quand de l’Irak à l’Afghânistân, après le retrait des forces américaines, menace de succéder une période de chaos et d’instabilité politique durable, quand l’ Afrique subsaharienne et la corne de l’Afrique du nord-est voit se développer sur plusieurs pays une agitation musulmane qui n’a de cesse de s’engouffrer dans la voie du radicalisme militant, quand les partis islamiques arrivés au pouvoir en Tunisie, en Egypte, et depuis plus longtemps en Turquie semblent incapable d’apaiser leur population : oui, la question du droit des femmes est-elle appropriée dans un monde musulman qui craquelle, explose, se déchire en tant d’endroit qu’il est impossible de dire si cela conduira l’Islam à l’instauration d’une période d’obscurantisme, ou s’il s’agit des prémisses d’une renaissance, la NAHDA du XXIème siècle ?

Ma position est claire : toutes injustices doivent être dénoncée et combattue, celle faite aux femmes autant sinon plus que d’autres puisqu’elle sont emblématiques d’une dérive des printemps arabes et en contradiction avec les aspirations des peuples qui ont d’abord lutté pour l’égalité entre citoyens et le respect d’une justice équitable. L’exemple de la Turquie dont la population en manifestant récemment contre le même gouvernement islamiste qu’elle a pourtant élu démocratiquement, doit nous faire prendre conscience combien il est probable que le rêve de l’Islam politique ne résiste pas à l’épreuve du temps s’il ne respecte pas les fondements de la DEMOCRATIE, impératif crucial quand il est problématique dans le reste du Maghreb de garantir au citoyen une stabilité économique qui endiguerait l’explosion de la pauvreté, facteur, par ailleurs, de troubles sociaux. Il n’est pas question ici de porter un jugement de valeur sur le choix politique des populations musulmanes du printemps arabe. Au mieux s’agit-il d’engager cette réflexion philosophique et théologique que requière une meilleure appréciation de la condition des femmes. L’Histoire des Hommes est riche d’enseignements : lorsque les populations sont frustrées, elles ont tendance à opprimer les plus faibles de leurs membres, ou les minorités, et se perpétue ainsi des chaînes d’exclusion qui ne conduisent qu’à la révolution ou la guerre. Ghandi, l’apôtre de la NON-VIOLENCE, et Nelson Mandéla, l’apôtre de l’EGALITE entre les Hommes, n’ont cessés de mettre en garde les mauvais génies du totalitarisme et de l’asservissement :  » Toute puissance sombrera dans la pauvreté si elle perpétue le malheur « . Je montrerai ici combien l’injustice faite aux femmes ne peut reposer que sur des considérations théologiques dévoyée et en parfaite contradiction avec les agissements du prophète et donc les aspirations d’ALLAH.

Commençons par ce qui devrait inspirer à tout homme qui espère le paradis un vif sentiment de honte pour lui-même et pour sa communauté.

Comment est-il admissible, en effet, que des parlementaires proposent d’abolir l’interdiction de l’excision en Egypte, quand on estime que 85% des femmes y ont été victimes de ces pratiques d’un autre âge ? Où est-il écrit dans le CORAN qu’il puisse s’agir là d’autre chose que d’une pratique dégradante pour la femme , et d’une mutilation sans aucun bénéfice sanitaire ou médicale qui vise, d’ailleurs de manière éhontées , à interdire au femme le respect du plaisir sexuel auquel elles ont droit ?

Ce projet de loi n’est pas l’unique signe d’un recul du droit des femmes en Egypte. Le droit déjà limité des femmes à divorcer est lui aussi menacé. Quelle honte quand on connait la difficulté des femmes à se défaire d’une union male assortie, elles qui sont déjà contraintes de solliciter le recours du tribunal, tandis que la pratique est de perpétuer le déséquilibre au sein des couples en autorisant l’homme à répudier sa femme d’une seule parole, voir suite à l’injonction d’un tiers. Les législateurs Egyptiens n’ont-ils pas mieux à faire que de fragiliser la condition des femmes dans leur pays ? N’ont-ils pas mieux à proposer à ces femmes répudiées qui finiront, faute de revenu, par errer dans les rues avec leur enfants. Lesquels rejoindront cette cohorte d’ 1 million d’enfant , dit-on, condamnés à survivre, dans les rues du Caire et d’Alexandrie, tant bien que mal ; alors que l’on sait que parmi ce tiers des Egyptiens qui ont moins de 15 ans : 8 à 10 % des 6-14 ans sont déjà employés à des tâches rudes et insalubres ?

L’actuel gouvernement des frères musulmans peut-il croire sereinement qu’il se maintiendra en masquant toujours son incapacité à répondre aux aspirations des 40% de la population qui vit sous le seuil de la pauvreté, par un durcissement de la législation régissant la vie des femmes Egyptiennes : comme s’il fallait proposer à la vindicte des hommes un bouc émissaire, pour qu’ils se détournent des réelles causes de misère de leur condition ? Combien de temps les salafistes , eux-mêmes, mettront-ils à se rendre compte que l’inégalité des droits pour la femme, n’influera jamais sur l’inégalité de fait des ménages pauvres devant l’impôt, comparée à la ridicule imposition des possédants et des grandes entreprises, ce qui interdit cette juste et nécessaire redistribution des richesses qui les pénalise dans leur vie quotidienne ? Les autorités religieuses complices, ne voient-elles pas qu’elles préparent par leur attitude et la révolution de demain, et la désaffection des générations futures pour la religion, que leurs prises de position – impossible à respecter- aura rendue objet de détestation, à l’instar de ce qui se produisit dans les campagnes française dont nombre d’autochtones finirent par détester ces prêtres tout aussi puissants que de peu de moralité ?

Comment réagiront les moins de 30 ans, soit la moitié de la population, celle-là même directement à l’origine du printemps arabe, quand elle se rendra compte que l’absolutisme religieux a fait chuter le tourisme de 32%. Tourisme dont les économistes estiment qu’il concerne, peu ou proue, 1 emploi sur 10 ?

Comment ceux et celles d’entre les plus jeunes qui veulent vivre en conformité avec les préceptes du CORAN ne seraient-ils pas aussi frustrés à l’idée qu’ils peuvent combler leurs besoins sexuels seulement dans le cadre du mariage , l’âge moyen des mariés ayant reculé de 10 ans en trente ans , le renchérissement de la vie nécessitant de surcroît l’équivalent de bien 20 ans d’économie pour constituer une dote, sans compter les frais de mariage et ces 20 autres années d’économie pour payer l’acompte du premier appartement pour les revenus moyens ? Comment vivre sa sexualité quand la religion s’en mêle sans prendre en compte les exigences économiques, ni cette réalité des 46% de mariage qui au Caire et à Alexandrie se terminent par un divorce, religion ou pression sociale semblant culpabiliser ces 5 millions de femmes, estime-t-on, qui sont célibataires ?

Si la réponse des instances religieuses et la volonté des salafistes est d’abaisser l’âge légale du mariage de 18 ans à 14 ans pour les femmes : la jeune génération si fier, si éprise de liberté , ne devrait pas manquer de voir qu’on veut là la tromper. Car quoi ? Il lui suffira de se rappeler de ces articles de journaux dénonçant le trafic d’être humain en Egypte par de riches hommes du Golfe profitant de réseaux chargés de leur trouver de très jeunes filles de 13-14 ans dans les campagnes, qu’ils pourraient abuser sous couvert de mariages légalisés par des imams- pour comprendre que tout ou partie de l’ordre religieux est dévoyé. Abaisser l’âge du mariage n’est rien moins que légaliser le « mariage spécial », celui  » saisonnier » dit aussi de « plaisir » ou « temporaire ». Ce qui quand cela concerne des mineurs n’est pas autre chose que de légaliser la pédophilie. Et lorsque même les faux dévots invoquent le mariage de MAHOMMET avec AICHA alors âgée de 9 ans, pour excuser ces pratiques théologiquement inadmissibles : ils confondent un mariage qui a une visée politique et sert la paix entre communautés, avec le viol des jeunes filles égyptiennes par des étrangers. Il faut le dire, cela avec la complicité de famille pauvre pour qui toute dote est la bien venue … .

Je ne veux pas vraiment en dire plus concernant l’Egypte, surtout alors que mon article écrit il y a un mois est d’autant plus d’actualité que vacille en ces instants le pouvoir des frères musulmans. ce que je ne jugerais pas sinon à rappeler que le sang a suffisamment été versé en Egypte pour que les frères musulmans en viennent à considérer que l’imposition par la force d’une société religieuse est voué à l’échec compte tenu de ce que le pouvoir réel est dans les mains d’une oligarchie militaire qui semble résolue à ne soutenir qu’un gouvernement qui sera capable d’offrir à l’Egypte la stabilité économique suivant un consensus social réunissant la majorité des Egytiens. Seule la voie de la NON-VIOLENCE et de l’œuvre sociale semble ainsi crédible comme alternative à l’échec des frères musulmans.

Dans le pays où a débuté le printemps arabe, la belle Tunisie, la menace qui pèse sur le droit des femmes comme la pression sociale qui s’exerce sur elles ne sont pas en reste. Sous prétexte d’éradiquer l’ère Ben Ali, les seules lois justes qui furent promulguées et donnaient aux femmes un éventail de droit inédit dans le Maghreb – sont remises en question par le parti Ennahda vainqueur des élections, et sous la pression des salafistes. Salafistes dont les journaux télévisés  du monde ne finissent pas de relater l’instabilité politique , la peur pour les hommes et les femmes, commerçants, universitaires, …, sur qui pèsent la suspicion d’être de mauvais croyants – peur et instabilité que les salafistes font régner dans les 8 régions où leurs groupes de militants toujours prêt à en découdre, n’ont de cesse de traquer l’impie … .

A relater aussi une étude portant sur 400 femmes Tunisiennes qui a due exacerber la haine religieuse injustifiée envers les femmes libres , autant qu’elle a certainement choqué la plupart des hommes fiers de la virginité de leur épouse…  Car il appert que seulement une femme sur cinq serait réellement vierge lors de son mariage , quand la pression sociale a incité les 3/4 d’entre elles à subir une reconstruction médicale de leur hymen. Duquel de toutes les façons il n’est pas assuré d’avoir des traces de sang lors de la défloration, car ce signe réclamé de la virginité est à la fois différent chez chaque épouse et parce que l’hymen est peu voir presque pas irrigué en flux sanguin ; et puisqu’il peut être déchiré en faisant du sport voir par de simple tampon applicateur. Que mes lectrices me pardonnent ces précisions impudiques seulement il m’a semblé juste de le rappeler surtout quand on sait que ce qui est imposé aux femmes ne l’est que par respect d’une tradition sinon surannée,  en tous les cas : peu scientifiquement justifiée ( j’ai essayé de le démontré).

Ce qui est certain est que le CORAN  ne permet pas à l’homme d’imposer quoi que ce soit de son propre chef à sa femme et à plus forte raison aux femmes. Je ne me livrerai pas ici à une exégèse symbolique et rationnelle du CORAN en présentant tel fragment de verset à la manière des islamophobes, ou à l’opposé à la façon des interprètes radicaux du CORAN dont les agissements les discrédites. J’incite s’il veut des extraits commentés, le lecteur à consulter le beau livre  » le vrai visage de MOHAMMAD » de NOUREDDINE AOUSSAT ( édition « revue et augmenté ») – et je rappellerai ici certaines vérités de son chapitre 11 (  » La femme, qu’en dit le prophète MOHAMMAD ) qui serviront le débat théologique que je cherche à susciter aussitôt qu’auront cessés les troubles afin que prennent fin l’injustice et l’oppression honteuse de pratiques sans rapports avec le dessein véritable d’ALLAH .

Tout un chacun qu’il cherche la branche religieuse la plus conforme à ses aspirations comme celui ou celle désireux simplement de savoir doit prendre conscience, en effet, qu’au VIIème siècle de l’ère Chrétienne, lorsque MAHOMMET reçoit le message de DIEU , l’enseignement qu’il va propager est une véritable révolution en matière de droit des femmes, dont la législation coutumière d’alors ne leur impose quasiment que des devoirs, sans leur offrir de véritables protection légale autre que celle de leur rang de naissance.

J’entends souvent certains croyants justifier l’asservissement de la femme à l’homme par le fait qu’ils ont lu ou entendu que la femme serait inférieure d’un degré à l’homme. Il faut dire en fait que si la femme n’est pas égale à l’homme , elle n’est ni inférieure ni supérieure , et que :  » pas égale  » , doit seulement se comprendre comme différente du principe masculin. Car ALLAH a placé au coeur de la création les principes complémentaires mâle et femelle , les deux  » ZAWJ » , dont la différence n’est que la promesse de leur harmonie et de leur complémentarité. La sexualité des femmes non mutilées par l’excision tire donc derechef sa justification en tant qu’elle est une revitalisation perpétuelle de l’acte primordiale au coeur de l’équilibre du monde.

Concernant la restriction du droit des femmes à divorcer dont j’ai parlé plus haut , faut-il que ce soit un occidentale , certes en empathie avec l’ISLAM , qui rappelle à chacun l’AL-KHUL, ce droit des femmes d’obtenir la séparation en vigueur au VIIème siècle déjà ? Faut-il insister aussi sur la mauvaise foi des faux dévots qui cachent et ne disent pas combien le mariage relève d’un contrat librement consenti entre deux partis lequel ne saurait souffrir d’aucunes pressions ou impératifs d’aucunes sortes si la femme le refuse ? Apparemment oui .

Aussi avant d’élargir les perspectives de mon propos à la NAHDA des femmes que j’appelle de mes voeux, laquelle NAHDA doit aussi bien prolonger la période de renaissance que les historiens situent entre la fin du XVIIIème siècle et les années 1950 , qu’être traduite par  » le pouvoir et la force  » des femmes par l’approfondissement des valeurs spirituelles et humanistes de l’ISLAM – J’évoquerai la nécessaire unicité du mouvement féministe en revenant sur l’intervention des  » FEMENS » en Tunisie , FEMEN maintenant célèbres dans le monde entier.

Mais avant dois-je proposer au lecteur le seul texte automatique , c’est à dire écrit d’un seul jet et sous la dictée de plus que la conscience , que j’ai demandé à ALLAH de m’inspirer pour que me soient clairement exprimés : et le sens de l’ ISTIHAD dont je parle souvent ( soit le travail d’interprétation de la loi religieuse guidé par la raison et le coeur , soit aussi  la raison de l’effort intellectuel que requière ce que n’envisage pas la coutume ) – et la véritable position de l’homme relativement à l’Univers et DIEU – et l’explication de ce que signifie et implique le mot :  » AMOUR ».

Je n’entends pas prétendre à quiconque qui lira ce texte que je soit un saint-homme , ni dire être certain de n’avoir pas retranscrit aussi mes propres préjugés , mais je prétends croire fermement avoir écrit en soumettant mon intellect à mon coeur quand j’ai soumis aussi mon coeur à mon âme . Cette partie de l’humain dont JESUS à enseigné qu’elle devait, parce que par nature inaltérable de pureté en chacun, être ce vers quoi l’esprit s’élève, s’il  ne veut pas être même malgré lui attiré par la dimension mortifère du mal. ( A noter que JESUS a une conception différente du coeur puisque la mienne est platonicienne : soit ce par quoi l’homme est relié principalement à l’hypostase du BIEN )

Bien sûr , chacun , salafiste ou non , est invité à donner son opinion ou éclairer le débat par ses connaissances en laissant un commentaire lorsque les fonctions de mon blog seront rétablies ( taper patrick rako sur google ) ; et plus sûrement vous pouvez laisser un message dans la partie  » livre d’or » du site qui elle fonctionne. Afin d’être sûr de ma compréhension immédiate , et même si je peux me faire aider par un ami traducteur, il serait préférable de traduire les textes arabes en français; en recourant à des site de traduction gratuit s’il en existe , et en faisant un « copier-coller » sur le  » livre d’or » – sachant que l’intervention des habitants des pays musulmans qui suivent le site sera bien évidemment la bien venue.

J’avertis ici par ailleurs les non-croyants qui lieraient ce texte qu’un des six piliers de la foi selon l’ISLAM est de croire en tous les messagers et prophètes de DIEU , furent-ils juifs ou chrétiens et ce, sans faire de distinction au contraire de ce que semble suggérer en apparence un passage de mon texte, du reste qui ne m’appartient pas vraiment pour parler avec exactitude…

DIEU est un , unique cause de toutes choses et tout être , Il rayonne en eux et à travers eux , toujours accessible à la pensée humaine , animale, ou extra-humaine , Il peut concentrer sa puissance en un point de l’espace , choisi par Lui , pour influencer l’ordre d’un monde qu’Il a créé , qui est Lui , sans que Lui , l’Unique, le Suprême soit seulement ce monde ou ce point par où Il se déploie

Le hasard est la trace du souffle qu’Il a projeté dans la création , pour que celle-ci jouisse d’un principe fécondant interne non soumis à la morale humaine , et que le principe de vie qui l’anime sillonnant strictement conjointement avec le hasard soit générateur de la conscience de l’existence supérieure de DIEU , Seul premier maître du hasard

l’ être humain n’est pas la plus parfaite créature de l’ univers , il est l’être par lequel l’imperfection de l’univers doit être corrigée car si les Terres et les Cieux sont entachés d’imperfection la raison en est qu’on peut penser et sentir que DIEU dispose de l’Univers mais pas l’inverse comme il n’y a de DIEU que DIEU et lorsque l’Univers sera DIEU les temps seront achevés et les Terres reliées , les cieux reliés , le monde dit réel relié au monde invisible , et l’ensemble de tout cela indéfiniment en communication , sans que DIEU soit autre chose que DIEU , car c’est l’être conscient de Lui et créé par Lui qui se sera élevé

En somme  le libre arbitre de l’être conscient et particulièrement de l’homme est le pari de DIEU , la preuve de Sa miséricorde infinie , la preuve d’une bonté si haute qu’elle accorde dans la création , le monde qui l’abrite , la possibilité à sa créature de choisir de suivre tout autre que DIEU , mais ces autres chemins sont des impasses qui correspondent à l’empire mentale et , selon les époques , l’empire terrestre que tisse le mal là où seul il peut prospérer , soit dans une création soumise au hasard , aussi lorsque l’homme fier des possibilités d’émancipation et de domination acquises grâce à son libre arbitre aura compris le hasard au point de le soumettre à sa volonté  qu’il prenne garde que sa volonté ne soit pas elle-même une autre forme de soumission au mal , car si tout savoir confère un pouvoir , tous les savoirs ne sont pas dignes de la conscience .

Au cours de l’histoire de l’Homme trois types d’humain ont repoussé les limites de l’organisation collective, le prophète , le guerrier et l’inventeur , au cours de l’histoire on a vu l’inventeur servir le guerrier et le guerrier tenter de faire appliquer les dires du prophète,

l’époque la plus fascinante pour les foules consacre la domination du prophète sur les deux autres figures c’est l’époque de la prophétie

l’époque qui voit le malheur régner est assujettie au guerrier

l’époque où peut régner un équilibre civilisationnel par la forme de pouvoir la plus aboutie qu’est la démocratie , voit le gouvernement du peuple par le peuple renforcé et supporté par les découvertes des inventeurs

lorsque l’inventeur sans conscience découvre et abuse des mécanismes – que le prophète soumettaient à la volonté de DIEU grâce au lien qui lui permettait de faire agir instantanément le centre organisateur de l’univers – soit lorsque l’invention de la science est inhumaine – le guerrier menace de prendre le contrôle de la destinée humaine, quand l’ Histoire attend son prophète.

Concernant les faux prophètes et les mauvais prophètes les uns se reconnaissent à l’étroitesse et l’inhumanité de leurs vues , les autres se jugent à l’étendue du malheur que leurs lois provoquent , en la matière si DIEU distingue avec perfection chacune de ses âmes , il appartient aux hommes et aux femmes de n’adopter une ligne de conduite et de pensée que dans la clairvoyance de l’ amour qu’ils pourront ainsi propager , car le meurtre reste un acte d’amour perverti , la punition par la mutilation un respect de la lettre sans Esprit , en effet , DIEU distingue parmi les prophètes celui qui promulgue des lois littérales fruit de ses propres préjugés , celui qui sait faire comprendre qu’il inscrit ses lois dans un contexte historique , celui qui scribe absolu , recueille la loi vivante , soit celle dont les manquements permettent toujours d’en référer à l’Esprit de la Loi , DIEU , dont les croyants ( citoyens) ne doivent avoir pour synonyme que le mot Amour .

L’Amour rend compte d’une relation parfaite , le mot lui-même s’il était vu dans une langue idéographique parfaite serait composé des dessins additionnés de la liberté , l’égalité , la fraternité ultime , la justice réciproque envers l’autre , ainsi si la création ne trouve de sens qu’en tant qu’elle est la manifestation de l’amour de DIEU , il n’est pas difficile de retrouver dans l’Univers lui-même l’idéogramme de l’Amour et ce qu’il implique , car si l’univers se définit par des conditions de pression et de température très différentes mais strictes du point de vue de la possibilité de l’apparition de la vie humaine , l’ Univers est cet autre radical auquel DIEU a donné la possibilité d’exister , et dont l’égalité à DIEU doit se comprendre comme la possibilité immuable pour l’ Univers de disposer de lois physiques  qui en régissent l’organisation assorti de la Liberté donnée à l’esprit des êtres qui le peuplent de penser à ces lois dont ils sont tributaires , tandis que DIEU connait l’univers selon une fraternité ultime qui le rend capable de s’immiscer dans le mouvement du hasard afin que s’élève l’être à la conscience de sa relation à un ensemble , puis à la conscience de la relation des lois de cet ensemble à une cause ultime qui est extérieure à ces lois au point de leur conférer un sens ultime , et pour l’humain , au point de l’animer du souci de justice réciproque envers l’autre , lorsqu’il aura admis la coïncidence de l’attraction de l’Univers pour DIEU et de DIEU pour l’Univers sans qu’il puisse penser à autre chose qu’à une relation d’Amour.

l’amour compris comme une relation physique entre des êtres est dégradable en autant de pratiques qu’il y a de facéties dans la pulsion animale , le seul jugement qu’en puisse donner une personne sage dépend de la proximité de la pratique amoureuse  avec la mort , mort réelle ou négation absolue de l’autre qui fait de cette pratique sexuelle une forme de négation de l’Amour . Par excellence, le viol est une négation de l’ Amour.

Je ne ferai pas l’exégèse de ce texte, cela revient à qui le désire, car est-il temps d’aborder la question des FEMENS dont la télévision Tunisienne en retransmettant la manifestation sein nu le 29 mai 2013 de 3 FEMEN européennes venues soutenir AMINA TYLER la FEMEN Tunisienne , en réaction au procès dont elle est l’objet , a stupéfait nombre de Tunisiens et Tunisiennes, en décuplant l’ire des religieux.

Pour ce qui me concerne cela a correspondu au moment exacte où j’ai considéré le mouvement des FEMEN dont je comprenais déjà les mobiles de leurs actions en Ukraine, en Russie, en France, etc… , sans jamais réussir à percevoir l’intérêt de manifester sein nu. Pourtant était-ce aussi le moment exact où il m’est apparu comme une urgence d’écrire cet article que je médite depuis le début du printemps arabe , sans y réussir, en ne reportant pas aux calandres grecques la lecture de  » l’automne des femmes arabes  » de DJEMILA BENHABIB (édition H et O au féminin ) dont j’avais pressenti en en entendant parler il y a plusieurs mois ( sur R.F.I  ) qu’elle m’apporterait le point de vue féminin , voir d’une agnostique , qui manquait à ma perception de la situation. Du reste ici je dois remercier DJEMILA BENHABIB , pour la beauté de son style, la pertinence de ses remarques, de ses recherches, l’élégance de son propos et la hauteur de ses vues : tout ce qui rend un livre , domaine de la Littérature . Sans omettre de dire combien le lecteur de cet article s’il veut des noms, des dates, d’autres preuves aux faits que je relate ici, et plus : un point  de vue de femme sur ce qui se passe dans les pays du printemps arabe , que je ne saurais que trop conseiller cette lecture plus qu’utile : agréable autant qu’ édifiante …

Si ce livre était paru après l’action des FEMENS peut-être aurait-il insister pour mettre en exergue ce paradoxe qu’il y a de la par des musulmans radicaux à s’indigner de ce qu’une action politique puisse nécessiter qu’on lève le voile sur sa nudité , afin de faire entendre à un monde musulman sourd  que sur l’atteinte aux bonnes moeurs et à la pudeur prime le respect du corps de la femme dont le CORAN certifie qu’en aucun cas il ne peut être source d’honneur pour l’homme dans le sens qu’il serait cette propriété dont il régenterait l’habillage et le déshabillage à sa seul guise. Ainsi, AMINA TYLER sur la photo d’elle qui a scandalisée, habille-t-elle ses seins de mots :  » Mon corps m’appartient et n’est source d’honneur pour personne  » ! Mots qui a eux seuls font de cet acte impudique un acte politique.

Les musulmans qui n’ont pas compris , et souvent de bonne foi, ne verront que les seins nus , tout en pouvant partager, au fond, les raisons profondes de ce cri de révolte décidé. Comme moi, lorsque j’ai vu agir les FEMENS en Europe sans approuver une nudité que je trouvais ridicule, opportuniste, inintéressante. Les musulmans radicaux, eux, comprendront d’emblée , presque  de manière épidermique, et sans avoir à lire le message , ne dénonçant immédiatement que la nudité , et cherchant à cumuler les charges pouvant être retenues contre les FEMENS. Car, oui !, quelle révolution ce serait si les femmes Tunisiennes, du pays de tous les possibles, comprenaient finalement la portée hautement révolutionnaire , et en apparence choquante , mais paradoxalement en véritable conformité avec les préceptes de MAHOMMET relativement aux relations qui doivent présider entre hommes et femmes : oui, quels soucis pour les aveugles et les sourds qui tentent de s’emparer de toute la belle Tunisie ! Eux que ne révolte pas des actes politiques qui revendiquent la mort au nom de DIEU. Autre paradoxe , plus vif, plus terrifiant, plus scandaleux : la revendication politique par l’acte de l’assassinat serait moins répréhensible aux  » yeux »   d’ALLAH que la revendication politique par l’acte simple de la nudité et du graffiti ?

Qu’on ne s’y trompe pas en Europe , dans les pays musulmans ou dans le reste du monde , les FEMENS sont bien le 3ème ou 4ème  mouvement féministe dans l’histoire de l’émancipation moderne des femmes , et elles doivent être soutenues à ce titre , et d’abord par  les femmes du monde (musulmans ou non ). Leur action doit être analysée, comparée, décryptée, traduite, critiquée s’il le faut par les intellectuelles afin d’ajouter le poids de la Littérature et des Arts à certaines de leurs phrases , pas si peu profondes de philosophie , mine de rien. Et quand bien même l’usage du paradoxe visuel et verbal est l’essence du langage fragmentaire que réclame la seconde d’audience que leur accorde les médias. Charge aux avocats ensuite de défendre le bien fondé des lois qu’elles réclament.

Qu’on ne s’y trompe pas AMINA TYLER est peut-être la ROSA PARKS du monde musulman. Avec BOUAZIZI, l’homme dont l’immolation par le feu a réveillé et encouragé le sursaut démocratique du monde musulman, elle forme peut-être l’un des deux « ZAWJ » de DIEU, celui-là féminin qui mènera à la NAHDA des femmes.

Je n’ai pas à dire quel type d’action devront emprunter les FEMENS et leurs sympathisants pour que l’indignation qu’elles ont suscitée se reporte sur les véritables sujets d’indignation que j’ai tenté de mettre ici en exergue dans cette longue interprétation théologique que j’annonçais.

Je ne suis pas désespéré à l’idée que ces femmes ne croient jamais en DIEU si elles n’y croient pas.  » Point de contrainte en matière de religion !  » a exhorté le très haut ( CORAN 2/256) et ceci sera ma seule citation du CORAN, comme le conseil suivant le seul ici que je puisse prodiguer aux FEMENS.

Soutenez AMINA TYLER . Si vous la croisez, témoignez lui le respect, la douceur, l’amour que DIEU prodigue à ses créatures. La révolte ressentie et si hautement assumée chez les jeunes personnes de cette trempe , quand elle rencontre audience, peut fragiliser jusqu’au suicide , tant se comprendre investie d’une mission peut-être  un paradoxe insoutenable intérieurement car il vous rapproche ostensiblement de DIEU , vous éloigne de votre famille, même si tragiquement celle-ci ne cherche qu’à vous protéger et se protéger face à la vindicte publique ; tandis que vous êtes seules avec l’Immensité, en apparence seulement … Et alors même qu’il se peut, ô paradoxe , que vous ayez voulue dénoncer les perversions d’une société dite religieuse. Courage AMINA !

Donc l’élaboration de la NAHDA des femmes , l’élaboration du pouvoir et de la force future des femmes , si elle veut augurer des TANZÎMÂT : de grandes réformes et de nouvelles relations avec l’Occident- doit aussi permettre l’idéal de l’ISLÂH désirée par les salafistes , et je dirais , cela malgré eux, et en rupture avec leurs méthodes qui ne mènent qu’à la confrontation armée. Quand on peut tout de même considérer légitime de désirer une réforme morale et religieuse destinée à corriger les déviances par rapport à la tradition prophétique en perfectionnant le monde contemporain. Bien sûr la NAHDA des femmes doit demeurer première pour que l’idéal du DJIHAD, mot traduit par la « Guerre Sainte », qui en réalité n’a jamais eu cette signification pour MAHOMMET ( je laisse au lecteur le soin de rechercher lui-même le sens originel afin qu’il mesure l’étendue du dévoiement de l’interprétation qui en a été faite ). Guerre tout de même et même si elle n’a rien de sainte que doit chercher à amoindrir jusqu’à la faire disparaitre la NAHDA des femmes , grâce à la réouverture des portes de l’ISTIHÂD ( le travail d’interprétation de la loi religieuse guidé par la raison, le coeur et l’âme ; ou l’effort intellectuel que réclame ALLAH ). Enfin, la NAHDA des femmes doit atteindre, tempérer, le mythe de la renaissance arabe lui-même pour que le mouvement soit planétaire.

Bien sûr ces considérations sont destinées à l’ordre religieux musulman lui-même afin qu’il ne s’effraye pas de ce qu’implique ou pourrait impliquer la NAHDA des femmes , s’il la facilitait, sachant qu’en son sein elle affecterait  seulement ceux de ses membres corrompus moralement et corrompus tout court.Mais la NAHDA des femmes ne peut être à moins d’une trahison du mouvement un processus masqué d’épuration religieuse … .

Si les femmes et la jeunesse ne trouvent pas auprès des instances religieuses le soutien qui sied, il s’agira pour elles de mobiliser les quelques 40 milliards de dollars ! dont notamment les U.S.A , la France ( lors de la mandature du précédant président français) , l’Allemagne encore, … , ont voté l’attribution lors du sommet de Deauville tenu juste après la destitution de Moubarak, Ben ali, et Kaddhafi ; en vue de favoriser les pays et particulièrement la jeunesse du printemps arabe. Ces fonds ne sont pas en théorie aux mains des Etats puisqu’ils devraient avoir alimenté leurs banques publiques et privées ; afin que celles-ci financent les projets , non précisés alors, mais conçus à l’origine pour être les futurs moteurs de la stabilité et du redémarrage économique des pays du printemps arabe.

La NAHDA des femmes pourrait alors être l’occasion pour la jeunesse entière du nouveau monde musulman d’un dynamisme culturel, scientifique, fortement orienté vers le développement de l’Education. Le travail en la matière est considérable, il doit mobiliser les intellectuels, les universitaires, les entrepreneures , et pour la refonte des programmes, et pour les fournitures scolaires, et pour la généralisation de l’enseignement obligatoire dans les campagnes et spécialement concernant les filles. Partout où le lessivage neuronal des faux dévots à créé de toutes jeunes filles en niqab, privée de cour d’art , de vacances, de sorties scolaires , de camp d’été, de télévision … Quelle injure au Prophète, quand on considère que pour lui l’éducation des enfants , et des filles en particulier est oeuvre louable! Après la défense d’AMINA, les femmes Tunisiennes devraient ( comme les hommes de bonne volonté du reste ) militer pour la défense de l’intégrité de l’Université de la Manouba, dont HABIB KAZDAHLI le courageux doyen à refusé de soumettre l’enseignement à des dogmes politico-religieux. Combat essentiel pour la Tunisie et les femmes libres…

Aussi moi Patrick Rakotoasitéra , né français d’origine Malgache et Bretonne et Alsacienne , j’en appelle au nouveau Président Iranien, afin qu’il soumette l’élaboration de la NAHDA des femmes au chef religieux, de sorte que soit vérifiée point par point sa bonne conformité avec le CORAN , de sorte que tous les Iraniens soient bien persuadés de la nécessité absolue de freiner  l’expansion de la guerre dans l’Isthme Syrien , afin que ces 40 milliards de dollars alloués aux banques des pays du printemps arabe ne soient pas détournés pour servir la guerre. En l’occurrence le théâtre de guerre Syrien doit ce mois -ci  aboutir à une conférence de la Paix. Une feuille de route prévue, accordant à BACHAR EL HASSAD une voie honorable , et à l’armée libre de Syrie la sagesse de la conciliation. Car l’armée des djihadistes peut encore grossir au risque et péril de la stabilité du continent , voir du monde si Israël est contrainte à mener une guerre justifiée par l’imminence du djihad. Une guerre majeure de l’occident contre l’Iran ne manquerait pas de risquer de s’en suivre… 2014 est une année d’autant plus sensible pour Israël que les scientifiques de la religion ont prévu pour cette année soit la victoire de Satan, soit la venue d’un messie , l’un comme l’autre pouvant être de mauvais augure pour le monde musulman… Enfin qui sait ?

PATRICK RAKOTOASITERA

2ème lettre aux musulmans adressée en vertu du droit coutumier de SOLIMAN le MAGNIFIQUE  instaurant le droit des intellectuels du monde de participer à l’ISTIhÂD ( droit rétablit avant 2012 )

[ addendum du vendredi 23 aout 2013 : les dernières images qu’a révélé au monde l’armée libre de Syrie imposent de prendre en compte que ce crime de guerre – utiliser des armes chimiques sur un théâtre d’opérations militaires – ne sera pas perpétré sans que cela conduise à des poursuites par le tribunal pénal internationale.

Tôt ou tard la perpétuation de ces crimes de guerre sur le sol syrien laissera le parti du pouvoir , libre de ne jamais trouver de fin au conflit armé , ou le contraindra à se désolidariser d’hommes comme Bachar el Hassad ; lorsque l’armée libre de Syrie aura réussi à confiner les forces actuelles de Bachar el Hassad à des territoires morcelés en Syrie. Au point, avec une aide extérieure d’être en mesure de renverser Bachar el Hassad. ]

le dernier tableau sur lequel je travaille représentera cinq personnages nus debout devant une mer émeraude et un ciel au soleil levant ou couchant , cela se fera selon l’inspiration du moment et la concordance des lumières de chaque plan. Le premier personnage, le doyen fait face au spectateur avec sa pipe. Il m’a été inspiré par une photo d’un vieil homme dont je ne voulais reprendre que l’allure générale en modifiant son teint de peau comme la scène finale doit représenter un groupe d’individu plutôt métissé. Voici cette photo.

le motif réalisé à partir de cette photo en étant ressemblant est ainsi bien différent.

la photo suivante a nécessité un travail d’interprétation plus important car il m’a fallu déshabiller le personnage et adapter la position de l’enfant que la femme tient attaché dans son dos, afin de rendre l’effet souhaité : un couple mère-enfant nu et en contre jour devant le soleil situé à la hauteur de la tête de l’enfant. Bien sûr ici le soleil n’a pas encore été peint. Mais voici la photo de départ suivi de l’interprétation qui correspond au côté gauche du tableau.

On retrouvera dans la peinture quelque chose tenant du trait de caractère de l’enfant dont la photo rend compte de l’éveil et de l’apparente forte personnalité, qualité transpirant à travers les traits du visage qui s’ils ne sont pas présent chez le modèle doivent figurer sur la peinture à réaliser, afin de produire l’effet recherché, car souvent l’on ne peut disposer de la photo adéquate  au désir ou à l’idée que l’on a. Le mieux étant alors d’adapter son trait de crayon et rechercher des modèles approchant ou servant à donner le ton , la silhouette, pourquoi pas une main, un regard ou une expression de bouche que l’on pourra adapter à notre sujet, par exemple. si l’on ne le fait pas tout de suite s’agit-il en tous les cas de crayonner le personnage même à tâtons et jusqu’à un résultat satisfaisant avant de commencer à peindre.

la partie droite du tableau non finie en voici le modèle photographique dont elle est inspirée ,comme deux étapes de peinture qui soulignent l’importance du dessin préparatoire lequel guide le geste plastique et facilite ensuite le travail sur le modelé du corps et le bon positionnement de la lumière sur lequel une bonne esquisse donne loisir de se concentrer plus facilement .

maintenant deux moment du travail de peinture ici rendu aisé de par la proximité du modèle et de la position définitive des deux adolescents du tableau.

l’étape suivante on le voit ne fait que suivre l’esquisse.

maintenant voici le tableau dans son ensemble juste avant la peinture du ciel, du sable que foulent les personnages et de la mer derrière eux qu’il s’agira de rendre souple et liquide à souhait en évitant une peinture des vagues trop rigide. Donc à suivre…