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France, hivers de janvier 2022, qui peut dire qui sera élu cette année, à la tête de la présidence française ? Personne !

Monsieur Macron adorerait qu il puisse en être autrement, seulement soyons lucides : durant sa mandature, l’actuel chef de l’état n ‘aura eu de cesse de diviser les français, opposant  » les gens qui ne sont rien », aux chômeurs qui ne font rien.

Chômeur qu’il faut sommer de prouver qu’il recherche du travail. Et le radier des listes de demandeur d’ emploi s’ il ne peut le prouver. Pour atteindre l’objectif d’un taux de chômage historiquement bas, les radiations de chômeur ont été facilitées depuis la réforme macronienne de l’assurance chômage. Obligeant des milliers de citoyens à sortir du chômage pour grossir les rangs des prétendants au revenu minimum de solidarité…  Une manière de biaiser la réalité d ‘une augmentation de la pauvreté en France, en déclarant comme Emanuel Macron que l’action utile du gouvernement a permis la réduction du chômage à un plus bas historique !

Comment Emanuel Macron peut-il espérer être réélu ? Les lois qu’il a fait promulguer ont déstabilisées l’économie de millions de ménages. En dehors du fait que l’inflation semble être mondiale, rien n’a été fait sérieusement par son gouvernement pour maîtriser l’augmentation de l’eau, l’électricité, le gaz, le pétrole, les produits de première nécessité !

Pire cette obstination à réaliser des coupes bugdetaire dans tous les service et institutions sociales, comme la caisse d’allocation familiale a pesé sur les revenus des plus fragiles. Ainsi des étudiants dont les prestations qu’ils percevaient de la caf ont été minorées injustement.

Comment ces plus de 10% de la population française qui en 2020 ont eu recours à des aides alimentaires, avec 1 million de personnes qui, en France, ont basculé dans la pauvreté , comment ces citoyens pourraient – ils encore faire confiance à Emanuel Macron ?

Comment peut-il croire que la façon dont il traite les « non- vaccinés  » pourra fédérer au-delà de sa base électorale, alors même qu’Emmanuel Macron s’appuie sur un tissus de mensonges afin de justifier une politique discriminatoire?

Car si l’on en croit le Professeur et virologue Raoult, au contraire de ce que prétend Emanuel Macron : il est faux de prétendre qu il n y a pas de vaccinés qui soient morts du covid , ou en lit de réanimation.   » Le vaccin n’est pas magique ! ».

Au niveau des individus, les vaccins arn conferaient une protection jusqu’à 50% avant l’apparition du dernier variant  » omicron ». Mais depuis  » omicron » , lequel ne semble pas occasionner de décès, les vaccinés ne semblent pas plus protégés que les non- vaccinés.  Les cas positifs au covid concernent 30% des vaccinés et des non-vaccines, sans qu il y ait de différence significative.

La proportion des gens vaccinés atteints par des variants change en fonction des variants. Ainsi avec le variant « delta » 32% des cas positifs étaient vaccinés. Pour omicron 40 à 50 % des hospitalisations concernent des gens pourtant vaccinés. Leur charge virale est comparable exactement à celle des non- vaccinés.  Alors, chose étrange, que lorsque les vaccinés sont positifs au variant delta, ils ont plus de virus en eux que les non- vaccinés ! Pour omicron cela est une certitude, les vaccins arn ne dispensent personne d être porteur du virus  !

 

Aussi, monsieur Macron se trompe et trompe son monde en maudissant les non- vaccinés et en les rendant responsables des difficultés de l’hôpital publique. Au sein du personnel hospitalier on le sait pertinemment : depuis le début de la crise covid 17000 lits ont été supprimés ! Le plan neoliberale de deconstruction de l’hôpital publique à continué durant la crise covid et le gouvernement de Macron n’a rien fait pour stopper le delitement de notre service de santé, préférant sans vergogne et sans preuves scientifiques accuser les non-vaccines d’engorger les services de réanimation.

Le mensonge est d’autant plus grave que les virologues savent maintenant que durant les 15 jours qui suivent l’usage de vaccins arn beaucoup de vaccinés développent le covid et trois mois après leur injection, comme le vaccin n’est plus opérationnel.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, la vaccination massive a créé une augmentation des cas de covid documentés ! Malgré 9.5 milliards de doses injectées, dans le monde, la vaccination n’a pas diminué le nombre de cas covid, pire: les cas ont augmenté depuis la vaccination !

Ce qui est vérifiable pays par pays et entre les zones géographiques où  il n y a quasiment pas eu de vaccination, celles où à été employé un vaccin à virus inactivé ; et les autres, les pays où a été imposé un vaccin adn et arn de type expérimentale car jamais employés auparavant.

Partout  , comme en Australie, où le gouvernement se sera montrer être un partisan acharné de la vaccination de masse avec des vaccins adn et arn, ( les australien ont procédés à 44 millions d’injection) : la politique vaccinale a engendré une explosion de cas positifs au covid ! 28 jours après la  vaccination massive des australiens : il y a eu en Australie, 800 000 cas de covid!  Pour un pays qui, avant l’application de cette politique , était resté relativement protégé, les 800 000 cas de covid, représentant 80% des cas que l’Australie a eu depuis le début de l’epidemie.

La Corée du Sud, elle aussi assez tranquille du point de vue de l’ épidémie , en vaccinant massivement (108 millions de doses) , à enregistré un pic de cas positif au covid égal à 25% des cas de covid enregistré depuis le début de l’épidémie.

A Singapour où le Professeur Raoult nous dit qu il n y avait pas de cas, la campagne vaccinale a provoqué une épidémie et un nombre de morts considérable !

Au Danemark, un mois après leur grande campagne vaccinale, ils enregistrait l équivalant de la moitié des cas covids que les danois ont eu jusqu à présent.

En France, après ce dernier mois et 15 millions de doses vaccinales  administrées, il y a eu 380 000 cas positifs au covid, soit 25 % des cas qu il y a eu en France depuis le début de l’epidemie !

Nous sommes bien loin du discours officiel et si comme le pense le virologue Raoult, un variant mutant tout les quinze jours et après 7 à 8 mutation, il s’épuise… Omicron, le dernier variant en date, en est à sa troisième, quatrième mutation. Or si cela se passe comme pour le variant « Marseille 4 et delta », omicron s’éteindra dans 2 mois… Macron cherchera t il a défendre le point de vue des industrie pharmaceutique qui ont vendu à l Europe l équivalent de 10 doses par citoyen. Cela dépendra de la mobilisation des populations mondiales.

Patrick Rakotoasitera

 

 

Généraux, Soldats,Policiers qui avez réveillés le cœur des français en osant vous adresser directement au gouvernement, le delitement de la France n’est pas une fatalité. Ne restez pas interdit devant le mépris et l’ironie politique que vos tribunes ont suscitées. Reste aveugle celui qui ne peut voir, celui qui ne veut voir, ainsi que tout ceux chez qui la mauvaise foi et la perfidie restent les meilleurs des armes politiques …

Or, il nous est impératif et vital de ne pas nous soucier d’une classe politique ou dirigeante dominée par la haine du peuple français et des simples gens, dont le seul but demeure de faire du buisness sitôt arrivé aux postes de pouvoir ; trop de preparatif sont requis pour briser la spirale du delitement actuel.

Je préconise que les généraux, les militaires d’active et les policiers qui ont déjà fait un pas en avant se rencontrent,se concertent et envisagent de rédiger un appel à l’action susceptible de mobiliser l’ensemble de la fratrie militaire et policiere, comme le peuple français,  considération faite de ce que une force de changement, au regard de  l’échec des  » gilets jaunes » ,  ne peut plus être mobilisée  sans le soutien actif de l’armée et des forces de police.

Avant que d’aborder la question proprement dite d’un changement déterminant à la tête de l’état français est-il encore impératif de préciser ce qui sera et pourra être réalisé par la suite, afin que chaque militaire,policier ou simple citoyen désireux d’engagement concret, sache,en connaissance de cause, les perspectives qui nous attendent.

Car vouloir remédier au delitement de la France et plus spécifiquement à la derive des banlieues ou des zones de non droit en France, suppose de s’être entendu sur ce qu’il est possible et souhaitable de mettre en œuvre, en ne réduisant pas la problématique au seul fait d’une jeunesse désœuvrée ou à l’inacommodation aux lois françaises de la communauté maghrébine. Car le delitement à l’œuvre requiere différents niveaux d’analyse puisqu’il est multi-factoriel en France.

Certes, depuis le 11 septembre et significativement depuis la guerre de Syrie,  le projet politique mondiale de l’islam radicale,chaque jour s’impose  un peu plus dans nos vies et nos démocraties telle une lame de fond capable de renverser nos lois. cela est vrai, il est relayé par une partie de la communauté musulmane, et ce qui est encore plus vrai, cette frange de la population, en majorité maghrébine,  notre démocratie n’a pas réussie ni à la convaincre, ni à en apaiser les maux, en participant à son éveil culturel et en faisant reculer la pauvreté, mère de toutes les dérives et  revoltes du peuple. Aussi faudra -t-il à terme chasser du territoire tous les prédicateurs musulmans extrémistes. Que l’armée vienne en soutien des forces de police dans les zones de non-droit, appuyée par une institution politique et judiciaire capable de cibler les meneurs , cela simultanément à l’intervention armée de quadrillage du terrain,dans le but de les éloigner durablement de leur quartier d’influence, soit en les expulsant dans une autre région , hors du territoire si ils ne sont pas français ,en les emprisonnant le cas échéant, bien sur,cela en fonction des délits et des crimes commis…

Mais entendons nous,militaires et policiers, cela n’aurait pas de sens sans une politique globale et entièrement nouvelle, et ne reviendrait qu’à harceler et stigmatiser encore un peu plus une communauté devenue bouc émissaire des maux de la France. N’oublions pas combien le dévoiement et la corruption de nos dirigeants politique sont les premiers responsables de cette situation.

La jeunesse des banlieues a besoin de travailler ou du moins si un revenu universel était alloué à chaque citoyen, de pouvoir vivre dignement. Raison pour laquelle il nous faudra être capable de multiplier les offres de travail pour chacun comme créer des conditions de vie honnorable, en mettant en œuvre une politique de reindustrialisation de la France , très important même essentiel : des mesures sociales bénéfiques pour le bien être du citoyen, et non réduire ou bafouer les droits sociaux ainsi que n’ont cessé de le faire les gouvernements depuis l’an 2000. Ils nous incombera sans nuls doutes également de mettre en œuvre la réforme écologique dont a besoin le monde, comme d’appliquer stricto sensus les mesures préconisées par le collectif de citoyen désigné suite au mouvement des gilets jaunes,ainsi du crimes climatique ,arsenal juridique essentiel afin de contrecarrer les 20 multinationales responsable de plus de 50 % ,à elles seules ,de la pollution sur Terre.

Le gouvernement provisoire qui sera établi aura pour mission de poursuivre les politiciens responsables du dépeucement des biens collectifs au profit d’une élite financiere dont il sera question de modérer l’avidité juridiquement . En vue d’election présidentielle au suffrage universelle, il s’agira de créer les conditions durables d’une Démocratie participative. A cette fin, le gouvernement provisoire travaillera à ce que les deux assemblées ne soient constituée chacune que d’un tiers de parlementaires et de sénateurs élus. Les deux tiers devant être designes au hasard parmi la population pour une durée limitée ,  plusieurs nomination de citoyen devant rythmer la mandature dans l’assurance d’une parfaite représentation du peuple par le peuple, sans qu’aucun parti ne puisse s’arroger le droit de légiférer  à lui seul. Chaque grande réforme sera précédée de la désignation aléatoire d’une assemblée de citoyen en charge du sujet. Tous les lobbies seront systématiquement éloignés des ministeres régalien, la sphère marchande systématiquement dissociée du pouvoir exécutif…

A ces seules conditions non-exhaustive,   pourra être juguler le delitement de la France.

Aux généraux, aux soldats,aux policiers,aux citoyens décidés, il incombera de décider l’état major interarmées de la zone de défense de l’île de France de Saint-Germain en Laye à les suivre dans cette refondation politique totale de la France, comme il sera question de mobiliser les garnisons militaires les plus proches de la capitale pour se préparer au jour « j » …

Citoyens,citoyennes nous entrerons dans l’ Histoire durablement si notre union et notre détermination sont à  la hauteur de l’enjeu… Si nous echouons, nous ne serons pas mort sans avoir ouvert une voie royale qu’emprunterons tous nos enfants jusqu’à ce que vive une véritable Démocratie participative en France…

Généraux,  je vous souhaite courage,chance et succès,  et reste à votre disposition.

 

Patrick Rakotoasitera, General désarmé .

 

 

 

Patrick Rakotoasitera de Boulogne-Billancourt a écrit le 27 août 2019 à 22 h 20 min:

Message pour Emmanuel Macron et avrin le gilet jaune. La dernière fois que j’ai tenté de rallier les gilets jaunes, le samedi 3 aout, la veille des conflits verbaux mentaux imaginaires ou non, m’avaient opposé à d’autres généraux. Ce samedi s’annonçait donc aussi tonique que la bataille de France qui opposa Napoléon à ses propres généraux. Réveillé dans un tee-shirt indien rouge représentant Ganeça et d’autre idéogrammes que je n’avais pas réussi à déchiffrer, vêtu pour le bas du corps d’un simple shurt couleur moutarde, je suis passé dans le XVIème arrondissement boire un café, bien décidé à user de ma force si quelqu’un avait tenté de me violenter… Je n’ai découvert personne dans Paris. Là,près de notre dame des touristes américains, ici le long de la cathédrale de la vierge, une bohémienne apeurée semblant en savoir plus sur l’incendie que sur le sort de ses propre enfants… Et finalement comme je n’avais d’autre indice à suivre que l’effigie jaune, je suis reparti, laissant ces enquêtes à d’autre limiers. Je me suis rendu à Montparnasse ou, il y a de cela un temps reculé un parent de ma famille possédait un atelier, devenu depuis un cinéma, pour une nouvelle fois être confronté aux gueux de Montparnasse organisés en clan et n’obeissant qu’à la loi du talion. Étant epais de ma personne aucune âme désolée ne m’a portée préjudice et ainsi de biais en biais j’ai pu observer le ventre de Paris. Celui des réveil sous la tente en pleine chaleur comme celui des règlements de compte à la machette… J’ai donc continué mon cheminement l’âme droite entièrement acquise à Dieu, le cœur vaillant, marchant comme dans les pas d’un saint général s’il se peut que cela soit possible.. J’étais préoccupé en arrivant vers le parc montsouris. Je n’avais pas vu de gilet jaune. J’avais béni un couple de jeune marié. Mais je n’arrivais ni à réguler la température extérieure, ni à contacter astralement les bonnes personnes… Comme s’il était dit que je n’étais pas vraiment en kether le sefirote royale des êtres du royaume de la lumière divine…. Une histoire de sous-marin au large de l’Indonésie et vers la Papouasie nouvelle Guinée ruinait mes efforts pour être autre chose qu un militaire… Je suis donc redescendu vers les maréchaux, visitant l’église du père Grégoire, dont j’ai retenu cette phrase, : Ô mon Dieu que le temps de la rédemption est court… Si il est ou sera vrai qu à l’avenir un pays détiendra l’arme climatique… Ô mon Dieu que le temps de la rédemption est court… Après je suis rentré chez ma tante, un homme vêtu de noir faisait le guet devant l’entrée de son immeuble…. Et mon père accompagné de mon frère sont venus me chercher pour me conduire à l’hôpital… Artistiquement votre Emmanuel… À la prochaine fois Avrin.                                                                                          PATRICK RAKOTOASITERA

Monsieur le Président,

Il est mal aisé de répondre à vos 35 questions dans l’ordre de leur présentation, sans omettre que certains sujets comme l’organisation de l’Etat doive être le résultat d’un consensus collectif, comme pour la prise en compte du vote blanc. Je m’attacherai donc à tenter de répondre aux interrogations sur la fiscalité, la transition écologique ; en laissant le soin aux associations portant assistance aux « migrants » d’exposer leurs solutions d’intégration, elle qui sont au plus proche du terrain ; pour terminer par votre dernière question : «  comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la république ? «. En ouvrant le débat sur les besoins des citoyens en matière de nouveaux services publics, dans le cadre d’une réflexion sur les enjeux économique et sociaux que doit assumer tout gouvernement moderne.

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et efficace ?, demandez-vous, sans vouloir même effleurer la question  de l’imposition des grandes fortunes ; alors que les manifestants sont unanimes : ils ne veulent plus avoir à lire dans le « canard enchainé » que, en 2016, sur les 50 plus grandes fortunes française,  11 payait zéro euro sur L’ISF et 39, seulement 10% de l’impôt sur la fortune dû !

Il y a une réserve de sympathie réelle pour les « gilets jaunes » et un potentiel de manifestants conséquent dans la population. Enormément de citoyens sont arrivés à bout d’écœurement de cette injustice fiscale, qui opère comme un poison dans la mécanique sociale , consécutive de ce que les plus nanti ne veulent pas participer au financement de l’action sociale de l’Etat. ET les chiffres sont parlants : au bas mot l’ensemble des prestations sociale revient à 50 milliards d’euros que pourrait amplement financer – et ce ne serait que justice – les 80 milliards d’impôt non recouvert annuellement sur les fortunes qui placent leur avoirs dans les paradis fiscaux.

Et qu’on ne dise pas que l’argent est difficile à récupérer. A cette heure, l’incitation à régulariser les fraudeurs, moyennant abandon des poursuites, n’a permis de rassembler que 2 milliards d’euros ! Que fait Bercy ? Qu’attendez-vous pour doter les contrôleurs des impôts des moyens nécessaires ?  Vous courez après 20 milliards pour financer les premières concessions que vous avez faites aux concitoyens révoltés : les régularisations doivent attirer encore 78 milliards d’euros !

Pour  justifier votre inertie, vous invoquez la concurrence fiscale entre pays qui nécessiterait que les riches soient épargnés fiscalement en France,  eux dont l’argent pourrait, soutenez-vous, stimuler l’innovation nationale.  Quel mensonge non démontré ! Car Il n’y a que des délocalisations artificielles des profits des entreprises et pas des entreprises elle-même, suite à des accords secrets et illégaux. Le taux d’imposition d’Apple en Irlande n’excède-t-il pas 0,005% ! ;  grâce à ces accords secrets qui grèvent les recettes de l’Etat de milliards d’euros qui lui échappent et sont comme volé, au nez et à la barbe des français !

Mais il n’y a pas que l’argent des GAFA ,les nouveaux  géants de l’informatique et de l’économie, ces entreprises étrangères dont l’ »optimisation fiscale » combattue pourrait engendrer de substantielles recettes propre à être employées par exemple au financement des retraites incomplètes et de l’ensemble des retraites tout court. Les possédants français ne sont pas en reste lorsqu’ils créent des trusts, des entités juridiques écran, et se cachent derrière des dirigeants factices, pour contourner la fiscalité. Que fait votre police fiscale ! Pire vous trouvez le financement, encore,  pour alléger l’imposition des entreprises de 50 milliards, mais pas 50 milliards pour augmenter le pouvoir d’achat de la majorité des déciles de revenus inférieurs ! Comment voulez-vous que les gens ne soient pas furieux !

En France, trente ans ont suffi à modifier la physionomie des villes. De plus en plus de pauvres, de smicards, de clochards, de mendiants, de gens dans les rues. Les cités insoumises ont déversé sur la tête des bien-pensants  rap, misère, violence et deal. Le niveau de vie semble avoir dégringolé pour les classes moyennes ; ceux qui,  il y a trente ans,  pouvaient partir en vacances ne partent plus et ont du mal à boucler les fins de mois. Impossible de vivre avec le smic à Paris. Les magasins sont chers et sur une même enseigne, les prix sont calculés en fonction de l’élasticité maximale de la demande, quartier par quartier, ce qui fait varier les prix à l’intérieur même des villes !

Quel impôt faudrait-il baisser en priorité pour apaiser cette colère qui gronde ? : bien sûr la T.V.A sur les produits alimentaires de première nécessité afin de faire baisser le prix du panier moyen hebdomadaire des ménages ! Seulement, cette baisse qui devrait être perceptible chez tous les commerçants, devra être encadrée : elle ne doit pas devenir l’occasion de profiter de nouvelles marges de bénéfices pour la grande distribution, et vous le verrez ici, le manque occasionné par cette baisse de l’impôt obligatoire peut être aisément financé.

Quant au niveau de la dépense publique qui devrait baisser , par contre coup de tout allégement fiscale, semblez-vous faire croire, que nenni ! Faites preuve de courage et d’obstination ! Et d’un peu de bon sens !  Vous qui déclarez qu’il faudra financer la transition écologique ou l’humanité disparaitra, songez si la situation est grave et requière des mesures inenvisageables auparavant : ouvrir les vannes de la planche à billet pour que les banques publiques  soient financées par la Banque Centrale européenne est une idée à défendre au niveau européen. Les Etats-nation européens ne peuvent plus être financés par de l’argent qu’ils achètent à des taux prohibitifs. Quand la BCE, pour faire baisser les taux d’intérêt, rachète 60 à 80 milliards d’euros d’obligations par mois , soit un total de 2000 milliards d’euros d’actifs, ces rachats de dette  n’enrichissent finalement que les détenteurs d’actifs, pas les citoyens européens et seul l’économie virtuelle y est là prioritaire ! la Banque Centrale européenne pourrait être le moteur financier de la révolution écologique européenne !  Vous auriez pu en être l’influent promoteur international…

Au lieu de cela, vous êtes l’instrument diabolisé d’une politique néolibérale sans pitié pour les «  petits » , les « sans grade ». Vous êtes jeune pourtant, comment est-ce possible que vous n’ayez pas senti, qu’au début de l’euro, les français ne se rendaient pas trop compte, puis ont été durablement déçu ? la baguette qui coutait 1 francs, vaut maintenant  1 euro, soit 6,5 fois plus. Qui n’a pas halluciné en terrasse des cafés en constatant la première fois que le café avoisinait les 5 euros ; qu’il était passé de quelques francs à plus d’une trentaine ? Je ne dispose pas de statistiques en la matière. Il est pourtant impossible que le différentiel qui s’est établi entre salaires en euros et l’augmentation des prix des produits, des biens et des services en euros ne soit pas une dévaluation masquée du pouvoir d’achat moyen. On ne fait pas plus avec des euros qui valent plus de francs, mais au contraire beaucoup moins ! Au moment de votre élection, l’Europe était déjà devenue un objet de détestation pour ceux qui savent que pour l’instant s’est propagé une concurrence acharnée et sans mesures  à tous les échelons de la production et de la vente, gangrénant  les relation client – vendeur, salarié-patron, dans toute l’Europe. Mais vous n’avez pas œuvré pour améliorer cette situation.

Votre réforme du travail, dans la lignée de ce qui se fait en la matière depuis plus d’une dizaine d’années , est et sera en l’état un désastre pour les salariés. La facilitation des licenciements a ouvert une véritable chasse aux représentants du personnel, à ceux qui ne tiennent pas les cadences, ou tombent trop souvent malade !  Vous avez contribué au durcissement des conditions de travail pour les ouvriers de l’industrie, la construction, les employés de commerce et de la logistique, le personnel hospitalier, les agents des collectivités territoriales, tous déjà soumis à une course infernale à la productivité par l’accélération des cadences de travail.  Résultat : les licenciements pour inaptitude au travail explosent ! Si on en croit les médecins du travail, ce serait même un secret de polichinelle !

Au final, au moment de solder leur retraite, et le chiffre fait tourner la tête : 50% des anciens salariés ne sont plus entrain d’occuper un emploi, mais mis au chômage, en invalidité, reconnus inapte au travail, ou à défaut, n’ont droit qu’au versement du revenu de solidarité active, le RSA, le revenu minimum avec lequel on ne peut pas vivre dignement.

A l’échelle européenne, sur 16 pays évalués pendant 17 ans jusqu’en 2010, l’état de leurs forces de travail montrait une polarisation de la masse salariale entre emplois peu qualifiés et emplois pour recrues diplômées,  au détriment des emplois intermédiaires « en recule de 8 points de pourcentage en France, 12 points en Suède et au Danemark, 6 points en Allemagne et 5 points au Portugal «  ( « les dangereuses mutations du travail et de l’emploi » Grégory Verdugo « Alternatives économiques » ) Autrement dit le travail devient bipolaire, soit on y est smicard, soit diplômé et favorisé. Votre politique ne fait qu’accentuer le malaise des travailleurs  « lowcost » ! déjà soumis à la précarité, ils savent que l’emploi est difficile et incertain : et vous , vous n’avez de cesse de faire croire qu’il est bien de durcir les conditions d’attribution du chômage comme les contrôles qui doivent accompagner les chômeur tout au long de leur réinsertion sur le marché du travail. Quel aveuglement ! La part infime des très graves fraudes à l’allocation chômage ne justifie pas un tel acharnement,  parce qu’elle est infime !

De même qu’on ne peut pas affamer les gens, il y a des conditions de vie que l’Etat doit toujours chercher à privilégier pour le bien-être du citoyen et par là du gouvernant et de ses assesseurs. La situation des bénéficiaires du RSA est emblématique à cet égard. Vous devez être informé que la loi n’incite pas à travailler avec le RSA. Si vous avez gagné 200 euros par un contrat à durée déterminé en étant au RSA, 40% de la somme sera retenue sur votre versement RSA. Est-ce normal ? Est-ce réellement incitatif ? sans compter que cela oblige les allocataires qui cherchent à travailler , à jongler avec leur déclarations pour ne pas se retrouver avec des mois où les versements sont réduits, s’ils n’ont pas trouvé d’emploi à temps plein et de durée indéterminée !

Le RSA a réuni sous un même niveau inférieur de revenu minimum tous les nouveaux exclus du travail  de 25 ans jusqu’à la retraite, il se trouve quand même 1/3 d’ayant droit parmi la population qui ne réclament pas leur dû. La procédure de versement devrait être administrativement automatiquement effectuée.

Mais tout de même, la première inégalité criante à combattre et rectifier est l’écart de salaire injustifié entre hommes et femmes.

L’étude de la Direction régionale du travail des Hauts-de-France, révèle qu’au cours de leur vie les femmes auront subi un préjudice salarial inouï ! Compte tenu de la rémunération des hommes et de leur surreprésentation à niveau de diplôme égal, les femmes perdent, selon leurs conditions socioculturelles respectives dans les Hauts-de-France, entre 220 000 euros et 480 000 euros au cours de leur vie !

On peut en extrapoler que les femmes en France en 2017, auraient dû être augmentées de 8 000 euros par an ,soit 600 euros par mois : l’équivalent de 300 000 euros sur toute une carrière !

La réforme majeure placerait l’augmentation au niveau du RSA, (ou le RSA au niveau de 600 euros ).  Un résultat qui tient compte de l’écart des revenus d’activité des personnes à temps plein ; et spécificité de cette étude menée par le Corif, celle-ci tient compte aussi de la forte activité à temps partiel chez les femmes, ( https://lc.cx/YwVT), comme de la diversité des situations possibles, les chômeuses, les non-salariées sont prise en compte. Evidemment, les femmes en situation de RSA bénéficieraient aussi de ce rattrapage salarial.

Si cette mesure avait été adoptée, les chercheurs ont évalué à 246 milliards d’euros pour l’année 2013, de recettes de cotisation sociale, de contribution à la CSG, d’impôts sur le revenu et de recettes supplémentaires sur la T.V.A, pour le gouvernement !

246 milliards ! Cette révolution politique à elle seule renflouerait les caisses de l’Etat en apportant du pouvoir d’achat aux familles immédiatement ! Elle devrait être encadrée pour ne pas réitérer les erreurs de l’euro et de la dépossession de la plus value par une augmentation artificielle généralisée des biens et des services. Mais il est bien question ici d’une mesure majeure propre à servir aussi de socle au financement de la transition écologique …

Cependant la transition écologique doit être supportée par les pollueurs en priorité. Et là pas d’ambiguïté : 10% des plus fortunés émettent 50 % des gaz à effet de serre quand , au bas mot, 50% des plus pauvres n’en émettent que 10% !  L’urgence et la priorité est donc à la réduction du train de vie des grandes fortunes et à l’ouverture d’un débat international sur le nombre de tonnes de CO2 émis par habitant et par pays .

Maintenant comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Jusqu’à présent la confusion a régnée entre les extrémistes de gauche, les black block, ceux d’extrême droite aussi spécialistes du combat de rue , les banlieusards venus dévaliser les vitrines et le gros des manifestants composé de monsieur tout le monde, victime de ces franges de contestataires étrangères au mouvement des « gilets jaunes » à proprement parler. La violence qui s’est exprimée , comme cette révolte sont le contrecoup des printemps arabes qui avaient débutés en Iran et avaient été précédés de manifestations en France des « indignés ». Je crois ce mouvement durable et capable, s’il réussit, de se répercuter internationalement, tant la colère est grande, la République sur le point de vaciller et de donner naissance à une nouveau contrat social d’entente entre les citoyens unis pour inventer une forme de gouvernement par le peuple, pour le peuple, et dont la justesse de la justice justifie pour l’heure que les puissants aient à s’en inquiéter !

Quand la République est juste ses valeurs sont partagées et incontestées par le citoyen. Mais les traders, les financiers et les puissants sont fou ! Si à Davos, le questionnement relatif à l’incidence des inégalités sur le buisines est débattu, les riches n’ont pas pris la mesure de ce qui couvait et est entrain d’advenir.

EN 1968, tout le monde avait été augmenté de 100 francs, une somme à l’époque ! là, les gens sont tellement déterminés que si vous ne cédez pas intelligemment, monsieur le Président, la révolution éclatera. Je sens que les gens commencent à s’y préparer au fond d’eux-mêmes. Sans certes le souhaiter.

                      Cordialement  PATRICK RAKOTOASITERA

                                    www.patrick-rako.net

Voici en addendum le texte « vers une maitrise des enjeux économiques et sociaux «  qui approfondit les sujets soulevés ici en ouvrant sur d’autre perspective de gouvernance. Puisse-t-il vous être utile

VERS UNE MAITRISE DES ENJEUX ECONOMIQUES ET SOCIAUX

( 12 nov 2012. Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012)

   A ce rapport à été préféré le rapport GATAZ, début des mauvais choix de Hollande …

Lettre adressée à François Hollande le 09.11.2012

Monsieur le Président,

Mon silence épistolaire depuis votre élection, et alors que mes lettres à votre prédécesseur, voulues critiques et constructives, ont alimenté le débat économique et géopolitique d’internet, lors de la précédente mandature ( mon site recense 150 000 commentaires et est très consulté par une audience en constante augmentation aux États-Unis et en Inde ( taper « patrick rako » sur google et sélectionner  » sa couleur ») ( nota bene : depuis le 8 septembre les articles les plus anciens qui pourraient vous intéresser sont inaccessibles et je tente de rétablir l’usage normal de mon site) …) qu’à cela ne tienne : mon silence a correspondu au temps nécessaire à l’observation de votre action et à la tentative de compréhension des anticipations économiques et politiques majeures de l’année 2012-13, 2013-14.

Je joins à ce dossier la 3ème lettre au Président de la République datée du 19 mai 2009, car elle approfondit des thèmes ici repris et cruellement d’actualité. ( voir article de la date correspondante)

THÈMES ABORDES DANS CE DOSSIER

L’indépendance de la France dans le contexte global :

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Les mesures contre les pertes d’emplois liées

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à la financiarisation :

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La compétitivité :

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Les banques, les bonus, les hedge funds :

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La relance :

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La dette souveraine :

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Les grands risques systémiques :

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Andorre :

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1 L’indépendance de la France dans le contexte global :

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Le début du XXIème siècle est marqué en Occident par le déséquilibre budgétaire des états industrialisés ; la probable impasse de l’augmentation de la dette des ménages acculés à recourir aux crédits pour maintenir leur niveau de vie ; dans un double contexte d’inégalité croissante des revenus, jamais observé, sinon à croire installée la situation qui prévalait au XIXème siècle ; sur un fond de financiarisation extrême de l’économie : à l’économie réelle étant préférée la notion de rentabilité de l’accumulation du capital qui subordonne l’impératif de la production, à l’impératif de la rentabilité de l’action, comme seul cœur de cible du nouveau business du XXIème siècle.

Dans ce contexte de suprématie des marchés et de renversement de la hiérarchie mondiale au profit des états du sud, il tient à l’action d’un état-nation comme la France, monsieur le Président :

– de se distinguer par sa politique économique pour atteindre à l’indépendance financière ; ou à défaut : de légiférer pour protéger son tissus financier et économique.

– de perdurer dans l’indépendance énergétique.

– d’opérer la transition écologique de son indépendance agricole.

– et favoriser toutes les entreprises qui pourraient renforcer le secteur de son indépendance technologique.

Tout d’abord est-il nécessaire d’infléchir les lois économiques des décennies 70 et 80, qui ont favorisées la dérégulation des banques et des marchés ; et furent suivies de la fin des règles de prudence et des plans de rentabilité nécessaires à l’entrée en bourse des entreprises.

Il convient ainsi de ne pas légiférer seulement en fonction de la nature des produits financiers. Constater que par le passé les excès de liquidité générés par la dérégulation ont alimenté et alimentent les bulles spéculatives immobilières et internet ou numériques pour celles à venir, n’est pas suffisant. A la limitation par l’imposition des liquidités investies dans les produits dérivés à risques de l’assurance , qui représentent maintenant 1/3 des investissements mondiaux, doit être adjoint un mécanisme de contrôle en fonction de la taille des organismes financiers concernés.

De manière tendancielle, la France , dotée d’un projet global de croissance écologique, secteur par secteur, cherchera, avant sa régulation internationale, à attirer le « mark to market » qui consiste à investir dans ce qui n’a pas encore rapporté, dont les dérives sont caricaturées par le scandale  « d’ENRON » que l’état évitera en favorisant les projets des entrepreneurs créateurs d’emplois pérennes après revente de l’entreprise.

Cela pourrait se faire dans le cadre d’une politique d’inversion de la réorganisation de la géographie industrielle entamée, depuis les années 70, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre – par la recherche d’investissements pour le tissus industriel national soutenu par l’état.

2 Mesures contre les pertes d’emplois liées à la financiarisation

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La financiarisation extrême de l’économie mondiale de la fin du XXème siècle est d’autant plus ultime aujourd’hui, monsieur le Président, que l’économie virtuelle des bourses créant maintenant plus d’argent que l’économie réelle, constitue de plus une dépendance malsaine des états vis à vis des marchés financiers. Car, non seulement après avoir rendu effectif la fin du contrôle des capitaux, les états du nord ont rendu chronique leurs déséquilibres budgétaires ; depuis que, ne réussissant plus à se financer par l’impôt des ménages et des entreprises, leurs budgets, constitués par une part sans cesse croissante de dette souveraine, ont rendu toutes politiques économiques tributaires de la spéculation des marchés, que les états doivent n’avoir de cesse de rassurer pour se « refinancer ».

Dans ce contexte, il serait d’autant plus mal perçu par l’opinion publique de mal modifier la fiscalité des entreprises et spécialement des grandes entreprises que la suprématie de la spéculation des marchés dans la part de l’économie, a eu pour corolaire, en France, une imposition des entreprises qui n’a cessée de décroitre depuis 20 ans. Celle-ci additionnée ces dernières années avec une augmentation de l’imposition du travail et de la consommation, il va sans dire que personne, mis à part les actionnaires, n’a pu bénéficier de la manne des marchés financiers. Au point que dans le même temps, l’écart salarial entre les plus bas et les plus hauts revenus ( de 1 à 100 dans nombre de cas ) , a correspondu à une inégalité des rémunérations et un affaiblissement des syndicats dans les sociétés industrialisées, elles-même.

Il revient donc à l’état la mission de rechercher les réserves de liquidités secteur par secteur, pour établir la hiérarchie des secteurs d’activité qu’il imposera prioritairement. Ainsi, le fait remarquable de ce début du XXIème siècle, vient de ce que les états Européens ne peuvent plus se permettre, s’ils veulent financer leurs dépenses et maintenir un juste niveau de redistribution, de ne pas améliorer l’imposition des flux financiers qui relèvent du « shadows banking » : ceux des fonds spéculatifs, des paradis fiscaux et du système de l’assurance et du marché des dérivés lequel est sans doutes sur-valorisé par les investissements bancaires.

Car, comble du cynisme, la privatisation des profits par ce qu’il convient de nommer l’oligarchie financière des banquiers et des actionnaires s’est, depuis le sauvetage d’AIG et des banques, accompagné d’une socialisation des pertes : l’état, quasiment sans contre-partie – sinon en Allemagne où le réseau bancaire a été nationalisé pendant la crise – ayant compensé par de l’argent publique les pertes de leurs mésaventures sur les marchés à risques. Aussi, il va sans dire que la taxe sur les opérations boursières vient donc à point nommé. Encore faut-il que l’argent dégagé renforce l’axe social de votre politique.

Du point de vue de l’économie internationale, les anciennes sociétés dites plus avancées vivent un bouleversement d’autant plus inédit qu’il a vu s’opérer un retournement des valeurs, dont votre politique sociale, justement, doit éminemment tenir compte, afin de mieux opposer aux lois iniques de la finance, la justesse de lois étatiques établies dans la plus grande ère économique possible, de sorte que la flexibilité du travail nécessaire à la reprise économique ne soit pas bâtie sur le socle d’une généralisation de la précarité des salariés comme en Allemagne, en Grèce, en Espagne, … .

Car depuis les années 80, flexibilité a rimé avec précarité, en épousant un mouvement de réorganisation général de la géographie industrielle, au profit des pays à faibles coûts de main-d’œuvre, que lors des plans sociaux, la loi française, autorisant le reclassement dans des unités de production étrangères, a favorisé : ce qui doit cesser ; le reclassement des salariés licenciés être interdit s’il se fait à l’étranger.

La société française pour être plus humaine et plus sûre, devrait placer au cœur de son dynamisme et son harmonie, la protection des lois du travail, comme pierre angulaire ; afin de répondre aux défis qu’impose un marché, depuis le point de vue duquel, dorénavant, « coca-cola » est jugé un placement plus sûr et rentable que l’état américain…

Ainsi le « cher over value » ou le remplacement ou la revente des secteurs moins rentables qui en 1997, en Allemagne, fit dépasser les 4 millions de chômeurs, devrait être interdit pour les sociétés bénéficiaires, sinon être l’objet de transactions surtaxées pour les banques qui s’adonnent à ces démembrements industriels néfastes, quand il n’est  finalement question que de plus-values boursières.

3 La compétitivité :

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Ces mesures ne doivent pas cependant entraver la réorganisation de l’outil industriel et l’innovation. Ainsi, le choc ou le pacte de compétitivité pourrait-il surgir d’une mesure révolutionnaire : l’inscription dans la loi du partage des bénéfices des entreprises par 1/3, qui, s’il s’accompagne d’un assouplissement des mesures d’embauche, une fois appliqué à tous les types de contrats de travail, devrait contenter les salariés grâce à l’augmentation de leurs revenus qu’il implique. Car les bénéfices des entreprises seraient répartis comme suit :

– 1/3 revenant aux actionnaires ou patrons

– et afin de soutenir l’innovation garante de l’emploi de demain: 1/3 revenant à l’investissement

– et enfin, dans le but de soutenir la consommation et l’impôt des ménages: 1/3 revenant aux salariés ( 1/3 justement réparti entre ouvriers et cadres ) .

Bien évidemment cette mesure révolutionnaire  ne peut être le fait que d’une politique volontaire, déterminée et certainement pas molle. Aussi, ayez le courage de la reprendre à votre compte, lorsque les discutions patronat/syndicats auront mené à une impasse, car cette mesure s’ajusterait parfaitement avec un crédit d’impôt aux entreprises soutenant l’emploi et l’investissement.

Sans être exclusive d’un plan industriel étatique centré sur les sus-nommés « pôles de compétitivités », ces mesures plus ciblées en seraient le pendant privé, garant par la relance de la consommation et l’innovation de l’auto-approvisionnement de la demande intérieure.

La répartition des bénéfices des entreprises par 1/3, devra également être accompagnée d’un droit fiscal adapté, instaurant au préalable, une taxe sur la vente des parts industrielles des banques d’autant plus élevée que ces parts seront cédées à des banques étrangères. Ce, afin de maintenir la cohésion nationale du tissus industriel français, ainsi que son non-démembrement en cas de resurgissement ( toujours possible) des effets de la crise.

Aussi, après avoir libéré l’innovation et soutenu la consommation l’état aurait intérêt à accélérer son influence sur le marché réel, en créant au ministère du redressement productif une cellule spécialisée dans le développement de gisement d’emplois, par la création et le rachat d’entreprises conditionnées en structures auto-gérées, par exemple : pour relancer le développement économique territorial sur un bassin d’emplois jugé à risques. Ou alors, s’agirait-il de solliciter des investisseurs pour qu’ils soutiennent le tissus industriel français. En tout état de cause, le crédit d’impôt doit favoriser par décret les entreprises des secteurs à risques qui s’engagent à maintenir leurs effectifs sur les 5 années à venir, et celles qui consacreront 1/3 de leurs bénéfices à l’investissement et plus particulièrement à l’innovation.

4 Les banques, les bonus et les « hedge funds » :

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Par ailleurs, l’encadrement des institutions bancaires au dernier sommet Européen, doit, ce me semble, sans cesse être perfectionné, ce pour plusieurs raisons liées aux effets systémiques de l’interconnexion bancaire.

Bien sûr : aucun acteur financier ne devrait pouvoir cumuler les activités de banque de dépôts, de banque d’affaire, d’assureur et de gérant de portefeuille , cela va sans dire.

Dans le même ordre d’idées, l’encadrement des bonus et des dividendes des grands patrons devrait être soumis aux résultats réels de l’entreprise, comme d’un autre point de vue, il est essentiel de savoir que les lois d’encadrement des banques outre-atlantique doivent être relativisées, considération de leur portée réelle, puisque la nature des grands investisseurs a profondément changée depuis 15 ans.

Et pour cause : les fonds d’investissements « hedge funds » dominent le marché des placements boursiers sur le marche des dérivés en 2012. Au point que les 11000 « hedge funds » du marché auraient cumulé 280 milliards de dollar de gains en 1an : soit plus que les gains réalisés par les 6 plus grandes banques de crédit. De plus : 2/3 des « hedge funds » sont basés dans les paradis fiscaux, dont on estime légitimement qu’ils totalisent et engloutissent 50 % des flux financiers mondiaux.

Or, ces flux réapparaissent dans ces fonds sans obligation de transparence ni d’explication vis à vis de leurs investisseurs ou de l’état, ce qui est d’autant plus préjudiciable à une éventuelle tentative de régulation des marchés qu’ils y occupent le rôle de structures spécialisées prenant des paris sur l’avenir, ce qui revient à spéculer sur l’attaque des monnaies…

Aucun encadrement des banques s’il se veut exhaustif, à moins de tromper le monde, ne peut donc se passer de son corolaire : l’encadrement des « hedge funds », dont l’avènement est la consécration internationale de l’économie souterraine mise sur le même plan que l’économie dite légale. Car voilà ce qu’à engendré le déséquilibre de l’économie virtuelle par rapport à l’économie réelle, ni plus ni moins pour les économies parallèles qu’une forme de titrisation du trafic d’armes, d’animaux ou de drogue, en dernière analyse.

Une cellule spécialisée au ministère de l’économie où, pour reprendre une expression de Roosevelt  » il n’y a que des voleurs pour attraper d’autres voleurs » devrait donc être dévolue à la préparation de lois internationale visant la modération de l’influence des « hedge funds »… afin de prévenir la défaillance du système de régulation des marchés… . Cette cellule pourrait avoir aussi pour ambition la création d’un organisme moins corrompu et plus juste que les organismes de notation du marché… .

5 La relance :

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Il est aussi nécessaire que l’intention directrice de l’état soit de pratiquer une politique de croissance écologique. C’est à dire, ayant considéré que les ressources en quantités finies imposent de repenser la notion de « croissance » et de « PNB » seulement comme ce qui mesure des gisements d’emplois pas forcément cher en consommation de ressources, mais opposable aux créations de richesses qui n’améliorent pas le niveau de vie qualitatif. Ce qui détermine donc l’adoption durable d’une fiscalité écologique.

L’état cherchera des gisements de croissance dans les secteurs :

– de la transition énergétique écologique.

– la relance du bâtiment par l’incitation à la rénovation et l’adaptation aux normes écologiques ; ainsi qu’en maintenant un niveau élevé de construction de logements à caractère social sur un modèle durable.

– concernant la distribution : l’état peut agir en soutenant les réseaux écologiques locaux de distribution ( développement des ventes aux particuliers des maraichers locaux…)

– et cherchera à l’agriculture intensive des monocultures trop riches en pesticides, l’alternative de l’agriculture écologique aux rendements égaux voir supérieurs en cas de sècheresse, ce qui permettra de revitaliser les sols.

Du point de vue de la financiarisation de l’économie, la croissance écologique se distingue en adoptant ce parti-pris relativement à la dette des ménages, des collectivités ou des états, qui veut que soient employés tous les moyens juridiques possibles ( contestation de contrat, élaboration de nouveaux échéanciers) qui tendent à modérer et plafonner les intérêts de toutes dettes.

( la section dévolue au ministère de l’économie à la création de lois internationales visant à réguler les flux financiers des « hedge funds », pourrait travailler, parallèlement, à l’étude détaillée des  » contrats de partenariat privé/publique; et aux autres contrats pérennisant la dette des collectivités dans le but de prévenir à toutes arnaques…)

La baisse du pouvoir d’achat des ménages sera, elle, compensée par le jeu des aides sociales ciblées pour compenser la baisse du revenu moyen due à l’augmentation des taxes, par l’amélioration de la couverture maladie, du statut de locataire, et du droit aux transports en commun.

( A noter que la taxe carbone si elle se développe ne doit pas donner lieu à un marché spéculatif de la revente des bonus et malus écologiques par les entreprises. Ce qui rendrait virtuelle la baisse de l’empreinte écologique de l’industrie française. De plus, imaginée à l’origine par les écologistes, il est important de rappeler que les revenus de la taxe carbone étaient initialement destinés à aider les plus pauvres …)

Plusieurs analystes que je crois il faut prendre au sérieux prédisent, eux, l’éclatement de la bulle immobilière sur le sol Européen d’ici à 2015.

Cette baisse des loyers, il faudra la considérer telle une aubaine qui pourrait servir au mieux la relance de la consommation Européenne , car le soutien aux entreprises et spécialement aux PME pourvoyeuses d’emplois, aura été supporté par une banque d’investissements dédiée, palliant à la raréfaction des crédits observée sur le marché bancaire français, par la mise en circulation de taux d’intérêts bas et d’argent pas cher.

Ce qui est la caractéristique typique de la relance à l’Américaine qui doit faire contre-point à la relance Européenne Allemande, caractérisée par le contrôle des quantités d’argent mises en circulation et la consolidation des budgets des états, qu’ici on qualifiera de relance par l’austérité, tant les risques de blocages de l’activité qu’elle fait peser sur l’économie de la zone Euro, sont importants.

6 La dette souveraine :

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Ainsi, cet argent mis à la disposition des entreprises proviendra de ce que l’état-providence insuffisamment financé par l’impôt et les cotisations sociales, prolongera intelligemment la baisse des impôts sur les entreprises amorcée depuis 20 ans ; en profitant de la bonne conjoncture de la spéculation des marchés sur sa dette souveraine. Laquelle est rendue possible par l’investissement des excédents des pays émergents dans la dette souveraine des pays du nord, nouvelle hiérarchisation inversée des marchés qu’on peut qualifier de tendance profonde de l’économie du début du XXIème siècle.

Dans ce sens, et à dessein de bénéficier de taux d’intérêts peu élevés, monsieur le Président, un évènement dans l’économie mondiale qui tarde à se concrétiser, a certainement dû intéresser votre curiosité, car il constitue pour la France une source certaine d’argent pas cher, si les mouvements sur les marchés des devises devaient reprendre.

Même si l’Europe devrait être la propre détentrice de sa dette, à certains égards, comme la réserve fédérale Américaine détient 60% de la dette Américaine ou à l’instar du Japon – il n’est pas indifférent, cependant, que l’Elysée suive, lors des 3 prochaines années, le mouvement que la Chine souhaite amorcer pour procéder à une libération de la balance de ses capitaux, par une diversification de ses réserves de change, au profit de la décroissance de ses réserves de dollar ; suivant un mouvement ascendant du degré de convertibilité du « Renmibi » (le Yuan) selon une fluctuation face aux autres devises actuellement de 3% qui d’ici à 10 ans, devrait fluctuer à l’augmentation jusqu’à 20% par rapport au dollar. Ce qui selon les analystes chinois devrait passer par une intensification des prêts à l’étranger en Yuan, pour les banques chinoises. Et d’ici 5 à 10 ans, par une ouverture des transactions de biens immobiliers ( actions et obligations de son économie ) a des investissements étrangers. Votre rôle en la demeure pourrait être celui de facilitateur et de conseil auprès du Président Chinois, avant que ce rôle ne soit phagocyté par les agents de  » Goldman Sachs ».

Car, en plus de nouvelles parts de marché pour les entreprises, cela augure pour la zone Euro, et spécialement pour la France un taux bas pour le financement de sa dette, dont le faible taux d’emprunt pourrait compenser les points de croissance que font peser sur l’économie les 33 milliards  de réduction du déficit que vous avez prévu d’organiser.

Mais, encore une fois, précisons qu’en la matière, la réunion et la détention des dettes européennes par un état Européen fédéralisé, vaudra toujours mieux d’autant que cette centralisation peut et devrait augurer cette nécessaire harmonisation fiscale des entreprises Européennes qui, après la circulation des capitaux pourrait et devrait être l’occasion de défendre ce fameux socle social commun qui, actuellement, manque à la défense des intérêts des salariés Européens. A défaut d’un seuil de protection social commun pour une ère qui concentre tout de même 20% de l’économie mondiale, contre 19% pour l’économie Américaine et 14% pour l’économie Chinoise… .

Aussi, monsieur le Président faîtes rayonner en France et ailleurs le rêve, la conscience, le besoin d’une Europe, partenaire particulier des États-Unis, et actrice majeure dans un monde multipolaire, sur lequel pèse, malheureusement, le risque d’un embrasement généralisé du monde musulman…

7 Les grands risques systémiques :

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A noter que si un ralentissement sur le marché des devises devait augurer prochainement une nouvelle crise économique mondiale, celle-ci pourrait avoir comme point de départ réel l’endettement des étudiants Américains ( 1000 milliards de dollars ) ou l’endettement relatif aux cartes bleues qui ont largement été titrisés sur les marchés financiers internationaux dans le même agrégat financier que celui des subprimes…

Ou alors, la baisse attractive des bons du trésor Américains, délaissés au profit d’autres réserves de change, pourrait provoquer un effondrement du financement de l’économie Américaine, à terme, entrainant la paralysie de l’économie mondiale…

Ou alors, la paralysie du marché des devises pourrait avoir pour origine profonde un taux d’usure de la Terre et ses ressources, supérieur aux hypothèses les plus pessimistes…

8 Andorre :

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Je terminerai en précisant combien je suis persuadé qu’aucune politique économique moderne ne peut procéder à un relèvement économique sans s’attaquer au « shadow banking » de son économie qui lui est le plus préjudiciable. A savoir ici : sans s’attaquer à Andorre, le paradis fiscale historique de la France et comme un curieux hasard aussi celui de l’Espagne.

Car si les paradis fiscaux cachent 50% des investissement mondiaux ( certes qui reviennent dans le circuit spéculatif mais sans qu’aucun bénéfice soit soumis au prélèvement pour le bien commun ) – ce ne sont pas 20 milliards d’économie de dépenses de l’état, ni même 20 milliards de crédit d’impôt pour les entreprises qui seraient possibles ; mais d’après mes estimations c’est une manne supérieure à 70 milliards d’Euros qui viendrait soutenir le budget de l’état. Sans qu’il soit même besoin de recourir aux impôts indirects, comme la TVA, injuste car elle grève le pouvoir d’achat moyen ; quand les paradis fiscaux sont ni plus ni moins : que de l’épargne défiscalisée illicitement, ce qui est encore plus injuste… .

En espérant que ces pistes de recherches auront des suites productives, qu’elles vous aient confortées dans l’exercice périlleux qui consiste à diriger sans le soutien de la confiance populaire – périodes incontournables de toutes mandatures modernes – je vous prie d’agréer l’assurance de ma considération, l’assurance de ma foi en la nation.

Nota bene: mon prochain courrier devrait traiter de  » l’embrasement du monde musulman ».

Cordialement

Patrick Rakotoasitera

 

Monsieur Le Président de La République,

          EMMANUEL MACRON,

C’est lorsque tout parait bouché, flou, ou obscurci, que votre effort doit vous porter à reconsidérer la mécanique elle-même des prélèvements obligatoires et de la façon dont l’argent est investi ; car, pour l’heure, en instaurant un dialogue filmé avec les représentants qui se distingueront parmi le mouvement des « Gilets Jaunes »- si et seulement si vous êtes prêt à mettre en application les principes d’une politique inclusive  et participative. Ce qui semblerait compatible avec vos préoccupations à l’échelle européenne.

Quelle que soient vos concessions, vous pourriez vous prévaloir de tenter d’exercer et d’appliquer une autre méthode de l’exercice du pouvoir :

La nécessité d’écouter sa population,  supérieure à la planification des marges de manœuvres pour le gouvernement ; par exemple sa capacité à dégager des budgets en cas de désastre. Car le citoyen est le cœur de la Nation.

Mais encore une fois, Monsieur le Président, prenez garde de ne pas vous aliéner les populations de France, les unes après les autres. Si en politique l’espoir des peuples est dangereux, la furie du Peuple peut abreuver des sillons de sang d’un pur.

Certes, vous avez permis aux modestes retraités d’échapper à un impôt qui risquait par trop de les léser. Certes, vous avez concédé aux allocataires du SMIC une revalorisation utile de leur revenu. Et toutes les nouvelles mesures qu’ont obtenues les délégations du mouvement des « Gilets Jaunes », l’état en sera quitte pour une somme de 10 à 20 milliards d’euros.

Mais n’est-ce pas infâme de vouloir en finir avec ceux des manifestants pour qui la lutte continue sans avoir même appliquer les soins de votre tâche à renforcer le ciment social qui lie la pyramide sociale à sa base, celle du commun des villes, en ayant compris qu’on ne peut pas vivre dignement avec le RSA, ou une retraite incomplète pas plus honorable pour l’Humain que la condition des familles monoparentales à bas revenus, ou des jeunes laissés pour compte.

Vous ne pouvez pas écraser les derniers manifestants comme il semble que cela se fasse encore avec les « migrants » dans beaucoup de villes en France.

Vous risqueriez de déclencher une explosion de haine , et les réserves de citoyens mécontents sont légion .

Autour de Paris, les lycéens ont manifestés, mais globalement, la révolte n’a pas gagné les cités dont, pour le coup, l’organisation de l’économie parallèle joue comme un ferment de stabilité.

Mais nous sommes au XXI ème siècle, les cloisons invisibles qui isolaient les membres d’une même catégorie sociale, sont franchissables depuis l’avènement de la communication électronique. Et les classes sociales des déciles de revenus les plus favorisés au fond, n’auront besoin que très peu d’être informé des réalités de la misère sociale qui les entoure, ainsi que des raisons profondes pour lesquelles on ne peut pas blâmer les « Gilets Jaunes » de vouloir manifester encore – alors même que votre intention d’ouvrir un dialogue et de recourir à une concertation nationale ne peux et n’a pas été entendu par celui et celle pour qui, dix euros est une somme importante ! Le comprenez-vous ?

Si Monsieur Nicolas Sarkozy est la personne qui vous conseille de manier le bâton et la friandise, n’hésitez pas à faire relire les lettres que je lui ai adressées durant sa présidence. Il n’a jamais voulu croire que le tissus social doit être souple et élastique avec, compte tenu des modifications de la structure du travail, des capacités à faire rebondir vers des positions meilleures tous les abandonnés, les exclus d’hier, aujourd’hui et demain. Il a toujours préféré être abondé en idées telle que « Interpol du délit financier « , dans sa bouche devenu : « FBI du délit financier », etc.  Plutôt que de croire qu’il faudrait qu’il choisisse d’être un grand Homme aux yeux de l’Histoire et de ces circonstances exceptionnelles – plutôt qu’un serviteur de l’injustice … rien à faire, il n’a fait que modérer la vilenie des puissants a vouloir faire intégralement supporter le coût des dépenses sociales de l’Etat par la majorité des déciles de revenus inférieurs. Et en définitive, en 2011 les plus riches ont été fortement imposés, et monsieur Sarkozy s’est lancé dans une Guerre désastreuse pour finir.

Ne faites pas comme lui. Cordialement. Patrick Rakotoasitéra

LETTRE DU PRESIDENT HONNORIS CAUSA DE L’AFRIQUE AUX AMERICAINS, AUX EUROPEENS , AUX AFRICAINS , AUX ASIATIQUES ET AUX ORIENTAUX

Une guerre interétatique au sein des institutions des Etats-Unis, opposant le Président américain  à une partie de l’establishment américain dont les activités de l’ombre seraient d’utiliser les données des grands acteurs de l’internet pour consolider l’emprise mentale sur les consommateurs-citoyens par le biais de pressions exercées par la CIA – Cette guerre intestine qui devrait voir aux Etats-Unis plus de deux mille personnes proche de la CIA arrêtées sous l’impulsion de Donald Trump, est-elle la première grande victoire de cette conscience collective émergeante, en ce début de XXIème siècle, au quatre coins du continent commun que représente internet ? Ou est-ce une « fake news » ?

Au sein de cette conscience collective d’internet, chacun de ses animateurs semble avoir ses propres concepts pour désigner l’entité juridique, militaire et financière qui cherche à manipuler le cours de l’Histoire de nos nations en développant des tactiques de corruption des élites, en fomentant des meurtres, en alimentant et en suscitant des conflits armés,  en finançant ses activités par la production à grande échelle de drogue en tous genres, et par une participation active aux grands flux financiers du monde.

Certains qualifient cette entité de «  mafia Khazarienne », d’autre d’instance judéo-chrétienne dite des « illuminatis ». Je ne me prononce pas sur le sujet. Je n’ai pas de preuves ni de pistes suffisamment intéressantes dans un sens ou un autre.

Il demeure, du côté occidentale, que cette entité judiciairement, financièrement et militairement solidaire est constituée de députés américains, de sénateurs, d’industriels et de grandes familles possédante, tous liés par choix, par force ou par chantage à la très sulfureuse agence de la CIA.  En revanche, l’assaut du siège du quartier général de la CIA, à Langley en Virginie, par les marines, qui aurait eu lieu le samedi 18 novembre 2017, est une « fake news ». Les hélicoptères des marines auraient seulement survolé longuement le quartier générale de la CIA , pour en intimider les dirigeants, il y a maintenant deux semaines.

En fait, sans pouvoir jusqu’à présent le prouver, Donald Trump soupçonne la CIA de détenir des centaines de laboratoires de production de drogue à travers le monde, qui servent à financer ses activités militaires en parallèle du fonctionnement connu du complexe militaro-industriel américain, et quelque soit la tendance politique du président élu. Plus certainement, il cherche à mettre un terme aux enquêtes de la CIA sur son entourage proche, et pourrait se servir du ressentiment d’une partie de l’armée américaine contre la CIA et notamment son rôle trouble en Syrie où l’agence est soupçonnée d’avoir contribué à l’émergence de l’Etat-Islamique.

Tactique politique d’un président menacé ?  Donald Trump , après avoir destitué  le chef de la CIA, poursuit son but de purger l’Amérique tant de son fonctionnement hollywoodien marque de sa domination culturelle sur le monde, que de ses minorités immigrées, et de ses institutions, sans dire, si il y parvient, ce qu’il fera des programmes institutionnels américains d’écoute et de manipulation mentale des citoyens américains et des masses mondiales.

Sur le plan international, Donald Trump, si l’opposition de la Chine et de la Russie l’empêche de déclencher une guerre contre la Corée du nord, devrait jouer un rôle clef au Moyen-Orient, après la clarification de la politique israélienne des Etats-Unis et après l’officialisation du rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite. Comme si le clan sunnite, après avoir échoué à imposer en Syrie un changement de régime, et après la mise en minorité de l’Etat-Islamique, voulait poursuivre la guerre contre les chiites, en cherchant une nouvelle alliance dirigée directement contre l’Iran ; alliance pour laquelle l’engagement américain dans un sens ou un autre sera décisif …

Charge revenant à la France de tempérer les velléités guerrières de chacun, tout en sachant que le grand krach boursier qui pourrait survenir en 2018 , les banques centrales du monde , du Japon aux Amériques , ayant inondé leur marché d’argent peu cher qui a favorisé la dissémination de bulles spéculatives dans le monde, ce krach pourrait augurer un renversement monétaire planétaire auquel les chinois se préparent, les BRICS cherchant à supplanter la monnaie mondiale qu’est le dollar , par une réorganisation des circuits de production de l’argent à l’échelle mondiale.

Ce grand chambardement est possible. Il pourrait intervenir après que l’union européenne et l’union africaine auront mis en déroute les circuits de financement et de blanchissement de l’argent de la traite humaine des vagues d’immigration des africains vers l’Europe. Car les circuits incriminés devraient impliquer des réseaux organisés s’étendant de l’Afrique à l’Europe et jusqu’au Moyen-Orient.

Or, il s’agira de savoir si cette nébuleuse mafieuse coïncide avec les réseaux saoudiens démantelés par Mohamed Ben Salman, le futur roi d’Arabie Saoudite qui est l’artisan de la réorientation idéostratégique de l’Arabie Saoudite. La purge de l’état visant des personnalités proche du mouvement d’expansion du Wahhabisme rigoriste, et des familles liées à l’attentat du 11 septembre – augure, il faut l’espérer, un tarissement des financements des «  prêcheur-voyageurs » ayant assombri les lumières du Coran ; et une mise en échec des circuits indirect de financement du terrorisme.

Mais le Président français, s’il va jusqu’au bout de sa démarche d’éradication des réseaux de passeurs et de trafiquants d’êtres humains en Afrique, devra rendre compte des mouvements financiers de l’Europe ayant servis à s’attacher les services des libyens pour qu’ils «  prennent en charge « l’émigration clandestine.

Comme il devra, après le 5ème sommet de l’union européenne et de l’union africaine, réfléchir sur la portée de la responsabilité des accords commerciaux entre l’Europe et l’Afrique, car ils pénalisent le secteur agricole traditionnel africain mis déloyalement en concurrence avec les surplus subventionnés de la production agricole européenne ; ce qui paupérise les populations africaines et est devenu, avec le réchauffement climatique, un facteur essentiel de la migration de la jeunesse africaine dans les régions agricoles ruinées.

Le mouvement mondial de décolonisation des monnaie, chaque pays ou groupement de pays devant avoir une banque centrale créant sa monnaie libérée de l’emprise du système bancaire international, est possible et peut-être en cours. Russie en tête, les BRICS y sont favorable. La guerre intestine au sein des institutions américaines en précipitera peut-être l’avènement. L’effondrement attendu des réseaux politiques liés – aux Etats-Unis, en Europe, en Amérique latine, au Japon, au Moyen-Orient – aux évènements qu’a connu le monde depuis bientôt vingt ans en est peut-être les prémices.

Comme au Venezuela où la rente pétrolière a généré 1747 milliards de dollars entre 1998 et 2013, et une fuite sans précédant de capitaux vers l’étranger, expliquant en partie l’impasse financière dans laquelle le Venezuela se trouve, L’Afrique sera confrontée à des difficultés identiques tant que le système financier africain ne sera pas doté d’une banque centrale et d’une monnaie indépendante et attractive.

D’ailleurs, après s’être dotés de satellites en télécommunication qui ont désenclavé l’Afrique et rendu possible des communications vers l’Afrique à moindre cout ; je ne saurais trop conseiller aux dirigeants africains de s’entendre pour récupérer les 35 milliards de dollars (estime-t-on), saisis par les Etats-Unis lors de la destitution de Kadhafi. Car ils avaient été prévus pour servir de réserve à la future banque centrale africaine.

En Asie où les tensions territoriales et ethniques sont nombreuses, les hommes et les femmes ayant conscience du danger que fait peser sur la stabilité du monde la rivalité entre acteurs militaires et économiques régionaux, auront soin de faire savoir que l’établissement d’un droit social universel conférant des devoirs des institutions envers chaque citoyen, ne peut être propagé en Asie sans que les cambodgiens, les habitants du Laos, les indonésiens et tous les autres pays de l’Asie du sud-est, ne cherchent conjointement à tempérer les relations entre la Chine et les Etats-Unis, si le président américain venait à déclencher une guerre de représailles contre la Corée du nord.

Justice, paix, famille, dignité de l’être humain, respect des populations autochtones et des richesses de leurs territoires, seront les missions de l’Asie, si les bouddhistes restent fidèles à l’esprit de Gandhi concernant la rencontre et la coexistence des peuples entre eux.

Pour les peuples religieux du Moyen-Orient et de l’Occident, l’enjeu sera de ne pas céder à l’inclination maligne qui consiste à agir en fonction d’un scénario messianique apocalyptique qui impliquerait que les partis en présence ne soient mêmes plus capable (s’ils ne l’ont jamais été) de respecter les accords de guerre et les conventions de Genève.

Car parallèlement à cette purge mondiale qui semble devoir concerner chaque bloc rival, au terme du processus enclenché le Tribunal Pénal International sera à même de recueillir les nouvelles preuves lui permettant d’avancer dans ses dossiers européens et africains notamment. Sachant qu’une procédure sera lancée contre le clan Hassad, conjointement à son affaiblissement sur la scène de l’Isthme syrien, si les preuves soumises à l’examen récemment sont congruentes.

Les citoyens du monde doivent savoir qu’une guerre de grande ampleur doit être évitée, et que le personnel de la Cours Pénale internationale et moi-même à mon niveau, nous œuvrerons pour baliser juridiquement le carrefour financier qui permet à n’importe quelle grande société morale de piller, où elle le décide dans le monde, les ressources de la Terre. Cela augurant pour la COP 25, la réalisation attendue de l’institution juridique s’occupant des crimes climatiques ou écologiques.

« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort ! «   a dit un jour Thomas Sankara.

                         PATRICK   RAKOTOASITERA

 

LETTRE D’UN DIGNITAIRE VIRTUEL A LA PRESIDENCE – objet : PROPOSITIONS POUR RENDRE LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT PLUS LISIBLE : ( lettre datée du 02 octobre envoyée le 04  octobre)

Monsieur le Président de la république Emmanuel Macron,

Je ne peux me résoudre à l’impression décevante que laisse augurer dans sa présentation actuelle aux français, la réforme du marché du travail, de la fiscalité des entreprises et des particuliers, dont, déjà, la critique de l’iniquité sociale de la vision économique qu’elle sous-tend commence à ensemencer les esprits à votre détriment – sans la mettre en perspective avec les hautes et équitables propositions que vous défendez, par ailleurs, pour rendre l’ Europe à elle-même et aux citoyens ; avant que les soubresauts de l’histoire ne risquent de la voir se perdre à nouveau dans l’utopie extrémiste, violente et totalitaire, où les peuples la pousseront inéluctablement si les dirigeants européens négligent le tournant économique, politique et stratégique historique que l’Europe doit initier en son sein, avant les élections européennes de 2019 et l’échéance de 2024.

Il y a en effet une antinomie économique radicale entre votre projet national et les perspectives macroéconomiques que vous souhaitez voir mises en œuvre au nom du Bien Commun européen, et je le devine au nom du Bien Commun Universel. Antinomie à laquelle un esprit formé comme l’est le votre à la démonstration philosophique, ne pourrait se résoudre ( je le crois )  sans y être poussé par la nécessité politique de vous concilier d’abord les suffrages des organisations internationales, des décideurs, et des acteurs économiques les plus puissants ; afin qu’ils ne soutiennent, jusqu’à leur réalisation, le projet européen et universel dont vos brillants discours sont animés.

Et certes, cela passe peut-être, dans un premier temps, par le gage de pratiquer une politique libérale concédé aux instances dirigeantes du monde, quand dans un deuxième temps, le but est d’infléchir le modèle économique suranné et funeste que l’idéologie libérale capitaliste a soutenu jusqu’à présent ; pour ensuite, mieux assoir un modèle de civilisation visant à réformer la Production, universaliser la Redistribution, selon l’état des ressources terrestres, à dessein de concourir à l’amélioration du sort de l’humain et de celui de la Terre.

Votre pari politique deviendrait une velléité cependant, si le citoyen, à commencer par le citoyen français, ne devait percevoir dans les premières mesures prises par votre gouvernement que l’ombre de la justice et de l’équité économique. Les mécontentements de la population française en risquant de se fédérer pourraient même, prenez-y bien garde, pulvériser le crédit dont vous semblez bénéficier auprès des populations européennes – si vous ne parvenez pas lors d’un nécessaire rendez-vous télévisé avec les français , à expliquer par le détail la façon dont, sur cinq ans, vous avez prévu d’augmenter le pouvoir d’achat moyen ( des déciles de revenus les moins riches ), par le biais de réajustement fiscaux tentant de concilier pour les différentes classes d’âge : nouvel impôt plus juste et suppression des taxes inéquitables.

Je ne vous conseille absolument pas lors de cet entretien ni d’afficher la certitude d’instaurer une fiscalisation plus juste, car assurément, et j’y reviendrai en détail, la copie du gouvernement laisse à désirer ; je vous le dis sans vouloir vous offusquer car vous ne semblez pas en avoir pris conscience à quel point – ni ne vous conseillerais d’apparaitre autrement qu’en homme de bonne volonté, capable de reconnaitre ses erreurs, de les corriger, du moment qu’il s’agisse d’engager chaque citoyen dans l’élan du renouveau de la France, le renouvellement de sa capacité à proposer des idées pour le monde qui faciliteront la transition écologique inéluctable à moins du pire, en répondant à l’aspiration de l’humanité à plus de justice entre les hommes dont on peut sentir le cœur de la conscience universelle nouvelle battre aux quatre coins du continent numérique qui constelle l’internet.

Votre but sera de rassurer les français, tous les français. A commencer par les retraités, les salariés précaires et les fonctionnaires. En expliquant combien à l’égard de qui le budget 2018 de l’Etat a été concocté avec le souci que les rémunérations brut des salariés et des travailleurs indépendants bénéficient d’une baisse des cotisations salariales maladie et chômage qui permettra un gain de pouvoir d’achat annuel substantiel. Par exemple pour la catégorie socioprofessionnelle des employés : celui qui gagnerait 2000 euros pourra bénéficier de 390 euros supplémentaire par an. Même une fois déduite la hausse de la contribution sociale généralisée, la csg, cet autre impôt qui finance la protection sociale. Les salariés rémunérés au minimum salarial, le smig, bénéficieront quant-à eux d’un gain net de pouvoir d’achat de 260 euros.

Certes, la csg dont s’acquittent tous les revenus dont ceux des retraités, augmentera ; et ne participant pas à la cotisation maladie et chômage, les retraités ne bénéficieront pas de la baisse de cet impôt. Mais l’augmentation de la csg n’interviendra qu’à partir de 1200 euros de revenu pour les moins de 65 ans et 1350 ( 1400 ?) euros après 65 ans. Les retraités les plus modestes ne seront donc pas concernés. Quand sinon, excepté pour 20 % des retraités qui perçoivent plus de 2500 euros à qui l’effort demandé sera le plus dur, pour les autres : la compensation viendra de ce qu’ils n’auront  plus à s’acquitter tous les ans de la taxe d’habitation, l’impôt communal. Ce qui chacun doit en faire le calcul n’est pas négligeable. Bien sûr et à moyen terme des solutions devront être inventées pour palier à l’injuste inégalité de la croissance des pensions de retraite comparée à l’augmentation prévisionnelle future du revenu des actifs.

Les fonctionnaires également mis à contribution, pour qui aucun gain de pouvoir d’achat n’interviendra d’ici 2018, le rééquilibrage fiscal revenant à ne pas augmenter leur niveau de vie, seront rassurés si :

  • La compensation de la hausse de la csg n’est pas dégressive dans le temps, ni refusée aux nouveaux fonctionnaires.

  • Si , lorsque l’organisation de l’OCDE d’ici cet été aura avancé des propositions concrètes pour que les multinationales numériques cessent de transférer artificiellement leurs profits dans les pays où elles ne payeront quasiment pas d’impôts, pour échapper à la fiscalité des pays où se réalisent leurs gains financiers réels , et lorsque la réorganisation fiscale de l’Europe aura aussi évoluée sur le sujet … Les fonctionnaires seront rassurés si vous certifiez qu’une partie de ce nouvel impôt numérique d’ici 2019-2020, financera la réévaluation du point d’indice, socle de la rémunération des agents publics.

  • L’idée lorsque l’on manque de ligne budgétaire pour une catégorie socioprofessionnelle cardinale comme celle des fonctionnaires étant de tout de suite améliorer au mieux la protection sociale et la qualité de vie, à défaut de celle du pouvoir d’achat, en mutualisant les services que proposent les ministères à leurs fonctionnaires. De sorte qu’ils puissent disposer de services dans d’autres administrations, de sorte que ces services soient avantageux, nouveaux et à déterminer, et que la qualité du service public rendu en ressorte grandie ( amélioration de la qualité de vie au travail … possibilité pour un fonctionnaire de visiter gratuitement, une fois par mois, en famille, le musée de son choix … etc) (  Le budget d’une cinquantaine de milliards prévu pour le financement des investissements d’avenir piloté par notre brillant économiste français devrait englober, ainsi, une partie des dépenses relatives à l’amélioration de la qualité de vie au travail des fonctionnaires de police, des hôpitaux publics et des enseignants : la fonction publique est un investissement d’avenir ! )

Pour les fonctionnaires communaux soumis au durcissement de leur condition de travail, en raison de l’augmentation de la tension salariale consécutive de l’assèchement des budgets des communes, il vous faudra rassurer et les employés et les maires qui les emploient.

A brûle pourpoint, je ne vois pas par quels moyens, sinon en laissant habilement entendre que les largesses fiscales que vous escomptez pour les revenus du capital allant du revenu de placement aux revenus des jeux – vous ne pouvez assurer que ces baisses d’impôt seront pérennes. Car, nécessité budgétaire oblige, vous n’avez pas de boule de cristal pour savoir si finalement, comme Sarkozy en 2011, vous ne serez pas obligé de revoir à la hausse la contribution des ménages les plus favorisés. Sachant que par principe vous refuseriez que le vingtile de revenu le plus riche ne perde du pouvoir d’achat comme en 2016, sous le « matraquage fiscal » de Hollande. Aussi pourriez-vous laisser entendre à l’opinion publique que la porte reste ouverte à un rétablissement des comptes communaux, essentiel au bien être des fonctionnaires de mairie et à la qualité de vie dans les territoires ruraux, par le recours à une contribution exceptionnelle des ménages les plus aisés.

Je ne vous conseillerais pas si vous êtes titillé sur le sujet d’invoquer cette théorie libérale économique fumeuse du ruissellement des revenus les plus hauts jusqu’à ceux les plus modestes, quand une large latitude fiscale est laissée aux plus riches. Sa mise en œuvre augmente les inégalités de revenu et grève les services publics de la ressource nécessaire à la bonne qualité de leur fonctionnement. Elle est facilement réfutable et ne repose que sur une illusion économique qu’on pourrait croire destinée uniquement à rassurer les bien-pensants, les biens-possédants, en mentant aux bien pauvres …

Permettez-moi de vous dire qu’il transpire de tout votre être une intelligence nourrie par sa capacité de synthétiser les courants de pensée contemporains, philosophique, religieux et littéraires, en cherchant à les combiner avec une approche économique nouvelle expurgée au maximum de toutes dimensions idéologique surannée. Pourtant, et peut-être est-ce dû à la dimension psychosociale de votre destin social exemplaire : vous ne semblez doté que d’une approche théorique de la condition humaine des destins sociaux les plus défavorisés ; sans avoir montré jusqu’à présent de sympathie ni de réelle empathie envers les plus pauvres, les plus défavorisés culturellement. Cela vous fait commettre des bévues, des indélicatesses envers cette frange de la société la plus démunie. De laquelle pourtant, seules votre haute compréhension intellectuelle des forces régissant le monde et votre aptitude philosophique vous rapprocheront. Il y a qu’un Président moderne n’a pas à laisser ses concitoyens les plus fragiles à leur triste sort. L’œuvre du Grand Homme, celui dont les générations futures loueront les vertus, consiste à ne pas améliorer le sort de l’Humanité sans d’abord comprendre et améliorer le sort de l’humanité en danger.

Aussi, à dessein de rassurer les salariés les plus précaires, ceux demain, en raison des mesures restrictives d’accès aux emplois aidés, qui viendront, par millier, grossir la cohorte des chômeurs ; pénalisant l’œuvre sociale du secteur associatif qui les réinsère en grand nombre ; comme perturbant le bon fonctionnement de nombres de services publics où ils sont actuellement indispensablement employés. Ces futurs exclus seront pour leur entourage social immédiat, et au cœur des villes et des villages de France, les preuves vivantes de l’échec de vos réformes nationales – si vous ne renoncez pas à cette mesure spectaculairement inefficace et impopulaire.

Autre mesure au retentissement psychologique désastreux de par les signaux que le gouvernement en mal d’économie voudrait adresser aux plus fragiles : la réduction de toutes les aides au logement. Sachez montrer au peuple français qu’il ne doit pas vous tenir rigueur des erreurs de votre gouvernement, quand vous pouvez vous amender devant lui en expliquant combien la mesure était maladroite et male formulée. Vous y gagnerez le respect et la confiance des français.

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Permettez-moi un autre instant de lecture puisque j’en ai fini avec mes conseils à votre égard pour débuter une rapide digression sur les raisons profondes qui me conduisent, aujourd’hui plus que jamais, à demeurer un « dignitaire virtuel » prompt à rapporter sa perception de la situation sociale, économique et stratégique de la société contemporaine à son gouvernement, comme à ses internautes et aux acteurs religieux, politiques et militaires de ce monde.

J’avais fortement anticipé et cru à l’hypothèse de votre élection, même si une fois celle-ci effective je savais qu’il me faudrait vous écrire. A vous « le candidat des élites » qui ne sembliez pas pouvoir apporter au peuple français la preuve de votre dévouement exclusif à l’aube du premier tour de l’élection présidentielle …

J’ai redouté qu’un parti d’extrême droite ne prenne le contrôle des destinées de la France jusqu’à votre dernière confrontation télévisée avec Marine Lepen. Mon malaise était si intense les mois précédant, à l’idée de voir Marine Lepen l’ emporter et démunir la France de cette voix qui porte dans le monde les valeurs si inépuisables et fécondes du gouvernement des hommes par la Démocratie ; que j’étais persuadé que le « webwriter » que je suis ne pouvait se permettre de ne pas envisager le pire.

Commentateur de la vie politique voir philosophe virtuel, j’étais convaincu qu’il me faudrait incarner virtuellement les ressources morales de la démocratie pour faire face au pire, qui en diffusant virtuellement sur mon site ce que le « Président honoris causa de l’Europe » pourrait et devrait dire – qui en devenant « Président honoris causa de l’Afrique », «  Procureur alpha de la Cour Pénale Internationale », « Général honoris causa de l’armée libre de Syrie » – rien que cela !  Car fallait-il que survivent les figures tutélaires emblématiques en germe dans le projet français … une manière d’excès pour contrecarrer l’extrême …

Depuis vous avez été élu. Je n’ai pas voté pour vous au premier tour, pourtant votre discours à la Sorbonne sur l’avenir de l’Europe, la semaine dernière, m’a convaincu qu’il y avait quelque chose de parent entre nos visions de l’avenir des sociétés humaines.

Vous avez même mieux écrit que je ne me proposais de le faire la lettre que j’avais prévu d’adresser au parlement européen et aux partenaires de la France. En insistant à très juste titre sur l’enjeu de la création du bien commun de l’Europe que les Etats-Nations devront défendre.

Le résumé de votre intervention ainsi que sa vidéo seront présentés sur le site de sorte qu’un maximum d’internautes puisse prendre conscience de l’efficience de vues macroéconomiques pour le monde et l’Europe.

Il me tient à cœur de travailler sur la « doctrine militaire commune de l’Europe » que vous appelez de vos vœux, et de tenter d’approfondir certains sujets que vous avez présentés, participant par la même à la circulation des idées : mission essentielle de mon site.

Monsieur le Président, satisfait de voir certaines perspectives s’ouvrir, je vous enjoins de ne pas minimiser l’importance de ce que je vous ai proposé afin de redonner courage et confiance aux français les plus démunis. Ces ajustements ne sont pas de nature à remettre en cause le budget nécessaire à la réussite de votre projet global. Ils rendront votre politique plus compréhensible et équitable.

                    Bien à vous. PATRICK RAKOTOASITERA

 

ENJEU DE LA REGULATION DU BIEN COMMUN UNIVERSEL ET PROBLEMES DE POLITIQUE INTERIEURE :

Monsieur le Président de la République :

  Emmanuel Macron,

Vous le savez, sans compter qu’il soit éminemment nécessaire de désigner et valoriser le bien commun universel dont l’entretien et la tentative de le pérenniser seront la future matrice de l’entente et la coexistence pacifique des peuples.

Il faut chercher – comme attendu par les accords de Paris sur le Climat – à créer les conditions de ces relations multilatérales autant que bilatérales entre Etats , afin que le bien commun universel désigne des ressources terrestres ( eau, air, terre, arbres, forêts, zones protégées, etc ) régies par une législation universellement reconnue ; impliquant en cas de désordre climatique l’appel au Fond commun – dont il s’agira de savoir comment ce fond sera géré , approvisionné et rentabilisé le cas échéant – autant qu’il s’agira le cas échéant de mettre en action cette cours de Justice Climatique, et de décider dans quels champs juridiques elle pourra opérer.

Car si l’on considère l’état juridico-climatique de la Terre, on peut remarquer, qu’en sus  de la pollution des mers par les déchets et les pesticides, sans compter la surpêche ; les continents sont tous soumis à une surexploitation minérale, et soumis à une déforestation des forêts primaires ; sur fond de guerre juridique, politique et militaire, autour de l’accaparement des terres arables. Aucun investisseur n’ignorant que l’avenir réside dans une réorganisation agricole permettant de subvenir à l’inégalé, croit-on, accroissement de la population mondiale qui surviendra.

Or, selon cette perspective, on peut imaginer un système juridique qui, visant à protéger la propriété foncière des populations autochtones, ferait sienne l’idée de créer un statut juridique universel pour l’arbre, préservant ainsi les forêts de toutes exploitations incontrôlées ; et délimitant aussi des zones à protéger pouvant avoir le même statut juridique que les terres arables des populations menacées par la guerre des ressources dont nous sommes contemporains.

Je doute cependant que conférer seulement un statut à l’arbre, les ressources halieutiques ou les espèces frappées par la réduction du nombre de leurs individus suffise. C’est toute une organisation internationale disposant de sièges dans le maximum de pays qui – pour être dévolue à la répression des crimes écologiques et climatiques – pourra infléchir les jurisprudences nationales trop favorables à l’exploitation dérégulée des ressources de la Terre. Cette cour de justice climatique et écologique, les bases devront en être jetées lors de la prochaine réunion sur le climat  , en décembre à Paris.

Devrait y être débattue, la question budgétaire relative au remplacement de la part initialement due par les Etats-Unis dans la constitution du Fond Vert ; si vous n’avez pas réussi à infléchir d’ici là la position du président américain. De même devraient être renforcés les compétences et pouvoirs d’actions de l’organisme scientifique international coordonnant et suscitant les études climatiques prévisionnelles, organisme à même de lancer des alertes climatiques largement relayées par les médiats.

De plus, les concertations devront avancer relativement à la refondation du système mondial de l’assurance, entrevue lors de la COP 21, et destinée à mettre en valeur le Fond Vert pour le climat. A cette fin, ne serait-il pas judicieux de faire du Bien Commun Universel la pierre angulaire de la future refondation de la sphère virtuelle ? Car si le Fond Vert devait intégrer le système financier de l’assurance mondiale, ne doit-on pas prévoir exhaustivement le futur statut juridique du bien à assurer, sachant qu’il s’agit d’un bien commun universel, ne pouvant pas être soumis à la même dérégulation qui prévalue et conduisit à la crise financière de 2008 ; dérégulation de la sphère virtuelle dont personne ne devrait douter qu’elle participe à la guerre économique au sein du secteur financier mondial ;  comme du fait que cela nourrit l’exploitation irraisonnée des ressources de la Terre par trop de permissivité .

Alors imaginez que le Fond Vert puisse être l’adjonction de la participation financière des Etats avec la valorisation du Bien Commun Universel sur le marché virtuel, comment cela pourrait-il fonctionner ?

Prenons un exemple. Imaginons que l’on fixe le prix moyen d’un arbre entre 7   et 12 dollars , et que du résultat de la multiplication du prix unitaire moyen par le nombre d’arbre global, on en infère la valeur globale des actions du Bien Commun Universel que sont les forêts. Il ne s’agirait pas de pouvoir acheter les forêts du monde, mais de spéculer sur la baisse ou la hausse de ces actions non monnayables. Leur valeur serait déterminée par un agrégat d’indice scientifiques ( taille des forêts, indice de biodiversité, qualité du traitement du bois précieux, etc )  – et  rendrait compte d’un ensemble de mesures réalisées par un collège international de scientifiques. Ces actions ne sauraient être cessibles sous aucunes manières  comme elles relèvent de la propriété de l’ensemble des êtres humains.

L’intérêt de l’intégration des Biens Commun Universels dans la sphère virtuelle serait de permettre la création de «  macro-régulateur économique «  de taille mondiale, dont la taxation des dividendes serait une source de revenu supplémentaire pour la constitution du Fond Vert, en créant un cadre juridique universel régissant les règles, lois et devoirs impartis à l’exploitation des Biens Communs Universels. Quand un bien commun universel tel l’eau nécessitera toujours concertation, entente et conciliation entre Etats, afin d’endiguer les risques de conflits futurs engendrés par le déficit hydrique annoncé.

En ce début de XXIème siècle, les experts militaires ont cru que le libre-échange, la mondialisation des économies, favoriseraient la diplomatie économique et que les Etats seraient moins enclin à défendre leurs frontières par la guerre. Peu ont prédit la montée en puissance d’une entité militaire et idéologique prônant le rejet unilatéral de notre modèle économique et idéologique. Tous, nous avons assisté non à un partage universel des instances de la Communication, grâce à l’internet, mais peut-on dire , à une universalisation d’une Communication monétisée virtuellement.

Or, le positivisme historique nous enjoint de percevoir combien le partage de la Communication doit englober ou /et accompagner un futur partage de la Production. Soit dans le sens d’un mouvement de concentration par des entreprises privées. C’est ce qui se dessine depuis l’accélération de la guerre économique autour de l’acquisition des terres arables par les grands groupes financiers. Soit par un processus à initier, de diffusion à des entités morales de la propriété des moyens de production, et des ressources de la Terre – entités morales ou « macro-régulateur universel » directement partie prenante du processus engagé sur le climat, dont la mission devrait être de créer concrètement le Bien Commun universel, n’appartenant à aucun Etat, ni aucune entreprise privée, mais bien à l’ensemble de la communauté humaine.

Car, de même que l’Etat-Nation s’est constitué autour de la défense du bien commun ou bien public , et du combat pour qu’il soit accessible à la majorité des citoyens, les Nations, unies contre le changement climatique en cour, devront savoir s’entendre afin de trouver les forces démocratiques nécessaires à imposer les accords  qui ont été lors de la COP 21 soumis à ratification, car ces accords contiennent en germe la notion de Bien Commun Universel.

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     PROBLEMES DE POLITIQUE INTERIEURE :

S’ il suffisait d’en rester là, Monsieur le Président, je vous serais tout acquis , seulement votre politique économique intérieure ne manque pas de susciter des réserves tant morales que du strict point de vue de leur efficacité réelle.

Les manifestations qui ont lieu aujourd’hui et mobilisent le peuple contre votre refonte par ordonnances du Code du Travail, sont légitimes. Aucune démonstration économique n’a jamais pu prouver indéniablement le lien entre flexibilité de l’emploi, licenciements facilités et plein emploi. Il y a même un paradoxe étrange dans la compatibilité que vous constatez entre le licenciement et l’emploi. Pourquoi si vous pouvez facilement licencier un salarier cela favoriserait-il votre envie d’embaucher ? le taux d’embauche ne dépend-il pas plutôt du volume des commandes ?

Pour dire vrai, les mesures fiscales qu’a prises le gouvernement jusqu’à présent sont de nature uniquement néolibérales. Procéder à un allègement de la taxation du Capital, doublé d’un alourdissement de l’imposition du Travail et de la Consommation a été pratiqué par tous les gouvernements libéraux avant vous, or, sans pour autant que l’Etat soit capable de remédier à l’érosion de son budget dévolu aux droits sociaux.

Vous ne pouvez et ne devez pas commencer un programme de réformes budgétaires ambitieux sans alterner propositions d’économie et annonce de lois permettant un progrès social. Il en va de la tolérance des citoyens à l’égard de l’effort budgétaire qui leur est demandé. Et c’est une erreur politique majeure de prétendre réduire les aides au logement, fut-ce de cinq euros. Car ces aides constituent le pilier du niveau de vie des revenus inférieurs. Briser ce pilier revient à afficher mépris et ignorance de ce que vivent près de 11 millions de nos concitoyens qui, chaque jour, disposent de moins de dix euros pour assurer leur subsistance. De même , toutes augmentation de la T.V.A, comme elle concerne des biens de consommation que tous les citoyens sont censés acheter, réalise une recette budgétaire au détriment des revenus les plus modestes. Ce qui en plus d’être moralement injustifiable est une honte pour tous économistes qui défendraient cette mesure, lorsque l’on sait maintenant que l’écart entre les plus bas salaires et les plus hauts revenus n’a jamais été aussi important, sinon à dire que nous sommes revenus à la situation prévalant au XIXème siècle.

La ligne politique consistant à ne pas prélever l’argent là où il se cache est intenable. D’ailleurs, il semble que vous ayez opté pour une imposition exceptionnelle des grandes entreprises, et ceci vous honore, pourtant il ne pouvait en être autrement. Les grandes entreprises en échappant à l’imposition par leur montage financier ont grevé le budget des Etats modernes et créé un manque financier que les gouvernements n’ont eu de cesse de combler en augmentant l’imposition du travail et l’imposition de la consommation des particuliers. Ce manque budgétaire n’a d’égal en impacte que la disposition qui impose aux Etats d’emprunter de l’argent aux banques à des taux prohibitifs, quand cet argent relève d’un jeu d’écritures qui ne coûte rien aux banques, depuis que les Etats européens ont décidés de ne plus eux-mêmes créer de la monnaie et sont devenus tributaire des marchés et des banques ;  créant un cercle non vertueux qui contraint l’Etat à toujours s’endetter et donner des gages de libéralisme aux marchés, ce à quoi votre politique n’échappe pas , puisqu’il semble que vous préfériez être  impopulaire que véritablement vous attaquer au cœur de cette machinerie économique infernale qui concourt au délitement de nos Nations et à la permanence de l’injustice sociale.

Au moins si vous persistez à ainsi contribuer à amoindrir le revenu moyen des français, et même si vous avez prévu de remodeler l’impôt sur les grandes fortunes, considérerez-vous comme une priorité ou une manière d’équité de soumettre même à une fiscalisation partielle l’argent soustrait par les français les plus fortunés et placé dans les paradis fiscaux, car de ce côté là du balancier : 80 milliards d’euros estimés attendent les caisses de l’Etat.

La valorisation boursière des Biens Communs universels rapporterait, quant-à elle, des vingtaines de milliards d’euros . Quand bien même la cour de justice climatique, si un tel système était adopté, devrait se montrer particulièrement vigilante et répressive envers toutes manipulations artificielles des cours. Par exemple, d’un acteur boursier qui créerait les conditions maximales pour qu’une de ses filiales dévolue à l’abattage des forêts ne fasse baisser le cours relatif au Bien commun Universel correspondant…

Je remarque qu’en faisant assumer par les communes le coût de la non perception de la taxe d’habitation que vous jugez un impôt injuste, en voulant vous concilier le cœur des ménages modestes, vous engagez un rapport de force avec les maires de France, dont notamment Nicolas Sarkozy n’a pu se relever. Car incapables de trouver de nouvelles sources d’économie, les maires vont fronder à terme contre le gouvernement, en faisant mauvaise publicité de votre politique, au risque, lors de l’élection des sénateurs, dont ils sont les principaux électeurs, de faire élire des sénateurs aux sensibilités différentes des votre, ce qui vous ferait perdre le Sénat.

Cela constituerait le même agrégat de mécontents qui, et pour l’ancien président et son prédécesseur, a constitué le ferment de leur non réélection.

En vous priant de croire à mon attachement pour la France, je vous salue.

                         PATRICK   RAKOTOASITERA

 

Une des pires situations est d’être à deux pas du précipice et de l’ignorer…

A ceux et celles qui pensent que l’élection à la tête de la France de Marine Lepen ne serait pas plus préjudiciable que l’élection de Trump à la présidence des Etats-Unis dont, pense-t-on, les mécanismes de contre-pouvoir ont pu contrecarrer les dérives, comme ce serait le cas en France si Marine Lepen était élue.

A ceux-là, électeurs indécis, déçus de Fillon, le candidat républicain hâbleur et menteur; ou, électeurs du tribun des révoltes sociales : Jean luc Mélenchon, incapables de se résoudre à faire élire Macron, je rappelle que :

Si Marine Lepen s’est dite désormais pleinement candidate à la présidence de tous les français, comme si elle voulait mettre au second plan le parti du front national, dont elle s’est servie de marche pied jusque là – il ne faudra pas ignorer que son élection plongerait la France dans une crise de l’égalité de la citoyenneté.

Alors que les gouvernements précédents ont tous butés sur le vote effectif de l’annulation de la citoyenneté française en cas de crime ou d’activité terroriste perpétrés par un individu ayant la double nationalité; se poserait la question, au lendemain de l’élection de Marine Lepen, de la remise en question de la double nationalité des générations du baby-boom, dont les enfants nés sur le sol français, tel est l’ambition de la politique d’extrême droite, n’auraient pu naitre français dans une France lepeniste ayant aboli le droit du sol.

Imaginez : plus Marine Lepen gouvernera, plus les conflits communautaires auront de chance d’être exacerbés. Ceux que ne concerne pas immédiatement l’acquisition de la nationalité française : les sans-papiers , les réfugiés et les résidents se verront appliqués une politique migratoire indigne du devoir des grandes puissances envers le reste du monde.

Ce qui sera appliqué aux plus faibles rejaillira et servira de préambule à une refonte partielle, effective ou opérée par un détournement de la Constitution, concernant l’acquisition de la nationalité française.

Sur le sol français les tensions augmenteront entre français de parents français; parents binationaux déchus de leur citoyenneté française, et leur enfants nés français, dont la citoyenneté serait fragilisée du point de vue de ses ascendants; tensions aussi avec tous les résidents dont du jour au lendemain la carte ne sera pas renouvelée ; tension parmi les réfugiés qui se verront moins nombreux à obtenir une carte de résident … .

Il faut se bien rappeler que le front national est un parti d’extrême droite, et qu’en dehors d’une politique économique dont le financement des dépenses est fondé sur des recettes hypothétiques : retour à la retraite à soixante ans, augmentation des minimas sociaux, baisse des impôts, et bien sûr : renégociation des traités commerciaux européens, en vue de pouvoir appliquer la taxation des produits importés et une protection du tissus du travail français, par une taxation de l’emploi des non nationaux, et la fin du travail détaché qui dévalue le travail national.

Ce qui en cas de conflit politique avec les autres nations européennes entrainerait, c’est le souhait de Marine Lepen : la sortie de l’Union Européenne de la France et la sortie de l’Euro, même si, au regard de la déjà grande difficulté de la tâche et de sa relative impopularité au sein de l’opinion, Marine Lepen sans l’ombre d’un début de sentiment de reniement, vient de faire savoir que la sortie de l’Euro ne serait pas nécessaire.

Il faut être précis : la politique économique du front national cherchera comme un poncif à organiser un statut de citoyen français en tout supérieur à celui de qui ne serait pas français sur le sol français. Il y a aussi à parier que Marine lepen fonde sa propagande sur le rejet implicite ou explicite de l’autre, par la négation des droits de l’Homme et l’abus de force qu’exercerait l’Etat sur les résidents les plus faibles, soumis déjà, rappelons- le, aux difficultés cumulées de logement, de précarité, d’incertitude du devenir, et que rien ne devrait prédestiner à devenir les cibles des foudres xénophobes d’un gouvernement désireux de faire des exemples.

On ne fonde pas le bonheur de ses citoyens en les confrontant à la déchéance des plus démunis comme une manière de leur faire prendre conscience de la chance de leur situation, comme on ne nivelle pas par le bas les droits sociaux. Le projet français  depuis l’origine a vocation à être universel : tous droits universel profite à l’humanité. Le champ des droits accordés aux citoyens français exprime depuis un siècle , le désir français de rendre compte de droits qui sont nécessairement ceux de l’Homme, ceux que l’Humanité devrait avoir, et que la France lui accorde de fait.

Remettre en question la visée universelle du droit français est sans doutes ce qui choque le plus les pays qui regardent la France s’empêtrer dans le piège de la géopolitique moderne : renoncer à tout en croyant sacrifier des droits inessentiels .

Or, avant de voter , réfléchissons-y : la remise en cause de la nationalité est une atteinte grave à l’intégrité des droits du citoyen déstabilisant les Libertés auxquelles peut prétendre l’individu et propageant sur la Fraternité, l’ombre du doute, de la suspicion, de la projection du sentiment de culpabilité sur autrui, du rejet jusqu’à l’anéantissement de la différence.

Bien sûr, entre expulsion des sans-papiers et encadrement des réfugiés avec reconduction à la frontière, restriction des passages par administration par l’Etat des points de contrôles à la frontière; de là à l’anéantissement de la différence, il y a un abîme.

En apparence, ce qui menace les démocraties moderne, au delà de l’état de démembrement permanent des structure industrielles, du travail, et de l’organisation de l’Etat et de la perpétuation du bien publique, sous l’effet de  réorganisation et de désassemblage industriel en biens monnayable, par le jeux des opérations financières menées par les conseil d’administration des entreprises dont les assemblées contrôlent une part importante de la masse financière – ce qui menace les démocraties est cette partie de ses forces vives prête à revendiquer le primat de sa légitimité à s’attribuer les droits les meilleurs, en croyant que l’autre a un statut qui lui imposerait de nous être redevable.

En réalité, et ceci est concomitant et compatible : les forces dont Marine Lepen a bénéficié pour atteindre le deuxième tour de l’élection présidentielle, ne sont pas dissemblables, mais complémentaires et assimilables aux forces déclarées que constituent l’ensemble des acteurs  du système financier de l’économie.

Depuis trente ans que les Lepen se disent dans l’opposition, il est certain que parmi les nébuleuses qui se rattachent au front national se distinguent ces formations de mercenaires en lien avec la mouvance d’extrême droite qui, de Mittérand à Chirac, auront été de toutes les campagnes de la « France Afrique »; incapables d’apporter aux populations stabilité et développement, mais participant  – et Marine Lepen n’en parle jamais de cette compromission – des truquages d’élections présidentielles africaines, au soutien militaire à des forces armées opposées ou opposantes; élimination bien sûr de leader charismatiques trop gênant, et compromission de ces mercenaires affiliés au parti des lepen dans des opérations financières douteuses , et destinées à détourner l’argent du continent africain….

Quelle politique mènerait-t-elle Marine Lepen, en matière africaine ? Pas mieux, mais certainement pire que ces prédécesseurs.

 

Patrick Rakotoasitera : pour un vote précieux, donc un vote pour Macron.