Qui croyait François Hollande timoré, gauche, indécis, a pu constater à travers la deuxième grande conférence de presse de son quinquennat, l’aplomb d’un président aguerri par la complexité de sa fonction, dont l’élocution rapide et décidée a peut-être surpris la presse française, au point que celle-ci ne procède pas à l’analyse économique du projet global, duquel François Hollande sait que le centralisme français fait de lui le facilitateur principal et essentiel. Je tempérerai donc mon précédent billet d’humeur, pour le moins alarmiste, avec ici une analyse économique des perspectives que souhaite dessiner pour la France François Hollande, en fonction des bénéfices que tout un chacun est en droit d’espérer, pauvres ou riches, particuliers ou entreprises.

Tout d’abord, l’analyse macro-économique. Si la prospérité de la France tient à sa consommation intérieure pour le soutien de laquelle la confiance des ménages est capitale ; il faut remarquer que François Hollande a raison de souligner que le produit national brut de la France se fonde aussi sur 30% d’exportations. Ce qui implique que l’impasse économique où semble s’être fourvoyée la France, n’est réductible qu’à la condition d’une action concertée de la politique économique française avec celles de ses partenaires économiques directs. L’initiative de François Hollande doit donc se porter sur le marché français, autant qu’être consacrée à la stimulation du marché européen. L’austérité provoquée directement en Europe par les restriction budgétaires, l’écorchement des dépenses sociales, doit donc impliquer que ce processus de rigueur budgétaire ( ou « consolidation » budgétaire) entamé dans la zone Euro, soit infléchi et adapté . Ce que ne refusera sans doutes pas l’Allemagne, elle aussi récemment entrée en récession de 0,7 % : ses exportations étant certainement moindres sur les marchés dont la consommation a été ainsi mécaniquement affaiblie. Bonne nouvelle pour les ménages : si François Hollande n’a pas fait augmenter le niveau des dépenses publiques en 2013, celles-ci permettrons un meilleur niveau de dépenses sociale en croissant en 2014. Tandis qu’il annonce aussi qu’en 2014 ( année où la croissance est pour l’instant prévue à 1,2% Soit si l’on en croit les économistes chaque point de croissance devrait correspondre à la création de plus de 70 000 emplois… ) – il n’y aura pas d’augmentation du taux de prélèvement pour les ménages payant l’impôt, cette année là.

Donc François Hollande envisage un revirement de la politique économique européenne d’autant plus déterminant pour la France , que le président français annonce sa ferme intention de défendre l’idée d’une convergence des politiques nationales, grâce à l’élection d’un véritable président pour l’Europe, disposant d’un gouvernement économique dont le propre serait d’oeuvrer sur le plan économique, fiscal et social. Le but étant d’instaurer en Europe une harmonisation de la fiscalité propre à créer les conditions d’une compétition entre entreprises, plus juste. Ainsi que d’instaurer les bases d’un socle social commun guarantissant aux salariés de l’Europe, un socle de droits identiques qui, actuellement, fait tant défaut à l’instauration d’un début d’égalité entre les citoyens européens. Le président de l’Europe aurait également pour mission prioritaire la lutte contre l’évasion fiscale qu’aucune nation n’a réussie à juguler ( évasion qu’en France l’imposition du capital inférieure proportionnellement à l’imposition du travail, n’ a pas compensé ces trente dernières années. Le relèvement de la fiscalisation du capital , certes partiel, étant pour le coup, un premier pas amorcé par le gouvernement ) . L’influence majeure du président de l’Europe se portera en fait sur la détermination d’une politique économique pour l’Europe, servant la consolidation de son statut de première place des échanges commerciaux dans le monde. D’après François Hollande ce qui doit valoir pour la France devant valoir pour l’Europe, cela devrait se faire selon un modèle économique fondé, certes, sur la performance, mais également sur la responsabilité sociale et environnementale. L’idée étant que des budgets européens soient consacrés à l’insertion sur le marché du travail des jeunes européens ; de même que soient déployées des stratégies d’investissement pour les nouvelles industries et les nouveaux systèmes de communication ; tandis qu’une communauté européenne de l’énergie mobiliserait les ressources des Etats en vue des défits énergétiques du futur : politique internationale dont bénéficierait la France donc.

Bien sûr la perspective globale est engageante et certes d’emblée applicable seulement à la zone Euro. Et il y a fort à parier que sa mise en œuvre divisera les européens, au point de faire sortir de l’Europe les pays les plus « eurosceptiques ». Que 2 ans soient consacrés à l’union politique ne sera pas non plus de trop. De plus, le pouvoir du Président de l’Europe serait seulement de façade et incomplet : si la zone Euro ne peut pas financer ses ambitions par la levée de l’emprunt , ni sans le soutien d’une banque centrale européenne continuant à racheter la dette des Etats pour contenir toutes spéculations sauvages sur la dette. En déterminant, de plus, un taux de change de l’Euro par rapport aux autres monnaies, capable de favoriser les exportations européennes sur le marché mondial. Alors que l’activité des petites et moyennes entreprises des Etats de l’Europe doive, elle, être favorisée par des prêts à intérêt nul, afin d’impulser un véritable mouvement de relance durable. Ce qui équivaut à faire abonder les liquidités sur les marchés nationaux : tout le contraire de l’austérité en somme. Avec le risque pour les économies dont les banques centrales ont favorisé cette politique, d’alimenter une bulle spéculative, et la non distribution des liquidités aux P.M.E par les banques en mal de fond propre ( je reviendrai sur cet épineux problème) .

En outre, un tel ambitieux projet suppose que le désir d’Europe ne soit pas laminé au point que les populations qui auront à se prononcer l’année prochaine, élisent des députés anti-européens. Risque à prévoir car la lacération des dépenses sociales et le recul des droits sociaux sont vécus en Europe comme la contrepartie chèrement payée du maintien d’une Europe des capitaux et des capitalistes. Pourquoi alors donner son assentiment à une Europe politique et économique lorsque même les projets écologiques européens se sont révélés une grande fumisterie ? Pensez à la politique de réduction des émissions de CO2 qui n’a augmenté que la spéculation sur le CO2, sans rien limiter. Bien au contraire. La politique européenne de valorisation des agrocarburants est directement à l’origine de la dévastation des forêts indonésienne et de leur remplacement par la culture de l’huile de palme. L’énergie tirée de la biomasse sensée aboutir au recyclage des déchêts agricoles contribue à l’importation et de maïs transgénique et à la déforestation de l’Amazonie. Car il y a lieu de penser que ces bonnes intentions écologiques n’ont été que l’occasion de financer des projets bien ficelés administrativement, mais par trop, souvent vides de contenu et de bienfaits pour l’environnement. Comment redonner confiance au citoyen européen, avant qu’il ne vote, dans ces conditions?

François hollande semble ne pas s’être résolu à anticiper ce risque majeur pour l’heure. Car cette sorte de projet global qu’il compte mettre en oeuvre est aussi et surtout national , et de l’envergure des projets de ses prédécesseurs, général De Gaulle en tête , projet économique, politique et social dont les implications, à l’instar du mouvement de  » l’art nouveau » au début du XXème siècle – concernent la concertation des intellectuels, des universitaires, des entrepreneurs, des industriels, et des forces vives de l’Etat ; en vue d’un renouveau industriel, scientifique et culturel de la France.  » C’est en voyant loin que l’on change la perception du présent et que l’on redonne espoir » soutient-il.

Alors avant d’essayer d’en esquisser les grandes lignes en détaillant pêle-mêle les bénéfices possibles pour chacun, faut-il en considérer la validité financière. En la matière François Hollande compte à la fois sur des financements qui ont fait leur preuve et sur une meilleure affectation de l’épargne des français. Ainsi, pour ses investissement dans des secteurs d’avenir, la France a-t-elle la possibilité de mobiliser les crédits européens, mais aussi s’agira-t-il de réitérer l’emprunt 2010 initié par son prédécesseur, ce qui devrait réjouir les investisseurs friands d’obligations d’Etat. Les liquidités de la caisse des dépôts seront également mobilisées, comme celles de la banque publique d’investissement. Les capitaux extérieurs eux aussi seront sollicités par le recours aux fonds d’investissement internationaux. Le secteur privé sera lui aussi convié à participer, et peut-être d’abord parce que l’Etat cèderait certaines des parts qu’il détient pour se financer. Quant-à l’épargne financière, celle-ci serait réorientée par un relèvement du plafond du livret A ; une possible réforme de l’assurance vie en vue d’alimenter les fonds propre des entreprises ; ainsi que par l’élaboration d’un plan d’épargne-action pour financer directement les P.M.E, grâce à un dispositif incitatif, ou faut-il comprendre : avantageux fiscalement. Par ailleurs ces dispositions financières – ayant pour but et de soutenir l’activité durablement et d’influer sur les secteurs du numérique, de la transition énergétique, du changement des modes de transport encore, de la révolution des modes de consommation aussi, en visant un niveau d’investissement idéal dans le domaine de la recherche – impliquent le redémarrage de l’activité immobilière , aussi est prévue: une révision fiscale avantageuse pour les plus valus immobilières.

Deux facteurs conjoints qui sont peut-être l’indice d’une nouvelle crise systémique ne doivent cependant pas contrecarrer ces projets. Les marchés du monde sont, on l’a souligné, gonflés par les liquidités injectées par les banques centrales pour relancer une économie réelle , pour l’instant poussive et comme en Europe en pleine récession. La bulle spéculative cette fois-ci n’est donc peut-être pas immobilière, mais virtuelle du fait du gonflement excessif des actions. Ce premier facteur est le signe , soit d’un impact prochain positif sur l’économie réelle. Soit en cas de panique et au moindre vent contraire , le facteur d’écroulement du château de carte boursier ; si la confiance des entrepreneurs ne relance pas l’activité économique réelle. Confiance qui ne gagnera personne si les ménages ne sont pas en état de consommer. Les Etats , eux, en état de soutenir la consommation , ou de redonner foi en l’avenir aux ménages. L’équilibre semble donc périlleux. Or, le deuxième facteur : la perte de confiance dans « l’or papier » – soit grosso modo le document ayant théoriquement sa contrepartie en or – au profit de l’achat d’or , révèle, lui, un processus d’effritement de la confiance dans le dollar. Et tout en expliquant l’arrêt des émissions de liquidités par la F.E.D ( banque fédérale américaine) , cela augure la réussite des B.R.I.C.S ( Chine, Inde, Brésil, Russie, Afrique du sud ) dans leur projet de refondation du système monétaire international supposant la fin de l’hégémonie du dollar. Et donc la liquidation de leur réserves en dollar et l’achat d’or. Or, il existe un seuil ultime au-delà duquel la perte de confiance dans le dollar entrainerait un mouvement général de transformation des réserves de change dans des monnaies ou valeurs plus sûr. Ce qui provoquerait l’insolvabilité des Etats-Unis. Et par suite l’effondrement de la bourse américaine. Ce que j’entrevoyais dans les risques systémiques de 2013, dans ma lettre à François Hollande (  » Vers une maitrise des enjeux économiques et sociaux » ) . Mais qui sait ? Après tout coca-cola étant considéré tel un investissement plus sûr que l’Etat américain, peut-être bien que cet écroulement ne sera-t-il que partiel ? S’il survenait, il faut espérer que les lois de maitrise de la finance initiées par le gouvernement auront de fait instaurée une séparation suffisante des activités de dépôt, des activités de spéculation des banques …

En tout état de cause le projet global politique, économique et social de François Hollande doit tenir compte de cette donne qui renchérirait l’Euro sans intervention de l’Europe. Car social, le projet de françois hollande l’est bel et bien. Ayant constaté que le pouvoir d’achat a reculé d’au moins 0,9 % ( en réalité ce qui est sous-évalué car la tranche des pouvoirs d’achat les plus élevés fausse le calcul de l’indice ) – le Président français permettra à la consommation des ménages salariés d’être alimentée par la libération de leur épargne salariale dans les fonds de participation que leurs entreprises alimentent en plaçant et en bloquant leur argent pour une durée définie. Et si cette épargne débloquée, face à la frilosité des ménages, les incite à placer cet argent, le dispositif de réorientation de l’épargne financière cité plus haut, devrait permettre l’injection de cette épargne dans l’économie réelle tout de même. Les salariés qui seront touchés par le chômage, eux, pourront bénéficier , et notamment les moins qualifiés , d’une formation particulière deux à trois mois après leur inscription ; grâce aux accords de sécurisation de l’emploi qui prévoient pour le salarié l’ouverture d’un compte pour la formation. Ces accords décriés par certains syndicats, s’ils sont accusés d’augmenter la précarité des salariés, ont tout de même rendu légale l’obligation de revendre ou trouver un repreneur pour les activités rentables frappées de restructuration à caractère spéculatif. Les licenciements boursiers à moins de truquer les comptes, ou d’assécher artificiellement l’activité, ne seront plus possibles en France, en théorie.

Economique, le projet de François Hollande tend à l’être. Et du point de vue de l’emploi, sa croyance mordicus en une inversion de la courbe du chômage n’est pas imbécile, voir probablement pas de son faît, car elle sera à priori purement démographique. Comme d’ici 5 ans, en partant à la retraite c’est bien l’essentiel des générations du baby-boom qui devrait libérer des emplois dans tous les secteurs. Il a donc raison d’élargir les emplois d’avenir (100 000) ayant pour but de favoriser l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes les moins diplômés, au secteur privé. Ce n’est pas être devin que de prédire que les services à la personne s’intensifieront. Ni incohérent de faire bénéficier de ces emplois le secteur du tourisme. Les contrats de générations qui avantagent les entreprises qui embauchent un jeune et maintiennent en proportion l’activité d’un sénior, auront, eux, peut-être du mal à décoller (75 000 sont prévus) – en raison de l’écartement des séniors de l’activité, généralement pratiqué dans les entreprises françaises. Mais l’élargissement du dispositif à la création d’entreprise ou au passage de témoin dans le secteur agricole, peut marquer les esprits. Pour les entreprises, le crédit compétitivité-emploi à hauteur de 4% de la masse salariale et en 2014 , de 6%, concédé aux entreprises désireuses d’améliorer leurs marges dans le but d’investir et d’exporter , peut être incitatif. Encore faut-il que la taxation des hauts revenus à 75% invalidée par le conseil constitutionnel, et que François Hollande a prévue de faire supporter par les entreprises pendant deux ans, ne concerne que celles dont les filiales nombreuses à l’étranger les soustraient autrement à l’impôt, ou celles particulièrement dont le montage financier en succession d’entreprises sous-traitantes masque leurs bénéfices réels.

autres perspectives économiques à retenir pour motiver un secteur immobilier atone notamment : l’accélération des procédures d’autorisation des constructions ( un silence de l’administration passé un certain délai valant pour accord ). Ainsi que l’accélération des procédures de création d’entreprise. Certes, qu’il faudrait coupler en les maintenant avec les facilités fiscales de l’auto-entrepreneuriat qui permet : ou de réduire le travail au noir, ou de constituer un complément de revenu qui alimente le pouvoir d’achat, ou additionnable au revenu minimum qui crée en plus un revenu minimal, et sur lequel, lui, est tout de même prélevable un impôt. Comme en temps de crise, le génie humain réussit même dans les miettes de l’activité des villes à créer des micro-activités rémunératrices.

Projet politique finalement qui consacrera la mobilisation des forces de l’Etat dans l’éclosion et la perpétuation de l’atout majeur de la France : l’effervescente jeunesse des jeunes générations dont le renforcement de l’enseignement supérieur doit doter 50% d’une classe d’âge d’un diplôme de l’enseignement supérieur, propre à relever le défit d’un salariat où la polyvalence et la multifonction qualifiées seront recherchées de manière croissante dans les secteurs d’avenir.

Enfin faut-il insister cette fois concernant la génération qui part ou va partir dans les cinq années à la retraite, sur l’importance de sa mobilisation lors des conférences sociales qui se tiendront en juin. En effet, pour ces classes d’âge se jouera l’avenir de leur revenu. François Hollande dit être particulièrement concerné par un souci de justice en la matière. Les carrières longues doivent bénéficier d’une retraite à 60 ans. Les femmes dont la carrière a été incomplète doivent bénéficier de compensations. Et aussi doit-on tenir compte de l’inégalité des régimes. De plus, et cela concerne tous les salariés, faut-il préciser que si la démographie impliquant l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé certifie que l’allongement du temps de cotisation doive être proportionnel : il en va là comme de l’augmentation annoncée de la température sur Terre, elle stagne depuis 15 ans, sans que l’on sache où se cumule la chaleur – or pour l’espérance de vie, c’est un secret de polichinelle, elle aussi a commencé à stagner : les français auraient même perdu 1 mois d’espérance de vie récemment.

Alors des raisons d’espérer ? Peut-être.
Des raisons de se révolter ? Sans doutes !

En tous les cas, s’ils souhaitent se maintenir, François Hollande et son gouvernement, remanié ou non, devront distiller tout au long de l’année les mesures phares du renouveau industriel, scientifique et culturel de la France. En précisant à l’avance les grandes étapes de ce grand projet , afin de créer une attente ( déjà bien réelle ) en la satisfaisant ponctuellement à chaque fois par l’implication et la mobilisation des catégories socioprofessionnelle. Ainsi de cette mesure symbolique qui aurait soulagées les femmes élevant seule leur enfant : l’augmentation des prestation familiale pour les familles monoparentales par redistribution partielle des prestations familiales des foyers à haut revenu… Ainsi également de l’état d’avancement des rapports relatifs aux hedges funds et aux paradis fiscaux qu’il faut rendre publique et suivre d’effets. Tel est le prix médiatique du chemin vers  » une société plus humaine, plus sûre, plus dynamique et plus harmonieuse  » .

En cinquante ans, la nécessaire adaptation du salariat au développement mondial des stratégies industrielles et financières internationales a bouleverser jusqu’au mode de consommation du citoyen français. Ou peut-être est-ce le mode de consommation qui est le grand responsable de ces stratégies industrielles et financières ? Car, dorénavant le citoyen est dépendant de la perpétuation du système de production industriel de la filière agroalimentaire qui le nourrit. Comme à un échelon collectif, le destin financier de la France, à l’instar de celui des autres états, est, lui, dépendant d’un mode de gestion financière caractérisé par un système d’internationalisation des risques financiers, supportés en dernière analyse par le salarié lui-même.

Dit autrement : en cinquante ans, le mode de vie et de consommation de masse aura été si systématiquement adopté et formaté de par le monde, que le revenu de l’Homme du début du XXIème siècle, comme l’autonomie financière du pays qui l’abrite, sont strictement déterminés par des stratégies industrielles et financières qui semblent devoir leur échaper. Et si impérieusement que ces stratégies favorisent l’enrichissement d’une oligarchie mondiale composée de dynasties d’industriels, de magnats de l’énergie, de cercles d’actionnaires en tous genres. Lesquels sont en apparence d’autant moins concernés par le développement d’une nation ou d’une autre que leur empire terrestre chevauche les richesses de plusieurs pays, dont le niveau de dépendance au système économique international interdit la possibilité pour leur classe politique nationale ( quelle que soit sa tendance) de voter et d’appliquer les lois qui protègeraient leurs citoyens.

Or, si disparates soient-ils de par leur origine religieuse, ethnique; si différentes soient les affinités historiques des pays alliés dont ils sont issus, ce qui les détermines en groupes rivaux, les membres de cette oligarchie s’accordent sur le postulat de la nécessité d’une hégémonie collective sur le monde qui soit pérennante. Comme ces hommes et ces femmes semblent capable, afin de se maintenir radicalement, de se combattre , en tous les cas de ne pas empêcher la destruction partielle et redoutée du système économique actuel, si tel est le prix du maintien de la domination de leur membres les plus redoutables. Système économique qui aura, en un demi siècle, réussi à relever tant bien que mal le niveau de vie mondial, faisant reculer au moins partiellement la pauvreté endémique ( même si l’avidité de cette oligarchie a fait progresser artificiellement la misère dans les pays industrialisés eux-même ces dernières années) ; système ayant contenu les conflits traditionnels entre états par un maillage économique mondial vecteur de commerce et de paix relative. Mais notamment en Europe et potentiellement partout où les agissements de cette oligarchie induira une crise de la gouvernance ( conséquence inévitables du modèle de consommation sur lequel s’est fondé leur emprise mondiale) , il semble que soit déjà atteint ce stade paroxystique où la subordination de la loi démocratique à la loi économique dévoyée, a si bien décrédibilisé la fonction politique, si bien dévalorisé le travail salarié, si bien appauvri la qualité du bien de consommation, si bien épuisé les ressources du monde – que pour contrecarrer la révolte des salariés et déjouer les mécanismes institutionnels de taxation des gros avoirs financiers, cette oligarchie mondiale sera tentée de laisser s’instaurer les conditions idéales d’une relance économique internationale effective seulement après une révolution ou plutôt une guerre majeure. Dessein que servirait la confrontation de n’importe quelle idéologie contraire : le monde musulman contre le monde occidental, les anciens pays industrialisés contre les pays émergents, les U.S.A contre la Chine, etc … Du moment que la destruction soit suivie d’une reconstruction des économies alors dévastées. Comme alors s’agira-t-il d’édifier un nouveau et pourtant identique système économique dominé par cette partie de l’oligarchie qui aura vaincue ses concurrents.

L’impératif de l’accumulation du capital et le dogme fou de sa nécessaire rentabilité maximale est bien à l’origine des manœuvres incessantes de concentration-fusion, redéploiement de l’activité industrielle, et revente des activités les moins rémunératrices, au sein des grands groupes que leurs membres se partagent. Le tout, financé par la démultiplication des montages financiers sur les marchés à risques si rémunérateurs, et dont les pertes sont jusque là toujours compensées par l’intervention coupables des états désireux de maintenir le système financier international tel quel. Tandis que les collusions particulières entre économique et politique nécessaires à cette stratégie mondiale , auront été accentuées à mesure que s’opérait un repli communautaire au sein des pays eux même. Repli corollaire de l’affaiblissement des états, de l’affaiblissement de la cohésion nationale mise à mal. Par suite d’un accaparement mondial des richesses qui a contraint les états a écorner leur projet social, faute d’argent. Qui a provoquer l’endettement des ménages désireux de maintenir leur niveau de vie par le recours de l’emprunt. Qui a ruiné le petit entrepreneuriat sur qui aura pesé le véritable poids de l’impôt collectif. Petit entrepreneuriat seul véritable créateur d’emploi. Celui auquel le système bancaire dévoyé n’accorde déjà plus le financement nécessaire au développement de son activité.

Pour dire vrai, à l’égard d’une situation économique et politique mondiale qui menace d’aboutir à la destruction du système économique actuel, et plus spécifiquement à la destruction du système démocratique fondé sur l’intervention d’un état-nation déjà plus capable de répondre correctement au souci social de la juste redistribution des richesses ; destruction qu’on pourrait nommer  » l’écroulement infini du capitalisme » comme l’oligarchie dominante a déjà prévu d’investir ses avoirs dans les systèmes économiques qui survivront – le cas de la France est emblématique.

Depuis trente ans, la politique économique et financière de la France a correspondu à un dogme économique et international suivant lequel les Etats devaient promulguer des lois de dérégulation financière qui ont finalement favorisé l’émergence d’un système financier de l’ombre. Réputé incontrôlable, et dont l’origine des avoirs qu’il capitalise sont in-traçables, mal imposable. Avoirs, dont il est sûr à ce jour, qu’ils sont le moyen par lequel l’économie souterraine issue des commerces illégaux ou de la collecte des évasions fiscales par les paradis fiscaux, se retrouvent légalement investis sur des marchés financiers pesant directement sur le destin des Etats. Car tel est le deuxième volet du dogme financier qu’a suivi la France : réduire la fiscalité pesant sur les grandes multinationales. Et financer le déficit de ses recettes dû à cette défiscalisation du capital, par le recours d’emprunts sur les marchés. Une manière de payer à crédit le bâton qui vous battra. Car additionné à une politique économique passive, c’est-à-dire laissant libre cours aux actionnaires de remodeler le tissu industriel, en démultipliant les gains de leurs dividendes par le levier de la délocalisation notamment, c’était encourir le risque politique insoupçonné d’une crise durable de la gouvernance.

En effet, un an après son élection favorisé par le rejet de la politique de son prédécesseur; jugé alors partial, inique, et sectaire, François Hollande semble lui aussi incapable de trouver grâce aux yeux des Français. Pourquoi ? Et comment la prolongation d’une telle situation politique peut elle mener la France et les pays européens englués dans une situation économico-politique similaire sur le chemin de la révolte ?

Il faut dire tout d’abord, qu’au delà d’une réelle difficulté à communiquer à la nation française un élan, ou l’envie d’affronter le XXIème siècle avec la vigueur d’un pays à la grande Histoire, que ce qui reste de clairvoyance à la discipline économique dont la faillite intellectuelle est pourtant patente depuis quinze ans, devrait faire dire aux économistes combien François Hollande se fourvoie en voulant fonder la relance économique française sur les principes asphyxiant d’une politique économique aux relents d’austérité, en croyant aux chimères d’une croissance impossible en l’état.

Ce que j’annonçais dans ma précédente lettre à François Hollande fait en effet maintenant consensus dans la communauté économique : la restriction budgétaire, l’affaiblissement programmé des dépenses sociales, pèsent directement sur le budget des ménages. Donc sur la consommation, ce qui explique en partie la paralysie de la machine économique, et l’atomisation de la croissance. Croissance dont par ailleurs, il faut se demander de quelle nature elle peut être. La finitude des ressources interdit de penser que la production puisse être en perpétuelle croissance. Car la croissance de l’économie, où l’augmentation des bénéfices des entreprises dans un monde dont la raréfaction des matières premières entraîne leur renchérissement, ne peut être qu’une croissance des prix des produits vendus, provoquée par la stagnation de la production à terme. Ce qui en connaissance de cause motive les politiques industrielles d’obsolescence programmée des produits vendus. A dessein de maintenir et d’accroître artificiellement les niveaux de production. Politique industrielle insoutenable sans l’instauration d’une économie du recyclage, et parallèlement, sans l’accentuation des politiques sociales des Etats, pour contenir l’effritement du budget des ménages qu’impliquent de telles dépenses programmées. Où l’on voit ainsi, l’absurdité qu’il y a à attendre la croissance, dans un pays dont les ménages sont fournis en biens d’équipement, disposent d’un revenu stagnant, pays quasiment sans sources d’énergie exploitables sur son sol, pays situé sur ce versant du monde dont l’hégémonie économique semble prendre fin en ce début de XXIème siècle.

Pire : au delà de la conscience collective française d’une impasse économique dans laquelle serait la France, l’impopularité de François Hollande tient également à son incapacité à adopter des mesures même symboliques pour apaiser le sentiment d’injustice que provoque l’inégalité effective qui s’est accrue au sein de la société française. En France, comme dans le reste de l’Europe, une oligarchie détient dans ses mains d’actionnaires l’essentiel du tissu industriel français. Et comme dans le reste du monde, ces possédants échappent à l’imposition nationale en devenant des exilés fiscaux; sans qu’aucune politique n’ait réussie à inverser cette tendance. La taxation de cette économie virtuelle comme la régularisation annoncée du monde de la finance n’ont ainsi pas estompé les soupçons d’incompétence, voire de trahison ressentis par le salarié.

Quant aux retraités dont il est coutume de dire qu’en France leur rôle est décisif lors de l’élection présidentielle, ils feront peut-être pencher la balance en faveur d’un vote nationaliste d’extrême-droite. Avec d’autant moins de remords que le système de retraite par répartition, instaurant de fait une amputation du revenu pour le retraité, plus l’implacable dureté du monde du travail envers les plus de 50 ans, a vu apparaître une nouvelle catégorie de pauvres. Pré-retraités au chômage et retraités au revenu insuffisant obligés de prétendre à des emplois sous-payés. Constituer un nouveau vivier d’opposants à une Europe de la monnaie unique dont les bénéfices pour le moins n’auront pas été d’amoindrir le coût de la vie, mais l’occasion d’une hausse généralisée des prix, impliquant une guerre commerciale dans tous les secteurs. Suivi de la mort de l’éthique du commerce chère aux générations que la jeunesse a fui.

De la génération la plus jeune, il faut rappeler que, soumise déjà à une reconduction du destin social familial, cette génération n’ignore pas qu’elle risque de surcroit d’avoir un niveau de vie inférieur à celui de ses parents. Peut-être est-ce là une des raisons du résultat surprenant du sondage concernant les 18-25 ans, organisé lors de l’élection de Hollande, lequel indiquait que plus de 30% de cette classe d’âge se disait prête elle aussi, à voter pour le parti d’extrême-droite qu’elle considérait « dé-diabolisé »

A contrario, le nivellement du taux de chômage à la hauteur du taux record atteint lors de la fin des années 90, n’a pas fait grossir le rang des syndicats ; ni mobilisé lors des dernières manifestations au-delà de la base militante. Au mieux pouvait-on sentir dans les rangs un frémissement, l’espoir, la croyance en une mobilisation possible de toute l’opinion publique. L’ immolation récente d’un chômeur en fin de droit n’a pas elle-non plus fédérée l’indignation collective. Le fait-divers n’a pas même un temps soit peu , truster les unes des journaux. L’augmentation en dizaine de pour cent de la demande de nourriture gratuite distribuée par les associations caritatives , vrai marqueur de l’augmentation de la misère en France, n’a pas causé d’émeutes de la faim cet hivers. En 89, ( 1789 ) l’augmentation du prix du pain, certes,
alors nourriture de base, suffisait à provoquer la révolte des Parisiens. Depuis 10 ans que le coût de la nourriture augmente d’une année sur l’autre, d’un magasin à l’autre, d’un quartier l’autre, c’est à se demander ce qui pourrait bien pousser le français du XXIème siècle à la révolte, tant l’atonie collective est patente. Il semble donc bien que le sursaut collectif français doive passer par un vote inhabituel.

L’échec de François Hollande, l’échec du gouvernement socialiste augure donc, si un remaniement ministériel n’en change pas la donne, un cataclysme politique en 2017 ; dont la caractéristique consistera à la consécration des extrêmes par les urnes. Revirement à l’extrême gauche ou à l’extrême droite qui risque de décomplexer le vote extrême en Europe, et dont on peut prédire qu’il emporterait avec lui le radeau de la zone Euro, déjà ballotant d’une critique à l’autre.

Mais cette triste hypothèse ( à minorer tout de même si l’extrême gauche prend le pouvoir : c’est à souligner ) ne constituera jamais que l’occasion attendue par l’oligarchie du monde pour accélérer la destruction partielle de l’économie mondiale nécessaire à toutes reconstruction, ou consolidation d’une zone économique dominante et,
politiquement sous contrôle. Le transfert des avoirs financiers faisant partie du jeux complexe d’accaparement des terres arables , des sols riches en énergie, des entreprises d’une même filière – auquel sempiternellement se prête sans vergogne cette oligarchie économique et financière.

Alors que reste-il au citoyen en ce début de siècle par delà la certitude que la société qui l’abrite ne se révoltera pas pour conquérir sa liberté sinon par suite d’un chômage touchant plus de 20% de la population active ? Sinon à la condition elle aussi peu probable du dérèglement d’une matrice économique informatique ruinant en une seule journée des milliers d’entreprises ? Sinon à la condition déjà plus plausible de l’épuisement subite de plusieurs zones de pêche, cumulé avec une sécheresse inédite induisant et une révolution alimentaire et une révolution tout court … sinon … que reste-il en dehors d’un vote présidentiel de tous les dangers, tentation du pire qui ne mènera qu’au pire, oui, que reste-il au citoyen en quoi croire ?

A n’en pas douter doit demeurer en chacun, ou plutôt s’instaurer la conscience claire que notre mode de vie comme le mode de vie de notre société ne sera révolutionné qu’à la condition sinequanon que d’abord le mode de consommation industriel, auquel chaque consommateur-citoyen apporte son obole, soit infléchi là où il ne s’agit que d’une dérive économique et morale.

Car avec certitude aucune révolution sociale n’ébranlerait plus le système économique corrompu qui gouverne le monde qu’une  » révolution des assiettes « , suite et avant-gout de ce que pourrait être le prolongement du mouvement des indignés. A l’échelle individuelle et familiale cette révolution est déjà praticable pour les revenus moyens et les personnes de bonne volonté prêtes à consacrer un peu plus de temps à cuisiner, en privilégiant les produits le moins manipulés industriellement, produits de saison, et le plus possible provenant d’une filière courte d’acheminement ; cela, en suivant un régime alimentaire moins protéinique. A considérer le succès des émissions culinaires, le dégoût qu’a inspiré aux Européens le scandale d’une filière agroalimentaire industrielle corrompue proposant à la consommation publique ce qu’il y a de pire du moment qu’un goût acceptable est chimiquement garanti, il y a des raisons de penser que cette révolution est en marche.

Et tant pis, tant pis s’il est peut-être déjà trop tard. Tant pis si l’oligarchie a déjà devancé ce retour à l’authentique en tentant d’asservir les paysans du monde entier par l’instauration de brevets sur les légumes, la nécessité qui leur est imposée d’acheter des semences dont auparavant ils disposaient librement.

Tous dévoiement de la filière alimentaire devraient être l’occasion d’un combat politique et en aval, d’un sacerdoce citoyen. Il en va ainsi des farines animales que l’Europe a décidé de recycler dans la filière aquacole en l’autorisant dans la nourriture des poissons d’élevages. Cette pratique inique et dangereuse comme le recyclage de la viande avariée dans la filière surgelée, n’auraient pas de raison d’être sans le manque de vigilance du consommateur. Sans le coupable assentiment de notre fainéantise. Et certes, la plus part du temps, sans la nécessité imposée aux moins bien lotis de consommer ce qui coûte le moins cher. Il demeure vrai cependant la plus part du temps que cuisiner un plat est quantitativement et qualitativement plus profitable que de l’acheter tout fait.

Alors qu’attendons nous pour nous révolter ?
Qu’attendez-vous cher consommateur ?

Le XXIème siècle a commencé par le partage mondial de l’information, et c’est par la démocratisation des moyens de communication que s’échangeront les idées qui consacreront la démocratisation des moyens de production, ou l’hégémonie d’une oligarchie sur la Terre pour encore trois cents ans … .

Le tableau s’intitule : « la vision d’EVE »

1ère étapes: après avoir tracé au crayon la silhouette des personnages de la scène à peindre, je m’attaque au sujet principale du tableau : Eve. La touche soignée est rendue grâce au pinceau en forme d’éventail, lequel, utile pour les glacis, soit les superpositions de couche fines de peinture, permet un rendu particulier pour le grain de peau, et se révèle précieux lorsque l’on brosse la chevelure.

deuxième étape : à large trait je  pause l’eau au deuxième plan

troisième étape : j’esquisse le ciel. Bien sûr le ciel et l’eau auraient pu être défini avant. Pour ma part j’aime à d’abord placer mes personnages et peindre ce qu’il y a autour ensuite.

quatrième étape: je décide de travailler le haut droit de la composition dont je viens de dessiner le motif. généralement je ne fais d’esquisse que pour les corps, les visages, et les décors un peu complexe, laissant soin à l’inspiration de rendre un effet obtenu  à tatton concernant l’atmosphère de la scène ou l’allégorie qui m’occupe. Cependant , j’ai pris soin tout de même de visiter mentalement le tableau que je cherche à créer, afin de n’être pas submergé par l’improvisation même si elle est propre à la particularité de mon approche picturale, comme elle me permet de peindre au plus proche de la sensation du dessin automatique. Si je m’inspire de photographie ethnologiques, je n’en reproduit qu’un élément, là une main, ici un visage, ou du moins un type de visage, en m’en inspirant toujours avec le soucis de ne jamais réellement copier, afin d’aboutir à un résultat original, sans modèle, puisque cela précisément me fait défaut : je peins sans pouvoir m’inspirer d’un modèle vivant.

cinquième étape: alors que sans cesse j’adapte le rendu de l’atmosphère du ciel et de l’eau en fonction des autres personnages du tableau que je viens de peindre , la composition qui est maintenant dotée de plusieurs plans doit être équilibrée relativement à la circulation de la lumière dont la tonalité et l’intensité doivent être déjà perceptibles à ce moment de la création. Mon intention relativement à la ligne de conduite que je me suis fixée avant de commencer le tableau est de continuer à ne pas ici pencher vers le fauvisme, mais tenter de rendre vraisemblables chaque ton de couleur choisi, et pour l’élément liquide du tableau, de le rendre plausible suivant le champ lexical de mon coup de pinceau: en dessous de l’hyper-réalisme, juste au niveau d’une figuration soignée, douce au regard.

sixième étapes: chaque plan de la composition doit acquérir sa cohérence propre ainsi que correspondre à l’effet d’ensemble souhaité. Je n’ai toujours pas fini le bras d’Eve au premier plan. je le peindrai au dernier moment, sachant que j’ai eu beaucoup à faire avec le rendu de l’eau dont je ne suis toujours pas satisfait, et qui m’a contraint plusieurs fois à poser des glacis supplémentaire afin de trouver  la bonne couleur tout en hésitant encore sur la technique à adopter. On peut en effet produire une impression de mouvance de l’eau, ainsi qu’en copier les caractéristiques ( son pouvoir réfléchissant, déformant, sa transparence..etc) suivant des touches de peinture extrêmement variées et des techniques diverses. Finalement, je retiendrai l’idée de choisir une technique, ou un coup de pinceau différent et spécifique pour chaque plan, même si l’unité du tableau devait en souffrir.

septième étape: conférer une unité à la composition du tableau en fonction de la lumière, de la netteté des plans les un par rapport aux autres, et du regard supposé du peintre, s’il se situe à hauteur du buste d’Eve, de bas en haut, etc… . Seulement je suis toujours insatisfait du rendu de l’eau et alors que j’avais renoncé à figurer le reflet du dernier plan sur l’eau, je m’y attelle.

huitième étape: je peux peindre la main d’Eve, toujours en cherchant à maintenir la même qualité de touche que dans le reste de la composition. Puis, je m’attache à revenir, là sur le modelé des personnages en fonction de leur environnement immédiat afin de ne pas produire de dissonance puisque s’il s’agit aussi d’un effet possible, ce n’est pas ce que je recherche ici.

neuvième étape: pousser l’harmonie du tableau jusqu’où s’arrête ma compétence. Le tableau est quasiment achevé. Reste à coller sur la surface du support ( du bois) les briquets de couleur pour le rendu final, puisque je me sert enfin des objets de consommation courante que j’ai accumulé jusque là , dans le but de souligner les motifs de mes créations en les mettant en opposition avec des objets réels qui servent à les encadrer. Du reste bientôt je montrerai les résultats de ces étranges associations ici.

Je montrerai ailleurs le tableau dans son intégralité et bien sûr avec les briquet, en faisant un plan serré sur le ciel que j’ai beaucoup fignolé afin qu’il ne fut pas aussi esthétiquement pauvre que mes ciels précédant. Voici là le premier tableau de cette série de portrait améliorés:  » Adam le chaman », dont la touche est différente, bien que la composition soit comparable. A noter que l’encadrement est réalisé avec un collage de briquet sur toute la longueur de la tranche du support.

LETTRE AUX MUSULMANS

Après le temps des sacrifices, nous ne pouvons que nous honorer de croire venu le temps des victoires de la Foi. Une notion théologique connue du Christ, ne doit cependant pas échapper à la réflexion de chaque croyant dans sa connaissance de Dieu.

Si le Christ connaissait les circonstances exactes de sa mort, il n’ignorait pas non plus ce qu’avait enseigné la kabbale sur l’histoire de la Tour de Babel ; ou comment il fut suscité à la communauté humaine par Dieu la punition des langues, afin de freiner son projet architectural inhumain, symbolisé par la tentative de l’édification de la tour dite de « Babel ». Car elle impliquait la réduction à l’esclavage de la plus grande partie de l’humanité.

Si à ce jour, le royaume Chrétien semble s’effondrer en divers endroits revendiqués par le royaume Islamique, l’Âme islamique ne doit jamais oublier que quant à ses frontières symboliques avec l’Inde, le Mahatma Gandhi dans ses « lettres à l’hasram » avait prédit l’inévitable rencontre des langues, et nous rappelait combien le juste combat profite quand il trouve la voie de la non-violence et que ce qu’avait enseigné Bouddha [comme Socrate] doit nous renseigner sur l’accolement du Coran aux fondamentaux bouddhistes, chrétiens, et juifs.

Car il n’y aura pas de stabilisation des royaumes sans affermissement de la Démocratie en eux et autour d’eux. Royaume et Démocratie sont comme deux langues qui sont fondées par le concept d’Amour, mais dont l’incompréhension mutuelle est comparable à ce qui se dut passer à l’intérieur de la tour de Babel ; oùlorsque le projet architectural, facilité par l’entente humaine, laquelle, coordonnée par l’usage d’une langue unique, uniformisante et source d’injustice, comme exprimée dans une modalité sociale totalitaire, symbolisée par la perte de valeur de l’humain asservi par sa tache absurde et haram, car cadenassée au travers de l’inversion des valeurs elle-même engendrée par le mal usage du système monétaire qui ne peut être accaparé par une seule religion ou langue ou Homme: au risque d’assurer le courroux de Dieu, raison pour laquelle existe la Démocratie en tant que concept. Cet écueil, le Christ aussi l’a compris, raison pour laquelle il a choisit à la fois d’interrompre et d’élargir le cercle de la communauté des élus de Dieu, sachant qu’il engendre une nouvelle religion par son sacrifice dont l’essence est le refus de prendre le pouvoir et ne commettre qu’un acte d’Amour pour ne pas construire de Tour de Babel. L’accès à l’éveil de Bouddha s’opère dans une dynamique comparable.

Ce qu’il faut conclure des « Lettres à l’hasram » de Gandhi, je le conçois ainsi : si les musulmans ne veulent plus croire en Christ, ils auront toujours la possibilité spirituelle de s’en rapprocher à travers la conversion de l’expansion territoriale en une expansion spirituelle. Les musulmans n’approfondiront leur connaissance du Coran et ne saisiront la signification des lettres qui inaugurent les versets qu’en accomplissant le chemin qui relie toutes les langues et que savait Mahommet.

Je préconise aux Intellectuels et aux Penseurs de relire « lettres à l’hasram » de Gandhi, et remercie le peuple Turc d’avoir facilité la circulation des idées dont ils peuvent aujourd’hui mesurer le pouvoir à l’aulne du soulèvement de la jeunesse du jeune monde, et prie pour qu’on ne la contente pas qu’en chair à Chrétiens. Combat fort périlleux qui obligera la chrétienté à s’unir à jamais aux peuples israélites. Au moment même où Israël, qui si elle est bordée par de véritables Démocraties adaptées dont il faut tout concevoir des modalités de coexistence des communautés et du respect du droit humain – ne pourra qu’être prête à la naissance de la Palestine, du moment qu’il s’agisse au moins de ne pas crisper toute possibilité d’accord par un désir trop rigide de voir respecter le tracé de 1967, dont je n’ai pas trouvé trace dans le Coran, ce qui n’a rien à voir avec la poursuite des criminels de guerre. La question de Jérusalem ne peut se traiter sur un plan politique mais essentiellement religieux.

Blague surréaliste : si Socrate a changé le vin en eau, Jésus a changé l’eau en vain. Réponse de Dieu : « Il y a parmi nous un prophète qui sait ce qui va se passer demain. L’envoyé de Dieu lui dit : « Laisse cela et continue à dire ce que tu disais ». ( rapporté par Al Bukhân)

Dans une autre version, il a rajouté : « nul autre que Dieu ne sait ce qui va se passer demain ! » ( rapporté par At-Tabarâni).

Chapitre VI : Le travail au Louvre

Son boulot, Alexandre l’avait dégotté par la voie la plus usuelle : l’Agence Nationale pour l’Emploi. Et tout lui avait semblé facile. D’abord il y avait eu ce test simple auquel on lui avait demandé de se conformer. Il s’agissait de faire des additions, des soustractions, et une division : histoire de vérifier qu’il n’était pas complètement débile. Puis vint l’entretien où il n’eut qu’à montrer sa bonne bouille pour que d’office on le brancarde  » agent de sécurité », affecté à la surveillance du Louvre. Site merveilleux s’il en est, dont il ne surveillait pas directement les trésors, plutôt les abords. En surface, là où sur l’esplanade trône la pyramide transparente ; et dans la  » cour carrée » attenante. Jusque, sous la pyramide, ne franchissant jamais la zone de contrôle des billets, ni ne devant s’aventurer au-delà des limites du musée, toujours sous la pyramide, là où commence la galerie commerciale. Chaque jour il changeait de poste, pouvait être affecté au « tube », l’ascenseur de l’entrée de la pyramide qui prend en charge les handicapés et les  » Very Important Personne ». A un des nombreux postes fixes quadrillant l’espace sous la pyramide. Ou alors, était-il chargé de réguler le flot des entrées de la pyramide, ou d’arpenter ses alentours à la recherche des pickpockets et des vendeurs à la sauvette. Ou lui était-il confié la mission d’accueillir, toujours en surface, les groupes sous le « passage Richelieu » dont un escalator menant aux billetteries leur était spécialement dédié. Lui préférait être dehors même par grand froid. Tant sous la pyramide le murmure de la foule perdue et son déplacement assourdissait plus qu’un marteau-piqueur. En fait, Alexandre avait tout de suite aimé ce job payé un peu plus que le revenu minimum. Car avec trente mille visiteur par jour, des têtes toujours différentes régalaient sa vue, et il y avait toujours des évènements distrayant qui émaillaient ses journées d’intérêts particuliers. N’importe quoi pouvait se produire, il fallait s’attendre à tout. Être sur le qui vive, à l’affût. Et le cadre était proprement grandiose, avec la possibilité qui lui était offerte de visiter le musée quand bon lui semblait. Et si son accès aux souterrain du Louvre lui était limité, sa gigantesque dimension labyrinthique connues des seuls pompiers, ses passages secrets  réservés aux conservateurs et aux transports des œuvres, la dimension imaginaire de ses rêverie en étaient décuplée. Comme de savoir que sous la pyramide, galerie commerciale comprise, plus de mille personnes travaillaient : une petite ville en vérité, et dotée d’infrastructures sportives, d’une cantine, et tout un tas d’autres choses… Ville fourmillante charriant son lot de passions secrètes, de fraternité ou de rivalités, de drogues, de ragots, de sueur et de petites mains.

Par dessus tout, Alexandre appréciait d’être choisi par les jeunes filles pour figurer sur une photo souvenir. De plus, il y avait ces femmes qui de temps à autre lui laissaient leur numéro de téléphone. L’une d’entre elles, Céline, l’avait dragué ouvertement. Et bien qu’il ait su que Bahia réprouverait catégoriquement, se targuant, au delà de la fidélité de lui être loyal, il l’avait rappelé profitant de ce que Bahia était en voyage. Comme ils l’avaient convenu, ils s’étaient rencontrés chez elle tôt le matin. Lui avait apporté des croissants pour l’occasion. Bien entendu malgré le fait qu’elle fut mariée, Céline était seule chez elle. Coïncidence ? Son mari était parti en voyage disait-elle. En une demi-heure ils eurent fait le tour de leurs occupations réciproques. Céline travaillait dans un salon de coiffure, et, ambitieuse, elle avait la ferme intention d’ouvrir sa propre boutique de soins capillaires. Elle était ambitieuse, elle l’avait déjà dit, leur conversation tournait en rond et ni l’un ni l’autre ne savait que faire pour entamer les choses sérieuses. C’est là qu’Alexandre remercia son imagination de lui avoir suggérer de l’interroger au sujet des performances sexuelles de son mari. Car elle avait beaucoup à en redire. Elle était délaissée par des voyages sempiternels et maudissait le sort de ne pas rencontrer d’hommes. Il n’en fallait pas plus pour qu’Alexandre soit sérieusement émoustillé. Littéralement il avait sauté sur elle pour l’embrasser. Mais c’était trop tard. Ils avaient trop parlé. Son mari devait rentrer sur le champ d’après elle. Alexandre n’en fut que plus excité. Il la pressa de le suivre dans la chambre, ce qui n’était pas difficile tant Céline était en manque. Aussi prestement que possible il lui enleva sa culotte après avoir relevé sa jupe et enfila une capote, pour deux minutes après en remettre une autre, et cinq minutes plus tard, après des gesticulations de plaisir aiguës mais rapides, éjaculer de nouveau, et c’était fini. Ils l’avaient fait. Juste le temps de prendre une douche ensemble ensuite. De se dire que ce manque de temps est dommageable et qu’on passerait bien une nuit entière à se montrer ce qu’on sait faire, parce qu’on a aimé quand même. Juste le temps d’un dernier baiser, et Alexandre était parti. Et parti pour ne plus jamais la revoir comme, plus tard dans le mois, il avait tenté de la recontacter et était tombé sur son mari très fâché, qui lui avait dit qu’il avait viré sa salope de copine… .

Alexandre avait eu d’autres aventures avec des inconnues, sans conséquences pour son couple, pensait-il. Mais c’est de révéler par niaiserie à sa tendre aimée le traquenard que lui avaient tendu ses collègues pour le pousser dans les bras de l’inexpérimentée Claude qui précipita sa chute aux yeux de Bahia. A l’aube de l’été, poussé par un coup de soleil sur la tête, et beaucoup d’inconsciente bêtise, il faut dire, car ces choses là doivent rester secrètes, il s’aventura à discuter avec Bahia de cette fameuse soirée de beuverie entre collègues. De comment on avait profité de ce qu’il avait la descente facile pour le saouler et une fois beurré le mettre dans le lit de Claude, pauvre vierge attardée qui avait ému tout le monde avec son amour pour Alexandre, lequel était, semble-t-il, le seul à l’ignorer. Il avait dit à Bahia combien, profitant de ce qu’il ne savait plus ce qu’il faisait, Claude l’avait embrassé et masturbé, et déjà c’était plus qu’il n’en faut pour offusquer Bahia. Laquelle avait contenu ses larmes mêlées d’une colère terrible et sut lui soutirer les vers du nez, en lui faisant admettre qu’une fois passée cette faiblesse, à supposer qu’il ait jamais s’agit d’une faiblesse, il l’avait tout de même également dépucelée, et qu’en l’occurrence c’était impardonnable toute cette sordide aventure. Vraiment il lui avait brisé le cœur. Elle pleurait à chaudes larmes. C’était un porc ! Un fieffé salaud ! Bahia hurlait maintenant, prise par des spasmes de rage. Tout remontait à la surface de sa conscience. Mon Dieu, que n’avait-il pas gardé une occasion de se taire ? , pensait Alexandre, tout ému par le flot de reproches qui se déversait sur sa pauvre tête comme s’il eut s’agit d’un véritable sac d’ordures. Oui, non seulement elle avait dû vivre deux ans avec son abominable frère par la faute de sa fainéantise ! Non seulement il l’anéantissait toujours lorsque, comble du mépris pour autrui, et pour elle, il ne savait que se terrer dans son mutisme lors des engueulades ! Non seulement ils ne partaient jamais en vacance ! Non seulement il avait osé l’humilier devant ses propres amies en se foutant de sa gueule avec son alcoolisme ! Mais en plus maintenant et peut-être depuis toujours il la trompait, au mépris impardonnable de l’amour fidèle qu’elle lui avait toujours témoigné ! Elle était bien tombée des nues ! Mais c’était clair maintenant, elle voyait dans son jeu de salaud qu’il se foutait de sa gueule et l’avait bien prise pour la pauvre conne ! Mais elle n’était pas n’importe qui, elle se vengerait : il pouvait en être sûr. Bien évidemment dorénavant ils n’étaient plus ensemble : elle le larguait, c’était décidé.  » Tu peux me dire combien d’autres il y en a eu, maintenant… Combien ?! Combien ?! Combien ?! COMBIEN ?! Quatre ? Cinq ? Dix ? Plus ? Avoue salaud !  » …. Bahia était devenue hystérique.

La vengeance de Bahia fut effective seulement un an après et celle-ci fut terrible pour Alexandre. Avant ce temps, il semblait qu’ils s’étaient rabibochés sur l’oreiller comme à chaque fois. Mais durant l’année deux évènements mirent le feu aux poudres. Le premier : la mort de la grand-mère de Bahia l’avait mise sans dessus dessous, l’avait plongée dans une mélancolique tristesse qui lui avait semblé augurer la mort accomplie de ses années de jeunesse. D’ailleurs, c’est comme si une barrière morale de plus avait cédé en elle. Plus rien ne la rattachait, pensait-elle, à la morale marocaine de soumission des femmes à leur mari. La douleur était immense mais plus rien n’entravait sa liberté de femme occidentale assumée. Non qu’elle eut considérée sa grand-mère, si ouverte d’esprit, comme une barrière, mais plutôt comme le dernier lien qui la rattachait à sa famille, laquelle incarnait à ses yeux l’austérité et l’obscurantisme de mœurs surannés qu’elle rejetait de tout son cœur. Un deuxième évènement survint vers la fin de l’année : dans une salle de sport qu’elle fréquentait, elle retrouva un de ses anciens amis. Olivier qui s’occupait du bureau universitaire de sa fac de sociologie et de qui, il y avait longtemps, elle avait dit à Alexandre qu’elle le trouvait beau. Hardi le garçon et bien que la sachant casée, il avait tout de suite essayé de la coincer dans le vestiaire. D’abord offusquée elle s’était dégagée, et il en était resté là. Mais bougre, la chance était avec lui. Il se trouva que cet été là, Bahia pût consulter le dossier médicale d’Olivier, comme elle travaillait en qualité de secrétaire dans le cabinet médicale qu’il fréquentait. Le dossier indiquait qu’Olivier avait de multiple partenaires sexuelle, c’était un chaud lapin, un de plus décidément. Et fermement décidé à lui faire la cour, déesse qu’elle avait toujours été, lorsqu’il la vit, oubliant son échec précédant, il l’invita à diner dans un restaurant sympathique, avait-il précisé. Or, si Alexandre lui cuisinait toujours des plats succulents, il ne l’invitait jamais au restaurant. Elle avait donc dit  » oui  » , le soir même  » non  » à son baiser, mais elle avait hésité. Olivier était grand et beau et il n’en démordait pas, de tout son cœur, il la désirait. Elle se sentait faiblir et finalement devant tant de gentille insistance elle dit oui, un soir où ce lourdaud d’Alexandre avait cru qu’elle dormirait chez une amie. Finalement ils faisaient l’amour aussi souvent que possible, frénétiquement, durant de longues heures de bonheur. Et Alexandre n’y voyait que du feu. Elle éprouvait maintenant un léger mépris pour la gaucherie de son ancien amoureux, et du mépris aussi devant tant d’aveuglement. Mais comme elle avait changé dés le premier soir où elle avait couché avec Olivier, Alexandre en avait ressenti un doute dans son honnêteté envers lui, tenant à je ne sais quoi d’une attitude inhabituelle. Bien vite il avait voulu ne plus être conscient. Même si maintenant, et à son plus grand désespoir, il constatait des traces de jouissances dans ses sous-vêtements, dont il n’était pas la cause. Et plusieurs fois Bahia avait refusé de se donner à lui, ce qui finit de le blesser au plus haut point. Le coup fatal lui fut porté lorsqu’il se rendit compte combien elle était amoureuse de son bellâtre. Quand les hommes vivent de tromperies d’un soir le plus souvent les femmes ne se donnent pas à un autre sans être amoureuse. Mais le clavaire d’ Alexandre n’augmenta que lorsqu’il sut vraiment. Et ce fut lors d’un voyage de bahia en Belgique avec la nouvelle compagnie de théâtre qu’elle avait intégré pour jouer une pièce inédite, qu’il apprit au téléphone de la bouche d’une de ses camarades perfide et sans doutes un peu trop jalouse de Bahia, que celle-ci durant leur temps de repos était partie avec un homme dont Alexandre rageait d’ignorer à qui il avait à faire. A son retour, au téléphone, il fit avouer à Bahia qu’elle le trompait bel et bien et elle se rendit à l’évidence sans vouloir rien dire de plus sinon qu’elle lui en parlerait une fois chez eux. Ce qu’elle ne fit qu’à demi-mot, révélant quasiment rien de son nouvel amour. Dans la cabine, l’être d’Alexandre s’était brisé tel un vase jeté du septième étage. Il avait senti à son tour ce déchirement de son cœur dans sa poitrine. A ce moment là il le sentit : de roi , il était redevenu serviteur aux yeux de Bahia , laquelle ne voulait pour rien au monde rompre avec Olivier, même si son couple devait en périr. Cette situation tragique pour Alexandre qui, pire que tout, ignorait tout de son rival, le fit sombrer dans une grave déprime et il crut devenir fou. Fou de jalousie, se méprisant lui-même de fouiller frénétiquement dans les affaires de sa bien aimée déesse que pour rien au monde il ne voulait perdre. Jalousie dévoratrice et abaissante qui ne l’empêchait pas de sentir Bahia glisser entre ses doigts de lourdaud et le laissait plein de haine envers lui-même. Si déconcerté par ce sentiment qu’il n’avait jamais ressenti avant… Il lui arrivait de pleurer à chaudes larmes.

Voici venu le moment

La joie de chien fou et fougueux de la jeunesse se tempère dans mes veines

De nouveau je vois l’homme le plus vieux du monde m’habiter

Dieu m’en est témoin concernant cette vie je n’ai pas eu le grade militaire de mes incarnations passées

Je tiens à ne pas œuvrer pour le reconquérir

Je ne décide plus du moment des guerres

Je décide de la stratégie la plus propice à ne pas abîmer ni le monde ni l’humanité

Liberté aux généraux des armées du monde de confronter mes vues à leur propre stratégie sans m’en rendre compte directement

puisque je suis le général des armées désarmé et que je crois à l’œuvre de la Justice et de la Paix

La position de mon âme dans le tourment mondial ?

Je suis différent de Napoléon je fais plus de fautes d’orthographe que lui

Je ne suis pas Elie

Je le susciterai seulement afin de sa voix entendre le crépitement de Dieu absoudre les péchés de mes vies révolues et de ma chair

Pour cela je prélèverai ma part de croyants dans chacune des grandes religions sans les obliger à adopter ni un ordre nouveau ni sans les contraindre à renoncer au statut qu’ils occupent

Ces croyants et chrétiens et juifs et musulmans pour l’heure se définirons par l’indépendance spirituelle conférée par leurs liens à Dieu

Leur ouverture d’esprit embrasera le savoir de tous les peuples et ils se distingueront par leur don des langues

Chacun le saura il œuvre d’abord pour l’humanité la perpétuation et l’approfondissement du savoir millénaire

L’étude la recherche et la protection des sources écrites héritage de l’œuvre des scribes dignitaires des temps reculés sera leur sacerdoce

Ils en auront intimement conscience

La guerre de religion qui nous préoccupe au risque de voir disparaitre toute religion ne pourra se passer d’un compromis entre les protagonistes relatif à la stabilisation de zones économiques et de savoir à travers l’ensemble du royaume croyant dont les belligérants devront renoncer à les troubler par la guerre s’ils ne désirent pas l’empire de Dieu rempli de sots guerriers sans éducation ni avenir

Ces hommes et ces femmes œuvreront individuellement et collectivement à la diffusion du savoir des temps passés en réservant une partie de leurs forces ainsi démultipliées à la perfection de la connaissance contemporaine universelle  et leurs production sera le ciment de la nouvelle alliance des communautés

Parmi eux et elles se distinguera Elie de par l’ouverture de sa conscience à l’Éternel des armées que cette bise démocratique aura dépoussiérée

Elie sera ainsi à même d’améliorer le terreau spirituel d’où devrait germer le messie

J’entends ici et ailleurs que l’Esprit Judaique pense la venue du messie probable  un an ou deux après l’an 2012

Considérez mon point de vue en la matière

Un homme éclairé dans une nuit sombre ne sert à rien l’intensité de la lumière de son âme est en intime relation avec l’intensité de la flamme spirituelle collective  Plus celle-ci est faible moins le messie a de chance de changer le destin humain autrement que par la guerre

Ceux appelés à prolonger la trace de mes pas dans le sable du malheur de sorte qu’un être marche sur la mer des savoirs doivent en être conscient

Ma mission révélée consiste à protéger ma sœur Israël des excès de son tempérament volcanique et rebelle

D’œuvrer pour qu’elle fasse de son frère fils d’Ispahan un dirigeant éclairé en tenant compte de mes conseils de douceur et de respect

Un adolescent ne peut être traité comme un enfant ou un homme

Mon amour des musulmans et des chrétiens étant imputrescible qu’ils le sachent

Les mouvements d’armée en Israël ont un rapport avec l’Esprit musulman dont je tente de perfectionner le caractère critique en modérant sa fougue ardente pour rendre sublime sa générosité

La guerre d’Israël a donc pour but d’unifier son adversaire Palestinien si divisé et incapable de l’action collective qui conduirait au bon usage de son argent et à la convergence de ses forces vives pour créer le terreau spirituel où s’épanouiront ses enfants

Israël ayant fait le premier pas dans ce sens c’est à elle que je demanderai de renoncer à la réalisation pleine de ces objectifs si le seuil de Tolérance de l’Esprit musulman est touché au point que se produise l’inverse de ce qui a été souhaité

Mes pleures vont aux victimes mon cœur appartient à mon amour et à Dieu

Poème de Patrick Rakotoasitéra

L’embrasement du monde musulman du point de vue de Tsahal

Il est problématique de vouloir répondre à la montée de la violence en en appelant à la raison quand la guerre dont il est question se nourrit d’idéologie sur fond de sentiment religieux exacerbé et qu’elle perdure parce que chaque nouvelle génération submergée par l’héritage d’une situation géopoliqtique et culturel, est sommée de taire en elle les aspirations naturelles de la jeunesse envers la paix, pour ajouter à la rancoeur, à la haine des anciens, le sacrifice par les armes de son propre avenir. Avant que l’escalade guerrière n’emporte le radeau de la paix au calandre grecque, je rappelle que ma prise de position est motivée par l’horizon de la paix unilatéralle, que si j’emploi le biais du point de vue militaire et stratégique, je le fais dans l’urgence, sans pouvoir détailler par des chiffres ou des faits datés le contenu de mon propos et que si le temps est à l’appréciation rationnelle des forces en présence et des risques qui sont encourus par chaque parti , mon seul guide moral est l’horreur que m’ont toujours inspirés les crimes de guerre.

LA JUSTIFICATION DE L’ACTION ARMEE DU POINT DE VUE DE TSAHAL

Monsieur Netanyahu lors d’une allocution a justifié la réponse militaire d’Israel par l’atteinte faite aux civils israeliens dont le bombardement a repris et s’est intensifié depuis la venue d’une délégation officielle du Quatar à Gaza. La décision d’une action est cependant sans doutes une option militaire envisagée depuis que la position stratégique d’Israel dans la région s’est d’autant plus détériorée qu’ aux relations bilatérales fondées sur un certain statut quo avec les dictatures qui occupaient les pays de la région, a succédé l’incertitude de révolutions ou de guerres civiles acréditant l’existence d’une reflexion sratégique globale supportée par des combattants internationnaux aguerris et mobiles, oeuvrant pour l’avènement d’une seule nation islamique, prêts, du reste comme les épigones de Bush et de la nouvelle théorie de l’impérialisme Américain, a changer le moyen-orient au pris de la guerre généralisée, planifiée et sans états d’âme militaires.

AU-DELA DE LA TREVE LA PAIX EST POSSIBLE

… Sans états d’âme militaire, du moins est-ce ce que j’ai cru hier samedi. Car j’ai réellement cru que le peuple musulman m’avait trahi. Et ô combien, le chemin de l’escalade était tracé , même si les invressemblances étaient nombreuses : le quatar selon un plan machiavélique non comptant de soutenir l’armée libre de Syrie, avait promis aux palestinien de gaza les même conditions que Bachar el Hassad leur avait promis jusque là, doublé de l’incitation à reprendre les armes sur le champ, arguant qu’il était entendu que les Syriens rompraient le statut quo à leur frontière avec Israel, l’étau de la guerre n’ayant qu’à se refermer puisque au regard de l’affrontement actuel entre Israel et l’Iran, certes pour le moment sur des théatres d’opération intermédiaires, les pobabilités étaient grandes que le président Iranien qui va bientôt être confronté aux élections, à l’instar de Netanyahu, ne décide d’utiliser les navires de guerre qu’il a fait acheminer en mer méditerrannée pour bombarder Israel, sachant que de toutes façon la guerre était inéluctable au regard des récentes manoeuvres militaires conjointes d’Israel et des Etats-Unis…Heureusement, il semble que je me sois fourvoyé : le ministre Français des affaires étrangères rencontre aujuourd’hui les partis en présence et son action sera d’autant facilitée que dans la nuit monsieur Mohamed Morsi le président de l’Egypte a fait savoir qu’il lui semblait, après les entretiens qu’il a eu avec les deux partis, qu’aussi bien les palestiniens qu ‘ Israel étaient prés d’un accord de cessez-le feu. 

Aussi afin de rendre effective cette décision que je souhaite de toute mon âme, j’aimerai que la conscience musulmane collective des combattants et spécialement  que les combattants de l’armée Syrienne libre réfléchissent intimement à la possibilité d’un revirement stratégique tactique concernant Israel.

Mais avant, dois-je saluer la décision, qu’il faudra maintenir, d’accorder à chaque minorité syrienne sa place dans la gouvernance de la Syrie libre. J’ai bien noté qu’en cela l’armée libre avait répondu à l’ exigence du respect de la paix entre communautés qui devrait prévaloir après tout conflit armé.

Le silence qui a prévalut concernant la pacification souhaitée avec Israel, est sans doutes ce qui retiendra le plus la France de livrer les missiles anti-aériens qui permettraient à l’armée libre de ne pas être harcelée par l’aviation de Bahar el Hassad, et l’attitude de l’armée libre relativement à ce qui se produit à la frontière commune avec Israel, sera déterminante, car il est impératif de faire savoir qui bombarde Israel exactement, Bachar el Hassad ou des membres de l’armée libre incontrôlés.

Mais avant toutes crispations des positions de chacun, qu’il me soit permis ici de rappeler la réalité de la situation militaire.

Un évènement lourd de conséquence pour la stratégie militaire de tous les pays vient de se produire. L’armée de tsahal avec succès vient de prouver qu’un bouclier anti-missile pouvait être optimal à plus de 80%, ce qui rend toute proche la réalisation du bouclier nucléaire optimal, dont la détention non seulement va bouleverser ce qu’on entend par » équilibre nucléaire », mais aussi peut changer le parti-pris tactique adopté jusque là par Israel relativement à la détention de l’arme nucléaire par l’Iran.

Du point de vue des palestiniens, l’appréhension de la réalité de leurs dispositions militaires ne peut qu’être reconsidérée. Car quoi ? A quoi sert de détenir 50 000 voir même 100 0000 roquettes ou missiles, qui n’ont pas de réalité militaire dissuasive ? Faut-il même concevoir encore des attaques suicides quand le bénéfice tout relatif de la terreur chez l’adversaire, peut entrainer au moins le bombardement de la population palestinienne, au pire l’intervention terrestre d’une armée dont on sait les éléments les plus extrémistes capables de crimes de guerre ? 

Non, mille fois non. Et si des copies de ma lettre aux musulmans sont encore accessibles sur internet rappelez-vous que la situation de la Palestine ne pourra réellement être inversée qu’à la condition qu’Israel soit bordée par de véritables démocraties.

Lao Tzeu apprend que lorsque votre adversaire vous est supérieur, il convient de l’adoucir par l’amour… Je rajouterais que lorsqu’on ne peut pas l’aimer non plus, au moins essaye-t-on de n’avoir pas le même amour de la fascination du pire…

Car le véritable défis d’Israel n’est décidemment pas la guerre à laquelle elle a toujours fait face vaillement, mais bien la PAIX dont elle ignore toutes les réelles forces de transformation sur l’organisation de son propre tissus social lui-même. Israel méconnait le rôle que son peuple doit tenir dans le monde du XXIème siècle.

Elle méconnait la force des peuples qui se battent sans armes dont les exemples notamment lors de l’indépendance de l’ Inde doivent tous nous inspirer, de même qu’il est remarquable que le gouvernement élu démocratiquement après le pringtemps arabe, celui-là même à l’image de son voisin, dont les hommes de coeur attendent avec patience qu’il sache démontrer que l’Islam n’a pas plus peur de la DEMOCRATIE que les femmes ne devraient avoir peur de l’ISLAM, il est remarquable que leurs dirigeants soient au rendez-vous de l’HISTOIRE.

Aussi n’osez pas la trève, osez le cessez-le feu, L’amélioration des conditions de vie des Palestiniens, de nouvelles formes de lutte pacifiques,ô combien moins capricieuse qu’une victoire militaire qui n’assure jamais de facto qu’il s’agira également d’une victoire politique.

En m’associant à la douleur des familles des victimes, permettez-moi d’espérer la victoire de la PAIX et du compromis sur le théatre Africain où la guerre s’annonce une perte de temps encore plus criante.

En cas de compromis manquant avec l’armée libre Syrienne, peut-être faut-il s’attendre à ce que l’Europe aux missiles anti-aériens privilégie l’aide aérienne.

 

Patrick Rakotoasitera

Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012

Monsieur le Président,

Mon silence épistolaire depuis votre élection, et alors que mes lettres à votre prédécesseur, voulues critiques et constructives, ont alimenté le débat économique et géopolitique d’internet, lors de la précédente mandature ( mon site recense 150 000 commentaires et est très consulté par une audience en constante augmentation aux États-Unis et en Inde ( taper « patrick rako » sur google et sélectionner  » sa couleur ») ( nota bene : depuis le 8 septembre les articles les plus anciens qui pourraient vous intéresser sont inaccessibles et je tente de rétablir l’usage normal de mon site) …) qu’à cela ne tienne : mon silence a correspondu au temps nécessaire à l’observation de votre action et à la tentative de compréhension des anticipations économiques et politiques majeures de l’année 2012-13, 2013-14.

Je joins à ce dossier la 3ème lettre au Président de la République datée du 19 mai 2009, car elle approfondit des thèmes ici repris et cruellement d’actualité. ( voir article de la date correspondante)

THÈMES ABORDES DANS CE DOSSIER

L’indépendance de la France dans le contexte global :

————————————————————————

Les mesures contre les pertes d’emplois liées

————————————————————

à la financiarisation :

——————————-

La compétitivité :

———————–

Les banques, les bonus, les hedge funds :

——————————————————–

La relance :

—————-

La dette souveraine :

—————————–

Les grands risques systémiques :

————————————————

Andorre :

————-

1 L’indépendance de la France dans le contexte global :

————————————————

Le début du XXIème siècle est marqué en Occident par le déséquilibre budgétaire des états industrialisés ; la probable impasse de l’augmentation de la dette des ménages acculés à recourir aux crédits pour maintenir leur niveau de vie ; dans un double contexte d’inégalité croissante des revenus, jamais observé, sinon à croire installée la situation qui prévalait au XIXème siècle ; sur un fond de financiarisation extrême de l’économie : à l’économie réelle étant préférée la notion de rentabilité de l’accumulation du capital qui subordonne l’impératif de la production, à l’impératif de la rentabilité de l’action, comme seul cœur de cible du nouveau business du XXIème siècle.

Dans ce contexte de suprématie des marchés et de renversement de la hiérarchie mondiale au profit des états du sud, il tient à l’action d’un état-nation comme la France, monsieur le Président :

– de se distinguer par sa politique économique pour atteindre à l’indépendance financière ; ou à défaut : de légiférer pour protéger son tissus financier et économique.

– de perdurer dans l’indépendance énergétique.

– d’opérer la transition écologique de son indépendance agricole.

– et favoriser toutes les entreprises qui pourraient renforcer le secteur de son indépendance technologique.

Tout d’abord est-il nécessaire d’infléchir les lois économiques des décennies 70 et 80, qui ont favorisées la dérégulation des banques et des marchés ; et furent suivies de la fin des règles de prudence et des plans de rentabilité nécessaires à l’entrée en bourse des entreprises.

Il convient ainsi de ne pas légiférer seulement en fonction de la nature des produits financiers. Constater que par le passé les excès de liquidité générés par la dérégulation ont alimenté et alimentent les bulles spéculatives immobilières et internet ou numériques pour celles à venir, n’est pas suffisant. A la limitation par l’imposition des liquidités investies dans les produits dérivés à risques de l’assurance , qui représentent maintenant 1/3 des investissements mondiaux, doit être adjoint un mécanisme de contrôle en fonction de la taille des organismes financiers concernés.

De manière tendancielle, la France , dotée d’un projet global de croissance écologique, secteur par secteur, cherchera, avant sa régulation internationale, à attirer le « mark to market » qui consiste à investir dans ce qui n’a pas encore rapporté, dont les dérives sont caricaturées par le scandale  « d’ENRON » que l’état évitera en favorisant les projets des entrepreneurs créateurs d’emplois pérennes après revente de l’entreprise.

Cela pourrait se faire dans le cadre d’une politique d’inversion de la réorganisation de la géographie industrielle entamée, depuis les années 70, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre – par la recherche d’investissements pour le tissus industriel national soutenu par l’état.

2 Mesures contre les pertes d’emplois liées à la financiarisation

—————————————————-

La financiarisation extrême de l’économie mondiale de la fin du XXème siècle est d’autant plus ultime aujourd’hui, monsieur le Président, que l’économie virtuelle des bourses créant maintenant plus d’argent que l’économie réelle, constitue de plus une dépendance malsaine des états vis à vis des marchés financiers. Car, non seulement après avoir rendu effectif la fin du contrôle des capitaux, les états du nord ont rendu chronique leurs déséquilibres budgétaires ; depuis que, ne réussissant plus à se financer par l’impôt des ménages et des entreprises, leurs budgets, constitués par une part sans cesse croissante de dette souveraine, ont rendu toutes politiques économiques tributaires de la spéculation des marchés, que les états doivent n’avoir de cesse de rassurer pour se « refinancer ».

Dans ce contexte, il serait d’autant plus mal perçu par l’opinion publique de mal modifier la fiscalité des entreprises et spécialement des grandes entreprises que la suprématie de la spéculation des marchés dans la part de l’économie, a eu pour corolaire, en France, une imposition des entreprises qui n’a cessée de décroitre depuis 20 ans. Celle-ci additionnée ces dernières années avec une augmentation de l’imposition du travail et de la consommation, il va sans dire que personne, mis à part les actionnaires, n’a pu bénéficier de la manne des marchés financiers. Au point que dans le même temps, l’écart salarial entre les plus bas et les plus hauts revenus ( de 1 à 100 dans nombre de cas ) , a correspondu à une inégalité des rémunérations et un affaiblissement des syndicats dans les sociétés industrialisées, elles-même.

Il revient donc à l’état la mission de rechercher les réserves de liquidités secteur par secteur, pour établir la hiérarchie des secteurs d’activité qu’il imposera prioritairement. Ainsi, le fait remarquable de ce début du XXIème siècle, vient de ce que les états Européens ne peuvent plus se permettre, s’ils veulent financer leurs dépenses et maintenir un juste niveau de redistribution, de ne pas améliorer l’imposition des flux financiers qui relèvent du « shadows banking » : ceux des fonds spéculatifs, des paradis fiscaux et du système de l’assurance et du marché des dérivés lequel est sans doutes sur-valorisé par les investissements bancaires.

Car, comble du cynisme, la privatisation des profits par ce qu’il convient de nommer l’oligarchie financière des banquiers et des actionnaires s’est, depuis le sauvetage d’AIG et des banques, accompagné d’une socialisation des pertes : l’état, quasiment sans contre-partie – sinon en Allemagne où le réseau bancaire a été nationalisé pendant la crise – ayant compensé par de l’argent publique les pertes de leurs mésaventures sur les marchés à risques. Aussi, il va sans dire que la taxe sur les opérations boursières vient donc à point nommé. Encore faut-il que l’argent dégagé renforce l’axe social de votre politique.

Du point de vue de l’économie internationale, les anciennes sociétés dites plus avancées vivent un bouleversement d’autant plus inédit qu’il a vu s’opérer un retournement des valeurs, dont votre politique sociale, justement, doit éminemment tenir compte, afin de mieux opposer aux lois iniques de la finance, la justesse de lois étatiques établies dans la plus grande ère économique possible, de sorte que la flexibilité du travail nécessaire à la reprise économique ne soit pas bâtie sur le socle d’une généralisation de la précarité des salariés comme en Allemagne, en Grèce, en Espagne, … .

Car depuis les années 80, flexibilité a rimé avec précarité, en épousant un mouvement de réorganisation général de la géographie industrielle, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre, que lors des plans sociaux, la loi française, autorisant le reclassement dans des unités de production étrangères, a favorisé : ce qui doit cesser ; le reclassement des salariés licenciés être interdit s’il se fait à l’étranger.

La société française pour être plus humaine et plus sûre, devrait placer au cœur de son dynamisme et son harmonie, la protection des lois du travail, comme pierre angulaire ; afin de répondre aux défis qu’impose un marché, depuis le point de vue duquel, dorénavant, « coca-cola » est jugé un placement plus sûr et rentable que l’état américain…

Ainsi le « cher over value » ou le remplacement ou la revente des secteurs moins rentables qui en 1997, en Allemagne, fit dépasser les 4 millions de chômeurs, devrait être interdit pour les sociétés bénéficiaires, sinon être l’objet de transactions surtaxées pour les banques qui s’adonnent à ces démembrements industriels néfastes, quand il n’est  finalement question que de plus-values boursières.

3 La compétitivité :

————————–

Ces mesures ne doivent pas cependant entraver la réorganisation de l’outil industriel et l’innovation. Ainsi, le choc ou le pacte de compétitivité pourrait-il surgir d’une mesure révolutionnaire : l’inscription dans la loi du partage des bénéfices des entreprises par 1/3, qui, s’il s’accompagne d’un assouplissement des mesures d’embauche, une fois appliqué à tous les types de contrats de travail, devrait contenter les salariés grâce à l’augmentation de leurs revenus qu’il implique. Car les bénéfices des entreprises seraient répartis comme suit :

– 1/3 revenant aux actionnaires ou patrons

– et afin de soutenir l’innovation garante de l’emploi de demain: 1/3 revenant à l’investissement

– et enfin, dans le but de soutenir la consommation et l’impôt des ménages: 1/3 revenant aux salariés ( 1/3 justement réparti entre ouvriers et cadres ) .

Bien évidemment cette mesure révolutionnaire  ne peut être le fait que d’une politique volontaire, déterminée et certainement pas molle. Aussi, ayez le courage de la reprendre à votre compte, lorsque les discutions patronat/syndicats auront mené à une impasse, car cette mesure s’ajusterait parfaitement avec un crédit d’impôt aux entreprises soutenant l’emploi et l’investissement.

Sans être exclusive d’un plan industriel étatique centré sur les sus-nommés « pôles de compétitivités », ces mesures plus ciblées en seraient le pendant privé, garant par la relance de la consommation et l’innovation de l’auto-approvisionnement de la demande intérieure.

La répartition des bénéfices des entreprises par 1/3, devra également être accompagnée d’un droit fiscal adapté, instaurant au préalable, une taxe sur la vente des parts industrielles des banques d’autant plus élevée que ces parts seront cédées à des banques étrangères. Ce, afin de maintenir la cohésion nationale du tissus industriel français, ainsi que son non-démembrement en cas de resurgissement ( toujours possible) des effets de la crise.

Aussi, après avoir libéré l’innovation et soutenu la consommation l’état aurait intérêt à accélérer son influence sur le marché réel, en créant au ministère du redressement productif une cellule spécialisée dans le développement de gisement d’emplois, par la création et le rachat d’entreprises conditionnées en structures auto-gérées, par exemple : pour relancer le développement économique territorial sur un bassin d’emplois jugé à risques. Ou alors, s’agirait-il de solliciter des investisseurs pour qu’ils soutiennent le tissus industriel français. En tout état de cause, le crédit d’impôt doit favoriser par décret les entreprises des secteurs à risques qui s’engagent à maintenir leurs effectifs sur les 5 années à venir, et celles qui consacreront 1/3 de leurs bénéfices à l’investissement et plus particulièrement à l’innovation.

4 Les banques, les bonus et les « hedge funds » :

—————————————————————–

Par ailleurs, l’encadrement des institutions bancaires au dernier sommet Européen, doit, ce me semble, sans cesse être perfectionné, ce pour plusieurs raisons liées aux effets systémiques de l’interconnexion bancaire.

Bien sûr : aucun acteur financier ne devrait pouvoir cumuler les activités de banque de dépôts, de banque d’affaire, d’assureur et de gérant de portefeuille , cela va sans dire.

Dans le même ordre d’idées, l’encadrement des bonus et des dividendes des grands patrons devrait être soumis aux résultats réels de l’entreprise, comme d’un autre point de vue, il est essentiel de savoir que les lois d’encadrement des banques outre-atlantique doivent être relativisées, considération de leur portée réelle, puisque la nature des grands investisseurs a profondément changée depuis 15 ans.

Et pour cause : les fonds d’investissements « hedge funds » dominent le marché des placements boursiers sur le marche des dérivés en 2012. Au point que les 11000 « hedge funds » du marché auraient cumulé 280 milliards de dollar de gains en 1an : soit plus que les gains réalisés par les 6 plus grandes banques de crédit. De plus : 2/3 des « hedge funds » sont basés dans les paradis fiscaux, dont on estime légitimement qu’ils totalisent et engloutissent 50 % des flux financiers mondiaux.

Or, ces flux réapparaissent dans ces fonds sans obligation de transparence ni d’explication vis à vis de leurs investisseurs ou de l’état, ce qui est d’autant plus préjudiciable à une éventuelle tentative de régulation des marchés qu’ils y occupent le rôle de structures spécialisées prenant des paris sur l’avenir, ce qui revient à spéculer sur l’attaque des monnaies…

Aucun encadrement des banques s’il se veut exhaustif, à moins de tromper le monde, ne peut donc se passer de son corolaire : l’encadrement des « hedge funds », dont l’avènement est la consécration internationale de l’économie souterraine mise sur le même plan que l’économie dite légale. Car voilà ce qu’à engendré le déséquilibre de l’économie virtuelle par rapport à l’économie réelle, ni plus ni moins pour les économies parallèles qu’une forme de titrisation du trafic d’armes, d’animaux ou de drogue, en dernière analyse.

Une cellule spécialisée au ministère de l’économie où, pour reprendre une expression de Roosevelt  » il n’y a que des voleurs pour attraper d’autres voleurs » devrait donc être dévolue à la préparation de lois internationale visant la modération de l’influence des « hedge funds »… afin de prévenir la défaillance du système de régulation des marchés… . Cette cellule pourrait avoir aussi pour ambition la création d’un organisme moins corrompu et plus juste que les organismes de notation du marché… .

5 La relance :

——————

Il est aussi nécessaire que l’intention directrice de l’état soit de pratiquer une politique de croissance écologique. C’est à dire, ayant considéré que les ressources en quantités finies imposent de repenser la notion de « croissance » et de « PNB » seulement comme ce qui mesure des gisements d’emplois pas forcément cher en consommation de ressources, mais opposable aux créations de richesses qui n’améliorent pas le niveau de vie qualitatif. Ce qui détermine donc l’adoption durable d’une fiscalité écologique.

L’état cherchera des gisements de croissance dans les secteurs :

– de la transition énergétique écologique.

– la relance du bâtiment par l’incitation à la rénovation et l’adaptation aux normes écologiques ; ainsi qu’en maintenant un niveau élevé de construction de logements à caractère social sur un modèle durable.

– concernant la distribution : l’état peut agir en soutenant les réseaux écologiques locaux de distribution ( développement des ventes aux particuliers des maraichers locaux…)

– et cherchera à l’agriculture intensive des monocultures trop riches en pesticides, l’alternative de l’agriculture écologique aux rendements égaux voir supérieurs en cas de sècheresse, ce qui permettra de revitaliser les sols.

Du point de vue de la financiarisation de l’économie, la croissance écologique se distingue en adoptant ce parti-pris relativement à la dette des ménages, des collectivités ou des états, qui veut que soient employés tous les moyens juridiques possibles ( contestation de contrat, élaboration de nouveaux échéanciers) qui tendent à modérer et plafonner les intérêts de toutes dettes.

( la section dévolue au ministère de l’économie à la création de lois internationales visant à réguler les flux financiers des « hedge funds », pourrait travailler, parallèlement, à l’étude détaillée des  » contrats de partenariat privé/publique; et aux autres contrats pérennisant la dette des collectivités dans le but de prévenir à toutes arnaques…)

La baisse du pouvoir d’achat des ménages sera, elle, compensée par le jeu des aides sociales ciblées pour compenser la baisse du revenu moyen due à l’augmentation des taxes, par l’amélioration de la couverture maladie, du statut de locataire, et du droit aux transports en commun.

( A noter que la taxe carbone si elle se développe ne doit pas donner lieu à un marché spéculatif de la revente des bonus et malus écologiques par les entreprises. Ce qui rendrait virtuelle la baisse de l’empreinte écologique de l’industrie française. De plus, imaginée à l’origine par les écologistes, il est important de rappeler que les revenus de la taxe carbone étaient initialement destinés à aider les plus pauvres …)

Plusieurs analystes que je crois il faut prendre au sérieux prédisent, eux, l’éclatement de la bulle immobilière sur le sol Européen d’ici à 2015.

Cette baisse des loyers, il faudra la considérer telle une aubaine qui pourrait servir au mieux la relance de la consommation Européenne , car le soutien aux entreprises et spécialement aux PME pourvoyeuses d’emplois, aura été supporté par une banque d’investissements dédiée, palliant à la raréfaction des crédits observée sur le marché bancaire français, par la mise en circulation de taux d’intérêts bas et d’argent pas cher.

Ce qui est la caractéristique typique de la relance à l’Américaine qui doit faire contre-point à la relance Européenne Allemande, caractérisée par le contrôle des quantités d’argent mises en circulation et la consolidation des budgets des états, qu’ici on qualifiera de relance par l’austérité, tant les risques de blocages de l’activité qu’elle fait peser sur l’économie de la zone Euro, sont importants.

6 La dette souveraine :

——————-

Ainsi, cet argent mis à la disposition des entreprises proviendra de ce que l’état-providence insuffisamment financé par l’impôt et les cotisations sociales, prolongera intelligemment la baisse des impôts sur les entreprises amorcée depuis 20 ans ; en profitant de la bonne conjoncture de la spéculation des marchés sur sa dette souveraine. Laquelle est rendue possible par l’investissement des excédents des pays émergents dans la dette souveraine des pays du nord, nouvelle hiérarchisation inversée des marchés qu’on peut qualifier de tendance profonde de l’économie du début du XXIème siècle.

Dans ce sens, et à dessein de bénéficier de taux d’intérêts peu élevés, monsieur le Président, un évènement dans l’économie mondiale qui tarde à se concrétiser, a certainement dû intéresser votre curiosité, car il constitue pour la France une source certaine d’argent pas cher, si les mouvements sur les marchés des devises devaient reprendre.

Même si l’Europe devrait être la propre détentrice de sa dette, à certains égards, comme la réserve fédérale Américaine détient 60% de la dette Américaine ou à l’instar du Japon – il n’est pas indifférent, cependant, que l’Elysée suive, lors des 3 prochaines années, le mouvement que la Chine souhaite amorcer pour procéder à une libération de la balance de ses capitaux, par une diversification de ses réserves de change, au profit de la décroissance de ses réserves de dollar ; suivant un mouvement ascendant du degré de convertibilité du « Renmibi » (le Yuan) selon une fluctuation face aux autres devises actuellement de 3% qui d’ici à 10 ans, devrait fluctuer à l’augmentation jusqu’à 20% par rapport au dollar. Ce qui selon les analystes chinois devrait passer par une intensification des prêts à l’étranger en Yuan, pour les banques chinoises. Et d’ici 5 à 10 ans, par une ouverture des transactions de biens immobiliers ( actions et obligations de son économie ) a des investissements étrangers. Votre rôle en la demeure pourrait être celui de facilitateur et de conseil auprès du Président Chinois, avant que ce rôle ne soit phagocyté par les agents de  » Goldman Sachs ».

Car, en plus de nouvelles parts de marché pour les entreprises, cela augure pour la zone Euro, et spécialement pour la France un taux bas pour le financement de sa dette, dont le faible taux d’emprunt pourrait compenser les points de croissance que font peser sur l’économie les 33 milliards  de réduction du déficit que vous avez prévu d’organiser.

Mais, encore une fois, précisons qu’en la matière, la réunion et la détention des dettes européennes par un état Européen fédéralisé, vaudra toujours mieux d’autant que cette centralisation peut et devrait augurer cette nécessaire harmonisation fiscale des entreprises Européennes qui, après la circulation des capitaux pourrait et devrait être l’occasion de défendre ce fameux socle social commun qui, actuellement, manque à la défense des intérêts des salariés Européens. A défaut d’un seuil de protection social commun pour une ère qui concentre tout de même 20% de l’économie mondiale, contre 19% pour l’économie Américaine et 14% pour l’économie Chinoise… .

Aussi, monsieur le Président faîtes rayonner en France et ailleurs le rêve, la conscience, le besoin d’une Europe, partenaire particulier des États-Unis, et actrice majeure dans un monde multipolaire, sur lequel pèse, malheureusement, le risque d’un embrasement généralisé du monde musulman…

7 Les grands risques systémiques :

—————————–

A noter que si un ralentissement sur le marché des devises devait augurer prochainement une nouvelle crise économique mondiale, celle-ci pourrait avoir comme point de départ réel l’endettement des étudiants Américains ( 1000 milliards de dollars ) ou l’endettement relatif aux cartes bleues qui ont largement été titrisés sur les marchés financiers internationaux dans le même agrégat financier que celui des subprimes…

Ou alors, la baisse attractive des bons du trésor Américains, délaissés au profit d’autres réserves de change, pourrait provoquer un effondrement du financement de l’économie Américaine, à terme, entrainant la paralysie de l’économie mondiale…

Ou alors, la paralysie du marché des devises pourrait avoir pour origine profonde un taux d’usure de la Terre et ses ressources, supérieur aux hypothèses les plus pessimistes…

8 Andorre :

————

Je terminerai en précisant combien je suis persuadé qu’aucune politique économique moderne ne peut procéder à un relèvement économique sans s’attaquer au « shadow banking » de son économie qui lui est le plus préjudiciable. A savoir ici : sans s’attaquer à Andorre, le paradis fiscale historique de la France et comme un curieux hasard aussi celui de l’Espagne.

Car si les paradis fiscaux cachent 50% des investissement mondiaux ( certes qui reviennent dans le circuit spéculatif mais sans qu’aucun bénéfice soit soumis au prélèvement pour le bien commun ) – ce ne sont pas 20 milliards d’économie de dépenses de l’état, ni même 20 milliards de crédit d’impôt pour les entreprises qui seraient possibles ; mais d’après mes estimations c’est une manne supérieure à 70 milliards d’Euros qui viendrait soutenir le budget de l’état. Sans qu’il soit même besoin de recourir aux impôts indirects, comme la TVA, injuste car elle grève le pouvoir d’achat moyen ; quand les paradis fiscaux sont ni plus ni moins : que de l’épargne défiscalisée illicitement, ce qui est encore plus injuste… .

En espérant que ces pistes de recherches auront des suites productives, qu’elles vous aient confortées dans l’exercice périlleux qui consiste à diriger sans le soutien de la confiance populaire – périodes incontournables de toutes mandatures modernes – je vous prie d’agréer l’assurance de ma considération, l’assurance de ma foi en la nation.

Nota bene: mon prochain courrier devrait traiter de  » l’embrasement du monde musulman ».

Cordialement

Patrick Rakotoasitera

Monsieur OBAMA,

Le peuple américain quand il est acculé à la misère d’une vie indigne qui sied mal avec les élans de son cœur vaillant, peut faire les pires choix électoraux : votre non reconduction risque d’en faire partie.

Comment placer sa confiance en un homme  dont, en effet, les moyens – non clairement expliqués- par lesquels il compte réduire de plusieurs milliards de dollars les dépenses de l’état, laisse supposer que son programme est télécommandé par des intérêts financiers déjà bien identifiés, car ils ont déjà mené le système interbancaire à la faillite, plusieurs fois au cours de l’histoire américaine ?

Ici, un palier supplémentaire pouvant être franchi, car sous couvert de redonner leur autonomie décisionnaire aux états afin de respecter la liberté individuelle de chacun, il est question par cette décentralisation annoncée de saucissonner le mammouth étatique et de n’en conserver-une fois étoffé- que la superstructure militaire… où comment faire ce que la morale réprouve: un complexe militaro-industriel, caractérisé par un état de jungle urbaine permanent, impitoyable pour les plus faibles, complexe capable de DIEU sait quelle atrocité historique si l’on en juge par ce qu’il prévaudra d’injustice envers ses concitoyens.

Et la mise en œuvre de ce gâchis social, peut être d’autant plus vrai que votre adversaire en prévenant que point trop de contrôle des banques n’est nécessaire, se donne là le moyen de financer le rêve de propriété individuelle une nouvelle fois, en laissant les banques arnaquer les plus démunis, elles, dont les effectifs corrompus ont survécus aux tribunal des hommes.

Par ailleurs, la création massive d’emplois pourrait n’être que l’embauche d’une main-d’œuvre que nécessiterait la logistique d’une guerre, ou du moins de LA guerre de trop.

Les femmes qui ont été séduite par la belle mine, la belle stature, la belle famille, devront se rappeler, à l’approche de l’isoloir, combien votre adversaire est seulement beau parleur, mais, autoritaire dans la gestion de ses entreprises, au point de virer les gens sans remords,incapable de répondre de ses discours privés comme de ses discours publiques, au point d’être d’une parole douteuse.

Les électeurs qui n’en peuvent plus d’attendre cette reprise économique qui leur fournira une éclaircie dans leurs vies de désespoir transformé en rage d’impuissance, à cette partie de vos électeurs, peut-être aurait-il fallu demander pardon, pardon pour ce paquebot, l’AMERIQUE, qui se répare lentement, patiemment, mais dont le chemin qu’il emprunte ne doit pas être un désert de glace…

Monsieur Obama j’ai déjà eu ailleurs, à vous dire ce que j’avais pensé de votre politique, sachez que si vous perdez cette élection, votre sensibilité politique serait fortement appréciée à l’ONU….

bien à vous monsieur le Président

Patrick Rakotoasitera

Pas de panique, Patrick a enfin pu me joindre 🙂 Nous avons regardé ensemble les problèmes de liens et de permaliens que son Blog subit.

Tous les articles écrits par Patrick sont bel et bien présents sur le Serveur mais ne sont plus accessibles faute de liaisons valides (URL) vers ces pages.

Tout devrait rentrer dans l’ordre très prochainement.

Webement vôtre…


________________

On/Off, Administrateur de http://patrick-rako.nuxit.net